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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 janvier 2018

Comment enrichir le vocabulaire des enfants ?

21/01/2018

Dès le plus jeune âge, le nombre de mots à la disposition des individus est déterminant pour bien d'autres apprentissages. Comment dès lors agir pour que davantage d'enfants maitrisent davantage de vocabulaire ?
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. Crédits : Thomas Barwick - Getty
S’il est crucial pour chaque enfant d’avoir à sa disposition un lexique suffisant pour s’exprimer clairement, pour traduire sa pensée et ses émotions,  les mots pour comprendre le monde qui l’entoure, les mots pour lire et s’instruire ; comment mieux s’emparer de la question de l’apprentissage du vocabulaire ? C’est un sujet central pour l'éducation, à l’école, depuis la maternelle, « l’école du langage », jusqu’à l’enseignement supérieur où l’on attend des étudiants une certaine qualité dans l’expression. C’est aussi un domaine qui fait actuellement l’objet de politiques publiques en direction des familles, car l’apprentissage de la langue commence bien avant l’école et le poids du milieu social d’origine pèse considérablement dans les différences constatées entre les enfants. La diffusion des connaissances scientifiques sur les apprentissages ainsi que des enseignements plus ciblés pourront-ils aider à surmonter ces inégalités ?

Au Somaliland, sexe et bouche cousus

Dans ce petit Etat d’Afrique de l’Est non reconnu par la communauté internationale, les femmes doivent lutter contre les mutilations génitales.
A Hargeisa, en septembre 2016.
A Hargeisa, en septembre 2016. CRÉDITS : ADRIENNE SURPRENANT /COLLECTIF ITEM
Nada sent entre ses jambes cette couture jamais cicatrisée. La fièvre fait perler sur son front des gouttes de sueur qui se perdent dans le tissu grenat de son abaya, cet ample vêtement sous lequel elle dissimule ses formes aux yeux des hommes. Chaque mois, lorsque son sang cherche à s’écouler, la jeune femme maudit en silence le jour de sa naissance où son sexe a décidé de son destin et de ses souffrances. Mieux vaut ne pas être une fille au Somaliland. Ce petit Etat de 4 millions d’habitants, non reconnu par la communauté internationale, partage avec ses voisins de la corne de l’Afrique une tradition : les filles y sont cousues. Pour garantir leur virginité jusqu’au mariage, les protéger du viol, les protéger d’elles-mêmes contre de coupables tentations, laver une saleté originelle… La liste est longue des raisons et des croyances mises en avant pour justifier la persistance de cette pratique à laquelle, sous différentes variantes, nulle ou presque ne peut échapper.

Une vie d'enfermement : les échappées photographiques de Zbigniew Dlubak

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  • Luc Desbenoit    
  • 19/01/2018.
  • Sans titre, vers 1970. 
  • La Fondation Henri Cartier-Bresson expose à Paris ce photographe majeur en Pologne mais méconnu chez nous. Gros plans intimes et frontières invisibles : son travail questionne surtout la réalité des choses qui l’entourent.
    L’œuvre de Zbigniew Dlubak (1920-2005) n’était jamais sortie des frontières de sa Pologne natale. Exposées à la fondation Henri Cartier-Bresson, ses images en noir et blanc des années 1947 à 1949 font l’effet d’une fuite éperdue face au réel. La découverte désoriente.
    Le peintre et photographe semble se cogner sur les frontières invisibles d’un monde borné, concentrationnaire, clos, ésotérique… et sans porte d’entrée pour le visiteur. Ses sublimes vues en contre-plongées rasantes de troncs d’arbres buttent sur un ciel flou rendu inacessible par une barrière infranchissable, sorte de champ électrique mortel.

    Un monde imaginaire

    La lecture de sa biographie permet de reprendre pied : déporté dans le camp de concentration de Mauthausen pour avoir participé à l’insurrection du ghetto de Varsovie en 1943, puis admis dans un sanatorium pour soigner une tuberculose, Dlubak garde les réflexes d’un homme qui ne peut survivre qu’en se créant un monde imaginaire peu accessible aux autres. 
  • Ecrans : ados accros, parents à cran

    Collés à leur smartphone, certains deviennent cyberaddicts, tandis que les parents cherchent des solutions. Leur inquiétude ? Les nombreux problèmes liés à l’hyperconnexion : sédentarité, troubles du comportement, autodépréciation et harcèlement.

    LE MONDE  | Par 
    Les 6-17 ans passent plus de quatre heures par jour devant un écran, les 15-16 ans plus de cinq heures (Médiamétrie, avril 2017).
    Les 6-17 ans passent plus de quatre heures par jour devant un écran, les 15-16 ans plus de cinq heures (Médiamétrie, avril 2017). HERO IMAGES / PLAINPICTURES

    C’était pour la bonne cause, les parents en conviennent – avant de s’en mordre les doigts. Etre joignables par leurs « petits » et, en retour, pouvoir les marquer à la culotte, c’est l’alibi légitimement avancé par trois quarts de ceux qui ont équipé leurs enfants d’un téléphone portable. « Un passage o-bli-gé », selon tous ceux qui ont cédé aux pressions de leur progéniture, lassés de la voir vampiriser le smartphone parental. « Et c’est là que les emmerdes commencent », selon bon nombre de parents, passés maîtres en sommations à répétition pour qu’elle lâche son « précieux », ne serait-ce que le temps du dîner. A l’école, c’est un peu le même combat. A tel point que le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a récemment promis de renforcer la mise au ban du doudou numérique dans les établissements scolaires, dès la rentrée 2018.

    « Ma fille de 14 ans est constamment dessus, on en arrive à lui envoyer un texto pour capter son attention ! » 

    Un directeur d’école








    Les 6-17 ans passent plus de quatre heures par jour devant un écran, les 15-16 ans, plus de cinq heures ; soit une à deux heures de plus en moyenne qu’il y a dix ans, dont cinquante-huit minutes par jour pour le seul smartphone chez les 15-24 ans (Médiamétrie, avril 2017). Cette prédilection pour les écrans peut grimper jusqu’à dix heures par jour, agitant le spectre de la cyberaddiction. Un combat continuel : 67 % des parents reconnaissent que le téléphone de leur enfant « a déjà été une source de conflits ». « C’est un véritable prolongement d’elle-même, déplore un quadragénaire, directeur d’école. Ma fille de 14 ans est constamment dessus, on en arrive à lui envoyer un texto pour capter son attention ! » « C’est une bataille de tous les jours », renchérit, dans un appel à témoignages publié sur le site Lemonde.fr, Mylène, qui restreint le temps de connexion pour éviter « trop de distractions ».

    Le corps, envers de la psyché

    Le Temps
    Laurence Chauvy    21 janvier 2018

    SUISSE

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    Entravé, souffrant, démembré, recomposé, mort ou glorieux: le corps inspire les créateurs de l’art brut, comme le met en lumière la 3e biennale thématique proposée par la Collection de l’art brut, à Lausanne

    Lorsqu’il ne reste rien, ou qu’on a peu reçu, lorsque la créativité s’exprime par les moyens les plus pauvres et que l’enfermement, ou quelque handicap, limite la vue sur l’extérieur, est-il meilleur sujet d’exploration et de transformations que le corps, toujours à disposition? Les auteurs de l’art brut – ou de cette catégorie un peu hybride qu’est la Neuve Invention – comme d’ailleurs les artistes en général, s’intéressent à l’image du corps: corps en miroir, corps en métamorphose, corps mort, etc. Telles sont en effet les rubriques qu’aborde la 3e édition de la Biennale de l’art brut, destinée à mettre en valeur les collections du musée lausannois (riches de plus de 70 000 pièces), tout en traitant une thématique judicieusement choisie.
    Quelque 300 œuvres sélectionnées par le commissaire invité, le comédien, danseur et metteur en scène Gustavo Giacosa, dont la pratique professionnelle est donc intimement liée au corps, illustrent non pas tellement les facettes diverses de ce qui se présente à la fois comme sujet et comme objet, comme outil et comme œuvre en soi, comme attribut de l’humain et comme image du divin, mais plutôt la manière dont l’abordent ces créateurs en particulier. Soit quarante personnes qui ont ou ont eu un problème mental ou psychique, ont vécu des traumatismes (comme Emma Santos, qui fut par ailleurs un écrivain reconnu), et ont par conséquent vu entamées leur estime de soi et leur perception corporelle.

    La consommation de cannabis bientôt passible d’une simple amende ?

    Par LIBERATION, avec AFP — 

    Un rapport parlementaire préconise de sanctionner les usagersde cannabis par une simple amende, permettant ainsi aux forces de l'ordre de concentrer leurs efforts sur la lutte contre les trafics
    Un rapport parlementaire préconise de sanctionner les usagers de cannabis par une simple amende, permettant ainsi aux forces de l'ordre de concentrer leurs efforts sur la lutte contre les trafics Photo Ethan Miller. AFP


    Vers un assouplissement de la loi pour les consommateurs de cannabis ? Un rapport parlementaire préconise de sanctionner les usagers par une simple amende, permettant ainsi aux forces de l’ordre de concentrer leurs efforts sur la lutte contre les trafics.

    Vers un assouplissement de la loi pour les consommateurs de cannabis ? Un rapport parlementaire préconise de sanctionner les usagers par une simple amende, permettant ainsi aux forces de l’ordre de concentrer leurs efforts sur la lutte contre les trafics. Promesse d’Emmanuel Macron, cette mesure, si elle s’applique en principe à tous les stupéfiants, concerne dans les faits les usagers du cannabis, dont le nombre, en augmentation constante en France, avoisine les 700 000 consommateurs quotidiens.

    L’hôpital sans tabou ni trompette







    Paris, le samedi 20 janvier 2018 – De nouveau, ces dernières semaines, la souffrance des professionnels de santé au travail a fait la une de l’actualité. La dégradation des conditions de travail et des pratiques managériales souvent oublieuses de principes humanistes favorisent chez de nombreux soignants le développement d’un sentiment de perte de sens. Cette situation peut avoir des conséquences directes sur la qualité de la prise en charge et accroît le risque de maltraitance des patients, comme l’a mis en évidence notamment la situation dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD).
    Alors que les dénonciations sont de plus en plus nombreuses, la psychologue Valérie Sugg qui évoque ce sujet dans son essai L'hôpital : sans tabou ni trompette (éditions Kawa) propose un portrait sans concession de la situation actuelle qui permet de mesurer combien la qualité des soins est en danger dans notre pays.
    Par Valérie Sugg, psychologue
    Notre système de soins a pris un chemin de traverse depuis trente ans. Les dirigeants se sont gargarisés de cette médecine française réputée mondialement, de ses médecins innovants, mais voilà, les soignants ce ne sont pas que les médecins mais des équipes composées de différents corps de métiers qui tentent de faire entendre l'impasse dans laquelle nous entrons, dangereusement.
    L'hôpital, sans tabou ni trompette ! de Valérie Sugg

    Des données probantes du monde réel montrent que les antipsychotiques à durée prolongée réduisent le risque de mortalité des patients schizophréniques


    Le Lézard
    18, 2018 

    BELGIQUE

    Les sociétés Janssen Pharmaceutical Companies of Johnson & Johnson annoncent les résultats des données probantes du monde réel issues d'une étude portant sur près de 30 000 personnes qui confirment les avantages des antipsychotiques à action prolongée (APAP) dans la réduction du risque de mortalité chez des patients schizophréniques. Les APAP réduisent de 33 % le risque de mortalité comparé aux antipsychotiques oraux (RR 0,67, IC à 95 % 0,56-0,80).[1] 

    Ces nouveaux résultats, publiés dans la revue Schizophrenia Research, montrent également que la mortalité la plus faible était observée avec une dose mensuelle de l'APAP palipéridone (RR 0,11, IC à 95 % 0,03-0,43), d'aripiprazole oral (RR 0,22, CI 95 % 0,15-0,34) et de l'APAP rispéridone (RR 0,31, CI  95 % 0,23-0,43).[i] De plus, le risque de mortalité parmi les patients schizophréniques est inférieur de 56 % à celui d'un traitement antipsychotique comparé à aucun traitement antipsychotique (RR ajusté 0,44, IC à 95 % 0,39-0,49).[1] 

    « Cette étude a d'importantes implications, car nous pouvons désormais comprendre le rôle des antipsychotiques à action prolongée et oraux dans la réduction du risque de mortalité pour les schizophréniques en pratique réelle », a déclaré l'auteur principal, le professeur Jari Tiihonen du Karolinska Institutet, en Suède. « Les schizophréniques peuvent perdre des dizaines d'années de leur vie et ces données probantes démontrent que l'utilisation étendue d'un traitement antipsychotique, en particulier d'APAP de seconde génération, peut contribuer à protéger la vie des patients. » 

    Cette grande étude en monde réel compare l'efficacité des traitements antipsychotiques sur la mortalité, la réhospitalisation psychiatrique et l'échec du traitement chez des patients schizophréniques dans une cohorte nationale suédoise, en utilisant une méthodologie d'avant-garde.

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    Avez-vous entendu une voix ?

    BLOGS    


    Vers l’âge de 17 ans, alors qu’elle quitte une salle de cours à l’Université, Eleanor Longden entend une voix qui dit : «Elle quitte la salle.» Eleanor regarde autour d’elle : personne. D’où vient la voix ?
    «Je sortais d’un séminaire quand ça a commencé». Pendant les semaines qui suivent, la voix revient, racontant tout ce qu’Eleanor fait : «Elle va à la bibliothèque», «Elle va à un cours»… La voix, «étrangement amicale et rassurante» fait vite partie de son quotidien. Eleanor n’y prête pas vraiment garde. Mais elle commet l’erreur d’en parler à une amie, horrifiée, qui lui conseille de voir un médecin.
    Le cercle infernal du diagnostic médical

    «Le fait que les gens normaux n’entendent pas de voix, alors que moi j’en entendais, signifiait que quelque chose n’allait vraiment pas. […] On m’a adressée à un psychiatre, qui lui aussi a adopté une vision très négative de la voix, et a interprété par conséquent tout ce que je disais à travers le prisme d’une folie latente. […] C’est à ce stade que les événements ont commencé à me dépasser rapidement. Une admission à l’hôpital s’en est suivi, la première d’une longue série, le diagnostic de schizophrénie est venu ensuite, et puis, pire que tout, un sentiment toxique et torturant de désespoir.» Encouragée à voir la voix comme une ennemie, Eleanor essaye de la faire taire. La voix, par réaction, se multiplie, devient hostile, persécutrice… Deux ans plus tard, Eleanor –traitée comme malade délirante, droguée aux psychotropes et poursuivie par des voix devenues terrifiantes–essaye de se faire un trou dans la tête.

    Oxfam interpelle les élites de Davos face à l’explosion des inégalités

    Alors que s’ouvre le Forum économique mondial de Davos, l’ONG s’indigne que « 82 % des richesses créées dans le monde l’année dernière [aient] bénéficié aux 1 % les plus riches ».

    LE MONDE  | Par 

    Combien le patrimoine des « huiles » rassemblées au Forum économique mondial de Davos (Suisse), du 23 au 26 janvier, pèse-t-il face au reste de la planète ? La réponse ne figure pas en l’état dans le rapport publié lundi 22 janvier par Oxfam et consacré aux inégalités de richesses. Mais c’est bien le prétexte de cette réunion des élites internationales qui pousse l’ONG britannique à tirer le signal d’alarme, à grand renfort de calculs édifiants.

    Croisant des données issues de sources multiples (Forbes, Credit Suisse, Banque mondiale…) et de ses propres enquêtes sur le terrain, Oxfam s’indigne que « 82 % des richesses créées dans le monde l’année dernière [aient] bénéficié aux 1 % les plus riches, alors que la situation n’a pas évolué pour les 50 % les plus pauvres ».
    Certes, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a été divisé par deux en vingt ans (entre 1990 et 2010). Mais « si les inégalités n’avaient pas augmenté parallèlement sur la même période, 200 millions de personnes supplémentaires auraient pu sortir de la pauvreté », est-il écrit dans le rapport.


    dimanche 21 janvier 2018

    Le Syndicat national des psychologues dénonce le cadre expérimental pour l'accès aux consultations




    Plusieurs expérimentations sont actuellement en cours en vue d'améliorer la prise en charge de la souffrance psychique, via un remboursement de consultations psychologiques par l'Assurance maladie. D'une part, une expérimentation visant à organiser la prise en charge des troubles en santé mentale des jeunes de 11 à 21 ans (hors troubles psychiatriques) a fait l'objet d'un cahier des charges en janvier dernier, complétant un dispositif prévu par décret en mai 2017 (lire notre article). D'autre part, l'Assurance maladie propose d'expérimenter la prise en charge de thérapies non médicamenteuses pour les troubles en santé mentale d'intensité légère à moyenne pour les plus de 18 ans, signale le Syndicat national des psychologues (SNP), dans une pétition contestant les modalités retenues.

    samedi 20 janvier 2018

    Grande-Bretagne: des "outsiders" s'imposent dans le monde de l'art

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    Par Pauline FROISSART  AFP  19.01.2018

    L'artiste britannique Dannielle Hodson pose devant ses oeuvres à Sotheby's à Londres, le 16 janvier 2018
    L'artiste britannique Dannielle Hodson pose devant son oeuvre à Sotheby's à Londres, le 16 janvier 2018
    afp.com - NIKLAS HALLE'N

    De la prison ou l'hôpital psychiatrique à Sotheby's: une association aide des artistes en marge à se faire un nom, et entend bien bousculer ainsi le monde de l'art.
    Créée à la galerie Pallant House dans le sud de l'Angleterre, il y a un peu plus de dix ans, "Outside in" est devenue une association indépendante qui soutient actuellement plus de 2.600 artistes. En janvier, une trentaine d'entre eux ont été exposés dans la prestigieuse salle de ventes Sotheby's, à Londres.
    "Outside in aide des artistes qui rencontrent des obstacles pour accéder au monde de l'art. Cela peut être un trouble mental, un handicap, un problème de santé, la pauvreté...", a expliqué à l'AFP le directeur de l'association, Marc Steene.
    "Dans cette exposition, vous verrez des artistes dont le travail vient du coeur, est purement intuitif, ou avec lequel ils essaient de résoudre des problèmes personnels", a-t-il décrit à l'AFP dans les locaux de Sotheby's. "Le lien entre ces artistes et leurs oeuvres est très puissant".

    En Allemagne, des vestes remplies de sable utilisées pour calmer les enfants hyperactifs font débat

    Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel — 
    Repéré sur The Guardian

    Celles-ci permettent de calmer les enfants qui souffrent de troubles de l'attention.


    Que faire pour calmer un enfant hyperactif, ou souffrant d’un trouble du déficit de l’attention ? Les écoles allemandes ont trouvé une solution : leur faire porter des vestes remplies de sable, lourdes de 1,2 à 6 kg, dans l’espoir de calmer ces élèves. Mais l’utilisation de cet outil est décriée par certains psychiatres et parents.
    Comme l’explique The Guardian, près de 200 écoles utilisent ces vestes dites lestées qui coûtent entre 140 et 170 euros. D’après ses défenseurs, celles-ci permettraient de changer le comportement des enfants qui les portent, les rendant plus calme. Les vestes, qui régulent physiquement l’hyperactivité des écoliers, sont considérées comme plus douces et moins intrusives que la prise de médicaments, comme le Ritalin. De plus, selon Gerhild de Wall, une directrice de l’école Grumbrechstrasse à Hambourg, «les enfants adorent porter ces vestes et personne n’est forcé de les porter».
    Beluga Healthcare
    D’après Gerhild de Wall, ces vestes permettraient aux enfants de se recentrer et de mieux se concentrer en cours. La mère d’un enfant de 9 ans, note d’ailleurs que son fils, qui porte le vêtement depuis trois ans, s’est transformé et a été capable d'interagir plus normalement à l’école.

    Mais les critiques sont virulentes contre le projet, notamment à cause de l’apparence de l’objet qui ressemble à une camisole de force, utilisé pour contrôler les patients dans les hôpitaux psychiatriques.

    vendredi 19 janvier 2018

    Le secteur médico-social compte 20% d'accidents du travail liés à des affections psychiques

     - HOSPIMEDIA
    Les dernières données 2016 de l'Assurance maladie concernant les affections psychiques liées au travail permettent de conclure une fois de plus que l'hébergement médico-social ou l'action sociale sans hébergement se situent dans un secteur à forts risques. Il est notamment signalé dans un rapport de janvier que le médico-social concentre à lui seul 20% des accidents du travail (AT) liés à des affections psychiques alors qu'il n'emploie que 10% des salariés. Encore plus touchés par cette problématique, se trouvent les transports (avec 15% des affections psychiques reconnues en accidents du travail) et le commerce de détail (13%).  
    L'Assurance maladie évoque à part égale les conditions de travail et les événements exogènes comme les déclencheurs d'affections psychiques.
    L'Assurance maladie évoque à part égale les conditions de travail et les événements exogènes comme les déclencheurs d'affections psychiques.