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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 décembre 2017

Quand une tumeur du cerveau entraîne hyper-religiosité et psychose

Le Monde Blogs   , par Marc Gozlan

© Flickr
C’est l’histoire d’une femme de 48 ans, sans antécédent psychiatrique, qui se présente de sa propre initiative dans le service de psychiatrie de l’hôpital universitaire de Berne (Suisse) car elle entend des voix lui ayant commandé de se suicider. Elle s’est infligée plusieurs coups de couteau dans la poitrine. Certaines plaies ont une profondeur de 7 cm. Cette femme déclare avoir commis son geste en signe de sacrifice religieux, des voix divines le lui ayant ordonné.
Il y a trois ans, cette patiente avait présenté des hallucinations auditives verbales qu’elle considérait d’origine céleste. De fait, dès l’âge de 13 ans, elle avait commencé à manifester  de l’intérêt pour la spiritualité et à exprimer une grande dévotion. De grands élans spirituels se sont reproduits à trois autres reprises, quand elle avait 23, 32 et 41 ans. Lors d’un de ces épisodes d’hyper-religiosité, elle avait rejoint le mouvement religieux des Témoins de Jéhovah. Elle était y restée deux ans avant de les quitter après avoir vécu une période de moindre ferveur religieuse. Pour autant, elle conservait toujours un haut degré de dévotion.
A son admission à l’hôpital, cette quadragénaire présente un syndrome psychotique avec délire religieux grandiose, rapportent le Dr Sebastian Walther et ses collègues dans un article de la revue Frontiers in Psychiatry paru en ligne en novembre 2017. La patiente ressent une tension extrême et un profond sentiment de sainteté. Les médecins notent un ralentissement psychomoteur et un blocage de la pensée formelle (pure, indépendante de l’action).

4èmes rencontres de la recherche en soins en psychiatrie

21.12.17

Les 4èmes Rencontres de la Recherche en Soins en Psychiatrie se dérouleront les mercredi 24 et jeudi 25 janvier 2018 à Ecully (69). Ces Rencontres s’installent donc durablement dans le paysage professionnel et disciplinaire, fortes de leur succès en 2017 . Selon Jean-Paul Lanquetin, Infirmier de Secteur Psychiatrique, Groupe de Recherche en Soins Infirmiers et CRMC, exerçant au Centre hospitalier Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, et organisateur de ces Rencontres, ces journées se situent au carrefour de la diversité des méthodes, cette diversité participant à la qualité des productions et des savoirs. Elles se positionnent au croisement de cette dynamique et vont à la rencontre d’une flexibilité méthodologique et d’un éclairage pluriel des pratiques. Une mise en tension de ces dimensions permet de réinterroger l’épistémologie pour la recherche en soins en psychiatrie. Pour ces Rencontres 2018, plus de 200 participants, 20 communications de travaux de recherche et 55 établissements représentés. Aujourd’hui la recherche en soins en psychiatrie continue son chemin et s’affirme, malgré les difficultés de parcours. Les initiatives et des dynamiques locales se multiplient et de nouveaux établissements s’engagent, poursuit Jean-Paul Lanquetin.


RODEM, UN FAUTEUIL ROULANT ROBOTISÉ ASSURÉMENT PAS COMME LES AUTRES

Übergizmo

La fatigue

Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth



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Don d'organes : la prescription du député Touraine pour diminuer le taux de refus

Coline Garré
| 20.12.2017


Le taux de refus de prélèvement d'organe doit passer sous la barre de 25 % d'ici à 2021, estime l'Agence de la biomédecine (ABM), pour qu'il y ait une adéquation entre les besoins en greffe, de plus en plus nombreux (entre 2012 et 2016, le nombre de patients en attente d'une greffe a augmenté de 36 %, plus de 14 000 patients sont en attente au 1er janvier 2016) et l'offre (5 891 organes greffés en France en 2016, + 17% par rapport à 2012). Le plan 2017-2021 prévoit d'atteindre l'objectif de 7 800 greffes annuelles. 
Pour cela, il n'est pas besoin de modifier la loi, révisée en janvier 2016 après de longues discussions, et entrée en vigueur en 2017, mais il faut mieux l'appliquer, estime le député LREM (ex-PS) Jean-Louis Touraine, qui a présenté devant la commission des affaires sociales, ce 20 décembre, les conclusions d'une mission flash, sur les conditions de prélèvement d'organes et du refus de tels prélèvements.

La CHU de Grenoble ébranlé par des cas de souffrance au travail, Buzyn monte au créneau





grenoble
Crédit Photo : S. Toubon

Moins de deux mois après le suicide d'un jeune neurologue du CHU de Grenoble, l'établissement fait une nouvelle fois parler de lui pour des nouveaux faits supposés de maltraitance et de harcèlement au travail.
Ce mardi, la lettre publiée dans « L'Humanité »  de deux pédiatres du service endocrinologie-diabétologie pédiatriques du CHU, en arrêt maladie pour « épuisement professionnel » et « harcèlement économique » rappelle la pression qui pèse sur les épaules des professionnels de santé à l'heure où l'hôpital est soumis à une diète budgétaire stricte, régulièrement dénoncée par la Fédération hospitalière de France.

ÉTUDIANT POIGNARDÉ PAR UN SCHIZOPHRÈNE : LE PSYCHIATRE CONTINUE DE CLAMER SON INNOCENCE Source : article Étudiant poignardé par un schizophrène : le psychiatre continue de clamer son innocence


 20/12/2017

REPORTAGE – Condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis en première instance pour homicide involontaire, le médecin psychiatre Lekhraj Gujadhur comparaissait devant la Chambre des appels correctionnels de Grenoble ce mardi 19 décembre. Le médecin a dû de nouveau s’expliquer sur les circonstances qui ont conduit l’un de ses patients, schizophrène, à s’échapper de l’hôpital psychiatrique de Saint-Égrève avant de poignarder mortellement un étudiant. En jeu, la responsabilité pénale d’un psychiatre suite aux agissements d’un patient soumis à ses soins.


Lekhraj Gujadhur, psychiatre à la retraite et Jean-Yves Balestas, son avocat. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Lekhraj Gujadhur, psychiatre à la retraite et Jean-Yves Balestas, son avocat. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« Pourquoi avez-vous interjeté appel ? », questionne le président de la chambre des appels correctionnels de Grenoble.

« Je conteste ma culpabilité, je pense que je suis innocent », lui répond à la barre, ce mardi 19 décembre, Lekhraj Gujadhur, 72 ans, médecin psychiatre désormais à la retraite.

C’est le deuxième rendez-vous avec la justice que doit affronter l’ancien psychiatre, après sa comparution en première instance le 8 novembre 2016 devant le tribunal correctionnel de Grenoble. Ce dernier lui reprochait le « manque de discernement de la dangerosité » de Jean-Pierre Guillaud, un patient schizophrène dont il avait la charge, ainsi qu’un « défaut de surveillance ».


jeudi 21 décembre 2017

3ÈME BIENNALE DE L'ART BRUT: CORPS - DU 17 NOVEMBRE 2017 AU 29 AVRIL 2018



3eme biennale

Consacrée au corps, la troisième édition des biennales de l’Art Brut (après Véhicules en 2013 et Architectures en 2015) présente des œuvres issues exclusivement de la Collection de l’Art Brut et liées par une thématique commune. L’exposition a été confiée au commissaire invité Gustavo Giacosa, également comédien, danseur et metteur en scène. Elle vise, grâce à ce nouveau fil rouge, à mettre en lumière toute la richesse des collections du musée lausannois, qui comptent aujourd’hui plus de 70 000 pièces.
Alliant l’intime à l’universel, le corps humain est l’un des thèmes majeurs de l’histoire de l’art occidental. À partir du mystère du Verbe fait Chair, le corps permet d’exprimer le divin, mais aussi les blessures subies à chaque instant de l’histoire humaine. La représentation du corps est une métaphore qui renvoie au contexte dans lequel l’œuvre a été conçue et aux émotions qu’elle éveille. Cependant, le corps est aussi cet objet sur lequel s’appuie la construction de mythologies collectives ou individuelles. Loin d’être un signe univoque, il est le reflet de la position des marges et des centres dans notre société. 
L’exposition réunit environ 300 dessins, peintures, photographies et sculptures. Elle illustre les multiples représentations du corps dans les productions d’Art Brut, sans perdre de vue la dimension du dialogue intime que les auteurs entretiennent avec leurs créations. 

Thiais : Romain, toujours seul avec son autisme

Fanny Delporte|21 décembre 2017
















La maman de cet adolescent de 16 ans désespère depuis presque deux ans de lui trouver un nouvel institut médico-éducatif.


Il y a peu de temps, un accès de colère lui a fait balancer le sapin de la maison par terre. Pourtant, Romain « ne faisait plus de crise depuis un moment » constate tristement sa maman, Elisabeth, à deux doigts d’attaquer l’Etat pour dénoncer la situation de son fils.

mercredi 20 décembre 2017

Cinquante ans de la loi Neuwirth : Et la contraception masculine, on en parle ?

Oihana Gabriel  19/12/17

Illustration d'un homme prenant des cachets.
Illustration d'un homme prenant des cachets. — Pixabay

  • La contraception masculine n'est souvent résumée qu'au préservatif. 
  • Mais aujourd’hui, sous la poussée d’hommes désireux de mieux maîtriser leur fertilité et des femmes qui souhaitent plus d’égalité, la recherche s’intéresse à la contraception masculine.
  • Slip chauffant, pilule, injection… « 20 Minutes » détaille les mécanismes et risques de trois grandes techniques proposées ou à l’étude.

La contraception, une affaire de femmes ? Peut-être plus pour longtemps. La contraception masculine est bien souvent résumée au seul préservatif mais elle fait l’objet de nombre d’études et de pistes intéressantes. Alors qu’on fête ce mardi 19 décembre les cinquante ans de la loi Neuwirth, qui autorisait en 1967 la contraception, 20 Minutes se penche sur trois de ces méthodes pour hommes.

Contraception hormonale

Comment ça marche ?
« Comme pour la pilule féminine, on donne l’information au corps qu’il y a assez de testostérone », résume Pierre Colin, fondateur et co-président de l'Association pour la Recherche et le Développpement de la Contraception Masculine (ARDECOM).
En 1982, Jean-Claude Soufir met au point un traitement contraceptif pour les hommes : une pilule progestative complétée par un gel de testostérone.

Le débat piégé sur l’âge du consentement à une relation sexuelle avec un adulte

Le gouvernement prépare un projet de loi qui prévoira cette présomption de non-consentement. Mais c’est le débat parlementaire qui devra fixer l’âge au-dessous duquel elle s’appliquera. Qu’en disent les spécialistes sur le terrain ?

LE MONDE  | Par 
AUREL

Y a-t-il un âge au-dessous duquel un mineur ayant une relation sexuelle avec une personne majeure serait par nature non consentant ? Si oui, quel est cet âge, 13 ans, 14 ans ou 15 ans ?

Le gouvernement a choisi de répondre à la première question, et déposera au printemps un projet de loi pour inscrire dans le code pénal cette présomption de non-consentement. Mais la seconde, plus délicate et lourde de conséquences, c’est au Parlement qu’il reviendra de la trancher. Le débat s’annonce inflammable tant le thème est propice aux émotions.

Des élus, des associations et des personnalités de la société civile n’ont pas attendu pour s’emparer du sujet, face à une opinion profondément choquée par deux décisions de justice. A Pontoise, en septembre, le parquet a ainsi décidé de poursuivre pour « atteinte sexuelle » et non pour « viol » un homme de 28 ans qui a eu une relation sexuelle avec une fille de 11 ans, estimant qu’il y avait eu consentement de la victime. En novembre, la cour d’assises de Seine-et-Marne a acquitté un homme de 30 ans qui était accusé d’avoir violé en 2009 une enfant de 11 ans, jugeant que le viol n’était pas caractérisé alors que la relation sexuelle n’était pas contestée.

L’athéisme, ce tabou du monde musulman

Assimilé par l’islam à un blasphème, le renoncement à toute croyance religieuse expose les personnes de culture musulmane à un rejet, voire à des violences. Du Maghreb au Pakistan, en passant par l’Arabie saoudite, les athées sont, malgré tout, de plus en plus nombreux.

LE MONDE  | Par 
CAROLINE GAMON

Bahous aimerait bien ne plus entendre parler de l’islam. Et même ne plus en parler du tout. Mais quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, cet homme de 33 ans, vendeur à Voiron (Isère), y est toujours ramené.

Son athéisme intrigue, ou dérange, c’est selon. Lorsque l’on est issu, comme lui, d’une famille et d’une culture musulmanes, le fait de ne pas croire en Dieu – et, surtout, de le dire – ouvre la voie à une vie d’incompréhensions, de renoncements, de ruptures. « Je subis un double regard, explique Bahous. Pour les gens, de par mon apparence, mon nom, la couleur de ma peau, je suis de facto musulman. On ne peut pas concevoir que je sois juste FrançaisMais, pour ma famille, je suis le vilain petit canard. Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. Du coup, je me sens obligé de toujours me justifier, sur tous les fronts. »

Bahous avait écrit au Monde en février, en répondant à un appel à témoignages sur les musulmans ayant perdu la foi. Quand nous l’avons à nouveau sollicité, en novembre, rien n’avait changé pour lui : il avait toujours le sentiment de vivre dans cet « étrange entre-deux », où il se sent contraint de préciser sans cesse qu’il n’est « ni islamophobe ni islamophile ».
Le comble pour un athée : « Après les attentats, on m’a demandé de me désolidariser… » Sa famille, elle, en particulier son frère aîné, n’a jamais accepté son renoncement à l’islam. Depuis, les deux hommes ne se fréquentent plus. Bahous peut cependant s’estimer chanceux : sa mère, auprès de laquelle il s’est ouvert de ses doutes sur l’existence de Dieu dès l’adolescence, n’approuve pas ce choix mais le tolère.

« Clitoridiennes de tous les pays, unissez-vous ! »

Pour la majorité des femmes, le plaisir est avant tout clitoridien. Pourtant la sexualité reste dominée par la pratique de la pénétration. Face à ce déni généralisé, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde », Maïa Mazaurette, appelle à un grand mouvement de libération de la parole.

LE MONDE 

La Folie, tableau de Wladyslaw Podkowinski, Musée national de Cracovie.
La Folie, tableau de Wladyslaw Podkowinski, Musée national de Cracovie. ERICH LESSING / AKG-IMAGES


Votre libido joue-t-elle l’autruche en cette fin d’année ? Tout est normal. Entre le mouvement #balancetonporc, la charge mentale, les révélations sur les viols de masse en Syrie, la pornification du quotidien ou le fossé salarial qui ne se résorbe pas : non seulement l’actualité sexuelle/sexuée est conflictuelle en elle-même, mais nous atteignons un point d’exaspération qui nous rapproche collectivement du point Lysistrata. Le sexe ? Sans nous. Stop. On a trop donné.

Est-ce que c’est fini, se demandent certains en s’arrachant les petites peaux autour des ongles ? Non. Qu’on parle d’abus sexuels ou de sexualisation du ménage, cette histoire-là a commencé il y a trop longtemps pour être classée comme « effet de mode ». Et puisque nous parlons tendance, puisque les femmes manifestement vident leur sac, laissez-moi vous proposer une prédiction : le prochain déferlement va tomber sur nos pratiques sexuelles concrètes – celles du couple, celles qui se déroulent dans le consentement mais pas forcément dans l’égalité.

La grande majorité des femmes sont clitoridiennes. Vous le savez. Vous l’avez lu, entendu à la radio, je vous ai moi-même assommé de chiffres cette année. Plus nous avançons sur les sentiers pas toujours commodes de la connaissance, plus nous constatons que la très artificielle division entre plaisir clitoridien et plaisir vaginal se déplace en direction du clitoris – ou plutôt en direction d’une combinaison des plaisirs. La science recolle les morceaux des femmes. En l’occurrence, plus vous êtes ambidextre, mieux c’est – mais en attendant qu’on vous greffe quelques bras supplémentaires façon Shiva, les femmes sont clitoridiennes. Certains scientifiques nient carrément l’existence de l’orgasme vaginal.


mardi 19 décembre 2017

Soins hospitaliers : la HAS distribue les bons et les mauvais points

Dr Nicolas Evrard
| 19.12.2017

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié ce jour les résultats 2017d'une vaste enquête sur la "satisfaction des patients hospitalisés - qualité et sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques en France".
Sur la question de la qualité des prises en charge, la HAS a choisi d'évaluer quatre domaines en utilisant des indicateurs spécifiques. Ces derniers ont été mis en perspective avec les recommandations de bonnes pratiques.  D'autres paramètres ont été pris en compte portant sur la qualité du dossier patient, la liaison à la sortie...  Les résultats sont publiés établissement par établissement, sur le site www.scopesante.fr.

Reste à charge zéro en optique, dentaire et audioprothèse : la Mutualité avance ses pions

Sophie Martos
| 19.12.2017

La Mutualité française (FNMF) formule plusieurs « pistes de réflexion »dans la perspective de la réforme sur le reste à charge zéro dans les secteurs de l'optique, du dentaire et de l'audioprothèse. Pour Thierry Baudet, président de la Mutualité, l'objectif de cette réforme est réalisable « à condition d'agir à la fois sur les remboursements mais aussi sur les tarifs des dispositifs médicaux ».  
Premiers financeurs dans ces trois secteurs, les complémentaires assument aujourd'hui 72 % de la dépense de santé en optique (4 % sont pris en charge par la Sécu, 24 % de reste à charge pour le patient), 45 % de la dépense sur les prothèses dentaires (20 % Sécu, 35 % par le patient) et 29 % pour les audioprothèses (14 % Sécu, 57 % par le patient).

Toujours aussi nombreux, les accidents de la vie courante touchent 11 millions de Français

Coline Garré
| 19.12.2017
Les accidents de la vie courante (AcVC*) ne fléchissent pas. Près de 5 % (4,8 %) des personnes de tous âges ont eu un accident de la vie courante en 2012 au cours des trois derniers mois, révèle l'Enquête santé et protection sociale (ESPS), dont les résultats sont publiés dans « le bulletin épidémiologique hebdomadaire » du 19 décembre.
Sur une année, le taux d'incidence s'élève à 17,8 % ; ce sont donc 11,3 millions de Français qui ont été accidentés, dont la moitié (5,5 millions) a dû recourir à un professionnel de santé. Les auteurs Louis-Marie Paget et Bertrand Thélot, de Santé publique France, soulignent la stabilité de ces chiffres, depuis les précédentes enquêtes santé et protection sociale de 2004 et 2002. Selon la littérature, 21 000 personnes décèdent chaque année des suites d'un accident de la vie courante, ce qui en fait un enjeu de santé publique.

Agnès Buzyn exclut de réduire le nombre des soignants à l'hôpital pour faire des économies


Anne Bayle-Iniguez| 19.12.2017



Buzyn
Agnès Buzyn
Crédit Photo : Phanie

Invitée de Sud Radio ce mardi matin, Agnès Buzyn a exclu de réduire le nombre de personnels soignants à l'hôpital public pour faire des économies.
« La masse salariale a augmenté de façon mécanique ces dernières années puisqu’on a revalorisé le point d’indice de la fonction publique hospitalière tout en faisant ce qu’on appelle le PPCR [parcours professionnels, carrières et rémunérations, NDLR], une réforme impliquant une augmentation mécanique de la part qu’on verse au salaire, a expliqué la ministre de la Santé. La masse salariale augmente donc alors que l’activité des hôpitaux baisse. Il y a un effet ciseau qui fait que nos hôpitaux sont aujourd’hui dans le rouge. Pour autant, je pense qu’on ne peut pas baisser les effectifs de soignants. Ces équipes sont sous une énorme tension, et on ne peut pas leur imposer un rythme d’activité encore plus élevé. »

Du sport dès le berceau

Jeux au sol, temps en poussette limité, pas d’écran : les tout-petits doivent avoir une activité physique adaptée à leur âge, recommandent des experts canadiens. Ces conseils détaillés visent à lutter contre les mauvaises habitudes prises dès le plus jeune âge.

LE MONDE  | Par 

Dix mille pas et plus. Gare aux séjours prolongés dans les transats, vive les tapis d’éveil ! Au Canada, la lutte contre les méfaits de l’inactivité physique et de la sédentarité commence désormais dès les premiers mois de vie. La société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) vient de publier des directives pour les 0-4 ans. Elles complètent celles déjà disponibles pour les 5-17 ans, 18-64 ans, 65 ans et plus.