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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 14 octobre 2016

Erreurs : signaler, analyser et… prévenir

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8 novembre : vaste mouvement infirmier annoncé

 Dominique Monnier  14/10/2016





Après une première journée d’action initiée par la Coordination nationale infirmière (CNI) le 14 septembre dernier, face aux dégradations des conditions de travail, les principales organisations d’infirmier(e)s salarié(e)s lancent un appel commun à la mobilisation infirmière le mardi 8 novembre 2016. S'engagent ainsi ensemble de façon unitaire les syndicats infirmiers CNI, SNPI, SNIES, SNICS, les organisations d’IADE (infirmiers anesthésistes diplômés d'État) SNIA, ANEIA, CEEIADE, les organisations d’IBODE (Infirmiers de bloc opératoire diplômé d'état) UNAIBODE, AEEIBO et les organisations de puéricultrices ANPDE et SPL.
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10ème Journée des "dys" lundi, pour sensibiliser aux troubles de l'apprentissage

09.10.2016
Dysphasie, dyslexie, dysorthographie... La fédération française des "dys" (ffdys) organise lundi 10 octobre la 10ème journée des "dys". L'opération vise à sensibiliser sur les troubles de l'apprentissage de la lecture, de l'orthographe ou encore des activités numériques mieux connus aujourd'hui mais avec une détection -le plus souvent à l'école- inégale, et une prise en charge encore tardive, selon les familles. A cette occasion, la FFDYS organise à Paris au Cirque Bormann un colloque samedi 15 octobre.

Le comité de suivi des GHT entre "dans le vif du sujet" avec les projets médicaux partagés

HOSPIMEDIA  
Après plusieurs séances passées notamment à débattre de l'accompagnement RH des groupements hospitaliers de territoire (GHT), le comité de suivi s'est intéressé ce 11 octobre aux projets médicaux partagés. Cette stratégie médicale et soignante de territoire repose sur deux leviers : la démographie médicale et l'identification des filières.

BOULEVARD BRUT : HANDICAP, MUSIQUE EXPÉRIMENTALE, EXPO ET ATELIERS À AVIGNON

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Le collectif Freesson nous présente sa première édition de Boulevard Brut. Concerts, exposition, ateliers artistiques… Cette soirée varie les formes et les plaisirs autour de l’art brut et des cultures indépendantes et underground.
Toute une partie sera dédiée à mettre la lumière sur le handicap dans la musique avec notamment le documentaire Musique brute, handicap et contre-culture (dans lequel participe David Lemoine du groupe Cheveu) suivi d’une table ronde et d’une discussion avec le public.Choolers Division, un groupe hip-hop mené par des MC trisomiques, ouvrira le bal. Les créations vidéo de Debeul les accompagnera sur scène. On comptera également la présence deHassan K., one-man band perse. Équipé de lutheries électroniques qu’il construit lui-même, sa musique oscille entre avant-garde et tradition. John Deneuve, membre de Sugarcraft, sera présent en solo pour présenter son projet expérimental. Vêtu d’un costume de super-héros pailleté, il se démènera sur scène jouant du synth-punk et de l’electro. Il y aura également une exposition du Dernier Cri et un atelier sérigraphie et fabrication de badges avec Ben Sanair.

Le château rénové pour devenir un musée d’art brut

Marie-José Georges et le collectionneur Bruno Decharme ont défendu avec passion leur projet de musée d’art brut auprès des représentants de la région Florence Verney-Carron et Nicolas Daragon.
Marie-José Georges et le collectionneur Bruno Decharme ont défendu avec passion leur projet de musée d’art brut auprès des représentants de la région Florence Verney-Carron et Nicolas Daragon.
«C’est un projet un peu fou ! Mais à Hauterives on pratique la folie », lançait non sans humour, la conseillère départementale du canton de l’Herbasse Emmanuelle Anthoine à l’attention de Florence Verney-Carron, vice-présidente de la région en charge de la culture et du patrimoine. Car hier, avec Nicolas Daragon, vice-président en charge du tourisme et du thermalisme, l’élue régionale a découvert le site du Palais idéal et la nouvelle idée imaginée par la directrice Marie-José Georges.
Après le succès de l’exposition qu’elle avait organisée il y a deux ans, elle a tissé des liens forts avec deux acteurs de l’art brut : Antoine de Galbert et Bruno Decharme. C’est donc avec eux, le soutien du maire Florent Brunet et des élus d’Hauterives que la directrice propose la création d’un Musée d’art brut en lieu et place du château.

La psychose des clowns, reflet d’une époque apeurée et surconnectée

LE MONDE| Par Luc Vinogradoff

Capture d’écran d’une vidéo montrant un clown dans un parking de l’Etat de Washington.
Capture d’écran d’une vidéo montrant un clown dans un parking de l’Etat de Washington.

D’un incident isolé dans la campagne de Caroline du Sud au creux du mois d’août, c’est devenu une étrange épidémie qui touche quasiment tous les Etats-Unis : des hommes en costumes de clowns effrayants ont été vus errant autour d’écoles ou dans des universités ; ou encore filmés depuis une voiture à l’orée des bois en pleine nuit par des automobilistes hystériques ; des témoins prétendent également avoir été poursuivis par des clowns armés de machettes ; des parents paniqués jurent que des clowns ont tenté de faire monter leurs enfants dans une camionnette.
Le phénomène des clowns sinistres et effrayants déambulant dans les villes n’est pas nouveau. Ce sont des canulars qui précèdent régulièrement la fête d’Halloween depuis les années 1980. En 2014, il s’est même exporté en France. On arrêtait des ados déguisés en clowns mal maquillés du Var au Pas-de-Calais.
La différence, cette fois, est que la rumeur s’est propagée à une telle vitesse aux Etats-Unis et dans d’autres pays anglophones – réseaux sociaux et surmédiatisation obligent –, que la psychose qui en a découlé a eu des conséquences bien plus importantes qu’un coup de peur sur le parking d’une zone commerciale mal éclairée.
Où sont les clowns ? Partout et nulle part
Tout est parti d’une résidence dans la ville de Greenville en Caroline du Sud. Le « patient zéro » est un petit garçon qui dit avoir vu « deux clowns dans les bois, l’un avec une perruque rouge et l’autre avec une étoile noire dessinée sur le visage. Ils lui ont murmuré de le suivre ».
Les parents paniqués appellent la police, qui ne trouvera pas de traces de clowns. Les policiers de Caroline du Sud recevront rapidement de nouveaux signalements de ce type dans la région. Puis ce seront leurs collègues de Caroline du Nord et, dans les semaines suivantes, d’autres Etats du sud. Début octobre, des clowns ou des agressions présumées par des clowns avaient été signalés dans plus de trente Etats et au Canada.

Les plateformes d'accompagnement et de répit devraient mailler l'ensemble des Hauts-de-France

HOSPIMEDIA  
Vers quelles structures se tourner, comment financer les aides ? Face au monde médico-social, incompréhensible, les aidants se retrouvent perdus, constate Nathalie Quaeybeur, directrice de la maison des aidants de Lille et Roubaix (Nord). Elle intervenait le 13 octobre 2016 lors de la journée Fehap des Hauts-de-France intitulée "Comment éviter les ruptures de prise en charge et d'accompagnement des personnes âgées pour un meilleur parcours de vie ?". Avec la mise en application du plan Alzheimer 2008-2012, huit plateformes d'accompagnement et de répit devaient être créées en Nord-Pas-de-Calais. Finalement, "au vu des premiers résultats", l'ARS a décidé de mailler le territoire, dix-sept on été installées, poursuit Nathalie Quaeybeur. La Picardie, quant à elle, en compte cinq. Avec la mise en œuvre du plan Maladies neurodégénératives, des structures d'accompagnement et de répit doivent également couvrir ce dernier territoire, indique la directrice.

« Nous sommes à court de ressources pour lutter contre la tuberculose », s'alarme l'OMS

Damien Coulomb     13.10.2016


Dans son rapport 2016 sur la Tuberculose, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pointe du doigt une baisse des financements de la lutte contre cette pathologie. Si les efforts internationaux ont permis de sauver 3 millions de vies en 2015, les auteurs du rapport notent en effet que l'impact mondial de la tuberculose en termes de morbidité est plus important que ce que ce qui était prévu dans les estimations.
Ce constat est principalement dû au déploiement de nouveaux outils de surveillance en Inde, un pays qui forme avec la Chine, l'Indonésie, le Nigeria et le Pakistan le peloton de tête des nouveaux cas. Ces 6 pays totalisent en effet à eux seuls 60 % des 10,4 millions de nouveaux cas (dont 1,2 million de nouveaux cas chez des patients infectés par le VIH).
On estime par ailleurs de 1,8 million de personnes sont décédées en 2015 des suites d'une tuberculose, dont 400 000 coïnfectés par le VIH. Un nombre qui a baissé de 22 % depuis 2000 et qui place la tuberculose devant le VIH et le paludisme.

En 2015, la France a connu sa plus forte mortalité depuis soixante-dix ans

Le Monde.fr avec AFP      
Cercueils en vente dans une boutique de pompes funèbres, 9 mai 2003, Caen.
Cercueils en vente dans une boutique de pompes funèbres, 9 mai 2003, Caen. 
MYCHELE DANIAU / AFP
La France affiche un taux de mortalité record. En 2015, 594 000 personnes sont mortes, soit plus de 34 000 (6,1 %) par rapport à 2014, ce qui s’explique notamment par le vieillissement des « baby-boomers », selon des chiffres publiés jeudi 13 octobre par l’Insee. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis l’après-guerre.

Côtoyer la folie au quotidien

QUEBEC  Myriam Lortie   11 octobre 2016

Marie-Frédérique Allard et les dessous du métier de psychiatre légiste

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Marie-Frédérique Allard travaille à Shawinigan.

PORTRAIT. Plusieurs reconnaissent Marie-Frédérique Allard comme l'une des psychiatres ayant évalué Luka Rocco Magnotta, Francis Proulx ou Richard Bain. Si ces procès hautement médiatisés frappent l'imaginaire et provoquent des réactions tranchées, ils ne représentent qu'une infime partie du travail de la psychiatre.

«Chaque fois que je commence à témoigner, je me demande ce que je fais là», avoue la Shawiniganaise d'adoption. «C'est difficile et je sais qu'on va essayer de jouer sur ma crédibilité.» Jusqu'ici, le souci d'offrir à l'accusé une évaluation juste de son état de santé a motivé Marie-Frédérique Allard.
Diplômée de l'Université de Sherbrooke en psychiatrie générale et surspécialisée en psychiatrie légale à l'Université d'Ottawa, Marie-Frédérique Allard travaille au seul Centre régional de santé mentale (CRSM) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), situé à Shawinigan, auparavant connu sous le nom d'Hôpital Sainte-Thérèse. Elle y travaille comme psychiatre légiste, chef du programme médico-légal et chef adjointe du département de psychiatrie du CIUSSS MCQ.
Un défi que peu acceptent de relever
«Presque plus personne ne le fait. Ce n'est pas payant et ça demande beaucoup plus de temps. C'est aussi plus stressant», confie-t-elle.
Comme la quarantaine de psychiatres légistes reconnus au Québec, elle reçoit régulièrement des demandes d'évaluation psychiatrique de toutes sortes de la part du Tribunal. Elle est libre d'accepter ou de refuser. Une dizaine de psychiatres acceptent aussi de répondre aux demandes privées des avocats de la Couronne ou de la défense.
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Peu importe l'issue de son rapport, la paie est la même. «Et c'est très peu considérant le nombre d'heures qu'on y met.» Si son rapport ne sert pas l'avocat, ce dernier ne l'utilise simplement pas. Les psychiatres reçoivent-ils des pressions? En fait, ils échangent très peu avec les avocats en temps normal. «Mais il y a des avocats pour qui je ne reprendrai plus jamais de mandat.»

jeudi 13 octobre 2016

Les docteurs écoutent-ils leurs patients ?

11.10.2016

23 secondes c’est le temps moyen durant lequel un patient s’exprime en début de consultation avant d’être interrompu par le médecin…

Anne Révah-Lévy
Anne Révah-Lévy
En partenariat avec Le Quotidien du Médecin
Le professeur Anne Révah-Lévy, pédopsychiatre et le professeur Laurence Verneuil, dermatologue et oncologue, ont voulu nous alerter sur le déficit de communication actuellement constaté au cours des consultations médicales dans un livre intitulé Docteur, écoutez ! (Albin Michel, 2016).

La « rencontre » en psychiatrie, nécessité oubliée des protocoles

  • 10 OCT. 2016
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  • PAR CÉCILIE CORDIER
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La psychiatrie est tiraillée entre les tendances sécuritaires et les volontés de soigner à échelle humaine. Les infirmiers qui travaillent dans ces services ont une place centrale à prendre dans la réflexion sur les pratiques, parce qu'ils occupent une place très importante dans le déroulement des soins. Christophe Malinowski invite tous ses collègues à réfléchir dans son livre.
Les grandes révolutions commencent par de petits changements. Infirmier de psychiatrie depuis une quinzaine d'années, Christophe Malinowski est de ces soignants qui sèment le changement dans les hôpitaux psychiatriques. En interrogeant sa propre pratique, en posant des questions à ses collègues, en mettant les patients au cœur de ses préoccupations. Son livre Etre soignant en psychiatrie – Un papillon sur un roseau(1) est un indispensable de la réflexion qui agite la psychiatrie depuis quelque temps. Dans un contexte où des médecins agissent contre les restrictions de libertés, et où l'on montre (enfin) les dérives, il donne toute leur importance au rôle et au regard des soignants qui vivent le quotidien des patients de psychiatrie : les infirmiers.
"Etre soignant en psychiatrie", de Christophe Malinowski
Dans la première partie, l'auteur nous fait vivre l'hospitalisation en psychiatrie d'un homme, en nous mettant réellement à sa place. Nous vivons ses questions sans réponse, ses doutes, ses incompréhensions, ses inconforts. Puis la violence de l'isolement et de la contention, conduisant à celle de la nécessaire pleine adhésion à des soins qui n'en sont plus vraiment.« J'ai choisi le point de vue du patient, pour que l'on n'oublie pas qu'il est un être humain, avec des émotions et des ressentis. »
« Ils l'avaient rendu fou »
Le récit d'hospitalisation, et en particulier de la contention, est cru(2). Bien que fictif, il est réaliste. Surtout, en nous plongeant dans les yeux du patient, il pose de vraies questions. Comment réagirions-nous aux bruits constants, à l'absence d'intimité, aux repas en réfectoire, dans un moment où nous serions justement au plus mal ? Comment serions-nous jugés de ne pas être en capacité, dans un moment de souffrance, de nous adapter à ces contraintes ? Comment supporterions-nous une mesure dite thérapeutique qui, alors que nous serions seulement en demande de dialogue, nous isolerait avec sédation, et nous maintiendrait attaché à nous en faire mal partout ? « Ils l'avaient rendu fou. Ils ne l'avaient pas apaisé, ils l'avaient maltraité et humilié. » « Ils avaient seulement oublié de lui parler et de l'écouter. Ils avaient oublié d'aller à sa rencontre. »

SEMINAIRE D'HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE ELISABETH ROUDINSCO " La psychanalyse comme fiction. Littérature et cinéma "

Première séance le 3 janvier 2017

HISTOIRE ET PSYCHANALYSE (E. Roudinesco) 

La psychanalyse comme fiction. Littérature et cinéma Freud et ses disciples ont inventé le terme de psychanalyse appliquée pour démontrer que leur discipline permettait d’expliquer la genèse des œuvres de création, d’une part en étudiant la vie inconsciente des auteurs, de l’autre, en interprétant la signification des œuvres comme s’il s’agissait de récits biographiques masqués.