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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 juin 2016

Petit bijou de l'art brut, le jardin Rosa Mir de Lyon à nouveau ouvert au public

Par 
 23/06/2016


Situé dans le quartier de la Croix-Rousse de Lyon, le jardin Rosa Mir est un mélange insolite de minéral et de végétal
Situé dans le quartier de la Croix-Rousse de Lyon, le jardin Rosa Mir est un mélange insolite de minéral et de végétal
 © France 3 / Culturebox
Après 5 ans de fermeture, le jardin "Rosa Mir" va rouvrir ses portes au public. Caché au fond d'une ruelle dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, le jardin est un petit trésor d'art brut labellisé "patrimoine du XXe siècle", qui a survécu grâce à la volonté d'une association.
Il a un nom à faire rêver les amateurs d'histoires extraordinaires, "Le Jardin Rosa Mir" du quartier de la Croix-Rousse à Lyon est un lieu secret que seuls quelques chanceux ont pu découvrir. Fermé pendant plus de cinq ans pour cause de sécurité, ce jardin extraordinaire rouvre ses portes aux visiteurs dès ce samedi 25 juin, après 10 mois de travaux de rénovation.


Le bien-être, une arnaque et un piège

LE MONDE DES LIVRES  | Par Roger-Pol Droit
Le Syndrome du bien-être (The Wellness Syndrome), de Carl Cederström et André Spicer, traduit de l’anglais par Edouard Jacquemoud, L’Echappée, « Pour en finir avec », 172 p.

Journée mondiale du Tai Chi et du Qigong.
Journée mondiale du Tai Chi et du Qigong. WORLD TAI CHI & QIGONG DAY/DOMAINE PUBLIC

Attention à ce que vous mangez ! Cinq fruits et légumes par jour, bien sûr, mais aussi du bio, du ­light, du local, du frais, de l’authentique, du vitaminé, sans oublier des fibres. Pas de gras, de lourd ni d’indigeste. Jamais ­d’alcool, pas de drogue. Attention à bien bouger ! Minimum 10 000 pas, quelques escaliers, du Vélib’, du fitness, des pompes – ne négligez ni bouteille d’eau ni baies de goji. Attention à bien penser ! Positif, forcément positif. Méditation, pleine conscience, yoga, au minimum. Détox et déstress plutôt qu’intox et détresse, toujours. Sans relâche. Sans faille. Votre bien-être est à ce prix.

La schizophrénie, avec et sans traitement

04/01/2016


De nombreux schizophrènes demeurent non traités. Ce constat vaut particulièrement pour les régions rurales de la Chine, moins concernées par les progrès de la prise en charge moderne, selon les standards de la « psychiatrie communautaire »[1] en Occident.
Pour approfondir ce thème, une enquête épidémiologique a été réalisée dans le secteur rural de Chengdu (Chine) sur plus de 120 000 sujets (âgés de 15 ans et plus) parmi lesquels 510 ont été diagnostiqués schizophrènes. Les auteurs ont comparé pendant 14 ans (de 1994 à 2008) l’évolution des patients traités par des médicaments neuroleptiques à celle de ceux demeurant sans traitement.

Contre le burn-out, l'URPS du Centre Val-de-Loire s'associe à une structure de prévention

Sophie Martos  14.04.2016

Soigner les soignants est l'un des nouveaux objectifs affiché par l'URPS des médecins libéraux Centre Val-de-Loire. L'Union a noué, ce jeudi 14 avril, un partenariat avec l'association Médecin Organisation Travail Santé (MOTS), une structure de prévention spécialisée dans la prise en charge de l'épuisement professionnel.
« D'après une enquête menée en 2012, 20 % des libéraux sont en souffrance au travail dans notre région, dont 45 % en grande difficulté. Aider nos confrères est une priorité. C'est une première pour une URPS », explique le Dr Martine Darchy-Gilliard, coresponsable du partenariat à l'URPS. En cause de ce mal-être, il y a principalement une surcharge de travail et un manque de reconnaissance de la profession.

La prévalence de la souffrance psychique est moins élevée chez les salariés de l'aide à domicile

19/04/16

Malgré les problématiques inhérentes au secteur, peu de données épidémiologiques existent concernant les métiers de l'aide à domicile. L'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Inspection médicale du travail se sont penchés sur le sujet, et publient une étude sur les maladies à caractère professionnel dans le champ de l'aide à domicile. Les données ont été récoltées de 2007 à 2012, à partir de 9 488 consultations d'intervenants à domicile. Les résultats présentés correspondent uniquement aux femmes, en raison du très fort taux de féminisation de ce secteur. Les maladies à caractère professionnel les plus fréquemment signalées sont les affections de l'appareil locomoteur et la souffrance psychique, comme dans l'ensemble des secteurs. Ce qui varie en revanche, c'est la prévalence de ces affections. Ainsi, "quelle que soit l'année, le taux de prévalence de la souffrance psychique est inférieur à celui observé dans l'ensemble des secteurs", indiquent les auteurs de l'étude. Il en va de même pour le risque de souffrance psychique.

Le bien et le mal, ça s’apprend?


© WL
Parmi les nombreuses questions qui, depuis les attentats du 13 novembre, nous hantent, il y a celle-ci : comment des jeunes qui sont nés et ont grandi dans des sociétés pacifiées et démocratiques ont-il pu basculer du côté de ce mal terrible qu’est l’assassinat de masse ? L’attirance de milliers de Français pour une idéologie djihadiste meurtrière n’est-elle pas le signe d’une impuissance à transmettre les valeurs morales les plus élémentaires ? Promouvoir une éducation éthique dans un monde aux repères désormais flottants, où plusieurs courants de pensée et orientations religieuses doivent coexister, n’est pas une tâche particulièrement aisée. Comment, dès lors, relever ce défi ?

Réussir sa sortie d'une psychothérapie

Pascale Senk - le 14/03/2016


Lassitude, sentiment de répétition  et d'impuissance sont fréquents  chez les patients.  Faut-il arrêter les séances?
«Arrêter son analyse? C'est facile! s'amuse Juliette, traductrice de 52 ans. Je l'ai fait trois fois!» La première fois, c'est au bout de cinq ans que «l'impression de n'avoir personne en face d'elle» la pousse à dire à sa psychanalyste qu'elle souhaite ne plus venir à ses séances bihebdomadaires. «Elle m'a dit que je n'avais pas fini mon travail, que je n'étais pas bien physiquement et qu'elle n'allait pas €œme lâcher€ comme ça car je risquais de me sentir encore plus mal, se souvient Juliette. Je n'ai rien écouté et j'ai cessé de venir.»
Au bout de six mois, Juliette se rend compte qu'un symptôme bizarre se manifeste: «À chaque fois que je dînais chez des amis, j'étais prise de spasmes qui m'obligeaient à passer mon temps aux toilettes!» Elle repense alors à ce que lui a dit son analyste, se demande si celle-ci «ne lui a pas jeté un mauvais sort» et, prenant conscience du retour violent de sa paranoïa, court chez un nouveau psychanalyste.

« La créativité est en évolution constante »

LE MONDE | Propos recueillis par Diane Galbaud

Todd Lubart est professeur de psychologie différentielle à l’université Paris-Descartes.
Todd Lubart est professeur de psychologie différentielle à l’université Paris-Descartes.

Quels sont les germes de la créativité  ? Différents ressorts psychologiques sont en jeu, notamment les aptitudes cognitives, les traits de personnalité ou les émotions, explique Todd Lubart, professeur de psychologie différentielle à l’université Paris-Descartes, coauteur de l’ouvrage « Psychologie de la créativité » paru chez Armand Colin en 2015.
Qu’est-ce que la créativité  ? D’où vient-elle  ?
La créativité se définit comme la capacité à générer une production originale et adaptée à son contexte. Elle s’appuie sur quatre types de ressources qui fondent le potentiel créatif d’un individu  : les aptitudes cognitives, les traits de personnalité alliés à la motivation, les émotions, l’environnement. Les capacités cognitives permettent par exemple d’associer des informations, d’imaginer de nombreuses solutions à un même problème ou de faire des liens entre des données qui n’en ont pas a priori.
Certains traits de personnalité peuvent favoriser la créativité, notamment l’ouverture à de nouvelles idées, la tolérance à l’ambiguïté, la persévérance ou la prise de risque. Les émotions jouent elles aussi un rôle favorable, qu’elles soient négatives ou positives. Enfin, l’environnement constitue une source de stimulation ou d’inhibition
Par exemple, un entourage qui critique ce que l’on fait, ou qui valorise la tradition, peut incarner un frein. Le potentiel créatif d’une personne peut être variable selon la tâche proposée. Quelqu’un peut se montrer créatif dans le domaine artistique, mais pas scientifique.
De quelle manière se déroule le processus créatif  ?
La créativité suppose un enchaînement d’actions et de pensées, qu’il s’agisse d’une composition musicale, d’une œuvre picturale ou d’une invention technique. Concrètement, on va réfléchir au problème posé, le définir, trouver des idées à partir d’associations, faire des pauses, apporter des détails, synthétiser, finaliser.

mercredi 22 juin 2016

Mental n.34 : Identités en crise

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mental_34

Où Quoi Comment ?
« Faire l’expérience d’une possibilité nouvelle introduite par la crise, tel est le paradoxe des moments de crise. À partir de la psychanalyse, il s’agit de sortir le sujet de l’impasse de la crise destructrice – à fin de lui permettre d’aller au-delà, vers l’étendue du présent et du futur, au-delà, de ce qui était, dans l’attente de ce qui sera, mais qu’on ne peut finalement qu’inventer dans l’instant. »
F. Ansermet

mardi 21 juin 2016

Maggie, ne vois-tu pas que je brûle ?

ACF 

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Salut Maggie,
Permets-moi de te tutoyer. Nous nous connaissons bien. Enfin… tu me connais bien, puisque tu proposes une loi qui va réglementer mon style de vie. En effet, ça fait quelques mois que tu me regardes avec tes lunettes del’Evidence Based Practice (EBP). Tu regardes le champ psy sans être vue. Comme Dieu. Avec tes éminents experts, tu as élaboré un nouveau projet de loi sur les professions de la santé mentale dans le secret absolu, hors de toute transparence. Tu appliques le principe du Panopticon de Bentham. As-tu entendu parler du Panopticon ? Peut-être pas, car après tout, Bentham n’était qu’un philosophe, que des paroles, blabla. C’est du passé. Aujourd’hui nous sommes à l’ère de l’éthique très raffinée de l’EBP. Mais, si tu me lis – je n’en ai pas vraiment l’illusion –, je voudrais te faire remarquer que le principe du Panopticon a été pensé pour des prisonniers et non pour des citoyens dans un pays démocratique.
Je suis franche avec toi. Nous n’avons pas voulu de la loi de Laurette, mais s’il fallait une loi, nous avons considéré qu’elle est la moins pire. C’était une loi complexe. Presque comme la réalité du terrain. Cette loi reconnaissait même l’exception de la psychanalyse. La complexité est bonne pour le désir. Elle donne de l’air, elle implique des failles, des trous où le désir vient se loger. Elle va de pair avec la parole. Mais toi, tu as voulu tout simplifier. Je te comprends. La simplicité fait sans doute ton succès, car elle est populiste. Le peuple aime ça : « au travail ! Je ne veux voir qu’une seule ligne ! J’ai faim ! Je veux manger du charlatan ! » By the way, Maggie, est-ce que tu as déjà vu un charlatan ? Moi pas. Pourtant ça fait trente ans que je suis dans ces affaires psy. Écoute-moi bien, Maggie : le charlatan est un fantôme. Tu agites cette histoire des charlatans face aux foules en leur garantissant une « protection » quand ils viennent consommer du psy. À quel moment les psy sont-ils devenus des ennemis de la société, prêts à tout moment à la charlataniser ?
Einstein ne pensait pas que la science peut tout expliquer. Il considérait qu’à un moment donné, il y a un trou dans le savoir de la science et que, dans ce trou, Dieu loge. Ça, c’est la dignité de la science. Par contre, le scientisme prétend pouvoir tout expliquer par le chiffre. C’est une idéologie, ce n’est pas une science. Dis-moi, Maggie, penses-tu vraiment que le chiffre explique le réel ? Puisque tu aimes la simplicité, prenons un exemple simple. Disons que la statistique dit qu’un pour cent des avions qui décollent s’écrasent avec leurs passagers. Information sans doute importante, mais que dit-elle du réel des passagers de l’avion qui s’écrase ? En quoi cette information précieuse leur est-elle utile ?

L'ADO ET SON MAL-ÊTRE...

plus
le webcampus


Un adolescent qui perd sa capacité de concentration, sa sociabilité et la cohérence dans ses pensées est-il en train de développer une maladie mentale ? Des pensées délirantes, un imaginaire florissant relèvent-ils d’une sensibilité créative ou annoncent-ils une crise psychotique ? Une nouvelle compréhension de l’adolescence et des troubles psychiques ouvre des perspectives de prévention.

Faut-il craindre la désinstitutionnalisation en psychiatrie ?

20/06/2016

« Ce ne sont pas les murs qui protègent, mais l’accompagnement » rapelle la présidente de l’Unapei[1]. On pense pourtant que la désinstitutionnalisation (promue notamment par des « antipsychiatres » comme Thomas Szasz) semble liée à une augmentation de la proportion de malades mentaux, tant parmi les personnes sans domicile fixe (SDF) qu’au sein de la population carcérale.

Les Infirmiers libéraux pourraient être déconventionnés… s’ils ne sont pas inscrits à l’Ordre

21 juin 2016     Malika Surbled

Les CPAM demandent aux infirmiers libéraux de fournir la preuve de leur inscription à l'Ordre National Infirmier. Sous peine de dé-conventionnement ?

Depuis quelques semaines, les infirmiers libéraux sont prévenus : Leur inscription confirmée à l'Ordre "permettra de garantir leur conventionnement et donc la poursuite des remboursements des soins qu'ils réalisent pour les assurés sociaux" explique une lettre envoyée par plusieurs CPAM  aux professionnels. 

Les orthophonistes en grève le 24 juin pour réclamer une revalorisation salariale

21.06.2016


Les orthophonistes hospitaliers, libéraux et étudiants sont appelés à une nouvelle grève vendredi 24 juin pour réclamer une revalorisation des salaires à l'hôpital. Avec des salaires à peine supérieurs au Smic (1 466,62 euros bruts par mois, ndlr), les orthophonistes hospitaliers sont payés comme des Bac +2 alors que leur niveau d'études a été porté à cinq ans en 2013, et que leur formation se déroulait en quatre ans depuis 1986.

Hôpitaux. Manifestation à l'Hôtel Dieu de Toulouse après le suicide d'un infirmier à Rangueil

20/06/2016

Après le suicide d'un infirmier sur son lieu de travail à l'hôpital de Rangueil, lundi 13 juin 2016, un rassemblement est organisé devant l'Hôtel Dieu lundi 20 juin, à 17h, à l'occasion de la tenue d'un conseil de surveillance de la direction des hôpitaux de Toulouse. En effet, si l'on ignore encore les causes de ce drame, la CGT pointe du doigt la dégradation des conditions de travail suite aux restructurations en cours. 

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« Catch it » : l’appli qui vous aide à surmonter la dépression

catch-it

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« Catch it » est le nom d’une nouvelle application gratuite développée par des psychologues de deux Universités du Royaume-Uni. Son but : vous entrainer à mieux identifier vos humeurs et à modifier vos pensées négatives. J’ai testé cette appli pour vous…
Il est important de vous signaler que la dépression est une maladie complexe, impliquant de nombreux facteurs comme la vulnérabilité biologique ou les évènements de vie et dont la prise en charge doit parfois s’associer à un traitement médicamenteux. Cette application ne peut donc en aucun cas se substituer à une prise en charge auprès d’un professionnel de santé.
Pour bien comprendre comment fonctionne cette appli, il faut d’abord comprendre ce qu’est la dépression et comment on peut la traiter.

Patients en psychiatrie : un jardin pour s’ouvrir aux autres

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A en juger les herbes folles qui poussent entre les allées, le parc, le jardin de la Béchade, à Bordeaux, est bien récent. En réalité, il a été inauguré il y a un an. Dès l’idée de sa création, la ville veut dédier un espace à des jardins partagés, répartis entre cinquante habitants du quartier qui se porteraient volontaires.

« Nous avons tout de suite voulu qu’un espace soit réservé à l’hôpital »
, se souvient Gérald Carmona, président de l’association de quartier, Générations Tauzin, chargé de répartir les parcelles entre les volontaires.« L’hôpital participe aussi à la vie de notre quartier », assure-t-il. Car à quelques encablures de là se trouve l’hôpital Pellegrin.
Pour Dolores Jimenez, infirmière au service psychiatrique de l’hôpital, la localisation du jardin en dehors de l’enceinte hospitalière est un plus.« Cela permet aux patients qui sont en institution depuis longtemps, de se re-sociabiliser, explique-t-elle. Ceux qui sont hospitalisés pour des périodes plus courtes peuvent se projeter dans leur sortie prochaine de l’hôpital, et atténuer leurs angoisses. » Parmi les patients-jardiniers certains sont ainsi institutionnalisés depuis plus de 20 ans.