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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 juin 2016

LAXOU : NOUVELLE UNITÉ DE SOINS AU CPN

31/05/2016

L’unité de soins Philia s’ouvre au Centre psychothérapique de Nancy. Avec 15 lits, elle regroupe les hospitalisations sans consentement des secteurs de Saint-Nicolas-de-Port et de Lunéville.

L’unité dispose de 15 lits. Photo Cédric JACQUOT
L’unité dispose de 15 lits. Photo Cédric JACQUOT
Elle se dénomme « Philia ». Il s’agit de la nouvelle unité de soins de 15 lits, regroupant les hospitalisations sans consentement des secteurs de Saint-Nicolas-de-Port et de Lunéville, dont l’ouverture est programmée, le mercredi 1er juin 2016, au Centre psychothérapique de Nancy (CPN), à Laxou.
Cette unité, s’appuyant sur le projet médical construit par Béatrice Dugny, chef du Pôle de Saint-Nicolas-de-Port, et par Jean-Pascal Pareja, chef du Pôle de Lunéville, centralisera, sur le site du CPN, l’accueil de l’ensemble des hospitalisations en soins sans consentement de la Meurthe-et-Moselle Sud (soins à la demande d’un tiers, en cas de péril imminent, ou sur décision du représentant de l’État).
Elle permettra de concentrer les moyens pour effectuer des soins psychiatriques intensifs nécessaires à ces patients, comme l’a rappelé lundi, Gilles Barou, directeur du CPN, au moment de l’inauguration en présence d’Annie Silvestri, présidente du conseil de surveillance, du Dr Catherine Pichène, présidente de la commission médicale d’établissement, du Dr Jean-Pascal Pareja, du Dr Béatrice Dugny, de Lamia Himer, déléguée territoriale adjointe à l’Agence régionale de santé Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, du maire de Laxou, Laurent Garcia, et d’un représentant du préfet.

Une nouvelle structure pour les ados du centre Pinel

02/06/2016 



Elus et responsables ont visité le centre Philippe Pinel.
Elus et responsables ont visité le centre Philippe Pinel.

Abderrahim Hammou-Kaddou, délégué départemental de l'ARS (Agence régionale de santé) et Linda Gourjade, députée de la troisième circonscription du Tarn, ont visité vendredi dernier le centre psychothérapique Philippe-Pinel du centre hospitalier de Lavaur, accompagnés par Georges Rakotovao, directeur de l'établissement.
A cette occasion, le docteur Ghislaine du Manoir, médecin-chef du pôle de pédopsychiatrie, a présenté «La Rotonde». Il s'agit d'un internat thérapeutique pédopsychiatrique qui propose aux enfants de 3 à 12 ans des soins psychiques, éducatifs et pédagogiques.
Ce moment a aussi été l'occasion de découvrir la nouvelle structure Horizon Ados.

Vernon : « Réenchanter la psychiatrie » à la clinique des Portes de l’Eure

30/05/2016

La clinique des Portes de l’Eure a ouvert il y a huit mois. L’établissement de 89 lits affiche un taux d’occupation de 90 %, emploie une centaine de personnes et vient de changer de directeur.



La clinique des Portes de l’Eure est aujourd’hui parfaitement intégrée dans le quartier Fieschi à Vernon, qui continue sa mutation. Rencontre avec le président-directeur-général du groupe Sinoué, son promoteur, Philippe Cléry-Melin.
Huit mois après son ouverture, quel est le taux d’occupation de votre établissement ?

« Il est tout à fait dans nos prévisions, de l’ordre de 90 %. Dans le cas d’un établissement spécialisé comme le nôtre et pionnier, j’ai fait le choix de privilégier et de réussir le positionnement de l’établissement. »
De quoi s’agit-il ?
« Ouvrir, c’est une chose. Positionner l’établissement dans l’offre de soins régionale, c’est un art qui demande d’évoluer avec prudence pour respecter notre projet qui consiste à développer la réhabilitation psychosociale, dans la logique d’un parcours de soins et de vie. C’est novateur. L’hospitalisation elle-même n’est pas notre activité première. Notre volonté est de permettre au plus grand nombre d’obtenir une consultation psychiatrique et, en fonction du diagnostic, de recevoir un suivi médical, soit en ambulatoire, soit en hospitalisation, et de bénéficier d’un accompagnement. »

«Casseurs» : renverser l’accusation


— 26 mai 2016 à 18:01

Une centaine d’intellectuels et de personnalités dénoncent la stratégie du gouvernement d’isoler des «groupes organisés» et d’exagérer leurs faits de violence pour décrédibiliser les manifestations contre la loi travail à Rennes et à Paris.


  • Voilà deux mois que le gouvernement ne sait plus que faire pour venir à bout d’un mouvement auquel il ne comprend rien. Après avoir usé jusqu’à la lie la rhétorique anticasseur, il inaugure depuis la semaine dernière une nouvelle stratégie afin d’écraser ce qui lui résiste. Cette stratégie consiste à isoler, sur les suggestions des services de renseignement, des «groupes organisés» constitués policièrement en «associations de malfaiteurs», puis à les accuser de faits dont on exagère la gravité afin de pétrifier tant la population que ceux qui luttent. Ainsi, on annonçait jeudi 19 mai l’arrestation à Rennes d’un groupe de 20 «casseurs», jeunes«radicalisés» appartenant à la «mouvance anarcho-autonome», une «association de malfaiteurs» qui s’apprêtait à «saboter» le métro de la ville. Renseignements pris, le sabotage en question était une action de blocage économique décidée en assemblée générale interprofessionnelle et menée de concert avec la CGT-Route qui bloquait les axes routiers en périphérie de la ville. L’«association de malfaiteurs» se réunissait dans les locaux de Sud-Solidaires et s’apprêtait, en fait, à coller des autocollants sur les composteurs de billets, voire, pour les plus extrémistes, à y introduire de la mousse expansive.
C’est une manœuvre identique qui a été déployée à Paris le 18 mai suite à l’attaque d’une voiture sérigraphiée de la police par des manifestants. Alors que le syndicat de police Alliance privatisait la place de la République et faisait des «selfies» aux côtés de Marion Maréchal-Le Pen, d’Eric Ciotti et de Gilbert Collard, une contre-manifestation sauvage, repoussée à coups de gaz lacrymogènes, s’élançait dans les rues de Paris. C’est dans ces conditions qu’une voiture de police prise dans la circulation a dû essuyer un concentré de cette colère que l’on voit éclater depuis deux mois, à chaque manifestation. Qu’à force de se faire brutaliser, les plus pacifiques des manifestants en soient venus à entonner les slogans «Tout le monde déteste la police», «Même la police n’aime pas son travail», «Que fait la police, ça crève les yeux», devrait à tout le moins interroger. Suite à l’incendie du véhicule, le gouvernement allumait un contre-feu en gonflant l’incident en «tentative d’homicide volontaire». A cet effet, on occultera opportunément qu’à la vue des premiers manifestants, le policier a sorti son arme de service, voulant les repousser, et que ces mêmes manifestants ont aidé la policière à sortir du véhicule ; on transformera le bout de plastique dont se défend le policier en «barre de fer»,des manifestants en «association de malfaiteurs» et on ira chercher des coupables présélectionnés par les services de renseignement parmi les militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue (AFA), que l’on essayait depuis une bonne semaine d’interdire de manifester. Et tous les médias de reprendre en chœur cette construction grotesque. Qu’importe qu’après deux jours de garde à vue, le ministère de l’Intérieur lui-même concède dans les pages duMonde qu’il n’y a, en l’état, aucun élément permettant de lier ces quatre militants à l’incendie de la voiture.

jeudi 2 juin 2016

Trois syndicats de psychiatres appellent à la grève le 27 juin contre la mise en place des GHT

 - HOSPIMEDIA
L'Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp), le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et le Syndicat des psychiatres d’exercice public (Spep) appellent dans un communiqué commun à une journée d'action et de grève le 27 juin pour protester contre les conditions de création des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Ils demandent la reconnaissance effective de la spécificité de la psychiatrie pour appliquer cette réforme. Les trois syndicats font valoir que la psychiatrie publique "est en colère" car, depuis plusieurs mois, elle est l’objet d’arbitrages "qui l'attaquent gravement".

QU'EST-CE QU'EXISTER ?

plus                                       1 JUIN 2016
le webcampus

Vivre, ce n'est pas seulement exister. En effet, la vie renvoie à une perspective biologique. La vie, à ce titre, peut caractériser la plante, l’animal et l’homme. Toutefois seul l’homme peut être qualifié d’existant : il est en effet le seul être vivant capable de se représenter sa vie et d’ouvrir un horizon de sens. L’existence est donc une notion métaphysique qui renvoie à la spécificité de l’être humain. S’il faut d’abord vivre pour pouvoir exister, l’existence se réduit-elle pour autant à la vie ?

CC Karen Sofia Colon / Flickr

  • François Jullien, Chaire sur l'altérité du Collège d'études mondiales, Fondation Maison des Sciences de l'homme.

Lire la suite et écouter la conférence ...


Demain, les savoirs 3/4 Peut-on encore croire en Dieu ?

Peut-on démontrer rationnellement l'existence de Dieu? Et si cela était possible, parlerait-on encore de foi, qui existe justement sans preuve ? Aujourd'hui, Anthony Feneuil et Yann Schmitt nous exposent ce que nous réserve cette question vieille comme le monde.
Creation of man (1508-1512)

[...] 

Entretien avec Agnès Grivaux qui fait sa thèse sous la direction Marc Crépon, Axel Honneth et Gérard Relais, sur le rapport entre psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer, deux penseurs allemands de la première moitié du XXe siècle, rattachés à ce qu’on appelle l’École de Francfort.


[Radio-Là] Trois jours d'émissions fabriquées par des usagers de la psychiatrie

Pendant 3 jours, les 2, 3 et 4 juin Radio Grenouille devient Radio-Là, toute la rédaction se mobilise et se réunit sur le cours Julien. Une radio fabriquée par des usagers de la psychiatrie, des soignants, des journalistes, des techniciens, des militants, des intéressés, des gens… 

Pour parler de déstigmatisation, de liens sociaux, d’inscription dans la cité, de structures d’accompagnement, d’« amicalisation », d’amour, d’affection. Et interroger le soin, la normalité, la santé mentale.
Sur la place publique et sur les ondes du 88.8, après avoir bidouillé, fabriqué, inventé pendant 9 mois à la Friche Belle de Mai à l’atelier Euphonia et à Radio Grenouille. 


mercredi 1 juin 2016

"Sens dessus dessous" : troublante réflexion sur le vêtement en psychiatrie

Par Jean-Francois Lixon @Culturebox
30/05/2016 

A Lyon, la ferme du Vinatier expose "Sens dessus dessous", une réflexion artistique sur la place et le symbolisme du vêtement dans l'institution psychiatrique. Le Vinatier est à Lyon le grand centre psychiatrique du pôle de santé publique. Art, histoire et science se mêlent dans cette exposition due à des artistes mais aussi aux soignants, administratifs et malades de l'établissement.
Le vêtement est un marqueur de classe, de place dans la société, d'appartenance à un groupe. Ce qui est vrai pour tous, l'est davantage encore dans le milieu hospitalier et singulièrement dans l'institution psychiatrique. A Lyon, on dit "le Vinatier" comme on disait autrefois "Sainte-Anne" à Paris. Ce centre hospitalier, dont le nom officiel était jusqu'en 1937 "Asile Départemental d'Aliénés", reste dans l'esprit de beaucoup l'asile de fous. Il y a longtemps pourtant que les méthodes ont changé et, même s'il reste beaucoup à faire, le malade y est mieux traité qu'autrefois. Il reste pourtant qu'au sein de ce monde à part, on se reconnaît rapidement au type de vêtement que l'on porte.


L'uniforme des soignants, le "pyjama" de certains malades, le code de couleurs, et jusqu'à la terrible camisole de force, tout est en place pour installer une rapide interprétation hiérarchique du vestiaire hospitalier. C'est ce système de code, le type de relation qu'il induit, et son histoire qui servent de fil à l'exposition visible à la Ferme du Vinatier jusqu'au 3 juillet 2016.

La psychanalyse : un métier impossible ?

[vendredi 27 mai 2016]
  
Résumé : Un ouvrage à six mains pour exposer les conceptions théoriques qui orientent la pratique de trois psychanalystes lacaniens. Vincent LE CORRE
Couverture ouvrage
Le métier de psychanalyste est un livre écrit par trois psychanalystes - Roland Chemama, Bernard Vandermersch et Christiane Lacôte-Destribats - tous trois liés à l’Association Lacanienne Internationale, qui se veut à la fois un débat depuis la conception que chacun a de sa pratique, ceci à travers la notion de « métier », et, à partir de ce débat, « un apport aux questions qui se posent actuellement aux psychanalystes ».
L’enjeu est donc d’une certaine manière extrêmement large (partir de la question du métier pour tenter de décrire ce que l’on fait concrètement quand on se présente et travaille comme psychanalyste) mais aussi circonscrit (aborder les débats et les questions actuelles qui se posent aux praticiens contemporains de la psychanalyse). Malgré un effort réel pour rendre compte de leur pratique et des questionnements que la clinique suscite chez eux, nous verrons que cette tension au niveau de l’enjeu du livre se reporte sur la question de l’adresse, et finit par poser quelques soucis au fil de l’ouvrage.
Le livre publié chez Erès dans la collection Humus dirigée par le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun se divise ainsi en trois parties : « La psychanalyse en questions », « Les temps de la cure » et « L’analyste en question », qui se subdivisent elles-mêmes en vingt-huit courts chapitres, où alternent les auteurs. Ces derniers reprennent parfois le propos d’un autre pour mieux relancer leurs interrogations ou préciser leur propre point de vue, le tout restant finalement très (trop) homogène. Deux des auteurs ont été présidents de l’Association Lacanienne Internationale, et le troisième de l’Association Freudienne Internationale, le nom précédent de l’A.L.I. C’est en effet une des déceptions de l’ouvrage que de ne pas proposer de véritable confrontation interne au champ lacanien, ou externe à ce dernier. J’y reviendrai plus loin à partir de la question de l’adresse.

PSYCHIATRIE « Suis-je un salaud ou un soignant ? »

02.06.16

Tentons de voir les choses de façon, certes réaliste, mais aussi positive… Si la réalité de la qualité des soins est loin d’être satisfaisante partout en France, la potentialité qu’elle le soit davantage dans l’avenir est chaque jour un peu plus grande. En effet, la démocratie sanitaire, la recherche paramédicale et les diverses interactions humaines mêlant expertise profane et professionnelle permettent aujourd’hui d’interroger le réel dans sa complexité et donc d’appréhender avec plus de professionnalisme les contraintes spécifiques à l’exercice infirmier en psychiatrie. Tentative de réflexion pour élever le débat...
femme angoisse psychiatrie
Plusieurs années après, des usagers en psychaitrie continuent lors de consultation ambulatoire a évoquer la peur d’être à nouveau attaché, un jour, de force, pied et poing lié sur un lit.
Vous avez peut-être lu un ou plusieurs articles concernant le rapport de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, qui épingle les hôpitaux psychiatriques. Une fois de plus un rapport fait le triste constat que des professionnels de santé perpétuent des pratiques qui s‘apparentent, dans certaines conditions, à des traitements inhumains et dégradants. Le traitement médiatique, à l’image d’une société accélérée où le temps de pensée est bien court, ne laisse malheureusement pas de place à une analyse de la complexité des situations et donc à la possibilité d’un réel débat public. Et si nous ne devons pas nier des abus intolérables dans l’usage de l’isolement et de la contention il ne faut pas faire d'amalgame ni tirer de conclusion hâtive concernant telle ou telle pratique de soin. En effet les apparences sont parfois trompeuse comme le suggère avec humour Morisot dans son article intitulé mise à l‘index. Suis-je un salaud ou un soignant quand je fait un toucher rectal à une adolescente de 17 ans sans qu’elle ne l’ait explicitement demandé ?
En général on choisit de devenir un professionnel de santé parce qu’on souhaite soulager la souffrance et prendre soin des usagers. Pratiquer la contention génère donc fréquemment un conflit de valeur. 
Maintenant, parfois, rien ne peut justifier la conduite des professionnels de santé et les pratiques mises en lumière dans ce fameux rapport semble l'attester. Comme vous, peut-être, j’ai découvert avec effroi la réalité des dérives dans certains services qui n’ont d’hospitaliers que le nom. Mais si je regarde les choses en face, j’ai été témoin ou acteur ces quinze dernières années, dans le cadre de ma pratique, de situations quasi similaire. Et je suis dubitatif sur le fait que la simple mise en place d’un registre modifie en profondeur la triste réalité révélée. Car comme la majorité des infirmiers je me suis au moins une fois dans ma carrière demandé en sortant d’une chambre d’isolement : « suis-je un salaud ou un soignant ? ».

"La Dame de Saint-Lunaire". « Sa maison était une œuvre d'art »

01/06/2016  par samso9

Agathe Oléron, qui a écrit et réalisé « La Dame de Saint-Lunaire », s'est prise d'affection pour l'héroïne de son film, Jeanne Devidal. Un personnage hors normes à qui elle entend redonner sa place dans notre Histoire. Interview.

Résultat de recherche d'images pour "La Dame de Saint-Lunaire"
Comment avez-vous fait connaissance avec l’histoire de Jeanne Devidal ?
Tout est parti d’une classe de mer à Saint-Lunaire, en CE1, avec mon école de Montfort/Meu. J’avais déjà entendu parler de cette maison, que certains appelaient « la maison de la folle ». On racontait beaucoup d’histoires sur Jeanne Devidal. Je m’attendais à voir le Palais idéal du Facteur Cheval (œuvre d’art brut dans la Drôme). Finalement, j’ai été très déçue en découvrant avec mes yeux d’enfant ce qui me semblait être un château de sable géant qui allait s’effondrer sur nous quand la mer allait monter.
Jeanne Devidal était là. Elle est sortie, car elle aimait beaucoup les enfants. Dans l’ombre que projetait sa capuche sur sa tête, avec son sourire et ses yeux qui brillaient, elle ressemblait à une sorcière. Elle avait 77 ans, j’en avais 7. Le personnage m’a vraiment fait peur. Mais en même temps, il m’a marqué, il m’a fasciné. Et il ne m’a plus jamais quitté.
Pourquoi en faire un film trente ans plus tard ?
Le but de ce film est de faire découvrir la constructrice, la personne qui se cachait derrière les murs de cette incroyable maison. De lever aussi une partie du voile qui entoure Jeanne Devidal mais en laissant une part du mystère persister. On en apprend plus mais tout n’est pas révélé. Déjà parce qu’il aurait été impossible de le faire en 52 minutes mais aussi parce que je ne voulais pas casser le mystère Jeanne Devidal. Ce serait briser son histoire et tout ce qui nous fascine chez elle.