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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 25 septembre 2015

« The Look of Silence » : l’enfer à visage humain

LE MONDE | 22.09.2015 | Par Jacques Mandelbaum

Adi Rukun et sa mère dans "The Look of Silence", de Joshua Oppenheimer.

L’AVIS DU « MONDE » – CHEF D’ŒUVRE
Entre 1965 et 1966, en pleine guerre froide, sous l’autorité du général Suharto, qui s’empare du pouvoir avec le soutien des principales puissances occidentales, entre 500 000 et 1 million de communistes, ou assimilés, sont massacrés en Indonésie, sans que jamais les bourreaux, parties prenantes jusqu’à aujourd’hui de l’appareil d’Etat, soient seulement inquiétés.

De cette abomination redoublée (le crime et le déni de justice), le cinéaste américain Joshua Oppenheimer avait tiré, en 2012, The Act of Killing, un des documentaires les plus extraordinaires de l’histoire du genre, dans lequel il avait obtenu des criminels qu’ils acceptent de rejouer devant sa caméra le meurtre de leurs victimes.

On connaissait, jusqu’à présent, les tueurs repentants, les bourreaux fuyants, les assassins négateurs, mais, pour la première fois, le spectateur découvrait (dans un document et non dans l’adaptation d’un comics) le visage, à proprement parler insoutenable, du boucher ricanant, du sadique électrisé, de l’homicide triomphant.

Premier débat public de la psychiatrie d'aujourd'hui et de demain



Patrick Landman Headshot

«Jean-Paul Sartre affronte des pieuvres sous hallucinogènes»

Jean-Luc Nothias - le 25/09/201


Le livre Psilocybine. Quand la psychiatrie observe la création révèle une face cachée de la recherche en neuropsychiatrie attachée à la création artistique.
Les très nombreuses illustrations - dessins et peintures - sont  à proprement parlées hallucinantes  et fascinantes. Qu'attendre d'autre d'un ouvrage collectif et d'une exposition issus des travaux menés  à l'hôpital Sainte-Anne de Paris  dans les années 1960? L'intrigant ouvrage PsilocybineQuand  la psychiatrie observe la création nous entraîne dans les coulisses  de la recherche neuropsychiatrique (comment un cerveau qui agit  sous substances psychotropes fonctionne-t-il) et de la création artistique (comment un cerveau créatif et «habité» d'artiste peintre est-il affecté par de telles substances).  
Voici révélée une face cachée  (mais pas secrète) de la recherche  en neuropsychiatrie, réunissant artistes et patients atteints de dysfonctionnements de la perception de la réalité. Testant leurs capacités et leurs réactions  sur des substances psychotropes,  du haschich à l'ergot de seigle (LSD) - qui aurait eu une influence sur Jeanne d'Arc - en passant par l'opium  ou la coca, et précisément aux hallucinogènes des champignons sud-américains, peyotl, mescaline  ou psilocybine (aussi appelée «chair des dieux»).


jeudi 24 septembre 2015

IVG : Internet s’enflamme Outre Atlantique

23.09.2015

Est-ce une coincidence ? Outre Atlantique, la toile s’enflamme sur l’avortement, au moment même où le pape pose le pied sur le sol américain. Le mot-dièse "ShoutYourAbortion", ou "Parlez haut et fort de votre avortement", a commencé a circuler ce week-end aux Etats-Unis. Depuis mardi, il est parmi les plus utilisés de la toile aux Etats-Unis, sur Twitter comme sur Facebook. A l’origine de cette initiative, Lindy West, Amelia Bonow et Kimberly Morrison. Les trois femmes ont lancé cette campagne sans imaginer qu'elle prendrait une telle ampleur. 

Suicide : des parlementaires auscultent le record guyanais

23.09.2015

Mandatées par le gouvernement, inquiet de la situation en Guyane, deux parlementaires ont démarré mardi une mission sur place sur les suicides dans ce département d’outre-Mer. Marie-Anne Chapdelaine, députée (PS) d'Ille-et-Vilaine, et Aline Archimbaud, sénatrice (EELV) de Seine-Saint-Denis, sont chargées d'analyser les "actions entreprises" depuis une dizaine d'années en santé publique et éducation en Guyane française.

Sectes et santé : la Miviludes signe une convention avec l’Ordre des médecins

23.09.2015

Un partenariat entre l’Ordre des médecins et la mission antisectes Miviludes sera signé vendredi afin de mieux sensibiliser les professionnels de santé aux risques de dérives sectaires. Cette convention est une première pour la Miviludes, que préside l’ancien médecin généraliste et ancien député socialiste de Paris, Serge Blisko (ex-député socialiste). Selon la Miviludes, le but est de "mieux informer les médecins et améliorer la prise en charge des patients victimes". L'objectif global, explique encore la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) est d'améliorer "la qualité de la prise en charge médicale des patients, notamment lorsque ceux-ci s'interrogent sur un parcours de soins, à savoir le choix d'un thérapeute ou d'un traitement complémentaire". La veille, elle doit signer une convention dans un but similaire avec l’Ordre des infirmiers.

«L'asile de fous» au siècle dernier selon Michel Martinez

 23/09/2015 


Michel Martinez voudrait bien faire publier ses chroniques en 5 tomes sur sa vie d'infirmier pshychatrique.
Michel Martinez voudrait bien faire publier ses chroniques en 5 tomes sur sa vie d'infirmier pshychatrique.

Et de cinq. Michel Martinez vient de commettre son cinquième livre sur le quotidien de son ancienne vie professionnelle. Trente-cinq années passées dans ce qu'il appelle aujourd'hui affectueusement «son asile peuplé de ses amis les dingues». À 85 ans il a toujours besoin de sa thérapie littéraire pour se libérer de l'ordinaire d'un infirmier d'hôpital psychiatrique dans les années «60-70».

Santé mentale 2.0 : une pointure de la psychiatrie rejoint Google

 23-09-2015 

Thomas Insel directeur de l’Institut national de la santé mentale (NIMH) aux Etats-Unis, quitte son poste pour rejoindre le pôle santé de Google. Un de plus !

Le logo Google. ©EMMANUEL DUNAND / AFP
Le logo Google. ©EMMANUEL DUNAND / AFP


PSYCHIATRIE 2.0 - Il l'a annoncé : en novembre 2015, l'Américain Thomas Insel, 63 ans, commencera une nouvelle vie. Il démissionnera de son poste de directeur du NIMH (National Institute of Mental Health/Institut national pour la santé mentale) - une institution placée sous l'égide de l’administration américaine - qu’il occupait depuis 2002, pour rejoindre le Life Science Group de Google, aujourd’hui dans le consortium du groupe Alphabet. Il rejoint ainsi la chercheuse Cynthia Kenyon, spécialiste de génétique qui, elle aussi, a choisi voici plusieurs mois d'intégrer Calico, la filiale de Google dont l'objectif est de trouver un traitement pour augmenter la longévité (lire S&A n°823 "Vivre sans vieillir" du mois de septembre 2015).
La prise est bonne pour Google ! Cet ancien professeur de psychiatrie à l'Université Emory, auteur de 250 publications scientifiques sur les troubles mentaux - dont l'autisme - est une pointure dans son domaine. Il s'était notamment fait entendre en 2013 lors de la parution de la cinquième version du DSM (diagnostic and statistical manual of mental disorders), autrement dit la "bible" des psychiatres, qu'il avait épinglé sur son blog, affirmant que  " sa faiblesse est son manque de validité". 

Les psychiatres de Ville-Évrard refusent la "perspective régressive" d'un GHT avec le MCO



Pas question pour la communauté médicale de l'EPS Ville-Évard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) d'intégrer le futur groupement hospitalier de territoire (GHT) préfiguré par l'ARS d'Île-de-France avec le CHI André-Grégoire de Montreuil, le CHI Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois et le GHI Le Raincy-Montfermeil. C'est en substance ce qu'elle clame dans une lettre ouverte adressée le 14 septembre aux députés et sénateurs de Seine-Saint-Denis et signée par le Dr Didier Boilet, président de la commission médicale d'établissement, le Dr Sylvia Rener, sa vice-présidente, le Dr Dominique Januel, présidente du collège médical, et le Dr Marie-Christine Beaucousin, sa secrétaire. "La psychiatrie n'est pas une spécialité mais une discipline médicale au même titre que la médecine, la chirurgie et l'obstétrique. Elle nécessite une organisation spécifique", tonnent les auteurs. Alors que la psychiatrie publique aimerait bien que la ministre des Affaires sociales de la Santé et des Droits des femmes lui confirme la possibilité de GHT spécifiques, Marisol Touraine a rétorqué mi-septembre au colloque de l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers que le dispositif tiendra compte des "spécificités des différentes spécialités", notamment la psychiatrie (lire ci-contre).

La DGOS invite à se méfier de tout "angélisme" et "paranoïa" sur les GHT


 - HOSPIMEDIA
Quel sort réservent les futurs groupements hospitaliers de territoire aux DRH et, plus exactement, à leur capacité à faire vivre le dialogue social ? C'est encore le grand flou. Au cœur de cette réforme, beaucoup va pourtant reposer sur leurs épaules. Aux rencontres RH de la Santé, la DGOS a reconnu que des clarifications sont nécessaires.

Alors que les directeurs des ressources humaines (DRH) laissent transparaître autant d'inquiétudes que d'opportunités pour les futurs groupements hospitaliers de territoires (GHT, lire ci-contre), il va sans dire que le sujet a une nouvelle fois été au cœur des conversations ce 24 septembre aux rencontres RH de la Santé à Montrouge (Hauts-de-Seine). Rejetant tout discours "pro domo" en la matière, Michèle Lenoir-Salfati, sous-directrice à la DGOS en charge des ressources humaines du système de santé, a invité les DRH à "se méfier de la paranoïa et de l'angélisme" sur les GHT. S'interrogeant sur les modèles managériaux qui demain en découleront, la responsable ministérielle a reconnu que cela pouvait aller à terme de la fusion à la direction commune voire à d'autres formes de coopérations. Un certain flou donc sur l'avenir qu'"il faudra clarifier", a-t-elle ajouté, pour une réforme de la cartographie hospitalière qui promet aux DRH "un dense accompagnement du changement". Dans son discours, le président de la FHF n'a pas contesté ces propos, laissant entendre que les DRH seront bien "au cœur" de la réforme. "Beaucoup va reposer sur vos épaules", a insisté Frédéric Valletoux. À charge en effet pour eux d'arriver à surmonter les blocages et concrétiser cette stratégie de groupe devant accoucher d'un nouveau type de coopération présenté, par le dirigeant hospitalier, comme "une œuvre nécessaire de mutation".

Les soins non honorés en psychiatrie sont un motif de préoccupation pour les établissements de santé

Une enquête sur les soins non honorés en psychiatrie montre qu'ils sont un "réel sujet de préoccupation" pour les établissements de santé. Les résultats de cette enquête ont été présentés le 17 septembre, lors des 4es journées de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie à Valence (Drôme), par des médecins en charge de départements de l'information médicale (Dim), le Dr Claude Marescaux au CH du Vinatier à Bron (Rhône) et le Dr Valérie Le Masson au CH Sainte-Anne à Paris. Ils ont notamment lancé cette enquête car, "plus souvent que dans les autres disciplines, la psychiatrie est confrontée au risque de non venue d’un patient à un rendez-vous programmé". Par ailleurs, le recueil d'information médicalisé en psychiatrie (Rim-P) interdit de recueillir les actes non réalisés. Cette problématique du non recueil a été abordée en comité technique psychiatrie, au sein de l'Agence nationale de l'information sur l'hospitalisation (Atih).

Alice, Popeye, la Belle au bois dormant et autres noms de baptême de maladies

23.09.2015

De Peter Pan au baron de Münchhausen, de nombreux personnages ont donné leur nom à des syndromes ou à des complexes.
Vous êtes maladivement jaloux? Vous n’arrivez pas à devenir un adulte mature? Peut-être souffrez-vous de l’un des syndromes qui portent le nom d’un personnage de fiction. Issus des mythes, des contes ou des œuvres littéraires, ils sont nombreux –à l’instar d’Œdipe, le plus fameux d’entres eux– à être utilisés en neurologie, en psychiatrie ou en psychologie. Comme ils disent quelque chose sur les fonctionnements et dysfonctionnements de l’âme humaine, des médecins et psychologues ont utilisé ces personnages intemporels pour leur force d’illustration. Et parce que c’est un bon moyen pour populariser un syndrome.

1.En neurologieD’Alice à la Belle au bois dormant

Les maladies portent en général le nom de leur découvreur. Mais parfois, c’est un nom de personnage de fiction qui leur a été donné. Par exemple, le syndrome d’Alice au pays des merveilles, qui est un ensemble d’hallucinations survenant lors d’une migraine. Les patients perçoivent alors différemment la taille de certaines de leurs parties du corps comme Alice dans le conte. L’auteur, Lewis Carrolaurait d’ailleurs lui aussi souffert de ce syndrome et s’en serait inspiré pour écrire son histoire.

Alice au pays des merveilles | KylaBorg via Flickr CC License by

15 % des étudiants renoncent encore aux soins pour raisons financières

23.09.2015

EmeVia, réseau national des mutuelles étudiantes de proximité, en partenariat avec l’institut d’études et de conseil CSA, publie ce mardi 23 septembre, les résultats d’une étude/sondage sur la santé des étudiants. Pour cette enquête, publiée tous les deux ans depuis 1999, 8 078 des 44 269 étudiants affiliés au réseau EmeVia ont été interrogés via un auto-questionnaire.

Ainsi 15,6 % des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins pour des raisons financières au cours des 6 derniers mois, contre 17,4 % en 2013. Ce taux est encore trop important, selon EmeVia.

En Italie, les plus de 60 ans boudent le préservatif et s’exposent aux IST

23.09.2015

En Italie comme ailleurs, les seniors ont tendance à bouder le préservatif. Non pas parce qu’ils n’ont plus aucune activité sexuelle : « Ils sont beaucoup plus actifs que les moins de quarante ans », explique la psychologue Emanuela Napoli de l’Institut de sexualité clinique de Rome. Une constatation corroborée par les chiffres publiés par l’institut de recherches Censis sur la sexualité des plus de 60 ans. De l’autre côté des Alpes, sept personnes sur dix âgées entre 61 et 70 ans et quatre sur dix ayant entre 71 et 80 ans ont des relations sexuelles régulières satisfaisantes. « À soixante-dix ans, ils font l’amour environ une fois par semaine. Les plus de soixante ans parlent pudiquement de quatre rencontres, voire plus, par semaine ! », confie Emanuela Napoli. Une sacrée moyenne par rapport aux moins de 30 ans dont seulement 7 % ont des relations sexuelles quatre fois par semaine. « Les plus de 60 ans sont moins stressés. Les enfants sont partis, l’heure de la retraite a sonné, ils ont donc plus de temps et sont plus réceptifs à l’appel de la sexualité », analyse Emanuela Napoli.

mercredi 23 septembre 2015

Pour accélérer le déploiement du DMP, les patients pourront eux-mêmes ouvrir leur dossier

25.09.2015


La création par les patients de leur propre dossier médical personnel (DMP) sans passer par leur médecin traitant est « à l’étude » à l’Assurance-maladie, a indiqué ce vendredi le directeur de l’ASIP Santé, Michel Gagneux, lors d’un débat sur « l’impossible dossier médical partagé », dans le cadre du congrès CHAM (Convention on Health Analysis and Management), à Chamonix.

La possibilité offerte aux patients de créer leur DMP s’explique par « la crainte des professionnels que cela leur prenne trop de temps », a expliqué Michel Gagneux. « Même si nos tests faits en interne montrent qu’ouvrir un DMP ne prend que 57 secondes, cette crainte pourrait être un obstacle au déploiement du dispositif », a-t-il confié.

S’il s’agit pour l’instant uniquement d’un projet, son but est bien de « simplifier » la mise en route finale du dispositif, lancé il y a plus de dix ans.

Le #PsychotherapyDay lutte contre les idées reçues autour de la psychothérapie

 PAR 

Le #PsychotherapyDay, c’est la journée de sensibilisation à la psychothérapie, pour lutter contre les idées reçues ! Petit topo.

Aujourd’hui, 25 septembre, c’est le #PsychotherapyDay. Autrement dit, la journée qui aide à faire reconnaître l’importance de la psychothérapie pour les personnes qui y ont recours. C’est la journée qui aide à faire passer l’idée que, non, faire une psychothérapie, ce n’est pas être dangereux, instable ! C’est savoir reconnaître quand on ne peut pas s’en sortir seul•e et qu’on a besoin d’aide. C’est savoir demander cette aide.

La Californie : 6ème Etat américain légalisant le suicide assisté

Malgré une forte opposition, un projet de loi visant à légaliser le suicide assisté a été voté le 9 septembre dernier à l’Assemblée de Californie (à 43 voix pour et 34 contre) et au Sénat le 12 septembre (23 voix pour et 14 contre). Il attend maintenant d’être ratifié par le gouverneur démocrate de l’état, Jerry Brown.


Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ?

Le Monde.fr 

Si certains programmes sont aujourd'hui capables de mener des conversations simples, ils sont encore très loin de comprendre leur sens.
Si certains programmes sont aujourd'hui capables de mener des conversations simples, ils sont encore très loin de comprendre leur sens.


Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle.
De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur. Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. Mais où en est-on vraiment ? Dans quelle mesure l’IA est-elle aujourd’hui capable de parler, de dialoguer, de répondre à nos questions et surtout, de comprendre le sens du langage ?


Un dialogue primaire


Les assistants vocaux Siri et Cortana (Microsoft) font partie des exemples les plus aboutis en la matière, capables de comprendre une grande partie de nos requêtes et d’y répondre. Mais ils atteignent très vite leurs limites : une question « mal » formulée ou ambiguë donnera une réponse insatisfaisante ou absurde. Et si vous vous éloignez des questions concrètes sur les horaires d’une séance de cinéma ou l’état de la circulation, ces intelligences artificielles vous répondront souvent par une pirouette préprogrammée : on est encore loin d’une discussion « naturelle » telle qu’on pourrait en avoir une avec un ami ou un droïde de protocole. Et cela ne devrait pas changer de sitôt.