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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 26 janvier 2015

Urgences médico-psychologiques : des volontaires épuisés

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« La cellule d’urgence médico-psychologique(CUMP) du SAMU de Paris vient de vivre une situation de crise sans précédent", explique au Quotidien du Médecin le Pr Didier Cremniter, son directeur, qui est également le référent national du réseau d’urgence médico-psychologique. 
©Wikimedia Commons
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« Une quarantaine de permanents du SAMU et de volontaires de l’EPRUS, des psychiatres pour un tiers d’entre eux, des psychologues et des infirmiers, ont été envoyés sur les différents sites, soit la totalité des effectifs de la CUMP75, renforcés par les CUMP des départements franciliens ».

« Jusqu'à 200 victimes le premier jour »

« D’abord prises en charge dans l’immeuble de Charlie Hebdo, les personnes pouvant présenter un traumatisme psychologique ont été regroupées sur une plateforme à l’Hôtel-Dieu, un établissement choisi pour sa proximité avec la Préfecture de Police ainsi que pour la disponibilité des urgences psychiatriques", rappelle ce médecin.

Le premier jour (attentat contre Charlie Hebdo), la cellule a reçu jusqu'à 200 personnes.  « Le nombre s’est encore accru le lendemain et le surlendemain, en particulier à Dammartin-en-Goële, où deux écoles accueillaient un effectif de 1 000 élèves, dont les parents étaient en état de choc", explique-t-il au Quotidien du Médecin.

Un baume sur les troubles mentaux

Le JOURNAL de QUEBEC           Janie Pelletier 20 janvier 2015

Briser l’isolement des personnes atteintes de divers problèmes de santé mentale par la création. Voilà ce que vise l’École nationale d’apprentissage par la marionnette de Saguenay. L’organisme souligne ses 25 ans de mise en place cette année; 25 ans à jumeler l’art aux troubles mentaux. Une formule visiblement magique.
Une trentaine d’adultes aux prises avec divers problèmes comme la schizophrénie, la dépression, des déficits d’éducation ou d’habiletés sociales, fréquentent cette école. Toute l’année, à raison de trois jours semaine, les élèves s’affairent à créer un spectacle, en passant de la rédaction des dialogues à la confection des marionnettes.






Déficience mentale et intellectuelle : SOS pour l’amaldeme

MALI  





Déficience mentale et intellectuelle : SOS pour l’amaldeme
L’association a créé des centres spécialisés pour la prise en charge des enfants souffrant de déficience mentale. Mais elle se heurte à des difficultés, faute de moyens

« Si l’on ressent un désarroi lorsqu’il nous est donné d’avoir à affronter l’être souffrant mental, il est encore plus douloureux d’en être la mère. Mettre un enfant au monde qui n’est pas comme les autres est la pire des calamités pour une mère » : feue Kadiatou Sanogho, mère de deux enfants déficients intellectuels, et fondatrice de l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale (AMALDEME), parlait en connaissance de cause. Comme elle, de nombreuses femmes et familles vivent la terrible épreuve de la déficience mentale de leurs enfants. Ces mères sont le plus souvent abandonnées à leur sort sous le regard curieux, indiscret, amusé, parfois consterné de l’entourage.

Et pourtant, l’enfant déficient mental, tout comme l’enfant dit normal, est un citoyen à part entière. Comme tel, il a le droit à l’éducation, à l’apprentissage au travail et à une vie sociale décente.


Le malade mental a-t-il une place dans la société algérienne ?

23/01/2015

Le mois dernier, un colloque international s’intitulant "la santé mentale dans tous ses états" a été organisé par le Laboratoire interdisciplinaire santé et population rattaché à l’université de Béjaïa. Cette thématique a fait l’objet d'un débat constructif où chacun des conférenciers a tenté d’apporter une réponse - qu'elle soit philosophique, psychosociologique ou économique – au phénomène de la maladie mentale en Algérie. Je rappelle à ce titre que l’Etat a laissé ce problème tomber dans l’indifférence.
Les effets traumatisants du terrorisme se font sentir encore dans la société algérienne.
Les effets traumatisants du terrorisme se font sentir encore dans la société algérienne.
En effet, "le fou" étant souvent en Algérie considéré comme exclu de la société. C’est pourquoi j’ai évoqué lors de mon intervention sa "double souffrance", d’ordre psychologique d’abord associée par la suite à une exclusion sociale. Comme nous le savons tous, les troubles mentaux sont à l’origine de l’invalidité du malade et de la détérioration de sa qualité de vie. On remarque même qu'ils peuvent générer des phénomènes de stigmatisation et d'exclusion sociale bien visibles (rejet familial et social, perte des droits fondamentaux, etc.). Selon les résultats de l’enquête Santé Mentale Population Générale (SMPG) menée par le centre collaborateur de l’OMS, sur un échantillon de 900 individus, 65% des participants présentent au moins un trouble psychique (anxiété, dépendance à l’alcool et aux drogues, dépression, etc.)(1)
Loin d’être un phénomène fortuit, cette forte prévalence des troubles mentaux est l’expression d’un mal-être collectif, se traduisant par certaines conduites suicidaires et/ou déviantes.


Algérie : Maladies mentales - l'accompagnement du patient reste impératif

Par Abdallah Kaddour

Les maladies mentales, tout comme les maladies physiques, peuvent prendre plusieurs formes. Bon nombre de personnes craignent les maladies mentales et les comprennent mal. Cette crainte disparaîtra lorsque les gens seront mieux informés. Malheureusement, même de nos jours, la maladie mentale fait peur.
Elle est souvent associée, à tort, à une faiblesse, à une perte de contrôle ou encore à des événements pénibles, mais spectaculaires. Cependant, pour une grande majorité de personnes, la maladie mentale est une souffrance soigneusement cachée. Par exemple, on peut côtoyer des personnes atteintes de phobie sans même s'en rendre compte.
À cause de tous ces préjugés entourant la maladie mentale, seulement une personne atteinte sur trois consultera un professionnel de la santé.

Santé mentale : de plus en plus de congés maladie chez les employés de la Ville de Sudbury

radio canada 19 janvier 2015
Tom Davis Square, Hôtel de ville du Grand SudburyLe directeur des ressources humains a peur de faire fuir d'éventuels postulants  Photo :  Yvon Thériault
La Ville du Grand Sudbury constate une augmentation du nombre d'employés absent à cause de problèmes de santé mentale.
Le directeur des ressources humaines, Kevin Fowke, a dit au conseil municipal la semaine dernière que cela représente désormais un quart des absences.
L'administration de la Ville cherche des solutions pour réduire ces chiffres et les employés ont aussi un rôle a joué, a-t-il ajouté. « Je pense que tous les employeurs ont le droit de s'assurer qu'ils ont un employé absent et coopératif qui fait de son mieux pour revenir au travail », a-t-il dit.

dimanche 25 janvier 2015

« Aborder la ségrégation à partir des quartiers populaires, c’est prendre le problème à l’envers »

Le Monde.fr | 
Que pensez vous des déclarations de Manuel Valls prônant une « politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation »?

Renaud Epstein, sociologue à l’université de Nantes : Cela fait maintenant 25 ans que des responsables politiques de droite comme de gauche tiennent ce genre de discours. Déjà en 1990, au lendemain des émeutes de Vaulx-en-Velin, François Mitterrand dénonçait « cette terrible uniformité de la ségrégation, celle qui regroupe des populations en difficulté dans les mêmes quartiers, qui rassemble les enfants d’origine étrangère dans les mêmes écoles ».

Si le discours du premier ministre, deux jours après sa sortie sur l’apartheid, pose problème c’est d’abord du fait de son timing et des mots choisis. Faire de telles déclarations, formulant les problèmes en termes ethno-raciaux, deux semaines après les attentats, cela revient à établir implicitement un lien entre la concentration spatiale des minorités et le terrorisme. Ceux-là même qui répètent qu’il ne faut pas faire d’amalgames, qu’il faut prendre garde à ne pas stigmatiser les musulmans, alimentent par leurs discours sur les quartiers populaires un autre amalgame. Passer d’un événement dramatique à la dénonciation des « territoires perdus de la République » est d’autant plus absurde que les frères Kouachi ont passé une bonne partie de leur adolescence en Corrèze ! On peut donc redouter que ce genre de déclarations choc de Valls, sous couvert d’un « parler vrai » consistant à développer une lecture racialisée du monde social et de l’espace urbain (tout en la dénonçant !), contribue au renforcement des préjugés qui servent de terreau aux discriminations. D’autant plus que dans le déferlement d’annonces de ces derniers jours, la lutte contre les discriminations est une nouvelle fois la grande absente.

Les opposants à la "sédation profonde" manifestent à Paris avec la mère de Vincent Lambert

25.01.2015



Après de premières manifestations mercredi dernier -jour du débat général à l’Assemblée- les militants anti-euthanasie les plus résolus se sont de nouveau donnés rendez-vous dimanche 27 janvier à Paris. Plusieurs milliers de militants "pro-vie" ont participé au départ de la place Denfert-Rochereau à Paris, munis de ballons noirs et d'affichettes "Je suis Vincent Lambert", pour prendre le départ de la dixième "Marche pour la vie".

Urgences de Trousseau : en grève mais au travail

Indre-et-Loire 24/01/2015


Les personnels des urgences hors médecins (une centaine d'agents) sont très majoritairement en grève mais ils assurent leur service, comme les y oblige la loi.


Les personnels des urgences hors médecins (une centaine d'agents) sont très majoritairement en grève mais ils assurent leur service, comme les y oblige la loi. - Les personnels des urgences hors médecins (une centaine d'agents) sont très majoritairement en grève mais ils assurent leur service, comme les y oblige la loi.






Les personnels des urgences hors médecins (une centaine d'agents) sont très majoritairement en grève mais ils assurent leur service, comme les y oblige la loi.
120 à 170 patients accueillis par jour : aux urgences de l’hôpital Trousseau, les personnels en grève réclament plus d’effectifs pour pouvoir faire face.
On ne peut plus faire notre travail correctement, parfois… C'est pénible de quitter son travail tous les matins en se demandant si on a bien fait son boulot !
Philippe Nervé est infirmier de nuit aux urgences de l'hôpital Trousseau. Depuis le 10 mai 1980, jour de l'ouverture du service. Hier après-midi, il était parmi la cinquantaine de grévistes qui manifestaient devant leur service parce qu'ils désapprouvent sa réorganisation telle que l'a conçue la direction à la mi-décembre.

samedi 24 janvier 2015

Pierre Desproges : Voyons si la sainte vierge est malpolie










Les historiens ne sont pas d'accord sur la politesse ou l'absence de politesse de la Sainte Vierge.

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Hôpital et crise de foi : les professionnels de santé face à la religion

Publié le 24/01/2015




Depuis quelques jours, un incident insolite s’est ébruité dans tout le barreau parisien. A la très sérieuse Ecole de Formation du Barreau, un avocat devant assurer une formation a refusé de donner un cours au prétexte qu’une étudiante portait ce qu’il convient d’appeler juridiquement un « signe par lequel un élève manifeste ostensiblement une appartenance religieuse », en l’espèce, un voile.
L’élève-avocate, ainsi que la grande majorité des élèves-avocats présents dans l’amphithéâtre, n’ont pas manqué de rappeler à l’enseignant que la loi de 2004 «encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse » ne trouvait à s’appliquer qu’aux écoles, collèges et lycées publics et en aucun cas à l’enseignement supérieur. Ce principe a d’ailleurs été rappelée par la directrice de l’établissement qui avait été appelée sur les lieux pour mettre fin à l’incident.
Loin de s’avouer vaincu, l’avocat enseignant tenta un effet de manche pour le moins singulier en… se déshabillant en public prétextant qu’il était de conviction religieuse «naturiste » (sic) ! Face à cette scène surprenante, l’enseignant fut invité par la sécurité à quitter les lieux. L’incident fut pris très au sérieux par le Bâtonnier de Paris qui se fendit d’un communiqué indiquant qu’aucune loi n’interdisait effectivement le port du foulard à l’école (du barreau) mais que pour les avocats, en qualité d’auxiliaire de justice, « le port de la robe doit être exclusif de celui de tout signe religieux distinctif ».
Cette anecdote nous enseigne que même pour les avocats (qui sont, plus que les autres, censés ne pas ignorer la loi) les notions de laïcité et de neutralité restent des concepts flous.


vendredi 23 janvier 2015

Le ministère de la Santé italien se dote d’une législation pour les traitements compassionnels innovants

 23/01/2015

Après l’affaire Stamina qui avait ému la communauté scientifique – le Turinois Davide Vannoni avait assuré avoir mis au point un protocole censé utilisé des cellules souches dans le traitement de certaines maladies dégénératives – et pour éviter le risque d’un nouveau scandale, la ministre de la Santé italienne a durci les règles sur les soins compassionnels. Sous la pression des associations, le gouvernement avait d’abord autorisé certains traitements dans le cadre d’essais cliniques financés à hauteur de 3 millions d’euros pour finalement se rétracter après l’avis d’un groupe d’experts concluant à la dangerosité du protocole.

« Plus jamais de thérapies sauvages »

L’objectif est avant tout, « de protéger les patients et éviter des tentatives de fraude et de spéculation sur les malades comme l’a démontré l’affaire Stamina », a déclaré Beatrice Lorenzin. « Plus jamais de thérapies sauvages », ajouté la ministre de la Santé.

Handicaps rares : un deuxième schéma 2014-2018 met en valeur les aidants

23/01/2015

Le comité technique national a adopté, mercredi 21 janvier, le second schéma national pour les handicaps rares, qui s’étend sur la période 2014-2018. Il vise à renforcer la reconnaissance de situation de handicaps rares, très spécifiques (avec des combinaisons de déficiences peu communes) et difficiles à repérer et à prendre en charge.
Il succède au premier schéma 2009-2013, qui a donné naissance à 7 projets interrégionaux et à 4 centres nationaux de ressources (La pépinière, dans le Nord, Robert Laplane, à Paris, le CRESAM près dePoitiers, et le FAHRES, sur les épilepsies dans la Drômechapotés par le Groupement national des centres ressources handicaps rares), financés à hauteur de 7 millions d’euros. Alors que le premier plan était initialement doté de 35 millions d’euros sur 5 ans, « ce seront 33 millionsd’euros qui auront permis de financer la mise en place de réponses adaptées à la situation des personnes sur les deux schémas », indique le ministère de la santé.

RSS Accueil / Vote en faveur de... Vote en faveur de restrictions à l’avortement aux Etats-Unis

23.01.2015

La Chambre américaine des représentants, dominée par les républicains, a adopté jeudi une proposition de loi qui pérenniserait l'interdiction de l'utilisation de fonds publics fédéraux pour des avortements ou des assurances incluant l'avortement, au jour anniversaire de la légalisation de l'IVG. Depuis plus de 35 ans, le Congrès a interdit par des mesures régulièrement reconduites l'usage de fonds fédéraux pour subventionner des procédures d'avortement, mais la proposition de loi adoptée jeudi, par 242 voix contre 179, rendrait ces interdictions permanentes.

Le texte a peu de chance d'être adopté par le Sénat, où les démocrates ont une minorité de blocage, et la Maison Blanche a brandi la menace d'un veto présidentiel.

Apartheid ? «C’est ainsi qu’ils perçoivent leur quotidien»

GRÉGOIRE BISEAU ET WILLY LE DEVIN
Paris le 23 janvier 2015. Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat chargée de la Ville, à son bureau du ministère. Commande 2015 0138
Paris le 23 janvier 2015. Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat chargée de la Ville, à son bureau du ministère. Commande 2015 0138 (Photo Bruno Charoy)

INTERVIEW
Depuis les attentats, la secrétaire d’Etat à la Ville, Myriam El Khomri, multiplie les visites de terrain. Elle juge que la «priorité, c’est l’éducatif» et demande plus de moyens humains :

C’est en partie à elle, benjamine du gouvernement et plasticienne des quartiers populaires, qu’il revient de résorber l’«apartheid» français théorisé mercredi par Manuel Valls. Un chantier«gargantuesque», selon la secrétaire d’Etat à la Ville, Myriam El Khomri.
Quinze jours après les attentats de Paris, quels échos avez-vous lors de vos visites de terrain ?
Dès le 8 janvier, nous avons rencontré avec Patrick Kanner [son ministre de tutelle, ndlr]toutes les têtes des réseaux associatifs en pointe dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la politique de la ville et l’éducation populaire. J’ai ressenti une grande maturité. On était tous d’accord pour dire que la responsabilité est collective : elle émane de l’Etat, des élus et de toute la communauté éducative. La bonne nouvelle c’est que, du coup, nous devons tous avoir un bout de la solution. On s’est dit aussi que ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas tous retrouvés pour faire front. Dès lors, nous avons fait une circulaire demandant aux préfets d’ouvrir un maximum d’espaces de dialogue et d’échanges.

La Cour des comptes relève des « problèmes de sécurité » dans certaines maternités

Le Monde.fr | Par 

La Cour des comptes relève "des conditions de sécurité souvent insuffisamment vérifiées" dans plusieurs petites maternités (photo d'illustration).

Une « nouvelle étape » dans la « recomposition » du réseau des maternités en France est « inévitable et nécessaire », juge la Cour des comptes dans un rapport publié vendredi 23 janvier. Elle appelle ainsi à la fermeture « sans délai » des établissements de petite taille « en cas d’absence de mise en conformité immédiate »« Les très petites maternités fonctionnent dans des conditions de sécurité souvent insuffisamment vérifiées », fait-elle valoir, allant jusqu’à évoquer « des problèmes de sécurité parfois aigus ».

La Cour prend l’exemple d’Ussel (Corrèze) et de Die (Drôme), deux des 13 maternités autorisées à fonctionner sous le seuil dérogatoire des 300 accouchements par an. Dans ces deux établissements, dont l’isolement géographique a été reconnu, « la non-conformité a été relevée à plusieurs reprises sans que l’activité ait été interrompue » et des risques sont « avérés en matière de sécurité ». A Die, un rapport avait notamment conclu en 2010 à « un nombre insuffisant de praticiens pour assurer les astreintes : aucune présence pédiatrique ou de sage-femme n’était garantie 24 heures sur 24 ».

La Cour dénombre également 35 maternités de petite taille – qui effectuent entre 300 et 500 accouchements par an –, « confrontées à des difficultés sérieuses sur le plan financier et sur le plan des personnels » où « le respect des normes » est « inégalement assuré, en particulier en matière de permanence des soins ».


« Sous-occupation importante »


Pour les magistrats de la rue Cambon, la « faiblesse » de l’intervention des pouvoirs publics dans cette recomposition « confine à la passivité et revient à attendre des accidents graves pour engager des restructurations ponctuelles ». Le décès accidentel d’une parturiente, le 26 septembre, à la maternité d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques), avait précipité la fermeture de l’établissement (344 naissances en 2013) qui était en discussion depuis plusieurs mois.



La « nomophobie », ou la peur panique de se retrouver sans téléphone portable

Le Monde Blogs 
CREDIT : AFP/JUSTIN SULLIVAN
CREDIT : AFP/JUSTIN SULLIVAN

Pendant un déjeuner avec une amie, Russell Clayton, doctorant à l’université du Missouri, a la surprise de voir sa convive le laisser précipitamment parce qu'elle a oublié son téléphone portable. Interloqué, il a l'idée de se pencher sur le sentiment de manque, voire de peur, qui habite certaines personnes lorsqu'elles sont séparées de ces petits objets devenus visiblement indispensables.
Dans une étude intitulée "The Impact of iPhone Separation on Cognition, Emotion and Physiology" ("L’impact de la séparation d’avec son mobile sur la cognition, l’émotion et la physiologie"), publiée le 8 janvier, il s'étend sur cette "nomophobie", contraction de l'expression anglaise "no mobile phobia", et arrive à deux conclusions :
  • Le téléphone portable est devenu "une extension de nous-même", à la manière du sonar de certains animaux, si bien qu’on peut parler d’"iSelf", de "soi connecté".
  • Privé de son mobile, la personne souffrant de "nomophobie" a l’impression d’avoir perdu une part d'elle-même, et cela "peut avoir un impact négatif sur ses performances mentales".

Vaccin: un nanopatch qui pourrait tout changer

LE MONDE ECONOMIE |  | Par 

Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues.

Et si un petit carré de silicone à peine plus grand qu’un cachou pouvait changer la face du monde ? Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues utilisées depuis plus d’un siècle pour administrer les vaccins. Hérissé de 20 000 nano-aiguilles enrobées d’antigènes (le principe actif du vaccin), il déclenche une réponse du système immunitaire en sollicitant les cellules de la peau qui sont très sensibles.
Indolore, le nanopatch a aussi le mérite d’être bon marché. Il peut être fabriqué pour moins de 50 centimes de dollars à partir de silicone ou de bicarbonate, et il requiert une dose d’antigène minime (moins de 1 % de la dose utilisée dans les vaccins classiques). Autre atout : il est stable à température ambiante. « S’affranchir de la coûteuse et fragile chaîne du froid changerait tout », s’enthousiasme Seth Berkley, de Gavi Alliance, qui finance des campagnes de vaccinations dans le monde.

Les essais cliniques commencent tout juste, mais cette technologie a déjà conquis l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que le laboratoire américain Merck. M. Kendall est aussi cette semaine l’un des invités d’honneur du Forum de Davos qui a décerné à sa start-up Vaxxas le label très convoité de « Technology Pioneers ».


Congrès français de psychiatrie Dépression, schizophrénie... La psy fait peau neuve

23.01.2015

Le Congrès français de psychiatrie, qui s’est tenu à Nantes du 26 au 29 novembre 2014, a souligné l’extension des connaissances du mécanisme physiopathologique de plusieurs maladies mentales. Ce qui ouvre le champ à de nouveaux traitements de la dépression, ainsi qu’à de nouvelles hypothèses étiopathogéniques sur la schizophrénie. L’intérêt des psychothérapies de type TCC a été confirmé.

Congrès français de psychiatrie - Dépression, schizophrénie... La psy fait peau neuve-1

Va–t-on vers une psychiatrie plus « cérébrale » et moins « psychique » ? La sémiologie de la dépression a été revisitée par le nouvel intérêt porté à la dimension cognitive des troubles mentaux, lors du congrès français de psychiatrie, (Nantes, 26-29 novembre 2014). L’apport de la connaissance des réseaux neurocognitifs cérébraux permet en effet de mieux comprendre comment s’organise la pathologie dépressive, notamment les ruminations dépressives, le fonctionnement en boucle, le « réseau par défaut » (quand le sujet n’arrive plus à se concentrer sur une action ou l’écoute de quelqu’un).

Le syndrome Truman Show


Mike Jay, journaliste 23/01/2015








Truman Burbank (Jim Carrey) dans « The Truman Show » de Peter Weir (1998)
Les articles de psychiatrie clinique connaissent la plupart du temps un retentissement assez limité dans les médias généralistes. Il apparaît pourtant justifié qu’un papier [PDF] intitulé « The Truman Show Delusion : Psychosis in the Global Village » (en français : « Le syndrome Truman Show : psychose dans le village global ») ait lui-même suscité un intérêt global.
Ses auteurs, les frères Joel et Ian Gold, y présentaient une série frappante de cas cliniques : des individus ayant la conviction qu’ils étaient secrètement filmés pour une émission de téléréalité.
Dans un de ces cas, le sujet s’est rendu à New York et a exigé de rencontrer le « réalisateur » du film de sa vie. Il souhaitait également vérifier si le World Trade Center avait réellement été détruit, ou si cela s’était uniquement produit dans le film qu’on tournait en son honneur.
Autre cas : un journaliste hospitalisé durant un épisode maniaque s’est persuadé que ce scénario médical était une mise en scène, et qu’il recevrait un prix pour avoir couvert les événements une fois la vérité révélée…