L’association a créé des centres spécialisés pour la prise en charge des enfants souffrant de déficience mentale. Mais elle se heurte à des difficultés, faute de moyens
« Si l’on ressent un désarroi lorsqu’il nous est donné d’avoir à affronter l’être souffrant mental, il est encore plus douloureux d’en être la mère. Mettre un enfant au monde qui n’est pas comme les autres est la pire des calamités pour une mère » : feue Kadiatou Sanogho, mère de deux enfants déficients intellectuels, et fondatrice de l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale (AMALDEME), parlait en connaissance de cause. Comme elle, de nombreuses femmes et familles vivent la terrible épreuve de la déficience mentale de leurs enfants. Ces mères sont le plus souvent abandonnées à leur sort sous le regard curieux, indiscret, amusé, parfois consterné de l’entourage.
Et pourtant, l’enfant déficient mental, tout comme l’enfant dit normal, est un citoyen à part entière. Comme tel, il a le droit à l’éducation, à l’apprentissage au travail et à une vie sociale décente.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire