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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 25 décembre 2014

Handicap mental : ils donnent la main aux malades

France-Antilles.fr POINTE-À-PITRE
Franck BRELANDLundi 15 septembre 2014
Suzy Cadrot, chef de service au pôle de Basse-Terre, André Duplessis, directeur, et Chantal Gros, en pleine séance de travail. (F.B.)
Depuis six ans, le Service d'accompagnement médico-social pour adultes en situation de handicap psychique (Samsah) oeuvre aux côtés des familles de personnes en situation de handicap psychique. Découverte d'un service qui travaille dans l'ombre.
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La Défense ne parvient à recruter des spécialistes en santé mentale

CANADA 16 septembre 2014 
Quarante postes, ou près de 10% des effectifs des services de santé mentale des Forces armées canadiennes, demeurent vacants près de neuf mois après que le ministère de la Défense nationale eut promis de faire de l'embauche de personnel dans ce domaine une priorité.





Une série de courriels, rendus récemment publics, démontre que l'armée se démenait, avant la présentation du dernier budget fédéral, pour éviter de nouvelles coupes dans sa division médicale alors qu'elle était aux prises avec une vague de suicides chez ses soldats.

Polémique à propos de la nomination du chef de service

08.12.14 






ALGERIE

L’opération de choix de postes de chef de service hospitalo-universitaire pour le service de pédopsychiatrie de l’hôpital Mahfoud Boucebci (Chéraga) suscite la polémique.

Lors de l’assemblée, tenue le 25 juin dernier, un maître de conférences en psychiatrie pour adultes a émis le vœu d’être à la tête du service de psychiatrie pour enfants. Sitôt le souhait émis, une levée de boucliers contre sa nomination n’a pas tardé. Des psychiatres se sont rassemblés, le 18 novembre dernier à l’hôpital de Chéraga, pour mettre en garde contre ce qu’ils considèrent comme une «grave dérive».
«Ce service de psychopédiatrie ne peut pas être géré par une personne qui n’est pas du domaine. Nous contestons le fait qu’un psychiatre pour adultes, qui n’a jamais traité ou pris en charge des enfants, soit mis à la tête de ce service», avaient-ils expliqué lors de cette manifestation.

« Il est possible de former et d’effacer des souvenirs »

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Propos recueillis par 


Pierre-Marie Lledo.

Le neurobiologiste Pierre-Marie Lledo dirige le département des neurosciences de l’Institut Pasteur (Paris) et le laboratoire Gènes, synapses et cognition du CNRS. En 2003, son équipe avait mis en évidence l’existence de cellules souches dans le cerveau adulte, bouleversant un dogme de la neurobiologie. Depuis, elle a caractérisé les fonctions de ces néoneurones dans les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation.
Pierre-Marie Lledo a été le premier en France à utiliser l’optogénétique, cette nouvelle technique alliant optique et génétique, qui permet d’activer ou d’inhiber l’activité d’un neurone précis. Il est par ailleurs l’auteur, avec Jean-Didier Vincent, d’un ouvrage grand public, Le Cerveau sur mesure (Odile Jacob, 2012).

EducLever Le savoir à la carte

CHRISTOPHE ALIX

C’est la grande promesse du numérique dans un monde de l’éducation en pleine mutation : proposer un apprentissage réellement personnalisé s’adaptant aux besoins et au rythme de progression de chaque élève. De l’enseignement sur-mesure que les Américains, jamais à court de mots pour incarner de nouveaux concepts, ont baptisé adaptive learning (l’apprentissage adaptatif, en français).
«Blocage». Très en vogue, cette nouvelle approche dans laquelle se sont engouffrés de gros acteurs du secteur Outre-Atlantique (Knewton, la plateforme Aleks rachetée par l’éditeur scolaire McGraw-Hill Education) est également celle de la start-up française Educlever. En parallèle de Maximours, un service de soutien scolaire en ligne créé dès 2000, la société dirigée par Patrice-Benjamin Magnard - le fils de l’éditeur Robert Magnard et pionnier de la librairie en ligne avec Alapage - s’est elle aussi lancée dans cette aventure très technologique En collaboration avec des laboratoires de recherche en sciences de l’éducation (le LIG à Grenoble, Liris à Lyon et l’Inria de Sofia-Antipolis), elle s’est lancée dans un très ambitieux programme de «cartographie des savoirs», socle de sa nouvelle plateforme d’enseignement sur-mesure en ligne.
Pour expliquer cette approche encore peu connue mais extrêmement innovante, le fondateur d’Educlever aime bien faire l’analogie avec les GPS embarqués dans les voitures. «Cette aide à la conduite optimise votre trajet en s’adaptant en temps réel à des données que vous ne maîtrisez pas, comme l’état du trafic, explique-t-il. La cartographie des savoirs suit une logique similaire en identifiant pour chaque notion tous les prérequis qu’elle suppose. Lorsqu’un élève bloque par exemple sur une opération comme la division, poursuit-il, elle permet d’y remédier par élimination en repérant les notions mal acquises précédemment. Notre cartographie permet d’isoler très précisément la ou les causes du blocage et, à partir de là, de réparer les lacunes de chaque élève de manière individualisée.»

Une mentalité saine

QUEBEC 15 décembre 2014

Nathalie Shuh de l'école secondaire publique Le Sommet

La santé mentale est aussi importante que la santé physique. Des comportements négatifs envers la santé mentale polluent nos écoles et il faut changer cela dès aujourd’hui.
De nos jours, il y a plusieurs types de maladies mentales : les troubles de l’humeur, les troubles anxieux, la schizophrénie, les troubles de l’alimentation, les troubles de la personnalité, la démence et les troubles déficitaires de l’attention avec et sans hyperactivité. Mais, toutes les personnes qui ont ces troubles sont des personnes normales comme toi et moi. Les méchancetés envers eux ne sont pas acceptables. Environ un Canadien sur cinq a eu des problèmes de santé mentale à un moment donné de sa vie. C’est beaucoup!

La philosophie à l’épreuve de la viande

LE MONDE CULTURE ET IDEES |  | Par 


Certes, la Journée internationale sans viande (Meat Out Day), fixée chaque année autour du 20 mars, suscite l’intérêt croissant du grand public et des médias. Certes, scientifiques et politiques sont chaque jour plus nombreux à dénoncer l’aberration pour l’environnement que représente la production mondiale de viande (302 millions de tonnes en 2012, soit cinq fois plus qu’en 1950), l’une des grandes causes de la déforestation, du réchauffement climatique et de la pollution de la planète. Certes, de grands chefs cuisiniers prennent position, tel le Français Alain Ducasse, qui a supprimé la viande de la carte du Plaza Athénée, son restaurant parisien. Certes, le nouveau livre du moine bouddhiste Matthieu Ricard, Plaidoyer pour les animaux, est un joli succès de librairie… Et après ?




Après, rien. Ou presque. On sait, et on continue. On évoque avec pessimisme la crise écologique, on s’indigne du scandale des élevages industriels, mais on ne renonce pas à son bifteck. Ni à sa dinde de Noël. Tout juste réduit-on un peu sa consommation… Mais si peu ! Un effort infime au regard de l’essor fulgurant qu’a connu l’industrie de la viande depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En France, alors que la population est passée de 40 millions d’habitants à près de 70 millions aujourd’hui, la quantité de viande consommée par personne a presque doublé entre 1950 et 1980, grimpant de 50 à près de 100 kg par an. Elle a, depuis, légèrement régressé, mais avoisine toujours les 90 kg par personne et par an. Soit près de 500 000 bovins, ovins et porcins tués chaque jour dans les abattoirs, tandis que les végétariens plafonnent à 2 % de la population.

Des limites du calcul… à l’oracle de Turing

Par  le 17/12/14 


En décembre, le New Scientist a sorti un numéro spécial consacré aux idées scientifiques les plus importantes : au menu, entre autres, le nombre de dimensions, la mécanique quantique, l’infini… et un article nous proposant de réfléchir à la manière de penser la computation. Un texte court et peu détaillé, mais qui a le mérite de pointer dans des directions qui méritent d’être explorées.
En effet, qu’est-ce que la computation ? On ne saurait la limiter aux ordinateurs tels qu’on les connaît. Comme le souligne le New Scientist, on peut calculer avec plein de choses et de beaucoup de manières différentes : avec une abaque on fait déjà de l’informatique. Dans nos colonnes, nous avons plusieurs fois mentionné ces différents modes de calcul, qui ne recourent en rien aux machines telles que nous les connaissons : on peut calculer avec des systèmes collectifsde l’ADN, et mêmes des animaux comme des crabes. Et ne parlons pas de l’ordinateur quantique
Dans la question annuelle de The Edge 2014, rappelons que Neil Gershenfeld allait encore plus loin, en affirmant que non seulement les ordinateurs traditionnels ne calculaient pas de la seule manière possible, mais que celle qu’ils employaient constituait un mauvais exemple. Précisons que Neil Gershenfeld, très connu pour avoir formalisé le concept de Fablab, est avant tout un scientifique qui s’est fait remarquer pour son intérêt pour les formes non conventionnelles de computation, tels les ordinateurs à bulle, purement liquides, implémentés dans un milieu microfluidique (vidéo).
Le New Scientist pointe deux aspects de la théorie de la science informatique. L’une concerne les limites des “machines de Turing” et l’autre, l’hypercomputation, traite d’un moyen possible de déplacer ces limites.
Statue d'Alan Turing au Bletchley Park museum
Statue d’Alan Turing au Bletchley Park museum

Les limites de la computation

Le problème de l’arrêt est une de ces limites fondamentales. Il démontre qu’il est impossible à un programme de prédire avec certitude quand (et même si) un autre programme va s’arrêter, ayant terminé sa tâche. Cela a l’air très abstrait comme ça, mais ce problème peut avoir des conséquences pratiques et même… fatales, selon l’étude (.pdf) menée par l’éthiciste Matthias Englert, comme nous le rapporte Motherboard. En effet, les dilemmes moraux sont précisément de la classe des problèmes qui restent “indécidables” et où le “calcul ne s’arrête jamais”. Cela pose la question de savoir comment des machines susceptibles de sauver des vies, ou pire, d’en prendre (comme les robots soldats) réagiront face à ces dernier

De l’addiction au whisky glaçon à celle aux Google glass

18/10/2014







San Diego, Californie, le samedi 18 octobre 2014 - Une équipe américaine du département de santé mentale du centre de médecine navale de San Diego, rapporte dans la revue Addictive Behaviors (1) le premier cas d’addiction aux Google glass.
Rappelons que ces lunettes High Tech, encore en phase d’expérimentation, permettent de se connecter à internet et comportent un écran et une branche tactile. Ce dispositif, qui fonctionne aussi à la voix, permet également de prendre des photos et de faire des vidéos.

Moins de crimes sous antipsychotiques

Publié le 08/10/2014
Les patients souffrant de schizophrénie et de psychoses apparentées  ont un risque de commettre  des crimes violents 4 fois supérieur à celui de la population générale. Au cours des troubles bipolaires, ce risque est également plus élevé en cas de toxicomanie concomitante. Cependant on ne sait pas vraiment si les traitements médicamenteux de ces pathologies ont un impact sur ces comportements agressifs. En effet, peu d’études spécifiques y ont été consacrées et leur réalisation demeure problématique, notamment d’un point de vue éthique. Une équipe suédoise a donc décidé de mener une étude pharmaco-épidémiologique nationale sur la période 2005-2009, en s’appuyant sur les données de plusieurs registres et en effectuant les comparaisons chez un même individu (avec ou sans traitement). Leur objectif était de tester 4 hypothèses : les antipsychotiques et les stabilisateurs de l’humeur (acide valproïque ou valproate, lamotrigine, carbamazépine, oxcarbazépine et lithium) réduisent la fréquence des actes violents ; le taux de diminution varie selon le type de trouble mental ; l’association antipsychotique-thymorégulateur a un effet bénéfique encore supérieur et les antipsychotiques retard (injectables) ont une action plus importante que leurs homologues administrés par voie orale.

Lien mère-enfant, il n’y a pas que le contact physique !

Publié le 16/10/2014


Certaines femmes éprouvent des difficultés à créer une relation adaptée avec leur nouveau-né. La théorie du lien décrite par Klaus et Kennell en 1976 avait pour but de promouvoir un contact physique précoce entre la mère et l’enfant ; depuis, il a été montré que ce contact n’était pas toujours nécessaire et que les difficultés rencontrées pouvaient être lié à la séparation physique mais aussi au manque de disponibilité émotionnelle de la mère.
Aux États-Unis, un questionnaire comportant 25 items, le PBQ (Postpartum Bonding Questionnaire) permet d’évaluer le lien mère enfant mais du fait de sa taille il est difficile à utiliser dans de larges études d’où l’intérêt d’en mettre une version courte en place. Le S(hort)-PBQ comporte 10 questions, les scores s’étalent de 10 à 50 et plus le score est élevé, plus le lien mère enfant est important.

Ruban pourpre et turquoise, pour un débat public

Publié le 17/10/2014






On sait qu’il existe divers insignes montrant l’empathie de leurs porteurs pour certains malades, notamment le ruban rouge contre le SIDA et le ruban rose contre le cancer du sein. Mais qui connaît aux États-Unis (et ailleurs), s’interroge The American Journal of Psychiatry, l’existence d’un ruban similaire, « pourpre et turquoise », destiné à dénoncer un autre problème de société, « responsable de plus de morts que les accidents de voiture » ?
Prenant aux États-Unis chaque année « deux fois plus de vies que l’ensemble des meurtres » (statistique déjà effrayante dans un pays où la législation sur les armes est pour le moins laxiste !) et « plus de 800 000 vies annuellement dans le monde », le responsable de cette hécatombe planétaire est le suicide. Mais, demande l’auteur, « où est le large débat public que cette force de destruction massive devrait susciter ? » Indépendamment des raisons humanitaires pour combattre le suicide, les psychiatres devraient ajouter une dimension personnelle à leur engagement pour prévenir ce fléau : en effet, des études ont confirmé l’impact néfaste du suicide chez les psychiatres ayant traité ces patients ! Le tiers des psychiatres ayant perdu un malade par suicide éprouvent ainsi « des troubles de l’humeur ou du sommeil ou même un mal-être important. »[1],[2]. Des aspects égoïstes doivent donc rejoindre les motivations philanthropiques pour amplifier la prévention du suicide. Car les taux de suicide sont en augmentation et la souffrance des parents ou amis du suicidé se révèle « inconcevable. »

Psy (28 mars 1986) par Pierre Desproges



A écouter ici ...


Handicap mental : plus de 30% des Malgaches victimes

NewsMada Les Actus de Madagascar

Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, plus de 30% de la population malgache sont déclarées avoir déjà été atteintes d’une maladie mentale au moins une fois dans sa vie. Certaines personnes sont atteintes d’une aliénation mentale passagère si d’autre doivent vivre avec cette maladie à cause du manque de traitement.
Par ailleurs, les dernières statistiques ont révélé que 10% des Malgaches sont handicapés. Le handicap peut être visuel, moteur, auditif, intellectuel ou encore psychique et peut être causé par plusieurs facteurs. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, 16% des personnes sont atteintes alors qu’elles étaient encore dans le ventre de leur mère si 4% des personnes le sont à cause d’une complication durant la naissance. En effet, seulement 49% des femmes enceintes se font suivre durant leur grossesse alors que ce suivi est nécessaire afin que l’on puisse savoir avant l’accouchement les risques. 65% des cas de handicap chez une personne sont causés par une maladie si 13% sont dus au traumatisme causé, par exemple, par un accident de la route.
Seulement 13 psychiatres pour tout Madagascar
Pour en revenir aux maladies mentales, leur prise en charge n’est pas encore gratuite dans les hôpitaux et les centres de santé publique de base. Or, le traitement de ce genre de maladie est coûteux.

Debout, les damnés des écrans !

Le Monde Blogs


"Cela fait 12 mois que je ne travaille plus assis sur une chaise. Je suis programmeur. J'exerce en milieu rural, dans les Cévennes". C'est ainsi que se présente Benoit Pereira da Silva (@bpereiradasilva) sur la scène de Lift France, avec calme et douceur. Son titre s'affiche sur l'écran de sa présentation derrière lui : "marcheur-programmeur", version post-post moderne du "chasseur cueilleur".

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Image : Benoit Pereira da Silva arpentant de long en large la scène de Lift France.

La chaise tue beaucoup

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La bipédie est une caractéristique physique des homo sapiens et de quelques autres espèces. La nôtre est permanente, comme l'autruche, explique le développeur qui sait aussi se faire anthropologue. Nos corps et nos capacités cognitives fonctionnent de la même manière que nos ancêtres. "Notre corps biologique est celui du temps de l'évolution, plus que celui du temps de mutation des techniques ou du temps des transformations des modes de vie." Alors que nos capacités de traitement informatique n'ont cessé de progresser, nos capacités cognitives, elles n'évoluent pas. Et nos capacités physiques ? Benoit Pereira da Silva présente un amusant graphique où il rapproche l'évolution dans le temps de ses capacités cognitives (stables), des capacités de traitement des ordinateurs qu'il utilise et de son poids. Sur le graphique, sa prise de poids jusqu'en 2013, date où il s'est mis à travailler en marchant, est on ne peut plus régulière.

"Notre bipédie n'est plus permanente. Nous passons beaucoup de temps assis ou allongé alors que notre corps est un corps de marcheur, adapté au mode de vie actif des chasseurs cueilleurs", explique-t-il en arpentant la scène de droite à gauche sans jamais s'arrêter, comme si le fait de marcher était le meilleur moyen pour nous en convaincre. Pour lui, ce décalage, ce hiatus est le signe d'un problème de fond, de rythme entre nos modes de travail et de vie. "Les travailleurs du numérique sont tous assis devant des bureaux. Nos corps s'engraissent. Notre système lymphatique déraille. Les cancers et les maladies cardio-vasculaires augmentent. La chaise tue beaucoup."

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Look at Me : une application pour les enfants autistes

Le Journal du Geek  Par Greg, 23 décembre 2014

Samsung a dévoilé Look at Me, une application gratuite pour les enfants autistes.
Selon le constructeur coréen, celle-ci permet d’aider les enfants concernés à avoir un contact avec les yeux, lire les expressions faciales ou encore exprimer leurs émotions. Dans la vidéo ci-dessous, on voit Jong-Hyum Kim, un enfant autiste de 11 ans, qui grâce à l’application arrive à regarder sa mère dans les yeux après 8 semaines d’utilisation. Par ailleurs, via ce projet, Samsung va distribuer au Canada, 200 tablettes Galaxy Tab S équipées de l’application à des familles qui en ont besoin.
lookatme


mercredi 24 décembre 2014

Les mots pour dire la pauvreté aux enfants

ANNE-CLAI

RE GENTHIALON


Stop aux idées fausses sur la pauvreté - Astrapi - Livret à télécharger
CRITIQUE Pas facile de parler de la pauvreté aux enfants. De trouver les bons mots pour répondre à leurs questions quand ils croisent un ou une SDF. Pas évident non plus d’expliquer toutes les phrases qu’ils peuvent entendre : «les pauvres ne veulent pas travailler, ils profitent du système» ou «si on ne réussit pas à l’école, on finit dans la rue». Afin d’aider les enfants de 8 à 12 ans à décortiquer ces clichés, l’association ATD Quart Monde (1) a édité un petit livret pour dire «Stop aux idées fausses sur la pauvreté». «Les enfants côtoient au quotidien la précarité, explique Marie-Aleth Grard, vice-présidente d’ATD Quart Monde. Dans la rue ou le métro bien sûr, mais aussi à travers la situation de leurs camarades de classe ou dans leur propre vie.»

«Il y a du Narcisse blessé dans le pessimisme français»

NATHALIE RAULIN

Pour Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, les Français redécouvrent aujourd’hui la nécessité d’un récit collectif.
Critiques à l’extrême, pessimistes en diable, les Français donnent le sentiment de ne plus s’aimer. Une forme de dépression collective ?
La France déprime, c’est certain. Déprime-t-elle parce qu’elle ne s’aime pas ou parce qu’elle s’aime trop ? Je pense qu’il y a du Narcisse blessé dans ce pessimisme, donc plutôt la preuve d’une passion pour soi-même qui ne s’assume pas, et surtout qui n’a plus les moyens de s’assumer comme telle. Et puis l’autodénigrement chez les Français, c’est presqu’une affaire de style.

Vous ne tenez pas en équilibre sur une jambe ? Allez voir votre médecin

Vous n’arrivez pas à tenir minimum vingt secondes en équilibre sur une seule jambe ? Vous avez plus de chances d’être victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), d’après des scientifiques de la Tokyo University Graduate School of Medicine.
En effet, ce manque d’équilibre révèle que des micro-saignements ont pu avoir lieu dans le cerveau. Ces petits accidents vasculaires sont trop faibles pour avoir des conséquences immédiates, mais ils peuvent laisser des séquelles plus graves avec le temps, selon l’étude publiée dans la revue scientifique Stroke«Les personnes qui montrent un mauvais équilibre sur une jambe devraient recevoir plus d’attention, car cela peut indiquer un risque accru de maladie du cerveau et un déclin cognitif», déclare le DrYasuharu Tabara, qui a dirigé les recherches.
L’AVC se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu en raison d’un caillot de sang ou d’une hémorragie. C’est l’une des causes les plus importantes d’invalidité et de mort, explique le Chicago Tribune.

mardi 23 décembre 2014

La 2ème Journée de Santé Mentale et Communautés - L’équipe Pourquoi et comment ? Le 27 mars 2015








Le 27 mars 2015

L’équipe Pourquoi et comment?

Les contributions de la psychothérapie institutionnelle et de la psychanalyse à l’évolution de la pensée psychiatrique continuent de nourrir la réflexion des professionnels engagés auprès des personnes présentant des troubles identitaires majeurs, tant à l’échelle de l’institution qu’à celle du dispositif groupal restreint qui en procède : l’équipe. Les structures psychiatriques et nombre de structures médicosociales ont en charge de telles personnes (dites psy-chologues ou états-limite graves), qu’il s’agisse de soin proprement dit, de réhabilitation ou d’accompagnement vers l’autonomie.

Une thérapie individuelle renseigne sur la groupalité du monde interne d’un patient. Une approche institutionnelle confronte d’abord une équipe aux projections des aspects morcelés du patient. Ses membres deviennent dépositaires (à leur insu) de fragments d’histoire ou de pensées non symbolisés.

La fonction primaire d’accueillir et contenir ces transferts est essentielle : elle prépare le repérage des éléments dispersés transmis à l’équipe plurielle.

Cette reconnaissance conditionne le travail de reliaison à accomplir pour réduire l’éparpillement psychique, lui suggérer un agencement et une intelligibilité. En se prêtant comme réceptacle puis transformateur de son désordre, l’équipe aide le parent à (re)construire un récit de lui- même.

Programme

8 H 15 Accueil des participants
Autour d’un petit déjeuner

8 H 45 Dr Marcel SASSOLAS, Président de SMC,
Introduction à la journée.
« Travailler en équipe, pourquoi, comment » Discutant : Georges GAILLARD (Université Lyon 2) 

9 H 00 Dr Jean PEUCH-LESTRADE
« L’inattendu du transfert dans le travail d’équipe »
Discutante : Dr Marion SICARD (CTB de Vénissieux)

10 H 00 L’équipe des soins à Domicile en Psychiatrie de SMC
« Le Domicile du patient en crise comme lieu de soin »
Discutant : Dr Fabrice BOYER (UPUL St Joseph St Luc).

11 H 00 Pause café,

11 H 30 Dr Xavier BONNEMAISON 
« L’équipe hors les murs. Symptôme et communauté, aux limites de la psychiatrie »
Discutant : Quentin RAFFARD (SMC)


12 h 30 Déjeuner libre * 

14 H 00 Dr Jean-Pierre VIDAL
 « Travailler en équipe, pourquoi, comment » 
Discutant : Georges GAILLARD (Université Lyon 2)


15 H 00 François RONZON
 « Quand le transfert joue aux poupées russes avec le soin institutionnel, groupal et indivi- duel »

Discutant : Dr François ROYER, (Psychiatre libéral)

16 H 00 Conclusion : Dr Patrice BRUNAUD
(Médecin Psychiatre) suivi d’échanges avec la salle.

José PEDRALVA DA SILVA : Psychologue à SMC, assurera le fil rouge de la journée.


L’équipe 

Intervenants :
Xavier BONNEMAISON, Psychiatre, Responsable d’équipe au centre Philippe Paumelle, Coordinateur de l’Equipe mobile Psychiatrie-Précarité, Association de Santé Mentale du XIIIe arrondissement.

Jean PEUCH-LESTRADE, Psychiatre, Psychanalyste membre du 4ème groupe, Responsable de l’Hôpital de Jour pour enfants du Garon à Givors.

François RONZON, Psychologue clinicien et Superviseur. (CMP CATTP Centre de jour Lafayette).

L’équipe de soins à Domicile en Psychiatrie, intervention de l’équipe de SMC.

Jean-Pierre VIDAL, Docteur en Psychologie, Psychanalyste, Analyste de Groupe et d’Institution, Secrétaire Scientifique du GAIRPS (Groupe d’Analyste en Institution et de Psychologie Sociale), Membre de la SFPPG (Société Française de Psychothérapie Psychanalyste de Groupe) et membre du CA, Membre de la SFTFP (Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique).

Discutants :

François ROYER, Médecin Psychiatre en libéral (41 rue
Mercière à Lyon 2ème).

Marion SICARD, Médecin Psychiatre au Centre de Théra* 

Quentin RAFFARD, Psychologue à SMC.

Georges GAILLARD, Maître de conférence à l’Université Lyon 2 et CRPPC (Centre de Recherche en Psychopathologie et en Recherche Clinique).

Fabrice BOYER, Médecin Psychiatre, UPUL St Joseph St Luc.

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