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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 24 octobre 2012

Blessures d'après- guerre


Des légionnaires du 2 - sup - e - /sup - régiment étranger de parachutistes sous le feu ennemi durant l'opération Altor-Libecciu, dans la vallée de Tagab en Kapisa (Afghanistan), juin 2010.
ARNAUD BEINAT/MAXPPP
A l'heure où la France retire ses troupes d'Afghanistan, un nombre croissant de soldats reviennent de ce conflit atteints de troubles psychiques. L'armée commence tout juste à prendre en charge ces traumatismes et organise un colloque interne les 23 et 24 octobre à Paris. Les familles se sentent très isolées et demandent la reconnaissance de ce préjudice





L'un s'est mis à brutaliser ses enfants. L'autre a sauté à la gorge d'un client au supermarché. Un troisième a tenté de sesuicider. Pour les soldats français qui rentrent d'Afghanistan, une nouvelle guerre commence. Une bataille de démons, qui détruit les couples et fait imploser les familles.

A ce jour, 400 blessés sont suivis pour troubles psychiatriques par le service de santé des armées. C'est le seul chiffre officiel disponible. Mais, admet un porte-parole, il est " sûrement sous-estimé ". Et " il va sûrement augmenter ". Au total, 60 000 soldats sont passés en Afghanistan depuis 2001. Après 2007, 4 000 y ont été déployés en permanence, dans des combats durs et des situations de stress qui n'avaient pas été observées depuis très longtemps.

La mesure des troubles, du simple mal-être au véritable syndrome de stress post-traumatique (PTSD) fait l'objet d'un débat. Des études françaises récentes ont mesuré une proportion de 7 % de soldats atteints de blessures psychiques. Dans certaines unités combattantes, les chiffres peuvent toutefois monter à 100 %. La prise en compte de plusieurs milliers d'anciens combattants et de leur famille s'annonce comme un redoutable défi social pour les années à venir.

Les études américaines menées auprès des vétérans d'Irak et d'Afghanistan ont établi que des éléments augmentaient le risque de PTSD : la longueur de la mission (six mois pour les Français, un an pour les Américains), la tenue d'un poste de combat proche de l'ennemi, la vue de la mort ou de la blessure d'un camarade, le fait d'avoir été touché dans sa chair. Mais aussi le célibat ou un bas niveau de diplôme.

Dépassements d'honoraires : accord a minima après 21 heures de négociations

Le Monde.fr | 
Après 21 heures de négociations, ponctuées d'innombrables rebondissements, syndicats de médecins et assurance-maladie sont enfin parvenus à un accord sur les dépassements d'honoraires, mardi 23 octobre. Les syndicats devaient pour la plupart encore soumettre le projet de texte à leurs instances internes, mais ils ne cachaient pas l'issue favorable de ce processus à la sortie de la négociation. "Les conditions sont réunies pour un accord historique qui réunit tous les syndicats de médecins", a estimé Michel Chassang, président de la CSMF, premier syndicat médical. "Après 20 heures de négociation, tout le monde a fait preuve de responsabilités", s'est félicité Frédric van Roekeghem, le directeur de l'assurance-maladie.

Accouchement sur l'A20 : pour la mère "il n'y avait aucune solution"

Le Monde.fr avec AFP | 
Le trajet de Figeac à Brive-la-Gaillarde emprunté par la femme qui a accouché sur l'autoroute, vendredi

Certains accusent la désertification médicale. D'autres s'interrogent sur la responsabilité de son gynécologue. Cinq jours après la mort de son bébé lors de son accouchement sur l'autoroute A20, la femme au cœur de ce drame évoque, elle, un tragique concours de circonstances, auquel ni son gynécologue ni elle ne pouvaient rien en l'état actuel de la carte médicale.
"Je n'accuse personne. On aurait fait différemment, ça n'aurait rien changé", dit cette femme de 35 ans qui livre pour la première fois, mardi 23 octobre, au NouvelObs.com sa version des faits survenus vendredi dans le Lot.
Elle estime que son gynécologue de Figeac, "un praticien reconnu, qui a vingt-cinq ans de métier" et qui l'a "très bien suivie", n'a commis aucune erreur en l'envoyant à la maternité de Brive, dans le département voisin de la Corrèze, à plus d'une heure du domicile familial.

Modèles


durée 1h45
10 oct. - 10 nov., 21:00
salle Jean Tardieu
On ne naît pas femme, on le devient, mais de quelle manière ?
Elles étaient gamines dans les années quatre-vingts, devenues femmes, les comédiennes, musiciennes et citoyennes de Modèles fouillent les identités possibles et impossibles de la féminité. Qu’est-ce que c’est, être une femme en 2012 ? Sur un plateau peuplé de morceaux choisis de mannequins de cire, corps idéalisés mais tronqués, elles chantent, dansent, jouent. C’est drôle et percutant. Cinq grâces interrogent l’identité sexuelle de la femme, son intimité profonde et son rôle social. Parmi un flot d’images, d’informations, de signes, elles irradient. Elles ont hérité des mots de Duras, de Beauvoir, des révolutions de leurs mères, des modèles imposés. Elles fréquentent les cruches des séries, monstres de Dynastie et archétypes de Desperate Housewives. Elles reviennent sur des décennies d’interrogations quant au rôle des femmes, objets de désir, martyres de quelques barbares membrés, ou figures de proue des révoltes essentielles. Fête libre et heureuse, Modèles dresse l’édifiant portrait de quelques femmes d’aujourd’hui.

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La Grande Table (1ère partie)

Syndiquer le contenupar Caroline BrouéLe site de l'émission
Emission La Grande Table (1ère partie)
du lundi au vendredi de 12h à 12h30
Ecoutez l'émission26 minutes

Féminisme : les nouvelles formes d'intervention militante.

24.10.2012 - 12:02 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile

 A partir du spectacle "Modèles" de Pauline Bureau, au Théâtre du Rond-Point.

Avec :
- Myriam MARZOUKI
- Eric FASSIN
- Stanislas NORDEY

Myriam Marzouki : « Modèles est une série de témoignages énoncés dans une adresse directe au public, qui reprennent des extraits de Virginie Despentes, de Virginia Woolf, ou encore d’interviews. La pièce questionne la construction des femmes à partir des modèles que la société leur impose. Le livre de Muriel Plana, Théâtre et féminin, permet d’interroger la pièce car il fait la distinction entre un théâtre des femmes, un théâtre féminin, et un théâtre féministe. Il me semble qu’on retrouve ces trois dimensions dans Modèles. La question est donc de savoir si ces trois dimensions sont indissociables, ou non.
Quand on découvre qu’il n’y a que des femmes sur scène, et où les hommes ne sont présents qu’à travers leur discours, on est surpris. A l’inverse, quand on va voir un spectacle où la quasi-totalité des comédiens sont des hommes, tout semble normal. Le spectacle pointe donc nos habitudes de représentation. C’est un spectacle militant, qui prend la forme d’un manifeste : les comédiennes se mettent du côté des femmes qui se découvrent elles-mêmes comme victimes d’une domination, et au centre d’un problème qu’elles pensaient résolu.
La légèreté de la chanson de Lily Allen est à l’image du spectacle, même si certains moments sont graves. On voit comment des femmes trentenaires se ressaisissent d’une histoire dans une forme de jubilation théâtrale, avec une naïveté qui met en évidence l’absence de transmission de la cause féministe d’une génération à l’autre. »

Près de 2 % des femmes ont subi des violences conjugales depuis deux ans en France

Le Monde.fr avec AFP | 
Extrait d'une campagne de sensibilisation sur les violences conjugales.
Extrait d'une campagne de sensibilisation sur les violences conjugales. | AFP

Près de 2 % des femmes ont subi, en l'espace de deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, souligne une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) à paraître mardi 23 octobre.
La vie est-elle un traumatisme ? Intégrer la notion de traumatisme dans une pratique pédiatrique courante ?
Publié le 16/10/2012

J.-F. ROCHE,
Pôle hospitalo-universitaire de pédopsychiatrie,
Centre hospitalier Esquirol, Limoges

La question du traumatisme est une question très actuelle. Plusieurs colloques ont été consacrés à ce thème durant les derniers mois (Journées nationales de la SFPEADA, mai 2011 à Limoges (1), Rencontres de Pédiatrie Pratique, janvier 2012 à Paris). Par ailleurs, dans notre pratique quotidienne, la référence à une étiologie traumatique de tel ou tel trouble, la mise en place demandée de dispositifs d’intervention tels que les cellules d’urgences médico-psychologique (CUMP) vient faire résonance à la place qu’a pu prendre cette notion tant dans les médias que dans les représentations quotidiennes.
En référence aux journées de la SFPEADA (Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées), il semble possible de donner quelques repères dans cette question souvent invoquée, mais difficile à gérer en pratique courante.
Psychiatres, avez-vous le moral ?
Publié le 04/10/2012

Menée auprès de plus de 2 000 personnes travaillant en milieu psychiatrique (1 054 infirmières, 135 médecins, 44 psychologues, 82 « thérapeutes occupationnels » (occupational therapists), 86 travailleurs sociaux, 111 cadres de santé (team leaders, services managers), etc.), une étude britannique évalue le sentiment de «bien-être » et de « satisfaction » des personnels exposés à la détresse d’autrui, ainsi qu’à leur propre stress et « parfois à des menaces » dans leur activité professionnelle.
Petit nuage, schizophrénie, quarks et sinthome
Publié le 22/10/2012

Si beaucoup d’enfants de célébrités « tournent très bien », certains ont par contre des trajectoires plus chaotiques. Dans sa rubrique “Images en psychiatrie”, The American Journal of Psychiatry évoque ainsi le cas de Lucia Joyce (1907–1982), la fille du romancier et poète irlandais James Joyce qui la surnommait « Nuvoluccia dans sa robe de lumière », en  associant ainsi « tendrement par assonance le diminutif italien nuvoletta (petit nuage), et le prénom Lucia. » On estime qu’elle aurait constitué une « muse » ayant inspiré son père pour l’écriture de Finnegans Wake, l’une des plus célèbres publications de Joyce.
Psychiatrie, souffrance psychique et médecine générale
JL Gallais
ML Alby

Résumé. – La prévalence des troubles psychiques dans la population et la place de la médecine générale dans les soins médicaux primaires conduisent le médecin généraliste à être impliqué dans tous les champs de la santé mentale. Les questions de prévention, de soins et de réinsertion sont interdépendantes. Elles constituent les multiples facettes d’interventions dans lesquelles les données somatiques, familiales et sociales sont intriquées. Les stratégies explicites et implicites mises en œuvre s’appuient sur les spécificités de la médecine générale. À côté de l’approche pharmacologique des soins, de la psychothérapie de soutien par le médecin généraliste, nombre de ces situations et patients peuvent bénéficier de l’apport d’autres professionnels spécialisés en santé mentale. La redéfinition du contenu de la formation universitaire en médecine générale, la clarification des compétences et tâches respectives des acteurs en présence sont
indispensables, comme l’évolution du rôle et de la responsabilisation du patient lui -même. Les changements en cours vers une organisation structurelle et fonctionnelle plus synergique de l’offre de soins permettront de mieux traiter la souffrance psychique et d’aborder la santé mentale dans ses divers aspects individuels et de santé publique.
© 2002 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

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Salles de shoot : Touraine veut des expérimentations avant fin 2012

Le Monde.fr avec AFP | 
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a indiqué, dimanche 21 octobre, qu'elle "espérait" lancer en France l'expérimentation des salles de consommation de drogue d'ici à la fin de l'année. "J'espère que des expérimentations pourront être annoncées avant la fin de l'année" a déclaré la ministre sur BFM TV, précisant que plusieurs municipalités"de droite comme de gauche" sont déjà "prêtes à s'engager" pour accueillir ce type de salles.
Freud Sociologue de Stéphane Haber
Freud a largement ignoré la grande problématique sociologique qui se mettait en place à son époque, principalement grâce aux efforts conjoints de Durkheim et de Weber. Cependant, en matière de connaissance des réalités collectives, n’a-t-il été que cet amateur mal éclairé ou ce partisan d’une réduction aveugle du social au psychique que la plupart des commentateurs du siècle passé ont réprouvé ?

les 22 & 23 novembre 2012 à la Cité des scienes et de l'industrie

Pour le programme, cliquer ici


Osons penser et agir

Psychiatrie et Médico-Social Journées d'Angers les 7 et 8 décembre 2012 Créativité et Inventivité


«Créativité et inventivité
dans le champ psychiatrique et médico-social,
empêchements et possibles»


Accompagner des personnes dans le soin ou dans le médico-social : pour quelles finalités ? Ces finalités ne se brouillent-elles pas sous l’effet d’injonctions politiques et sociétales, d’évaluations multiples, de quantification et de protocoles envahissants ?

Oser la créativité, oser l’expression d’une liberté d’agir en s’engageant dans la relation et dans les effets du transfert, oser penser collectivement et en prendre le temps est-il encore possible dans nos lieux de travail ?

Comment faire vivre, dans chaque acteur de soin et de l’éducatif et au sein de nos équipes, le courage de l’initiative, de la créativité et de l’inventivité ?

Comment chacun, patient, soignant, résident, professionnel, peut-il exercer sa citoyenneté dans le champ psychiatrique et médico-social ?

Comment continuer à soumettre l’organisation de notre travail aux finalités du soin et de l’éducatif ?

Comment résister contre ce qui, en nous ou autour de nous, suscite la soumission à des rationalités qui ignorent la dimension intersubjective ? N’est-ce pourtant pas celle-ci qui requiert notre engagement éducatif et thérapeutique ?

dimanche 21 octobre 2012



Guérir - Frédéric Worms est l'invité de Raphaël Enthoven dans "Philosophie"

Chaque dimanche à 13.00, Raphaël Enthoven continue de nous éclairer sur la vie, le monde, l'amour... Cette semaine, Raphaël Enthoven explore les voies de la guérison, en compagnie de Frédéric Worms.

VOIR L'ÉMISSION 7 JOURS AVANT SA DIFFUSION



Spinoza et la psychanalyse - table des matières
Spinoza et la psychanalyse
sous la direction d'André Martins et de Pascal Sévérac
SP. PSY.
Préface - Pierre-François Moreau
Présentation - André Martins et Pascal Sévérac
Maxime Rovère - Causalité et signification : la construction d'un sujet libre chez Spinoza et Lacan
Myriam Morvan - Admiration dans le spinozisme et Fascination dans la psychanalyse
André Martins - La philosophie de Spinoza peut-elle enrichir la psychanalyse?
Adrien Klajnman - Interprétation spinozienne de l'Ecriture et interprétation freudienne du rêve
Isabelle Ledoux - Freud et Spinoza : la question du mal dans les lettres à Blyenbergh
Pascal Sévérac - Spinoza et Freud : les dessous de la jalousie
Monique Schneider - Freud et Spinoza confrontés à la causalité sauvage

Cliquez pour voir l'image dans sa taille originale
Psychanalyse et langageNuméro 68 - Revue semestrielle


©2003
CLINIQUES MEDITERRANEENNES Revue publiée par le centre inter-régional de recherches en psychopathologie clinique
Rédactrice en chef : Marie-José Del Volgo 


Marisol Touraine confirme sa volonté de rendre l’Ordre infirmier facultatif

 | 
Dans une lettre adressée au Comité de Liaison des Institutions Ordinales (CLIO) dont ActuSoins a obtenu copie, la ministre des affaires sociales et de la santé confirme une nouvelle fois son souhait de rendre l'inscription à l'Ordre infirmier facultative.
En septembre dernier, l'institution regroupant les 16 Ordres et Chambres des professions réglementées s'était publiquement émue de la position du ministère de la santé, considérant que l'abandon de l'obligation d'inscription ordinale risquait de jeter« un doute voire un discrédit » sur un modèle ordinal « qui fait ses preuves en Europe comme en France »

Hollande fait un pas de plus dans la forfaitisation de la rémunération des généralistes


L’accès aux soins a été au coeur du discours du président qui a clos samedi à Nice le 40ème congrès de la FNMF. Pour les généralistes, Hollande annonce «une généralisation du système des forfaits », avec bonus en zones déficitaires. Il a profité de l’occasion pour exhorter les médecins à trouver l’accord sur les dépassements. Enfin, une réforme de l’Ondam et une grande loi de santé publique sont au programme.

Sommes-nous vraiment faits pour dormir ensemble ?

LE MONDE | 
"Un dortoir à l'auberge". La manière dont nous dormons, seul ou à deux, est une donné culturelle façonnée par les siècles.
"Un dortoir à l'auberge". La manière dont nous dormons, seul ou à deux, est une donné culturelle façonnée par les siècles. | © Bibliothèque de l'Arsenal, ms 5070, folio 337

Allons-nous cesser d'être masochistes au lit ? Apparemment, nous y travaillons. Sur les 4 millions de matelas vendus chaque année, la largeur 140 cm est toujours la star incontestée de nos nuits (65 % des matelas achetés en France). Mais une révolution silencieuse est en marche : en 2012, plus de 610 000 matelas de largeur 160 devraient s'écouler, "trois fois plus qu'il y a cinq ans", note Gérard Delautre, directeur général de l'Association pour la literie.
Tendance similaire chez Ikea qui ne donne toutefois pas de chiffres précis. "Depuis dix-huit mois, nous enregistrons une forte demande pour des lits plus larges", reconnaît Muriel Rolland, porte-parole de l'enseigne où les ventes de cadres de lit taille 140 baissent au profit des 160. Dans le même temps, le matelas simple est de plus en plus remplacé par un double. Conséquence : pour trouver de la place, les urbains abandonnent les tables de chevet "et veulent des têtes de lit avec rangements intégrés", ajoute Mme Rolland.
Du point de vue pénal, l’aide au suicide n’est pas répréhensible
En France, aujourd’hui, une personne qui fournit à une autre les moyens de se suicider (un médecin qui fournit un produit létal, par exemple) ne sera pas poursuivie, à condition toutefois que trois conditions soient réunies.

Accouchement sur une autoroute: le débat sur les déserts médicaux relancé

20 octobre 2012

Une mère a perdu son enfant en le mettant au monde dans sa voiture alors qu'elle faisait route vers Brive, à une heure, faute d'établissement plus proche. Hollande demande une enquête administrative.

Une femme de 35 ans vivant dans le Lot a perdu son enfant, vendredi, sur le trajet menant à la maternité de Brive, située à plus d'une heure de chez elle. Un drame qui relance le débat sur la désertification médicale en milieu rural, François Hollande demandant une enquête administrative.
Résidant dans le village de Lacapelle-Marival, dans le nord-est du Lot, la jeune femme enceinte de 7 mois et son mari ont dû choisir entre Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), Cahors et Brive, trois maternités distantes de plus d'une heure de route.
 Crif Conseil Représentatif des Institutions juives de France

Qu'y a-t-il a attendre d'une psychanalyse ? Un numéro de « La Célibataire » (*)

Nous avons déjà présenté dans ces colonnes plusieurs numéros de l'excellente revue lacanienne de Paris, « La Célibataire » (1). La question que pose le titre du nouveau numéro est on ne peut plus pertinente à l'heure où la psychanalyse devient une véritable mode et où l'on se demande s'il existe encore des individus qui ne se sont pas fait psychanalyser.

Une vingtaine d'auteurs, des psychanalystes pour la plupart, se succèdent pour se poser la question de l'avenir de la psychanalyse et examiner le sujet sous les angles les plus divers. Il était grand temps de la faire, car, comme le rappelle fort opportunément Jean-Jacques Tyszler : « La psychanalyse n'a pas bonne presse et sa présence naturelle dans le champ de la santé et du soin est brutalement contestée, comme aujourd'hui en France sur la question de l'autisme et des troubles de l'enfant apparentés ». Comme en écho, sa collègue, Paule Cacciali, dont la contribution s'intitule magistralement « La forteresse n'a jamais été vide », précise : « Ce qui pourrait venir arrêter toute polémique concernant le soin des psychanalystes aux enfants souffrant de troubles envahissants du développement, ne dépend pas des bonnes ou mauvaises pratiques, recommandables ou non, mais peut-être de ce dont nous parlons quand nous parlons d' « enfant », si souffrant soit-il ».

Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

Le beau livre de Ruth Sheppard, "Sigmund Freud. À la découverte de l'inconscient", donne à comprendre l'invention de la psychanalyse.

Édité chez Larousse, le livre de Ruth Sheppard retrace la vie du psychanalyste et ses grandes découvertes.
Édité chez Larousse, le livre de Ruth Sheppard retrace la vie du psychanalyste et ses grandes découvertes. © Larousse

Notes manuscrites sur le cas de l'homme aux rats, schéma dessinant son insolente théorie de la sexualité, lettre écrite pour son 80e anniversaire par Virginia WoolfStefan ZweigJames Joyce, Picasso, Dali et tant d'autres, que lui apportera à Londres l'écrivain allemand Thomas Mann ; et ce texte, rédigé pour une émission de la BBC en 1938, où Sigmund Freud résume sa carrière professionnelle en 120 mots. Presque un tweet. Tout cela et bien d'autres trouvailles sont à découvrir dans ce livre novateur :Sigmund Freud. À la découverte de l'inconscient. 
Il déplaira évidemment aux adversaires, nombreux et résolus, du père de la psychanalyse. Pour tous les autres, esprits curieux de plonger dans la vie et l'oeuvre du plus "grand explorateur de l'esprit" des XIXe et XXe siècles, ce document très original, préfacé par Carol Siegel, directrice du musée Freud à Londres, passionne. Car il n'est pas qu'anecdotique et laudateur. Il s'organise autour de textes érudits et clairs, offrant à comprendre l'invention de la psychanalyse, cette révolution apportée à l'Occident, et à découvrir l'homme Freud. 
Sigmund Freud. À la découverte de l'inconscient de Ruth Sheppard. Traduction de Valérie Feugeas et Marie-Noëlle Pichard. Éditions Larousse. 96 pages, 29,90 euros