Laurence Rossignol a annoncé le 15 novembre dernier son plan d’action pour la petite enfance. La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes a simplement omis d’évoquer les infirmiers puériculteurs. Cela parait d’autant plus étonnant que ce plan s’inscrit dans un contexte particulier pour les IPDE : rapport Giampino sur les modes d’accueil et la formation des professionnels, mouvement unitaire du 8 novembre… La profession souhaite enfin être reconnue à la hauteur de ses compétences. Encore faut-il qu’une volonté gouvernementale aille dans ce sens.
Dans son dernier rapport publié en avril 2015, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) affirme que 19 074 infirmiers puériculteurs exercent actuellement dans le système de santé. Il s’agit ainsi de la première spécialisation infirmière en matière d'effectifs, présents dans tous les secteurs médico-sociaux. En ce qui concerne les établissements d’accueil de jeunes enfants (EAJE), un autre rapport publié par la DREES indique que plus du tiers des directrices d’EAJE sont des infirmières puéricultrices. Ce rapport indique également que trois quarts des établissements n’ont pas de personnels formés à l’accueil des enfants en situation de handicap… Triste constat pour leur intégration, qui montre aussi l’intérêt d’un IPDE au sein de la structure, de par leur formation sanitaire et leur connaissance des difficultés que peuvent rencontrer ces enfants.
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