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lundi 12 décembre 2016

Présidentielle : le Pr Grimaldi a l'initiative d'une pétition pour préserver la Séc

12.12.2016



grimaldi
Plus de 300 personnes, essentiellement des médecins, avaient signé ce lundi une pétition appelant les candidats à la présidentielle à préserver le « niveau actuel de remboursement des soins » par la Sécurité sociale, remis en cause dans le programme de François Fillon.  
« Nous demandons au futur président de la République de garantir pour le prochain quinquennat le niveau actuel de remboursement des soins par la Sécurité sociale », écrivent les signataires de la pétition mise en ligne dimanche sur le site change.org et intitulée « Pour la Sécurité sociale ».
Parmi eux, de nombreux médecins de renom, comme le Pr André Grimaldi, à l'initiative du texte, ou la pneumologue Irène Frachon, qui a dénoncé le scandale du Mediator. Figurent également Didier Tabuteau, juriste-économiste de la santé, Christophe Jacquinet, ancien directeur d’agence régionale de santé (ARS), Edouard Couty, ancien directeur général des hôpitaux, Julien Lenglet, président de l’intersyndicat national des chefs de clinique, mais aussi des universitaires et autres personnalités comme le philosophe Michel Onfray ou le comédien François Morel.

Traitement inefficaces et prescriptions injustifiées
Selon ces signataires, la Sécu ne peut se contenter de rembourser les maladies graves et de longue durée en laissant les autres soins à la charge des complémentaires santé, comme le préconise le candidat de la droite François Fillon. Elle doit au contraire continuer à rembourser « les soins courants, préventifs et curatifs, dès lors qu’ils sont justifiés et que les traitements prescrits ont une efficacité démontrée », estiment-ils.
Il s'agit de maintenir « la solidarité entre les bien portants et les malades, entre les plus jeunes et les plus vieux, entre les personnes ayant des niveaux de revenus différents » et « l'égalité de toutes et tous face à la maladie », peut-on lire. Les économies sur la santé « doivent être faites sur les traitements inefficaces, les prescriptions injustifiées et les hospitalisations évitables (soit plus de 20 % des dépenses) », font valoir les signataires.
Autres postes d'économies cités :  « le prix parfois exorbitant et non justifiable des médicaments et dispositifs médicaux nouveaux »« les frais de gestion des mutuelles et compagnies d’assurances », qui « représentent 20 % de leur chiffre d’affaires contre 6 % pour la Sécurité sociale » ou encore le développement de la prévention.

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