blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 17 mars 2023

« On a lu » – La sélection de mars d’ActuSoins


 



15 mars 2023

Dans cette rubrique, Actusoins présente des ouvrages en lien avec la vie professionnelle des soignants, l’hôpital ou la santé.  

Essais, récits infirmiers ou même polars médicaux : il y en a pour tous les goûts. À vos livres ! 


La pudeur des soignants

Sous la direction de Catherine Deliot et Christine Matherat,Éditions Érès

La première toilette constitue un rite initiatique à l’issue duquel on devient soignant. Si le respect de la pudeur des patients représente un enjeu majeur de l’enseignement du soin, qu’en est-il de la pudeur des soignants ?

Lire la suite ...


Comment nous parlons-nous ?


 


Provenant de l'émission


Avec philosophie, du lundi au vendredi de 10h00 à 11h00 sur France Culture

Géraldine Muhlmann présente la nouvelle émission quotidienne de France Culture dédiée à la philosophie.


© Getty


À propos de la série


Comment nous parlons-nous ? Voilà qui mérite examen à l'heure où certains appellent à plus de contrôle de notre langage pour mieux respecter autrui, et où d'autres s'inquiètent d'un nouvel ordre moral dangereux pour la liberté d'expression. À propos de la parole, nous avons de quoi faire.


Lire la suite et écouter le podcast ...


jeudi 16 mars 2023

Consommation de psychotropes chez les 6-17 ans : un nouveau rapport jugé « trop alarmiste »

Par   Publié le16 mars 2023

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge a alerté, lundi, sur l’augmentation des prescriptions aux enfants et aux adolescents d’antidépresseurs et d’antipsychotiques notamment. Plusieurs pédopsychiatres s’offusquent d’une « diabolisation » des médicaments.

La consommation d'antidépresseurs chez les plus jeunes a augmenté de 62% entre 2014 et 2021

Par    Publié le 

Entre 2014 et 2021, la consommation d'antidépresseurs a augmenté de 62% chez les enfants.

Selon un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, la consommation de psychotropes chez l'enfant et l'adolescent a augmenté de 48% entre 2014 et 2021 pour les antipsychotiques et de 62% pour les antidépresseurs. Un phénomène qui concerne des dizaines de milliers d'enfants.

"Les enfants sont nettement plus exposés que les adultes à la souffrance psychique et aux difficultés psychologiques", voilà le constat alarmant du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) qui a publié le 7 mars un rapport sur la santé psychologique des enfants et des adolescents. Face au manque d'offre de soins, des dizaines de milliers de jeunes se voient prescrire des antipsychotiques, antidépresseurs ou des psychostimulants. Pour la seule année 2021, la consommation d'anxiolytiques chez les enfants et les adolescents a augmenté de 16% en France. Celle d'antidépresseurs est en hausse de 23%. Des augmentations bien supérieures à celle observées dans le reste de la population.

Lire la suite ...


Congélation des ovocytes : un nouveau droit mais des délais très longs

Par   Publié le 18 mars 2023

L’autoconservation ovocytaire est autorisée hors raison médicale depuis le 1er janvier 2022 par la loi de bioéthique pour celles qui ne souhaitent pas avoir d’enfant tout de suite. Un parcours médical ralenti par manque de centres agréés en France. D’ici à l’été, cinq établissements supplémentaires vont recevoir une autorisation.

Un ovocyte après son insémination.

A chaque rendez-vous, la docteure Mathilde Bourdon se saisit d’une feuille de papier blanche et commence à dessiner. Trompes, vagin, utérus… « Vous voyez, là ce sont les ovaires, là les follicules. La stimulation ovarienne va permettre de favoriser leur développement pour qu’on puisse recueillir un maximum d’ovocytes lors de la ponction… », explique la gynécologue, en illustrant chaque fois ses propos. Ce vendredi de mars, au service de médecine de la reproduction de l’hôpital Cochin Port-Royal (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), Flora D. – les patientes ont requis l’anonymat –, assise de l’autre côté du bureau, regarde et écoute avec attention.

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES

Accueil

Date de sortie 
29 Mars 2023



SYNOPSIS

Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d'infraction de dialoguer entre eux dans des dispositifs sécurisés. Nassim (Dali Bensalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s'engagent l'un et l'autre dans une mesure de Justice Restaurative. 


Autour d'eux : d'autres victimes, d'autres auteurs et des encadrants composés de professionnels et de bénévoles. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l'espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée... 


Et au bout du film, des réparations intimes individuelles, enfantées par la rencontre de ces individualités.


Lire la suite ...


POINT DE VUE. Pour l’accès à internet en prison

 Prune MISSOFFE (*).   Publié le 

Internet est omniprésent dans nos vies. Pourtant 72 000 citoyennes et citoyens en sont privés : les détenus dans les prisons françaises. Le collectif « InternetEnPrison » explique en quoi il ne s’agirait nullement d’un « cadeau » aux détenus mais d’un indispensable outil pour préparer leur réinsertion.

Qui parmi nous passe encore une journée sans utiliser Internet ? Omniprésent et incontournable, il irrigue aujourd’hui tous les champs de nos vies. Information, éducation, communication en sont quelques exemples. Pourtant, plus de 72 000 citoyennes et citoyens en sont privés : les personnes détenues dans les prisons françaises.


POINT DE VUE Feuille de route santé mentale et psychiatrie : « Depuis un an et demi, il ne s'est rien passé »

Jacques Cofard   15 mars 2023

 Début mars, le ministère de la Santé publiait un bilan d’étape de sa politique de santé mentale et de psychiatrie, initiée en 2018 et enrichie en septembre 2021 lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie.

En fait de bilan, il s’agit d’un satisfecit sur toute la ligne : plus de 3 milliards d’euros engagés, la création de 800 équivalents temps plein, « la poursuite d’un maillage territorial de l’offre de soins psychiatriques », « des leviers renforcés en faveur de l’insertion sociale et de la citoyenneté ».

Dr Jean-Pierre Salvarelli


Le Dr Jean-Pierre Salvarelli, vice-président du syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et vice-président de la conférence des psychiatres de CME, ne partage pas l’engouement du gouvernement, loin de là. Interview.

Medscape édition française : Quel est votre sentiment général sur le bilan d'étape du ministère de la santé ? 

Dr Jean-Pierre Salvarelli : C'est un processus d'autosatisfaction par la négation de l'autre, des professionnels et des soignants. Depuis un an et demi, il ne s'est rien passé : les assises de la psychiatrie n'ont donné délivrance à rien du tout. Aucun moyen ne nous a été délivré. Tout ce qui est dit dans ce bilan d'étape n'est que de l'enfumage, il ne s'est strictement rien passé.

Lire la suite ...


Mayenne : Vers une restructuration de la psychiatrie à l'hôpital ?

logo 

par Emilie PLANTARD  15 mars 2023

HOPITAL MAYENNE

Centre hospitalier du Nord-Mayenne, à Mayenne
Crédit: Google Street

La psychiatrie est en crise en France et en particulier en Mayenne, où l’ARS a demandé une expertise en fin d’année dernière. Cette étude externe a abouti à des préconisations, parmi lesquelles une réorganisation des services pour pallier le manque de soignants. Actuellement, trois centres hospitaliers accueillent des services psychiatriques, à Laval, Mayenne et Château-Gontier, et ces trois établissements ne comptent plus que sept médecins psychiatres en équivalent temps plein. Cette pénurie a déjà conduit la direction à fermer des lits, et à en geler d’autres... malgré tout, les conditions d’accueil et de travail sont dégradées.

Une situation critique

Sylvain Bihel, infirmier en psychiatrie à Laval et secrétaire adjoint chez FO : "juste avant le Covid, nous avions plus de 8 équivalents temps-plein, rien qu’à l’hôpital de Laval. Et là on se retrouve à 7 dans tout le département. Cela montre la situation assez critique. Alors que déjà, on n’était pas hyper bien dotés par rapport à d’autres endroits... En parallèle, se greffe une difficulté à recruter des infirmiers donc il y a là aussi un sous-effectif. Au-delà de travailler en sous-effectif, on subit le fait que le médecin ne soit plus aussi disponible qu’avant, pour venir en appui, évaluer un patient, répondre à nos interrogations - on est davantage isolés face au patient et à ce qu’on peut lui proposer."

Lire la suite et écouter les podcasts ...


Dix orientations pour la stratégie interministérielle addictions 2023-2027

Publié le 

A la suite du Plan addictions 2018-2022, le Gouvernement a adopté le 9 mars la Stratégie interministérielle de mobilisation contre les conduites addictives 2023-2027, qui fixe un cap et un cadre pour les années à venir. Sur le plan opérationnel, cette stratégie sera complétée de plans et programmes nationaux et locaux, établis en concertation avec les professionnels, les élus et partenaires locaux.

Dans un document d’une cinquantaine de pages, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) rappelle le contexte et présente la Stratégie globale, dont la vocation première est de « fixer un cadre et de favoriser la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics qui concourent à cette politique. » Le document décline les principes guidant cette action, les « raisons de se mobiliser » et fixe dix orientations « fortes, la plupart non spécifiques du champ de telle ou telle administration » , qui ont pour but de « décrire les principaux axes de progrès ». Ces orientations stratégiques devront se traduire « en actions opérationnelles ayant un impact tangible pour les citoyens ». Par ailleurs, au fil du texte, des mesures phares et pistes d’actions sont citées, « qui seront précisées dans les plans d’actions et mises en œuvre en fonction des contextes, des publics et des territoires. »

Lire la suite ...


DOSSIER : Le projet d’une 6ème année d’étude pour les psychologues : Enjeux et débat

mercredi 15 mars 2023

Accéder au site ...



mercredi 15 mars 2023

Centre hospitalier départemental La Candélie (Lot-et-Garonne)

 


CRC NOUVELLE-AQUITAINE 

Le centre hospitalier départemental La Candélie est l’unique établissement public de santé mentale de Lot-et-Garonne. Plus de 1 000 personnes y travaillent, avec une file active de près de 12 000 patients pris en charge (nombre de patients vus au moins une fois dans l’année), en croissance structurelle. Le CH est confronté à une démographie médicale déclinante et préoccupante et doit faire face à d’importants investissements de restructuration et réhabilitation des bâtiments d’au moins 57 M€ dont l’urgence a été mise en lumière à la suite du rapport de visite du contrôleur général des lieux de privation de liberté en 2019, qui faisait état « des conditions d’hébergement indignes pour les patients». L’ARS Nouvelle-Aquitaine a diligenté une mission d’inspection afin de s’assurer de la bonne prise en compte des recommandations issues du rapport du contrôleur général. Un nouveau projet d’établissement est depuis lancé.

Lire la suite et consulter le rapport ...


Coercition en psychiatrie : « Il est intéressant de travailler à une modélisation des bonnes pratiques

Publié le 

Dans sa newsletter de mars 2023, le Groupement de coopération sanitaire (GCS) pour la recherche et la formation en santé mentale interroge deux chercheurs participant au projet Plaid-Care (voir notre article), qui vise à identifier les bonnes pratiques au sein d’établissements limitant ou diminuant le recours à la coercition. L’interview de Sébastien Saetta, sociologue, chargé de recherche (ENSEIS Recherche, UMR 5283 Centre Max Weber, CHU de Saint-Etienne), coordinateur de la recherche, et Yvonne Quenum, infirmière en psychiatrie, co-enquêtrice dans la recherche, CHU de Saint-Etienne, est à retrouver intégralement sur le site du GCS. 


Etes-vous paré au « décollage » de votre enfant ?


Darons daronnes

Récemment, une collègue m’a raconté qu’elle et son mari s’étaient retrouvés tous les deux à la maison pour le week-end, leurs trois (grands) enfants étant partis jusqu’au dimanche soir. « Ça va être bien d’être tranquilles, lui a dit son mari. On va en profiter. » Avant d’ajouter : « Mais tu sais, un jour, ils partiront pour de bon », avec une pointe de vague à l’âme dans la voix.

Ma collègue et son mari ont déjà eu du rab, si l’on compare à la moyenne des Français : leurs enfants ont 30, 27 et 24 ans. Celui du milieu est parti faire ses études dans une autre ville, mais les deux autres sont à la maison (avec un premier départ, puis un retour pour l’aînée). En France, les enfants quittent le foyer familial à 23,6 ans en moyenne, selon les données 2021 d’Eurostat. C’est tôt, comparativement à la moyenne des pays de l’Union européenne (26,5 ans). Très tôt par rapport au Portugal (33,6 ans). Très tard par rapport à la Suède (19 ans).

Lire la suite ...


La psychiatrie, expliquée par les films

Par Mélanie LESOIF et Propos recueillis par Mélanie LESOIF  Publié: 13 mars 2023







Le docteur Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille et auteur de livres et vidéos de vulgarisation de la psychiatrie, propose une conférence ce mardi soir à Troyes sur nos « héros malades » de films et de séries, un support de choix pour lutter contre les idées reçues.

Dr Debien, vous proposez ce soir une conférence à Troyes intitulée « Nos héros sont malades ». De quoi souffrent-ils ?

Beaucoup de héros de séries, de films, montrent des failles ou sont atteints de maladie mentale. Rambo, que j’aime beaucoup, souffre d’un syndrome de stress post-traumatique. Je parle de ces héros, comme Batman, le Joker, car ils sont des figures emblématiques qui nous permettent de nous représenter certains troubles mentaux.



Les fantômes de l’hystérie - Histoire d’une parole confisquée

© Bibliothèque Sorbonne Université, fonds Charcot, Aucun(e)

À propos de la série

Pour LSD, Pauline Chanu part à la recherche des persistances de l’hystérie. Une histoire longue et violente qui commence à l’Antiquité et continue de nourrir la misogynie et de hanter la médecine, la psychiatrie, la psychanalyse, la politique, la justice et nos représentations.

Lire la suite ...


Manuel de l'autiste

Editeur : 

Paris : Eyrolles

Manuel de l'autiste

DESSEILLES Martin, Aut. ; GROSJEAN Bernadette, Aut.

Résumé :

L'autisme est un trouble mystérieux, qui fascine autant qu'il effraie, notamment parce que les personnes qui en souffrent semblent isolées dans un monde intérieur. La diversité de ses manifestations, la difficulté à établir son origine font de ce trouble mentale un trouble à part. On parle désormais de troubles du spectre de l'autisme (TSA) pour désigner ce qui apparaît aujourd'hui comme une anomalie du neurodéveloppement très précoce. Les TSA sont très divers.

Lire la suite ...


Education sexuelle et relations sociales en autisme : Enseignement de l'éducation sexuelle en autisme par études de cas pédagogiques

Education sexuelle et relations sociales en autisme

SCHAEFER WHITBY Peggy, Aut. ; ARTUSO Max, Aut.

Il existe plusieurs raisons de fournir une éducation sexuelle aux personnes autistes, notamment pour favoriser un développement sain et prévenir des situations indésirables. Le soutien d'un développement sain repose sur l'idée que les humains sont des êtres sexuels par nature et que la connaissance du développement sexuel peut renforcer l'autonomie de l'individu et contribuer à des conditions plus satisfaisantes. Les personnes autistes risquent d'obtenir de mauvais résultats dans chacun de ces domaines, et une éducation sexuelle spécialisée peut contribuer à réduire ce risque. En fin de compte, l'éducation sexuelle des personnes autistes devrait aboutir à des résultats tangibles, observables et valables qui améliorent leur qualité de vie.


Déserts médicaux : « Il faut augmenter d’au moins 30 % le nombre d’étudiants admis dans le cursus médical »

Publié le 13 mars 2023

TRIBUNE

Prétendre que la suppression du numerus clausus va résorber la pénurie de médecins est au mieux de la pensée magique et au pire une diversion malhonnête, estime, dans une tribune au « Monde », Antoine Pelissolo, chef de service en psychiatrie et secrétaire national du Parti socialiste.

L’état catastrophique de notre système de santé est connu et l’intervention du président de la République le 6 janvier est venue confirmer que tous les plans précédents n’avaient pas suffi à apporter les solutions adéquates. Mais, à nouveau, aucune mesure n’est proposée pour résoudre une des causes essentielles de la crise, la pénurie de médecins en France. C’est en effet, avec la « grande démission » des personnels soignants, la seconde explication de l’effondrement de notre système de soins.

"Comprendre et prévenir le risque suicidaire" : le guide de la FHF


 

PAR 

PUBLIÉ LE 14/03/2023

Pour aider les managers face à des situations de crises suicidaires ou de risques de suicide dans le contexte professionnel, la Fédération Hospitalière de France (FHF) a produit un guide. Celui-ci se déploie en 3 livrets respectivement consacrés à la compréhension du phénomène, sa prévention et à la gestion d'une situation de crise. 

Lire la suite ...


Les animaux sauvages peuvent-ils avoir des maladies mentales ?

Publié le 

Par 

Singe assis sur un fauteuil.

Le petit Eliot s'intéresse au cerveau des animaux sauvages. Peuvent-ils, comme les humains, avoir des maladies mentales ?

Dans l'émission dominicale "Les P'tits Bateaux", le jeune Eliot, 10 ans, demande : "les animaux sauvages peuvent-ils avoir des maladies mentales ?"

Pour lui répondre, Benoit Grison, docteur en sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences, enseigne à l’UFR Collegium Sciences & techniques de l’Université d’Orléans. Il a été conseiller scientifique de nombreux documentaires.

Lire la suite ...


Prisons : une étude pointe la "surreprésentation des troubles psychiatriques au moment de la libération"

 





Lundi 13 mars 2023

De Thomas Schonheere  

Une étude menée auprès des détenus qui sortent de prison montre que l'univers carcéral ne permet pas de soigner efficacement les troubles psychiatriques. "Il y a eu des progrès ces dernières années mais cela reste insuffisant", selon Thomas Fovet, psychiatre au CHU de Lille.

Le psychiatre Thomas Fovet, invité ce lundi de France Bleu Nord

Le psychiatre Thomas Fovet, invité ce lundi de France Bleu Nord Capture d'écran France 3

L'étude a été financée par la Direction générale de la santé, Santé publique France, et a été portée par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France : partout en France, des détenus ont été interrogés à leur sortie de prison à propos de leur santé mentale. Le constat est sans appel : "On constate une surreprésentation des troubles psychiatriques au moment de la libération", explique Thomas Fovet, psychiatre au CHU de Lille, qui a participé à cette enquête.

Lire la suite ...