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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 18 août 2022

Série « Les romans qui ont changé le monde »

Mercredi 17 août 2022







Épisode 8/10 : "Des arbres à abattre" de Thomas Bernhard

Résumé

"Des arbres à abattre", ce roman de l’énervement et de la détestation est un véritable monument de méchanceté et de littérature...


avec :

Sarah Chiche (Ecrivain, psychologue clinicienne et psychananlyste), Claire Fercak (romancière).


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La psychiatrie reste largement employée en Chine pour réprimer la dissidence


Owlie, quand le soutien psychologique est assuré par un robot

Anne-Gaëlle Moulun  16 août 2022

France Owlie est un agent conversationnel (chatbot) de soutien psychologique créé par une psychologue clinicienne, un psychiatre et un pair-aidant en santé mentale. Il est destiné à mettre à disposition du grand public des outils de psychologie et de psychothérapie[1]. Ses créateurs insistent sur le fait qu’il ne remplace pas un suivi par les professionnels de santé, mais peut être un outil complémentaire. Clara Falala-Séchet, psychologue clinicienne et psychothérapeute, co-créatrice d’Owlie, explique à Medscape la genèse de son développement et les retours des patients. Jean-Baptiste Baudier, psychologue à Lyon et qui n’a pas participé au développement du chatbot décrit son propre usage.

  •  « Bonjour ! Je m'appelle Owlie, la petite chouette. Je suis ravie de faire ta connaissance !  Comment ça va ?

  • Ça va pas fort.

  • Je comprends, tu ne vis pas un moment facile. Voici ce que je peux te proposer (faire défiler les boutons en bas) : je suis en pleine crise ; j’ai des mauvaises pensées ; je ne sais pas quoi faire ; j’ai besoin de me poser. »

Cet échange n’a pas eu lieu avec un être humain, mais avec un agent conversationnel (chatbot) de soutien psychologique, baptisé Owlie.

« Owlie est née de ma rencontre avec Igor Thiriez, psychiatre et psychothérapeute », explique Clara Falala-Séchet, psychologue clinicienne et psychothérapeute à Paris. Au cours d’un congrès, elle fait connaissance de Lee Antoine, pair-aidant en santé mentale et Igor Thiriez.

« Nous avons développé ce chatbot bénévolement par nous-même, après avoir identifié les problèmes et échangé avec une cinquantaine de patients pour connaître leurs besoins. Nous avons travaillé à partir de petites boucles d’automatisation d’éléments de thérapie », développe Clara Falala-Séchet. Les créateurs ont d’abord développé l’outil sur Chatfuel, une plateforme gratuite, basée aux États-Unis, qui ne demandait aucune connaissance en code informatique. « Notre idée était qu’Owlie puisse aider la personne à se reconnecter avec son besoin du moment », souligne la psychologue.

Nous avons développé ce chatbot bénévolement par nous-même  Clara Falala-Séchet

Lorsque le chatbot a atteint 20 000 utilisateurs, ses créateurs ont réalisé une étude d’impact pour savoir comment les personnes percevaient Owlie. « Elles ne le perçoivent pas comme un soignant, ni comme un humain, ni comme un ami. Elles se rendent très bien compte que c’est un outil, qui va pouvoir les aider à trouver ce dont elles ont besoin et à les ouvrir vers l’extérieur », assure Clara Falala-Séchet.

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mercredi 17 août 2022

Antoine Pelissolo à propos de l'éco-anxiété : "Quand il y a de la souffrance, la parole est nécessaire"


 




Mardi 16 août 2022

Provenant du podcast

L'invité de 8h20 : le grand entretien

Résumé

Le professeur Antoine Pelissolo, chef de service de psychiatrie du CHU Henri Mondor à Créteil (Ile-de-France, France), co-auteur de l’ouvrage "Les Emotions du dérèglement climatique" (Flammarion, 2021), parle de l'éco-anxiété et du dialogue nécessaire à ce sujet. 


avec :

Antoine Pelissolo (Chef du service de psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne)).


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Papy dance

Lundi 15 août 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Papy dance ! ©Getty - Christian Negroni

Résumé

A 76 ans, dans le quartier de la place d'Italie, à Paris, chaque week-end, même en plein hiver, il danse sur des musiques pop-rock ou funk, pour vaincre la solitude et ramasser les quelques pièces que lui donnent les passants.


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Le trail, un outil de régulation de la santé mentale

PAR GUILLAUME LAMY  15 AOÛT 2022

Sur les sentiers de l'UTMB, la plus prestigieuse épreuve d'ultra trail au monde

Une chercheuse en sciences sociales et quatre experts en psychologie de Grenoble et de Lyon ont mené une étude sur les processus psychologiques impliquées dans la pratique du trail-running et d'ultra-endurance.

[...] Le trail peut-il être à l’origine du bien-être et de la santé mentale de ceux qui le pratique ? C'est à cette interrogation que tente de répondre l’étude Ultra Présent menée avec le CNRS et présenté par Ultra Sports Science, un fonds de dotation basé à Pierre-Bénite qui finance des études médicales pour prévenir et soigner les sportifs lors d'ultra trails ou d'épreuves d'ultra endurance.
L'UTMB, l'épreuve d'ultra traiul la plus réputée du monde
Départ de l'UTMB, à Chamonix

L'étude a été menée par la chercheuse en sciences sociales angevine Mathilde Plard (entretien ci-dessous), accompagnée de Marine Paucsik, du laboratoire interuniversitaire de psychologie de Grenoble, Quentin Hallez maître de conférences en psychologie du développement à l'Université Lumière Lyon 2, Guillaume Tachon doctorant en psychologie clinique à l'Université Lumière Lyon 2 (Institut de psychologie) et Rebecca Shankland professeure des universités en psychologie du développement à l'Université Lumière Lyon 2 (Institut de psychologie).

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Malaise Suicides de gendarmes: l’année 2022 s’annonce déjà très noire

par Ludovic Séré  publié le 17 août 2022

Depuis le 1er janvier, on recense déjà 15 suicides de gendarmes, 3 de plus que sur toute l’année 2021. Si la gendarmerie nationale met en place des mesures de prévention, celles-ci ne suffisent pas à endiguer entièrement le phénomène.

Proximité de la hiérarchie dans une brigade où l’on vit à l’année, disponibilité de l’arme pour passer à l’acte rapidement, vétusté, parfois, des locaux et manque de reconnaissance des supérieurs. Le problème des suicides dans les rangs de la gendarmerie nationale n’est pas nouveau, mais il est plus rarement évoqué que celui de leurs cousins de la police nationale. Pourtant, si les chiffres, depuis une trentaine d’années, sont difficiles à analyser, tant aucune réelle tendance ne se dégage, l’année 2022 semble annoncer une augmentation sensible du nombre de suicides chez les gendarmes.

D’après les comptes communiqués par la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Libération, 15 militaires se sont donné la mort depuis janvier. C’est déjà 3 de plus que pour toute l’année 2021, avec notamment une série de quatre suicides en quelques jours entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin. Parmi eux, un garde républicain s’est suicidé au sein même d’une dépendance de l’Elysée le 29 mai dernier, sans qu’aucun détail ne filtre sur les circonstances de ce drame pour le moment.

L'image du jour : le film muet déconcertant dans Parle avec elle

Pedro Almodovar réalise le film "Parle avec elle" en 2002. A l'affiche, on retrouve Javier Cámara et Darío Grandinetti entre autres. Le long-métrage espagnol met en avant une histoire complexe, où un jeune infirmier naïf tombe fou amoureux de sa patiente qui est dans le coma. Retour sur une scène clé du film.

Le principe est très simple : chaque jour de la semaine, à 7 hCinéSéries vous propose une image ou vidéo insolite, marquante ou humoristique.

Le synopsis du film Parle avec elle est le suivant : Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d'une quarantaine d'années, se rendent, chacun de leur côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l'un à côté de l'autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n'ose pas.

[...] Parle avec elle

Parle avec elle ©El Deseo

Notre image du jour ci-dessus, illustre une scène très marquante du film. En effet, Benigno découvre à la cinémathèque un petit film muet. Il s'agit de L'Amant qui rétrécit (Amante menguante de Hilario Muñoz), qui est un hommage à un classique du cinéma fantastiqueaméricain, L'Homme qui rétrécit de Jack Arnold.

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Nantes : Deuxième suicide en trois jours à la maison d’arrêt

20 Minutes avec AFP   Publié le 16/08/22

La maison d'arrêt de Nantes-Carquefou.

La maison d'arrêt de Nantes-Carquefou. — F. Elsner / 20 Minutes

PRISON  Un détenu de 36 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule samedi soir

Il a été retrouvé pendu dans sa cellule un peu avant 20h. Un homme de 36 ans s’est suicidé samedi soir dans le quartier disciplinaire à la maison d'arrêt de Nantes, a-t-on appris ce week-end auprès du parquet.

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mardi 16 août 2022

La désinstitutionnalisation est devenue synonyme d’abandon

Grégoire René

Étudiant à la maîtrise en philosophie et bioéthique, Université McGill

QUEBEC

«Le problème n’est pas en soi d’avoir

Photo: iStock «Le problème n’est pas en soi d’avoir "relâché" les individus souffrant de troubles de santé mentale, le problème, c’est de l’avoir fait en refusant de les accompagner avec des ressources convenables», plaide l'auteur.

Les 2 et 3 août derniers, un homme souffrant de troubles de santé mentale abat trois individus dans les rues de Montréal. Quelques heures plus tard, le premier ministre François Legault, offrant au passage ses condoléances aux familles des victimes, se dit néanmoins « content qu’on se soit débarrassé de cet individu-là » et se questionne sur la pertinence de « l’avoir relâché ». Il se demande alors si un resserrement des mesures sur la détention des individus souffrant de troubles de santé mentale est nécessaire.

Dans le cadre de mes recherches en bioéthique, je m’intéresse notamment à l’influence des politiques sociales néolibérales sur la psychiatrie et sur la perception de la santé mentale au sens plus large. À ce titre, il m’apparaît intéressant d’analyser les déclarations du premier ministre comme témoignant d’une certaine perception de la maladie mentale qui semble prendre davantage d’espace dans le débat public des dernières années.


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Avons-nous tous cru à un mythe sur la dépression ?

Par Rachel Schraer Journaliste spécialiste de la santé et de la désinformation

11 août 2022

Femme assise dans le noir

CRÉDIT PHOTO, 

GETTY IMAGES

Une étude montrant que la dépression n'est pas due à un faible taux de sérotonine, l'"hormone du bonheur", est devenue l'un des articles médicaux les plus partagés.

Elle a provoqué une vague d'affirmations trompeuses sur les antidépresseurs, dont beaucoup augmentent la quantité de sérotonine dans le cerveau.

Cette recherche ne montre pas que les médicaments ne sont pas efficaces.

Mais la réaction à cette étude a également suscité de véritables questions sur la façon dont les gens traitent la maladie mentale et y pensent.

Après que Sarah a connu son premier épisode psychiatrique majeur, au début de la vingtaine, les médecins lui ont dit que les médicaments qui lui étaient prescrits étaient comme "l'insuline pour un diabétique". 

Il était essentiel, corrigeait un problème chimique dans son cerveau et devait être pris à vie.

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Il existe 4 types de troubles bipolaires : voici ce qu’il faut savoir sur chacun

 L'Actu Santé indépendante et sourcée sur sante-actu.com

 14 août 2022

Comme beaucoup d’autres conditions, le trouble bipolaire n’est pas unique, bien que, en général, la maladie mentale provoque des changements inhabituels dans l’humeur, l’énergie et le comportement d’une personne, à des degrés divers, selon le National Institute de la santé mentale (NIMH).

Dans les termes les plus généraux, la maladie bipolaire implique des «épisodes d’humeur» – maniaques, dépressifs et hypomaniaques – et peut être divisée en quatre types différents : trouble bipolaire 1, trouble bipolaire 2, trouble cyclothymique et trouble bipolaire non spécifié.

Bien que toutes les formes de trouble bipolaire soient caractérisées par des épisodes d’humeur – les « hauts » et les « bas » des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs – la gravité et la fréquence de ces épisodes d’humeur ont un impact important sur le diagnostic.

Ici, les psychiatres expliquent les différences entre les quatre types de trouble bipolaire, ainsi que les symptômes associés aux épisodes d’humeur. Comprendre les subtilités de cette maladie mentale est une première étape importante pour déterminer, avec vos professionnels de la santé, un diagnostic et un régime de traitement appropriés.

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Des adolescents sont envoyés en hôpital psychiatrique pour leur obsession avec BTS

 K-Sélection

14 août 2022

Des adolescents sont envoyées en hôpital psychiatrique pour leur obsession avec BTS

Un psychiatre avertit les parents de surveiller leurs enfants alors que plusieurs adolescents ont développé une obsession pour BTS au point d’être hospitalisés.

Au moins 8 étudiantes ont été amenées à l’hôpital de Shalby en Inde par leurs parents au cours des 10 derniers jours pour les aider à arrêter leur dépendance à manger, s’habiller et vivre comme les membres de BTS.

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PORTRAIT. Hassan de Monaco : l’étoile montante de l’humour made in Monaco

 MonacoTribune

Théo Briand 

hassan-de-monaco-casino-monte-carlo

De retour de son deuxième Festival d’Avignon, Hassan de Monaco est revenu, pour Monaco Tribune, sur ses débuts dans l’humour et ses projets futurs.

Faire rire oui mais jamais au détriment des autres. Voici le crédo d’Hassan de Monaco. Son humour empli de bienveillance s’inspire de ses origines, de son éducation et de ses expériences personnelles.

Infirmier anesthésiste de profession, l’humoriste n’a réellement commencé l’humour qu’en 2010. « C’était un rêve de devenir humoriste mais souvent les rêves restent des rêves. Pour moi, c’était inatteignable. J’ai aussi eu une éducation où il fallait avoir un vrai métier qui pouvait subvenir à nos besoins » explique Hassan de Monaco. Ce n’est qu’une fois son diplôme d’infirmier en poche qu’Hassan s’est lancé dans l’humour en amateur et a fait LA rencontre qui a changé sa vie : Peggy Semeria.

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lundi 15 août 2022

Quand la sieste rend les enfants intelligents

Publié le 15 août 2022 

« Roupillons ! » (5/7). Respecter les plages de repos des petits, c’est favoriser leurs apprentissages. Fais dodo, t’en auras dans le ciboulot !


Enfants fatigués, enfants fatigants. Cet adage est bien connu des enseignants. Mais ils pourraient en ajouter un autre, qui certes serait encore plus dur à entendre pour les parents : enfants somnolents, enfants moins intelligents. Pas besoin d’être un grand chercheur pour constater que, quand les yeux piquent de sommeil, on a davantage de difficulté à se concentrer, on se prend à relire la même phrase plusieurs fois, pour l’oublier aussitôt. Mais, à l’échelle des petits, le repos prend une dimension bien plus vertigineuse sur le plan pédagogique.

Monstrueuses menstrues ou le tabou publicitaire des règles

Par   Publié le 15 août 2022

« Filles de pub » (5/7). Des périphrases, des nénuphars, du sang bleu… Pendant cinquante ans, la publicité a eu recours à des subterfuges pour parler des règles. Une nouvelle génération marketing va droit au but.

Sunday, bloody Sunday. Tania Dutel avait 12 ans quand elle a eu ses premières règles. Dans un sketch, l’humoriste de 33 ans témoigne :« Je regarde ma culotte et je vois des taches marron. Pour moi, le sang, c’était rouge. Dans les publicités, il est bleu, et, en fait, c’est marron… Prévenez-nous ! » Comme cette pauvre Carrie, dans le roman de Stephen King (1974), qui patauge, horrifiée, dans son propre sang dans la douche des vestiaires du lycée, des générations d’adolescentes n’ont longtemps pas compris, faute d’avoir été averties, ce qui leur arrivait quand « les Anglais débarquaient ».

Le gaz hilarant est-il toujours aussi répandu chez les jeunes Français ?

par Elsa de La Roche Saint-André  publié le 14 août 2022

Depuis que le sujet a été mis sur la table en 2020, la situation continue de se dégrader. La consommation progresse, les addictions se répandent, et les complications s’aggravent, d’après le constat dressé par les centres d’addictovigilance.

Question posée le 7 août 2022.

Bonjour,

Vous nous interrogez au sujet du «gaz hilarant», surnom du protoxyde d’azote dont «on ne parle plus beaucoup». Vous nous interrogez sur la consommation, les complications et les addictions en lien avec ce produit. Si après une large couverture médiatique en 2020, le «proto» a moins fait parler de lui, il est revenu dans l’actualité il y a quelques jours avec le décès d’un jeune homme.