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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 8 décembre 2021

Saint-Avé : 200 manifestants pour défendre l'hôpital psychiatrique

Par  France Bleu Armorique  Lundi 6 décembre 2021

Une nouvelle manifestation a eu lieu ce lundi en début d'après midi devant l'Etablissement Public de Santé Mentale de Saint-Avé dans le Morbihan. Environ 200 personnes se sont rassemblées pour protester contre la fermeture de plusieurs services.

200 personnes se sont rassemblées devant l'EPSM de St Avé dans le Morbihan contre la fermeture de services
200 personnes se sont rassemblées devant l'EPSM de St Avé dans le Morbihan contre la fermeture de services © Radio France - Frédérick Colas

Selon l'intersyndicale, 20% de la capacité d'accueil de l'hôpital psychiatrique est menacée. "La totalité du service d'addictologie, un service de de géronto-psychiatrie et la moitié de la capacité d'accueil de crise doivent fermer déplore Emilie Géva, au nom de l'intersyndicale.

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Revenus, éducation, santé, genre, climat : une radiographie des inégalités dans le monde après le Covid-19

Par    Publié le 7 décembre 2021

Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.

La cantine d’une usine de textile de Dacca (Bangladesh), le 17 août 2021.

C’est sans doute le plus grand défi des décennies à venir : comment concilier transition écologique et justice sociale ? Le mouvement français des « gilets jaunes », déclenché en novembre 2018 par une hausse de la taxe carbone, a souligné la sensibilité extrême de nos sociétés sur le sujet. Car celles-ci sont fragilisées par de multiples inégalités, monétaires, éducatives ou encore dans l’accès au soin, comme l’a brutalement rappelé la pandémie de Covid-19.

mardi 7 décembre 2021

La précarité étudiante, reflet d’un modèle d’aides à bout de souffle

Par    Publié le 7 décembre 2021

Les images des longues files d’étudiants ou de jeunes actifs dans les distributions alimentaires ont rendu visible la paupérisation d’une partie de cette population, phénomène grandissant depuis plus de quinze ans.

Il est à peine 17 heures et les tables de l’aide alimentaire ont été déjà presque entièrement vidées. « Pour ceux qui arriveront après leurs cours, ça sera le désert de Gobi », se désole Chantal, bénévole des Restos du cœur, qui organisent, chaque jeudi, une distribution à destination d’un public de moins de 30 ans au Quartier jeunes, place du Louvre, à Paris. Une soixantaine de jeunes se sont déjà pressés dans la salle de cet espace ouvert en octobre par la Mairie de Paris, pour remplir leurs cabas de yaourts, boîtes de conserves, œufs frais – et de quelques maigres légumes du jour : denrées trop chères pour ces étudiants, la majorité des bénéficiaires, ils sont partis en un rien de temps.

« Quand on n’a que 350 euros pour vivre, on n’achète que le minimum : ce qui bourre le ventre, des nouilles ou du riz », constate la bénévole. L’essentiel des repas de Hamery de Melo, 23 ans, qui attend dans le fond de la salle pour s’inscrire. Etudiant en école de commerce, il vient d’être remercié par l’agence de photo qui l’employait en alternance, et a perdu sa seule source de revenus – 823 euros mensuels. « Un matin, sans raison, ils m’ont dit : “tu peux t’en aller”, raconte-t-il. Je ne sais pas comment faire pour les factures. » En septembre, Hamery avait déjà réduit ses repas pour payer la caution de son studio – un 17m² à 550 euros. Sa mère, accompagnante d’élèves en situation de handicap, seule avec la charge de ses trois frères et sœurs, ne peut pas beaucoup l’aider, alors, le peu qu’il lui reste, il le garde désormais pour le loyer.

A l’une des nombreuses distributions alimentaires organisées par les Restos du cœur à destination des jeunes, à Paris, le 25 novembre 2021. Il est 16h53, les stocks de légumes et de fruits frais sont entièrement vides.

Prise en charge médicale des patients en surpoids : «Le Covid nous a stigmatisés un peu plus»

par Eric Favereau  publié le 7 décembre 2021

L’association Gros (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids), a pointé lors de son congrès fin novembre les réticences et les blocages du monde médical pour prendre en charge les personnes obèses, notamment en matière de l’aide à la procréation.

Peut-être encore plus aujourd’hui qu’hier, il vaut mieux ne pas être gros, et surtout ne pas trop avoir besoin de la médecine. «Il traîne toujours cette idée que l’obésité est une maladie de la volonté», lâche Sylvie Benkemoun, psychologue et organisatrice du congrès fin novembre de l’association Gros (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids), au cours duquel une table ronde sur le thème «Faut-il maigrir pour être soigné ?» était organisée. Et la psychologue d’ajouter avec force : «Le Covid n’a pas arrangé cet air du temps, bien au contraire. Cela nous a stigmatisés un peu plus. On était, nous les gros, en première ligne, et comme il se dit que c’est un peu de notre faute, que l’on n’a qu’à maigrir… Bref, on ne fait pas ce qu’il faut. Encore notre faute. On le ressent fort : l’ambiance est lourde, et la recherche des boucs émissaires reste tenace.»

Montauban. Ils militent pour le suicide médicalement assisté

Publié le Béatrice Ouin-Jacquier, déléguée départementale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la dignité (ADMD 82).DDM

Béatrice Ouin-Jacquier, déléguée départementale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la dignité (ADMD 82).DDM

Que chacun puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie, c’est l’objectif de l’ADMD qui tenait une réunion publique samedi à Montauban.

Béatrice Ouin-Jacquier, déléguée départementale de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD 82), et Olivier Fournet ont tenu une réunion publique devant une vingtaine de personnes.

Depuis 1980, l’association milite pour que chacun puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie, conformément à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté.

"La bataille de l’opinion est gagnée, les Français sont prêts, les sondages récurrents montrent que plus de 90 % des Français sont favorables à la légalisation du suicide médicalement assisté", affirme l’ADMD.

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Vers l’utilisation de «capsules» pour le suicide assisté?

Marie-Amaëlle Touré   Publié mardi 7 décembre 2021

SUISSE

Développée par un médecin australien, la machine en forme de sarcophage est présentée comme facilitant le suicide assisté. Son inventeur espère la commercialiser en Suisse dès l'année prochaine

«Sarco», le projet imaginé par Philip Nitschke dit défendre la possibilité de choisir son lieu de décès. — © Exitinternational

Une capsule en forme de cercueil pour faciliter l’aide au suicide. Cette invention est celle du médecin australien Philip Nitschke et pourrait être utilisée en Suisse selon l’association «Exit International» (sans lien avec Exit Suisse), ont rapporté lundi plusieurs médias. L’organisation basée en Australie aurait recueilli une expertise légale confirmant que la machine «Sarco» passerait différents obstacles juridiques dans la Confédération helvétique. 


Les molécules du désir

LE 09/12/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Aux prises avec des problèmes de libido, une journaliste décide de s'intéresser aux produits aphrodisiaques. Entre sex shop et herboristerie, chewings-gums et poudre de maca, elle questionne ce marché et les injonctions faites aux femmes en matière de sexualité.

Comment y voir clair parmi tous les aphrodisiaques ?
Comment y voir clair parmi tous les aphrodisiaques ? Crédits :  Alfred Gescheidt - Getty

Pauline Verduzier, une reporter des Pieds sur Terre, a récemment rencontré des problèmes de libido. Elle décide donc de chercher, parmi les aphrodisiaques en vente sur le marché, le produit qui pourra enfin raviver la flamme de son désir. Mais rien de moins facile ! Si les stimulants pour hommes ont pignon sur rue et sont vendus dans n'importe quel sex-shop, le marché de la libido dite "féminine" est plus obscur, moins connu et on se perd vite parmi les petites lotions, les crèmes et les comprimés... Aussi, au fil de ses entretiens, de ses rencontres et de ses expériences, la journaliste s'interroge : suffit-il vraiment d'un simple cachet ou d'une crème pour retrouver sa libido ? que disent ces produits et ce marché des injonctions faites aux femmes en matière de sexualité ? 

L' ÉPISODE 
LE 09/12/2021

Aux prises avec des problèmes de libido, une journaliste décide de s'intéresser aux produits aphrodisiaques. Entre sex-shop et herboristerie, chewing-gums...

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lundi 6 décembre 2021

A Sciences Po Lille, un master pour apprendre à « boire, manger et vivre »


 



Par   Publié le 01 décembre 2021 

Cette nouvelle formation proposée par l’institut d’études politiques lillois aborde les questions sociétales, les enjeux environnementaux et les relations internationales à travers le prisme de l’alimentation.

Un cours du master « boire, manger, vivre », proposé depuis la rentrée 2021 à l’IEP lillois.

Benoît Lengaigne, maître de conférences en sciences économiques, aime raconter la réaction des étudiants de Sciences Po Lille lorsqu’il leur a présenté le nouveau master « boire, manger, vivre » (« BMV ») : un « éclat de rire général »… suivi d’un tonnerre d’applaudissements. Depuis, dans les couloirs de l’établissement, les 15 étudiants sélectionnés, sur les 70 candidatures pour cette première promotion, sont jalousés par leurs autres camarades de master. « On s’est lancés dans cette majeure sans savoir ce qui allait y avoir dedans, mais c’est passionnant, confie Clémence Ricart, étudiante ambassadrice du master BMV. Je mange, je dors, je bois BMV. C’est un master qui nous réunit par une passion : le monde de la gastronomie et de la food. »

Quand Régis Debray rit de son AVC

Charles Perragin publié le  

Il y a quelque temps, Régis Debray a eu un accident vasculaire cérébral.« Cohérence en baisse, trous de mémoire, déséquilibre garanti. Le tout s’en va, les riens remontent », écrit-il pour présenter ses Éclats de rire (Gallimard, 2021), son dernier livre. Seulement, dans une vie où l’on a tantôt été guérillero castriste en Bolivie, chargé de mission auprès du président Mitterrand ou intellectuel reconnu auprès de grands noms comme Clément Rosset, Louis Althusser et Jacques Derrida, les riens deviennent des pépites qui, tour à tour, sont drôles, profondes, inattendues. Florilège.

© éditions Gallimard
© éditions Gallimard

Éclats de rirede Régis Debray, vient de paraître aux éditions Gallimard (64 p.). Il est disponible sur le site de l’éditeur, ainsi que chez votre libraire.

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Que peut-on dire des actions de prévention du déclin cognitif ciblant les couples ?

Nathalie Barrès    30 nov. 2021

À retenir

Les prévisions indiquent que du fait du vieillissement de la population, 75 millions de sujets seront atteints de démence en 2030. Une revue systématique a recherché les études randomisées ayant évalué l’impact d’interventions sur le mode de vie (alimentation, activité physique, sommeil) au niveau du couple et leur impact sur la prévention du déclin cognitif des individus.

  • Aucun essai ayant randomisé des couples n’a été identifié.
  • Les seuls essais randomisés identifiés concernaient des patients atteints de troubles cognitifs et de leur aidant qui n’étaient pas forcément leur conjoint.
  • Aucun impact significatif sur les capacités cognitives ou fonctionnelles n’a été mis en évidence suite à des interventions diététiques ou d’activité physique sur les dyades incluses.

Cette publication souligne l’importance de mettre en place des études sur le sujet.

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La télé-consultation psy en plein boom: "Le patient se sent en sécurité chez lui, il se laisse davantage aller"

E.W.   Publié le 

BELGIQUE

Les agendas psy débordent. La plate-forme e-mergence offre la possibilité de consulter sans contrainte géographique.

La télé-consultation psy en plein boom: "Le patient se sent en sécurité chez lui, il se laisse davantage aller"

En réponse aux bouleversements engendrés par la crise du Covid et pour aller au plus près des personnes souffrant psychologiquement, est née il y a un an la plate-forme e-mergence, une plate-forme belge de télé-consultations en psychothérapie et autres domaines du mieux-être. "L’épidémie a modifié notre quotidien. Il a fallu se réinventer, s’adapter… La télé-consultation s’est répandue très vite et avec succès. La demande pour les consultations en psychothérapie explose. Ce nouveau mode de consultation nous permet dorénavant d’être reçu "chez les patients" et de maintenir le lien thérapeutique", explique Anne-Françoise Meulemans, à l’origine il y a 11 ans de CentrEmergences qui réunit des thérapeutes spécialistes dans différents domaines du mieux-être avec une vision engagée de la psychothérapie. 

Prendre rendez-vous via la plate-forme, c’est pouvoir prendre un rendez-vous rapide avec un thérapeute plus vite, "même s’il n’est pas dans la même région. Lorsque l’on vit isolé, avec un handicap physique, une mobilité réduite, lorsque l’on bouge beaucoup professionnellement, la télé-consultation est une réelle opportunité".

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« Victimes de Nicolas Hulot et de PPDA, nous ne sommes pas les bourreaux » : 14 femmes répondent à Emmanuel Macron sur l’« inquisition »

Publié le 8 décembre 2021

TRIBUNE

Un collectif de femmes s’étant déclarées publiquement victimes de violences sexuelles de la part de l’ancien ministre et du journaliste reviennent sur les déclarations récentes du chef de l’Etat, qui a salué la libération de la parole tout en s’inquiétant du risque d’une « société de l’inquisition ».

Tribune. Monsieur le président de la République, nous avons parlé des violences sexuelles que nous ont fait subir Nicolas Hulot et Patrick Poivre d’Arvor. « C’est bien que la parole se libère », avez-vous déclaré après nos témoignages [le 1er décembre]. Vous avez ajouté : « Nous ne voulons pas, non plus, d’une société de l’inquisition. »

Quel est le rapport entre nos récits et l’Inquisition ? De nos intimités exposées naîtrait le risque de replonger la France dans une des périodes les plus sombres et les plus unanimement détestées de l’histoire occidentale ? L’Inquisition a emprisonné, torturé, supplicié, brûlé les hérétiques, ceux qui étaient soupçonnés de mettre en cause la toute-puissance divine et l’institution de l’Eglise. Le souvenir de ses juges ordonnant des traitements cruels pour des culpabilités inventées est resté comme le symbole de l’obscurantisme, de la terreur et de l’arbitraire.

Interview «L’enfance, qui se déroulait dans l’espace public, s’est retirée dans les chambres»

par Sonya Faure  publié le 3 décembre 2021

Comment les parents font-ils pour élever leurs enfants dans la ville ? Le sociologue Clément Rivière a mené son enquête à Paris et à Milan, auprès de familles de milieux populaires ou plus favorisés, tiraillées entre la volonté de surprotéger leur progéniture et le désir de la voir s’épanouir.

Certains en viennent aujourd’hui à parler de l’avènement de «l’enfant d’intérieur». Depuis quelques décennies, dans le monde occidental, les enfants ont progressivement déserté les rues des villes pour leur chambre et les multiples activités organisées. On ne «traîne» plus, ou beaucoup moins. Le sociologue Clément Rivière, maître de conférences à l’université de Lille, a enquêté auprès des parents de deux quartiers mixtes socialement de Paris et Milan (la Villette et Belleville, dans le XIXe arrondissement de Paris, et le «triangle Monza-Padova» à Milan).

Les hommes et les femmes aujourd’hui

LE 04/12/2021

À retrouver dans l'émission

RÉPLIQUES

par Alain Finkielkraut

De l'évolution des rapports entre les sexes et de leur révolution 

Ça passe ou ça casse ? (Mon petit doigt me dit...)
Ça passe ou ça casse ? (Mon petit doigt me dit...) Crédits :  Yagi Studio - Getty

  Alain Finkielkraut s'entretient avec la philosophe, professeure de science politique, Camille Froidevaux-Metterie, auteure d'un essai, Un corps à soi (éd. Seuil) - et d'une théorie féministe plaçant le corps au centre de la réflexion - et de l'écrivain, essayiste, Jean-Michel Delacomptée, qui fait paraître Les hommes et les femmes, Notes sur l’esprit du temps (éd. Fayard), et s'interroge, non sans inquiétude, sur l’évolution des rapports entre les sexes.

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Suicide d'une élève dans un lycée d'Arras : une cellule d'écoute mise en place

Par Florian Brassart  Publié le 

Ce jeudi 2 décembre 2021, une élève du lycée Gambetta-Carnot, à Arras (Pas-de-Calais), s'est donnée la mort. Une cellule d'écoute a été mise en place au sein de l'établissement.

Le lycée Gambetta-Carnot est sous le choc. Ce jeudi 2 décembre 2021 à Arras (Pas-de-Calais), une élève s’est donnée la morten se jetant du 6e étage de l’établissement scolaire. Aujourd’hui, l’académie a mis en place une cellule d’écoute au sein du lycée. Explications.

Tout un lycée sous le choc

Un psychologue et un infirmier ont pris immédiatement en charge les élèves et personnels témoins. « Dès ce vendredi, une cellule d’écoute, composée de trois psychologues, quatre assistants sociaux, trois infirmiers et deux médecins, a été mise en place afin d’accompagner élèves et personnels », indique l’académie dans un communiqué.

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Des acteurs jouent les patients pour tester le personnel de l'hôpital de Brive et ça passe mal

04/12/2021

Alors que la CFDT dénonce une pratique "écœurante", la direction de l'hôpital de Brive assume la méthode.


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L'hôpital de Brive en septembre 2020.

HÔPITAL - La méthode ne passe pas du tout. La direction de l’hôpital de Brive a récemment embauché deux acteurs chargés de se faire passer pour des patients dans six services différents. Le but: tester le personnel du centre hospitalier.

Selon France Bleu, qui relatent l’affaire, seuls les médecins chefs de pole et les cadres de service étaient au courant de la supercherie.

Nos confrères précisent que c’est l’un des deux acteurs qui a mis fin “au sketch” après avoir “semé la zizanie”. “Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a du venir au secours de la secrétaire”, a expliqué à France Bleu le secrétaire de la CFDT Jean-Pierre Salès.

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La médiation transculturelle : un outil d’alliance thérapeutique

En France, les immigrés issus de civilisations non occidentales atteints de maladies chroniques rencontrent de nombreuses difficultés dans l'accès aux soins qui ne s'expliquent que partiellement par des facteurs socio-économiques. Aussi, des programmes de médiation transculturelle ont été mis en place dans des hôpitaux parisiens pour aider les familles et les professionnels à faire face à ces situations. Ces consultations souvent menées avec l’aide d’interprètes visent à permettre à ces patients à repenser leur maladie et les soins en intégrant la réalité médicale à leur particularisme culturel. 


COVID-19 : un antidépresseur, la fluvoxamine, susceptible d’être efficace contre les hospitalisations

 10 nov. 2021

Selon les résultats d'un nouvel essai clinique randomisé, donnée à des patients ambulatoires à haut risque atteints de Covid-19 et diagnostiqués précocement, la fluvoxamine – un antidépresseur – réduit de façon drastique la nécessité d’un passage en soins intensifs ou l'hospitalisation de ces patients, par rapport à un groupe témoin ayant reçu un placebo. Le travail a été publié dans The Lancet Global Health[1]. 

Pourquoi un antidépresseur ?

Pourquoi avoir testé la fluvoxamine, un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), actuellement utilisé pour traiter des pathologies d’ordre psychiatrique tels que la dépression et les troubles obsessionnels compulsifs ? Pour ses propriétés anti-inflammatoires. Il a en effet été envisagé que la fluvoxamine puisse réduire la production de molécules inflammatoires appelées cytokines, qui peuvent être déclenchées par une infection par le SRAS-CoV-2, explique le Dr Angela Reiersen, professeure agrégée de psychiatrie à l'Université de Washington à St. Louis et co-auteur de l’étude [2].

L'essai TOGETHER est un essai dit de « plate-forme adaptative » randomisé qui a été conçu pour étudier l'efficacité de huit traitements connus mais testés ici contre le Covid-19 chez des patients ambulatoires adultes à haut risque de forme sévère. L'essai a commencé en juin 2020 mais le bras fluvoxamine n’a démarré qu’en janvier 2021, et a inclus essentiellement des adultes brésiliens symptomatiques, testés positifs pour Covid-19, non vaccinés et présentant au moins un critère les mettant à risque élevé de forme sévère. 741 participants ont reçu 100 mg de fluvoxamine deux fois par jour pendant dix jours et 756 participants ont reçu un placebo. Les participants à l'essai ont été suivis pendant 28 jours après le traitement. Le critère principal de l'essai étant le fait que les patients passent plus de six heures à recevoir un traitement médical dans un service de soins spécialisés Covid-19 ou soient hospitalisés.

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