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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 16 juin 2021

L’Assurance maladie se prépare au pass vaccinal

Serge Cannasse   8 juin 2021

L’Assurance maladie lance un site dédié à la couverture vaccinale de la population pour le SARS-CoV-2 : Data Vaccin Covid (https://datavaccin-covid.ameli.fr/pages/home/). 

Il publiera une fois par semaine (le vendredi) les taux de vaccination par département de résidence, ajustés pour l’âge, le type de vaccin administré et le nombre de doses reçues. Il fournira également des données par lieu de vaccination et catégorie de vaccinateur (centre de vaccination, cabinet de médecin en ville, pharmacie, Ehpad, etc). 

Une fois par mois, ces taux de couverture vaccinale seront également passés au crible de 50 pathologies spécifiques, souvent graves et/ou chroniques, qui concernent près de 22 millions de personnes.


Être infirmier et dys, c’est possible !

  15 juin 2021

Les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent peuvent à première vue constituer un frein pour devenir infirmière ou infirmier. Pourtant, certains IFSI ont fait le choix d’accompagner ces étudiantes et étudiants, à l’instar de l’IFSI de Castelnau-le-Lez et  l’IFSI Guillaume Régnier de Rennes.

Être infirmier et dys, c’est possible !

Jérémy est étudiant en troisième année à l’IFSI Guillaume Régnier de Rennes, il a réussi ses études, malgré sa dysorthographie et des troubles de l’attention.

« Je n’ai pas ressenti que ça a posé problème, je connais ça depuis le lycéeJ’ai passé les concours* de Lille, Nantes, Brest, Bordeaux, Libourne et Rennes, où je suis allé. J’ai eu des notes presque éliminatoires en français [culture sanitaire et sociale, ndlr], entre 8 et 11, mais je compensais sur les maths et les tests psychotechniques ».

Jérémy a bénéficié d’un tiers-temps pour les épreuves. « Lors des mises en situation professionnelle, on me laissait plus de temps, on reprenait avec moi et on ne me demandait pas de rédiger », se souvient-il.

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Disparition Alain Cocq, la mort au bout du combat

par Eric Favereau   publié le 15 juin 2021

Après une année de lutte pour pouvoir mourir, celui qui ne considérait plus sa vie «digne» est allé en Suisse, où sont autorisés les suicides assistés.

Alain Cocq est mort, ce mardi matin, à Berne, en Suisse, à la suite d’un suicide assisté. «Une mort apaisée et douce, comme il le voulait», nous a raconté Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), qui l’a accompagné.

IL RÉVOLUTIONNE LE MONDE DES TOILETTES (Kenya)







Les entrepreneurs solidaires fleurissent depuis quelques années. La crise économique actuelle a poussé certains individus, avant-gardistes, à remettre en question le modèle économique dominant, et à faire émerger des initiatives qui redonnent de l'espoir et offrent un moyen de devenir rentable autrement. Un entrepreneur solidaire est une personne qui utilise les principes de la libre entreprise pour créer, produire et gérer ses affaires en intégrant les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans ses activités. Alors que l'entrepreneur classique mesure sa performance en termes de profit et de retour sur investissement, l'entrepreneur solidaire mesure son succès en termes d'impact sur l'environnement et sur la société.


Un « tsunami de déchets électroniques » menace la santé de millions d’enfants, alerte l’OMS

Par   Publié le 15 juin 2021

Plus de mille substances nocives sont présentes dans les « e-déchets » ou utilisées pour extraire de ceux-ci les métaux précieux. Dans ce secteur informel de la récupération, les très jeunes constituent une main-d’œuvre recherchée.

Une sculpture représentant les dirigeants du G7, composée de déchets électroniques, est exposée sur une plage près de Carbis Bay, en Cornouailles, le 9 juin 2021, pour souligner la menace environnementale que représentent les déchets électroniques avant le sommet du G7.

On les appelle les « salvagers » (« récupérateurs »). Des adolescents, parfois très jeunes, brûlent les déchets électroniques pour en récupérer le cuivre, le cobalt, le platine et autres métaux précieux. Des fumées noires et âcres rendent l’air irrespirable. Plomb, mercure, arsenic, cadmium se répandent dans le sol, contaminent l’eau. Bienvenue à Agbogbloshie, en banlieue d’Accra.

Les grands évènements source de clusters ?

Bonjour,


Début d'une nouvelle semaine sur le front de la Covid-19. Et si cette fois-ci c'était la bonne ? Serait-on sur la fin de cette épidémie dont nous entendons parler depuis début 2020 ? Impossible de le prédire avec certitude. Les chiffres s'améliorent, les hôpitaux se vident et la vaccination avance. De quoi permettre aux Français d'espérer une amélioration durable.

 

Bonne lecture et bonne semaine


 

En cette période de pandémie, régulièrement dans l’actualité des grands rassemblements font la une. Dernier exemple en date, les fêtes de plusieurs milliers de jeunes sur l’esplanade des invalides ce week-end. Souvent organisés au mépris des gestes barrières, ces évènements font craindre une hausse des contaminations. Analysons quelques évènements pour se faire une idée.

 
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Les chiffres clés au 13 juin

Taux 
d'incidence

Taux de reproduction R

Tension hospitalière

L'évolution de l'épidémie

Cette semaine, la chute du nombre de cas positifs est abyssale (-40% sur 7 jours). La France vient de passer sous l'objectif fixé en novembre de 5 000 cas quotidiens. Dans les hôpitaux, 12 480 personnes sont soignées pour Covid-19 dont 2 106 dans les services de soins critiques. Le nombre de décès quotidiens chute à 55 (-35% sur 7 jours).


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mardi 15 juin 2021

Rance soir Le professeur Éric Caumes "hospitalisé" en psychiatrie : "France Soir" en roue libre

Publié le 

Le professeur Éric Caumes "hospitalisé" en psychiatrie : "France Soir" en roue libre

L'AP-HP et Eric Caumes ont été obligés de démentir l'information selon laquelle le médecin avait été pris en charge pour "décompensation psychiatrique". © PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Lundi 14 juin, le « France Soir » a annoncé l’hospitalisation pour décompensation psychiatrique du professeur Éric Caumes, chef du service de maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de La Pitié Salpêtrière. L'information a agité les réseaux sociaux avant d'être vivement démentie.


Tout le monde se souvient de la fâcheuse mésaventure arrivée à Pascal Sevran, en avril 2008. Le présentateur et chanteur avait été déclaré mort par erreur par France 2 et Europe 1. Bien que déjà malade à l’époque, le concerné n’avait absolument pas passé l’arme à gauche. Il décédera finalement quelques semaines plus tard. Treize ans plus tard, le professeur et médecin Éric Caumes a peut-être été victime d'un couac assez similaire.

Tout commence lundi 14 juin, dans la soirée. Vers 20h30, le site France Soirpublie un article qui ne tarde pas à déchaîner les passions sur les réseaux sociaux. Le célèbre chef du service de maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital parisien de La Pitié Salpêtrière a - le média se dispense du conditionnel - été hospitalisé pour décompensation psychiatrique. « Les sources proches du dossier nous déclarent qu’il est arrêté pour trois mois à ce jour », peut-on également lire sur le site. En trois lignes, le sujet est évacué au profit d’un CV critique du médecin, notamment d’un mitraillage en règle de son ouvrage concernant la maladie de Lyme.

INSULTE ET COMPLOTISME

Cette hospitalisation présumée donne lieu à un torrent de réactions hostiles sur le réseau social Twitter. Certains ont joué les psychiatres en qualifiant le professeur de « cinglé incompétent », quand d’autres ont témoigné d’une fausse compassion ironique : « Qu’il se repose, il dira moins de conneries ». D'autres internautes ont aussi cédé aux sirènes du complotisme en envisageant un internement dû à ses opinions. Exemple éloquent dans ce commentaire : « Certains découvrent la vérité et sont enfermés en psychiatrie de peur qu'ils dévoilent le scandale Covid ».


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Grève dans les hôpitaux publics francophones : les infirmiers brûlent leurs diplômes de spécialisation

R. Duculot  le 15 juin 2021

BELGIQUE

Le personnel infirmier des hôpitaux publics en colère – CHR NAMUR © RTBF


Le personnel infirmier de nombreux hôpitaux publics wallons est en grève ce lundi. Les travailleurs en colère se sont rassemblés devant leurs établissements respectifs entre midi et 13 heures pour une action symbolique qui ne doit en principe pas perturber le fonctionnement des différents services.

Selon la CSC Services publics qui a lancé l’appel à la grève le mouvement est suivi au CHR de la Citadelle à Liège, au Centre hospitalier du Bois de L’Abbaye Seraing et Waremme et au CHR de Verviers, dans le Hainaut à Ambroise Paré et au CHP Chêne aux Haies à Mons, l’ISPPC et au CHU Montignies-le-Tilleul pour la région de Charleroi, aux "Marronniers" à Tournai, au "Domaine" dans le Brabant wallon ou encore au CHR Namur.

Au cœur du problème, on retrouve encore l’harmonisation des barèmes du public et du privé présentée par le groupe de pilotage IFIC. Elle avait déjà entraîné un mouvement de grogne la semaine dernière à l’hôpital Erasme à Bruxelles.

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En Suède, la pandémie a relancé les débats sur la discrimination des seniors

Par  Publié le 15 juin 2021

Dénoncée depuis plusieurs années, la tendance de la société suédoise à mettre les plus de 67 ans sur la touche a gagné en visibilité pendant la pandémie.

Stig Larsson, 89 ans, reçoit une dose de vaccin Pfizer-BioNTech, à Nyköping, en Suède, le 27 décembre 2020.

LETTRE DE SUÈDE

« On ne peut pas avoir une loi qui protège mieux Britt-Marie, 45 ans, qui passe son temps à la cafétéria, qu’un jeune prêt à travailler dur. » Grosse bourde ou sacré coup de pub pour le Mouvement des jeunes centristes suédois ?

En un tweet, le 18 mai, sa nouvelle présidente, Réka Tolnai, 22 ans, élue quelques jours plus tôt, a montré jusqu’où elle était prête à aller pour défendre les intérêts des jeunes, quitte à heurter le reste de la population – même quadragénaire –, et relancer la polémique sur l’âgisme et la discrimination des seniors, un phénomène jamais autant débattu en Suède que depuis le début de la pandémie de Covid-19.

lundi 14 juin 2021

Santé : la CGT et ses alliés de retour dans la rue mardi

Par Le Parisien avec AFP 

Cet appel à manifester s’inscrit dans une série de grèves lancées en mai sur fond de revendications salariales et d’effectifs.

Paris, le 17 mai. Des infirmiers anesthésistes manifestent. AFP/Anne-Christine Poujoulat
Paris, le 17 mai. Des infirmiers anesthésistes manifestent. AFP/Anne-Christine Poujoulat 

Les professions de santé vont de nouveau descendre dans la rue. Neuf organisations emmenées par la CGT-Santé appellent à une journée de grève et de manifestations, mardi, pour réclamer des hausses de salaires et d’effectifs.

Anesthésiée par le « Ségur de la santé » (une grande conférence tenue en 2020) puis les vagues de Covid-19, la colère des soignants se réveille depuis un mois. Les mouvements de grève se succèdent, d’abord dans les services de réanimation puis chez les infirmiers-anesthésistes, les infirmiers de bloc opératoire, les techniciens de laboratoire, ou encore les diététiciens et préparateurs en pharmacie.

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Le personnel soignant appelé à manifester le 20 juin à Bruxelles

Le 12 juin 2021

BELGIQUE

Le personnel soignant appelé à manifester le 20 juin à Bruxelles

Pour Union4U, les applaudissements qui retentissaient chaque soir au balcon des Belges pendant le premier confinement sont «restés sourds aux oreilles de nos politiciens». Photo News (Illustration)

Le syndicat Union4U appelle les aides-soignants et les infirmières à manifester dimanche prochain, le 20 juin, à Bruxelles.

«Il est impératif de faire comprendre l’importance d’une revalorisation de la profession en lui accordant les moyens humains et financiers nécessaires à son bon fonctionnement», écrit le syndicat autonome belge des praticiens de l’art infirmier dans un communiqué.


Exil forcé «Enfants de la Creuse» : quarante ans d’identité volée

par Lola Breton   publié le 13 juin 2021

Plus de 2 000 mineurs réunionnais ont été envoyés en métropole entre 1962 et 1984 pour repeupler des zones rurales. Début 2021, la liste de ces exilés a été versée aux archives nationales et pourrait relancer le dossier, délaissé depuis quarante ans par les gouvernements.

Pour les désigner, l’histoire a retenu le nom des «enfants de la Creuse». 2 015 mineurs réunionnais exilés vers l’Hexagone entre 1962 et 1984. Transportés vers la Creuse, certes, mais aussi vers 82 autres départements français. Sous l’impulsion d’une politique initiée par Michel Debré, alors député de la Réunion, pour repeupler les zones rurales et répondre aux problématiques sécuritaires et sociales de l’île, tous ont été arrachés à leur environnement et, pour certains, à leur famille. Ils ont grandi – parfois dans l’environnement violent de foyers, parfois entourés de l’amour de parents adoptifs – en pensant avoir été abandonnés, être orphelin ou enfant unique. Trente-sept ans après le dernier exil, et près de vingt ans après la révélation de cette histoire, le dossier semble s’être enlisé dans les préoccupations des gouvernements successifs.

Témoignage Enfant de la Creuse : à la Réunion, «j’étais ému, mais ce n’était plus chez moi»

 



par Laurent Decloitre, correspondant à la Réunion  publié le 13 juin 2021

Envoyé dans la Creuse à 16 ans, Jean-Claude Bret est retourné vivre sur son île natale après «des années d’esclavage et de calvaire». Il demande réparation à l’Etat français.

Jean-Claude Bret n’a toujours pas vraiment de chez lui. Le sexagénaire à la voix douce habite une petite maison près d’un étang salé, dans une commune de l’ouest de la Réunion. Logé gratuitement avec sa compagne, il prend soin de la propriétaire octogénaire. Dans le jardin arboré, deux coqs hauts sur pattes tournent dans leur cage. Petit bout de bonheur tranquille, vie enfin paisible depuis le retour sur son île natale en 2012, après «des années d’esclavage et de calvaire».