Guillaume Bouvy 15 juin 2021
Les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent peuvent à première vue constituer un frein pour devenir infirmière ou infirmier. Pourtant, certains IFSI ont fait le choix d’accompagner ces étudiantes et étudiants, à l’instar de l’IFSI de Castelnau-le-Lez et l’IFSI Guillaume Régnier de Rennes.
Jérémy est étudiant en troisième année à l’IFSI Guillaume Régnier de Rennes, il a réussi ses études, malgré sa dysorthographie et des troubles de l’attention.
« Je n’ai pas ressenti que ça a posé problème, je connais ça depuis le lycée. J’ai passé les concours* de Lille, Nantes, Brest, Bordeaux, Libourne et Rennes, où je suis allé. J’ai eu des notes presque éliminatoires en français [culture sanitaire et sociale, ndlr], entre 8 et 11, mais je compensais sur les maths et les tests psychotechniques ».
Jérémy a bénéficié d’un tiers-temps pour les épreuves. « Lors des mises en situation professionnelle, on me laissait plus de temps, on reprenait avec moi et on ne me demandait pas de rédiger », se souvient-il.
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