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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 6 mai 2021

 

NOTRE CORPS, NOUS-MÊMES

Collectif NCNM

Autres | Sexe et Politique

Notre corps, nous-mêmes est un classique du féminisme. Cette réédition réactualisée du livre Our Bodies, Ourselves, publié en 1973 aux États-Unis (et traduit en français en 1977 sous le titre Notre corps, nous-mêmes) est un objet protéiforme : on y trouve des planches anatomiques, des témoignages à la première personne, des considérations sociologiques et des […]


 

MON NOM EST CLITORIS

Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet

Sexe et Témoignages

Ce sont douze femmes d’une vingtaine d’années qui sont interrogées sur leur vécu du début de leur sexualité, de leur rapport à leur corps et aux inconnus qu’il peut exister encore, notamment sur le clitoris. Le documentaire montre le manque de connaissance et d’éducation sexuelle dans la société actuelle et combien il est important de […]

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VIDÉO | Immersion à Sainte-Julienne, école liégeoise d’infirmières: «Il ne faut pas avoir peur de faire ce métier qui est valorisant pour les gens»

 Romain VEYS le 8 mai 2021

BELGIQUE







Dans le cadre de la journée portes ouvertes, nous sommes partis à la rencontre de celles et ceux qui forment à Sainte-Julienne Liège le personnel infirmer de demain: l’occasion de donner un coup de projecteur sur cette formation aux différents métiers de soins à la personne, mais aussi de donner la parole aux futures infirmières qui fréquentent aujourd’hui ou fréquenteront demain cet établissement.

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Michael Sandel et les perdants de la méritocratie

LE 05/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Riches, diplômés, perdants du système, nous mériterions notre sort...Telle est "La tyrannie du mérite" (Albin Michel, 2021) que dénonce Michael J.Sandel, professeur en philosophie politique à Harvard. 

Une cérémonie de remise de diplômes
Une cérémonie de remise de diplômes Crédits :  Supachok Pichetkul / EyeEm -Getty

Michael J. Sandel est professeur de philosophie politique à Harvard University Law School et membre de l’American Academy of Arts and Sciences. Il est notamment connu pour son best seller Justice, dans lequel il développe une critique du libéralisme. Il anime sur la BBC une série de débats, « The Global Philosopher », qui abordent, avec des participants issus de pays différents, des questions éthiques soulevées par l'actualité.

Ce contre quoi je m'élève, c'est une notion enflée de ce que nous méritons. Lorsque nous réussissons grâce à l'exercice de nos talents, nous devons nous souvenir que ces talents sont des dons, nous avons une dette. (Michael J. Sandel)

Paraît La Tyrannie du mérite (Albin Michel, 2021), une traduction par Astrid von Busekist de son livre The Tyranny of Merit: What's Become of the Common Good ? (Allen Lane, 2020). Selon son auteur, l’idéal méritocratique suggère que chacun joue d’égal à égal, et que chacun est donc responsable de sa réussite et de son échec.

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Quotas Egalité économique femmes-hommes : «Si on laisse les choses se faire, on en a pour plus d’un siècle»

par Virginie Ballet  publié le 5 mai 2021 

La députée LREM de l’Essonne Marie-Pierre Rixain est rapporteure d’une proposition de loi examinée ce mercredi en commission, qui prévoit notamment des quotas dans les hautes instances des entreprises, avec la possibilité de sanctions financières.

La date n’avait rien d’un hasard : le 8 mars dernier, en pleine journée internationale pour les droits des femmes, la majorité déposait une proposition de loi destinée à «accélérer l’égalité économique et professionnelle entre les femmes et les hommes grâce à une approche globale à même de réduire l’écart de 28,5 % de rémunération entre les femmes et les hommes». Examiné ce mercredi par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le texte devrait ensuite être faire l’objet d’un vote en séance publique le 11 mai, pour une adoption espérée d’ici à la fin de l’année.

« C’est beaucoup plus anxiogène que de rendre une copie » : la peur de l’oral, une angoisse française

Par    Publié le 5 mai 2021

En France, l’aisance et la capacité à se sentir légitime pour s’exprimer à l’oral restent fortement marquées par le capital social et culturel.

Avant d’écrire cette première phrase, on a réfléchi, pris le temps de rêver, tapé trois mots et tout recommencé. Mais s’il avait fallu la dire à l’oral, d’une traite et en direct, face à vous, lecteurs devenus spectateurs, peut-être aurait-on euhhh… rougi, bafouillé, gesticulé, hmm… euhhh… perdu nos moyens. Confrontée à l’impossibilité de rembobiner. « Prendre la parole en public, c’est beaucoup plus anxiogène que rendre une copie, admet l’avocat Bertrand Périer, spécialiste de l’éloquence et auteur notamment de La parole est un sport de combat (JC Lattès, 2017). Quand on parle, on est jugé sur sa personnalité : c’est bien plus intrusif et engageant. Ça se passe ici et maintenant, alors qu’à l’écrit, le jugement se fait en différé. »

Sélection et distinction

Pour nombre de jeunes qui ont témoigné pour Le Monde,l’exercice est presque un supplice. « Stressant » à tous les coups, « paralysant », selon le contexte, parfois même « handicapant ». Et pourtant, l’oral ponctue inévitablement de multiples étapes de la vie étudiante et professionnelle : exposé en classe, examen devant un jury, concours d’entrée dans une école, entretien de stage ou d’embauche, réunion avec la hiérarchie… La prise de parole représente, de plus en plus, un enjeu important de sélection et de distinction. Les concours d’éloquence s’invitent désormais jusque sur les plateaux télé – en témoigne l’émission « Le Grand Oral », diffusée sur France 2 avec, parmi le jury, Oxmo Puccino en 2019 ou Eric Dupond-Moretti en 2020.

Handicap, l'amour sous condition de ressources

ÉMISSION DIFFUSÉE LE 27 AVR 2021






Jérôme, Pascal, Franssie, rêvent de ne plus avoir à choisir entre leur couple et leur autonomie financière. Mais lorsqu'on est handicapé et qu'on tombe amoureux, mieux vaut ne pas emménager ensemble, au risque de perdre sa seule source de revenu : l'allocation adulte handicapé. 


Comment des assistantes sexuelles aident les soldats israéliens blessés

  • Par Yolande Knell et Phil Marzouk
  • BBC News, Tel Aviv

6 mai 2021

Homme en fauteuil roulant dans une chambre

Dans de nombreux pays, la sexothérapie de substitution - qui consiste à engager une personne pour jouer le rôle de partenaire sexuel d'un patient - est controversée et peu pratiquée. En Israël, cependant, elle est disponible aux frais du gouvernement pour les soldats qui ont été gravement blessés et ont besoin d'une rééducation sexuelle.

La salle de consultation de Tel Aviv de la sexologue israélienne Ronit Aloni ressemble à ce que l'on peut attendre. Il y a un petit canapé confortable pour ses clients et des diagrammes biologiques des organes génitaux masculins et féminins, qu'elle utilise pour ses explications.

Mais ce qui se passe dans la pièce voisine, équipée d'un canapé-lit et de bougies, est plus surprenant.

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«La Mythomane du Bataclan» : «La figure de la victime aimante la névrose contemporaine»

par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 6 mai 2021

Pendant plus de deux ans, Florence M., arnaqueuse récidiviste, s’est prétendue victime des attentats du 13 novembre 2015. Le journaliste Alexandre Kauffmann raconte cette tromperie vertigineuse dans un livre-enquête publié ce jeudi.

Une plongée dans la mécanique du mensonge. Le journaliste indépendant Alexandre Kauffmann publie ce jeudi La Mythomane du Bataclan (éditions Goutte d’or) - fruit d’une année d’enquête minutieuse - qui raconte le parcours fallacieux de Florence M. alias «Flo Kitty» sur Facebook, fausse victime notoire des attentats du 13 Novembre, condamnée à quatre ans et demi de prison en 2018 pour escroquerie aggravée. Elle avait, au titre de victime, touché 25 000 euros du Fonds de garantie. Pendant des mois, cette quadragénaire a su gagner la confiance et l’affection des membres de l’association de victimes Life for Paris. Elle est une oreille, une épaule.

Coronavirus : Que sait-on sur la contagiosité des personnes vaccinées ?

Oihana Gabriel  Publié le 06/05/21

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EPIDEMIE  Les études et les preuves en vie réelle s’accumulent pour confirmer que la contagiosité des personnes vaccinées baisse énormément

  • Les vaccins utilisés en France contre le Covid-19 font drastiquement chuter les risques d’avoir une forme grave de la maladie. Mais qu’en est-il sur le risque de contribuer à l’épidémie en contaminant autour de soi ?
  • Longtemps, les données manquaient pour rassurer sur ce point. Mais de plus en plus d’études et de confirmations en vie réelle montrent que les personnes vaccinées font très peu de formes légères et asymptomatiques de Sars-Cov-2. Elles se protègent et protègent donc leur entourage. Un message qui a du mal à passer, selon certains chercheurs.
  • Est-ce le cas dès la première dose ? A quel pourcentage exactement ? Y a-t-il des différences selon les vaccins ? Pour quelle durée ? Certaines questions restent pour le moment sans réponse.

Se vacciner rime aujourd’hui avec une protection individuelle contre des formes graves du Covid-19. Mais est-ce un geste citoyen, pour éviter de transmettre le coronavirus à ses proches, à ses collègues, à des inconnus dans le métro, et bientôt en terrasse ?

Longtemps, des doutes ont entouré le risque, pour les personnes vaccinées avec Pfizer, Moderna et AstraZeneca, d’être infectées et surtout contagieuses. Mais les données s’accumulent et sont très rassurantes sur ce sujet.

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Elisabeth Roudinesco: contre le repli sur soi

LE 06/05/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Historienne et psychanalyste, Elisabeth Roudinesco nous propose dans "Soi-même comme un roi" (Seuil) une généalogie du phénomène d'"assignation identitaire" pour mieux comprendre comment l'essentialisation de la différence empêche un retour de l'universel.

Une femme pose comme un parasol replié sur une plage
Une femme pose comme un parasol replié sur une plage Crédits :  Russell Monk - Getty

Ce qu'Elisabeth Roudinesco voit depuis plusieurs années, à gauche comme à droite, c'est un repli sur l'identité, que ce soit celui des identitaires d'extrême-droite ou, nous dit-elle, chez les tenants de la théorie queer et de la lutte post-coloniale. Dans Soi-même comme un roi. Essai sur les dérives identitaires(Seuil, 2021), tout en critiquant le concept d'"islamogauchisme" à l'université, elle fait la généalogie des mouvements militants en parallèle à celle des études de genre et des études postcoloniales. 

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Covid et droit de visite à l’hôpital : des dérives dénoncées comme « un recul inédit de civilisation »

Par Jules Fresard le 6 mai 2021


Virus Outbreak France

Organisée ce mercredi 5 mai par la commission des Affaires sociales, l’audition sur « l’accès des proches aux établissements pendant la crise sanitaire » est revenue sur les manquements constatés depuis le début de la pandémie, en s’interrogeant néanmoins sur la nécessité de légiférer sur la question, comme cela est voulu par Bruno Retailleau.



Drogue au travail : de nouvelles substances rendent indétectables les « dopés du quotidien »

Par 
Florent Vairet   
Publié le 6 mai 2021

Cocaïne, amphétamine, cannabis… aucun métier ni secteur ne serait épargné par la prise de produits stimulants ou relaxants, révèle une nouvelle étude. Si le phénomène touchait votre collègue de bureau, il y a fort à parier que désormais, vous ne vous en rendriez pas compte.

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Un arbre fait-il du bruit quand il tombe si personne n'est là pour l'entendre ? La réponse de la science et de la philosophie

le 6 mai 2021

George Berkeley
Légende image, 

Berkeley était un philosophe irlandais très influent qui a développé l'immatérialisme ou l'idéalisme subjectif, une théorie selon laquelle les choses ne peuvent exister sans être perçues.

Imaginez une vaste forêt pleine de grands arbres, dont certains ont des centaines d'années. L'un d'eux, plus vieux que les autres, est mort depuis un certain temps et, avec le vent, il commence à se fendre et tombe en un rien de temps.

Mais voici l'énigme : fera-t-il du bruit en tombant si personne n'est là pour l'entendre ?

Cette question, d'une simplicité trompeuse, a intrigué les grands penseurs pendant des siècles. Si vous aussi, vous avez une curiosité irrésistible, nous vous invitons à l'explorer avec nous.

Mais nous vous mettons en garde : le voyage est long et vous mènera dans des endroits inattendus.

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Abolition de la peine de mort : une histoire capitale

par 06.05.2021

C’était il y a près de quarante ans : en octobre 1981, quelques mois après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, la peine de mort était abolie en France. Retour sur une longue et tumultueuse conquête qui a animé la scène politique et publique pendant plusieurs siècles. 

Cet article est à retrouver dans le numéro 10 de la revue Carnets de science, en librairie dès aujourd'hui.

Article 1. La peine de mort est abolie. Parue au Journal officiel le 10 octobre 1981, la loi n° 81-908 a relégué, voilà tout juste quarante ans, la peine capitale aux oubliettes des châtiments et fait de la France le 35e pays abolitionniste. Que la guillotine ne serve plus à trancher des têtes dans l’Hexagone, après en avoir sectionné plusieurs milliers deux siècles durant, doit beaucoup à Robert Badinter, ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Pierre Mauroy (1981-1986). « Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises », avait plaidé le 17 septembre 1981 devant la représentation nationale, dans un discours devenu célèbre, cet avocat, ardent défenseur « d’une certaine conception de l’homme et de la justice ».
 
Votée contre la volonté populaire (à l’époque, 63 % des Français se déclaraient partisans de la guillotine), mais figurant au programme de la majorité de gauche tout juste portée au pouvoir, la suppression de la peine capitale marquait l’aboutissement d’un combat qui avait enflammé la classe politique et l’opinion publique à plusieurs reprises (1791, 1848, 1908). Un retour en arrière est-il possible ? Depuis 1981, plusieurs dizaines de demandes de rétablissement de la peine de mort ont été déposées à l’Assemblée nationale et 55 % des Français, d’après un récent sondage, s’y déclarent favorables1. « L’abolition a été inscrite dans la Constitution en 2007 et la France a ratifié les protocoles 6 et 13 de la Convention européenne des droits de l’homme ainsi que le deuxième protocole additionnel au Pacte relatif aux droits civils et politiques des Nations unies, rappelle Serge Dauchy, directeur du Centre d’histoire judiciaire2, à Lille. Rétablir la peine de mort supposerait par conséquent de réviser la Constitution, de sortir de l’Union européenne et de dénoncer certains de nos engagements internationaux. » Sans oublier que toutes les recherches menées par les criminologues concluent à l’absence de lien entre la peine de mort et l’évolution de la criminalité.

Autorité publique et violence légitime

Mais rembobiner le très long film de l’histoire du châtiment suprême montre que la plupart des sociétés, jusqu’à une époque récente, l’ont inclus dans leur arsenal répressif. Des millénaires durant, sans exception ou presque, toutes les autorités publiques détenant le monopole de la violence légitime et supprimant de ce fait le recours à la vengeance privée se sont octroyé le droit de prescrire la mort pour punir les infractions jugées les plus attentatoires à l’ordre social, moral, religieux ou politique. Et tous ces pouvoirs ont dû répondre aux mêmes questions. Comment faire pour que la peine de mort serve à protéger la société contre ses ennemis les plus dangereux, affirmer l’autorité de la puissance publique et décourager les futurs délinquants ? Quel mode d’exécution privilégier ? Faut-il mettre en spectacle la peine pour frapper les imaginations ? Doit-on donner la mort aux femmes et aux enfants de la même façon qu’aux hommes ?, etc.

Gravure sur bois représentant le supplice de la roue, un châtiment notamment imposé par François Ier afin de « donner crainte, terreur et exemple » (1548, coloration ultérieure).


Au bas Moyen Âge (XIIe-XVe siècle), tandis que le droit pénal romain refait surface, que la centralisation monarchique s’affirme et que la justice royale tend à supplanter la justice seigneuriale, « châtier les réfractaires à l’ordre établi apparaît de plus en plus comme une nécessité », pointe Tanguy Le Marc’hadour, du Centre d’histoire judiciaire. L’idée s’impose que le criminel doit effacer la gravité de sa faute en payant de sa personne et que plus un délit est important, plus son auteur doit souffrir. Sont notamment passibles de mort les homicides, les incendies de maisons et de récoltes, les vols, les viols, les rapts, la fabrication de fausse monnaie et le relaps (le fait, pour un chrétien, de retomber dans une hérésie à laquelle il avait renoncé).

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Le Dialogue intérieur


Traducteur : Helene Collon
Le Dialogue intérieur - Cover image