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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 avril 2021

Santé mentale Des thérapies sans prise en charge

Publié le : 18/03/2021 

La pandémie de Covid-19 a un effet majeur sur notre mental. Les symptômes d’anxiété et de dépression sont plus nombreux que d’habitude. Malheureusement, les soins psychiques qui pourraient aider les Français ne sont pas remboursés.

Le moral de la population décline depuis le début de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. D’après Santé publique France, fin janvier, un Français sur cinq souffrait de trouble anxieux et autant de dépression. S’y ajoutent près de 7 personnes sur 10 dont le sommeil est perturbé. Ces chiffres s’avèrent largement supérieurs aux niveaux habituels, déjà élevés. Les besoins en soins psychologiques sont massifs, et ce depuis longtemps. Pour y répondre, les solutions manquent. En temps normal, il faut déjà patienter plusieurs mois avant d’obtenir un rendez-vous dans un centre médicopsychologique (CMP). Les cabinets des psychiatres sont eux aussi saturés. En dehors de ces options, c’est au patient d’assumer les frais s’il souhaite s’en remettre à un psychologue ou à un psychothérapeute. Résultat, à peine une personne sur deux bénéficie du suivi nécessaire.

Mon corps m'appartient : la stérilisation volontaire

LE 08/04/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund

À 27 ans, Florence, ambulancière-pompier à Besançon, fête les 4 ans de sa stérilisation volontaire et définitive. Elle ressemble à une amazone rousse et tatouée, comme ces femmes de plus en plus jeunes et sans enfants qui font ce choix politique et féministe, contre vents et marées.

Manifestation dans les rues de Rennes le 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes.
Manifestation dans les rues de Rennes le 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes. Crédits :  DAMIEN MEYER - AFP

À 27 ans, Florence est ambulancière et pompier. Son enfance, au même titre que sa venue au monde, a été compliquée. Après un déni de grossesse et des tentatives d’auto-avortement, sa mère accouche pour divorcer rapidement. Les seuls souvenirs qu’elle conserve ne sont guère heureux.

L’arrivée sur terre était pas top. À deux ans, les parents divorcent. Jusqu'à mes dix ans, ça a été compliqué. 

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LES POPULATIONS PRÉSENTES ET LEURS MOBILITÉS AU COURS DE LA JOURNÉE

Le Mobiliscope est un outil de géovisualisation pour explorer la population présente et la mixité sociale dans les villes francaises et canadiennes au cours des 24 heures de la journée. 

Il permet d'explorer librement 55 villes et leur région, dont 49 en France et 6 au Québec, Canada.
En France c'est ainsi 65% de la population du pays qui est couverte par l'outil (10 000 communes).

Derrière cet outil, il y a une équipe de géographes et de géomaticiennes du laboratoire Géographie-cités (Paris-Aubervilliers, France).
Il y a aussi plusieurs partenaires institutionnels.

L'équipe a également décrit l'outil et analysé les dynamiques temporelles, spatiales et sociales associées dans différents articles et communications.

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jeudi 8 avril 2021

Psychiatrie en prison : «Je n’ai jamais vu autant de misère en vingt-cinq ans de carrière»

par Chloé Pilorget-Rezzouk et photo Edouard Caupeil  publié le 7 avril 2021

Anticipant son non-renouvellement, Cyrille Canetti démissionne de ses fonctions de chef du service médico-psychologique régional de la prison de la Santé. Rencontre avec une figure insurgée de la médecine en milieu carcéral.

«Ce matin, je cherchais mes bottes. En fait, j’étais droit dedans.» En exergue sur son compte Twitter, cette phrase du docteur Cyrille Canetti résume bien le bonhomme, figure respectée de la psychiatrie en milieu pénitentiaire. C’est d’ailleurs sur le réseau social, le 12 mars, que le chef du service médico-psychologique régional de la prison de la Santé (SMPR) a fait savoir qu’il quittait son poste : «Menacé de ne pas être renouvelé dans mes fonctions, j’ai donné ma démission de la fonction de chef du SMPR.» Un message suscitant une pluie de regrets et de soutiens par un cortège laudateur d’avocats, surveillants pénitentiaires, conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, soignants en milieu carcéral, patients.

Dans « Le Temps des mains », Laurent Goldring explore les replis du corps


 





Par   Publié le 21 mars 2021

Le plasticien français se penche sur les gestes nés de la pandémie de Covid-19, qu’il capte en gros plans, faisant surgir une drôle d’intimité, presque effrayante.

« Sans titre,  Videostill » (2020), de Laurent Goldring.

« Le Temps des mains ». Ce titre, celui de la nouvelle collection de photos et de vidéos réalisées par le plasticien Laurent Goldring autour des gestes que l’on effectue pour se laver les mains, trotte dans la tête. A chaque fois désormais que l’on exécute ce nettoyage devenu répétitif, Covid-19 oblige, on observe d’encore plus près la façon dont on les frotte et entremêle. Dessus, dessous, bien profondément entre les doigts comme on nous a réappris à le faire, cet automassage, dégoulinant de gel hydroalcoolique que l’on sniffe au passage, histoire de se réanimer sous le masque, prend des allures de chorégraphie compulsive.

Lancé au tout début de la crise sanitaire, ce chapitre ouvre une dimension mythologique dans l’ère perturbée que nous traversons depuis un an. Il intègre ces mouvements routiniers pétris de méticulosité dans un rituel collectif à distance. « J’ai d’abord envoyé un message à des amis en leur demandant, si cela les intéressait, que je les filme sur Skype en train de se laver les mains comme ils le font tous les jours, explique le vidéaste et photographe. J’ai ensuite parfois repris certains gestes en filmant mes propres mains. »

Système de notation des citoyens chinois : Envoyé spécial a enquêté

BRUT 







Quand la Chine note et fiche ses citoyens avec un système de “crédit social”

La Chine a lancé un programme nommé “Crédit social”. Il s’agit d’un système de notation qui a pour objectif d’encourager les citoyens chinois à devenir des “citoyens exemplaires”. En effet, l’idée est de récompenser les citoyens qui font de bonnes actions et de sanctionner ceux qui en font des mauvaises.

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Anorexie mentale : « dépenser plus » pourrait être encore plus important que « manger moins » pour expliquer le cercle vicieux de la maladie





COMMUNIQUÉ | 06 AVRIL 2021 - 10H00 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE)  

Anorexie

La recherche d’un effet récompense par l’effort physique constituerait un aspect important de la maladie qui serait génétiquement influencée. © Bruno Nascimentosur Unsplash.

 

Chez les patientes souffrant d’anorexie mentale, la perte de poids par carence alimentaire s’accompagne de fatigue et de diminution des capacités physiques. Pourtant, elles continuent souvent à pratiquer intensément une activité sportive qui participe à l’amaigrissement. Des chercheurs de l’Inserm et de Université de Paris à l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris et au GHU Paris psychiatrie & neurosciences montrent que l’effort physique génère des émotions positives chez les patientes (ce qui était attendu) mais aussi de manière plus étonnante, chez leurs apparentés non malades. Ce n’est toutefois pas le cas chez les sujets contrôles. 

La recherche d’un effet récompense par l’effort physique constituerait donc un aspect important de la maladie qui serait génétiquement influencée. Ces travaux publiés dans l’International Journal of Eating Disorders pourraient permettre d’axer la prise en charge des patientes souffrant d’anorexie mentale vers les dépenses caloriques (le sport) plutôt qu’exclusivement vers les carences d’apport (l’alimentation). 

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui affecte majoritairement les jeunes filles entre 15 et 25 ans. La prévalence de l’anorexie au cours de la vie serait d’un peu plus de 1 % chez les femmes. Philip Gorwood et Laura Di Lodovico à l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (Inserm/université de Paris) et au GHU Paris psychiatrie & neurosciences tentent depuis des années de mieux comprendre la maladie et d’améliorer la prise en charge.

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Coronavirus : l'hôpital psychiatrique d'Allonnes confiné après la détection de clusters

  

Par  France Bleu Maine  
Mardi 6 avril 2021

La détection de quatre foyers épidémiques de Covid-19 au sein de l'Etablissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe, à Allonnes, a conduit à de nouvelles restrictions sanitaires, mardi 6 avril 2021. Les patients ne peuvent plus sortir, ni recevoir de visite.

Les patients de l'établissement public de santé mentale de la Sarthe, à Allonnes, ne peuvent plus sortir ni recevoir de visite, après la détection de clusters de Covid-19, mardi 6 avril 2021.
Les patients de l'établissement public de santé mentale de la Sarthe, à Allonnes, ne peuvent plus sortir ni recevoir de visite, après la détection de clusters de Covid-19, mardi 6 avril 2021. © Radio France - Alexandre Chassignon

Depuis mardi après-midi, l'Etablissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe, à Allonnes, est confiné, selon Le Maine LibreQuatre clusters de Covid-19 ont été enregistrés dans différentes unités de l'hôpital psychiatrique, d'après la direction jointe par France Bleu Maine. 

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Troubles de la personnalité bordeline : les thérapies basées sur la mentalisation

 Medscape Logo

Julien Moschetti  8 avril 2021

Virtuel – Dans le cadre d’une conférence intitulée « Psychothérapie du trouble de la personnalité borderline : le mythe de Sisyphe » lors du Congrès de l'Encéphale 2021Mario Speranza, professeur de psychiatrie à l’Inserm et aux universités de Paris Saclay et de Versailles, a donné un aperçu des thérapies basées sur la mentalisation (TBM) pour les troubles de la personnalité bordeline (TPB).

Pourquoi cibler la mentalisation, cette capacité à comprendre les états mentaux qui sous-tendent les comportements des autres, dans le TPB et comment cibler ce processus dans ces thérapies focalisées ?

Tout d’abord parce les patients borderline souffrent souvent d’un déficit développemental de la mentalisation, a expliqué le Pr Mario Speranza qui a rappelé que ceux-ci ont en effet souffert de « traumas souvent complexes et multiples dans les relations précoces », ce qui a donné lieu à des hypothèses autour de l’importance des perturbations des relations d’attachement chez ces sujets (notamment des attachements désorganisés).

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Passage des arts : Invitée : Élizabeth Roudinesco



Élizabeth Roudinesco est historienne, psychanalyste et auteure. Elle a écrit une vingtaine d'ouvrages, dont les thèmes principaux portent sur  l'histoire, le féminisme et le judaïsme. 

 

Elle publie aujourd'hui "Soi-même comme un roi" aux éditions du Seuil. Dans cet essai, elle apporte sa réflexion sur les questions de genre et de race qui animent notre société 


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Maladie de Parkinson: une nouvelle approche thérapeutique par la lumière infrarouge



Par Le Figaro avec AFP  

Un essai clinique visant à ralentir l'évolution de la maladie de Parkinson a été lancé, après l'opération «réussie» d'une première patiente qui s'est fait poser un implant cérébral diffusant de la lumière proche de l'infrarouge, ont annoncé vendredi le CHU de Grenoble et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

 

Neuralink présente un singe jouant à Pong grâce à l’implant cérébral d’Elon Musk

  • 09 avril 2021 

Dans une vidéo, l’entreprise fondée par Elon Musk, montre un singe macaque de neuf ans utiliser son interface cerveau-machine pour contrôler un jeu vidéo à l’aide de ses seules ondes cérébrales.

Neuralink présente un singe jouant à Pong grâce à l’implant cérébral d’Elon Musk

Début février, Elon Musk révélait que Neuralink, sa start-up destinée à créer un implant cérébral permettant de contrôler un ordinateur uniquement via l’activité électrique du cerveau, testait son interface cerveau-machine N1 Link sur un singe. Selon le milliardaire, le primate est capable de jouer au jeu vidéo Pong en se servant uniquement de son cerveau. Neuralink vient de publier une vidéo montrant Pager, le singe macaque dont il est question, en train d’utiliser le fameux implant cérébral.

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Le vaccin AstraZeneca mérite-t-il cette défiance ?

Publié le 08/04/2021

Le vaccin AstraZeneca anti-Covid-19 est l’objet d’une défiance croissante en France et en Europe, défiance qui a pu conduire, ces derniers jours, de très nombreux candidats à la vaccination à annuler (ou à ne pas honorer) leurs rendez-vous et des centres de vaccination à ne pas utiliser des centaines de dose. Celle-ci est en rapport, notamment, avec la survenue de thromboses veineuses de localisation très inhabituelle (en particulier cérébrales) dans les suites de l’injection vaccinale. L’EMA devrait publier ses nouvelles conclusions dans les prochaines heures sur l’imputabilité du vaccin dans ces manifestations cliniques graves, sur leurs mécanismes possibles, sur l’actualisation éventuelle du rapport bénéfice risque et, on l’espère, sur ses possibles contre-indications. Le Pr François Chast, Président honoraire de l’Académie de Pharmacie, nous donne ici son point de vue éclairé sur cette question essentielle pour la suite de la campagne de vaccination en Europe.     

Par le Pr François Chast*

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Consentement Clotilde Leguil : «Dans le consentement amoureux et sexuel, il y a toujours une part de risque et d’inconnu»

par Cécile Daumas  publié le 9 avril 2021

Consentir par amour et par désir, c’est faire confiance à l’autre, s’en remettre à lui en se dessaisissant d’une part de soi-même. Un saut dans le vide. Mais céder n’est pas non plus consentir, rappelle la psychanalyste. Si on ne reconnaît pas cette frontière-là, on nie le traumatisme psychique et sexuel.

C’est ce moment où le corps chavire, las d’une ultime résistance, cet instant où il cède alors que la tête dit non. Laisser faire pour de mauvaises raisons. «Céder n’est pas consentir», claquent en noir et blanc les collages féministes sur les murs de la ville. C’est de cette interpellation qu’est partie la psychanalyste Clotilde Leguil pour explorer la frontière dangereuse et sensible entre laisser faire et dire oui, vraiment. Telle une baguette magique, le consentement est souvent invoqué pour rééquilibrer les relations entre les hommes et les femmes, entrevoir un futur plus apaisé entre les sexes. Mais, prévient Clotilde Leguil dans son essai Céder n’est pas consentir (PUF 2021), le consentement en matière amoureuse et sexuelle est loin de fonctionner comme un contrat signé au coin du lit.

Euthanasie Vingt ans d’avis sur la fin de vie

par Eric Favereau  publié le 7 avril 2021

Une proposition de loi sur l’euthanasie est examinée ce jeudi par l’Assemblée nationale. Le sujet, très sensible, resurgit périodiquement dans les débats en France, sans qu’une réponse satisfaisante ne soit jamais apportée.

Le débat sur la fin de vie médicalisée en France court, s’enlise, rebondit avec la médiatisation de certaines histoires, puis retombe, repart avec des sondages pointant un plébiscite des Français pour le droit à l’euthanasie. Et voilà que surgit un nouvel épisode, avec la proposition de loiqui sera débattue,, ce jeudi, à l’Assemblée nationale, autorisant sous condition une aide active à mourir.

Moins de 1 % des pères prennent un congé parental, malgré une réforme en 2015

Le Monde avec AFP  Publié le 7 avril 2021

Pour parvenir à davantage de parité, l’étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques préconise une « réforme plus ambitieuse », qui passerait par « une indemnisation calculée en proportion du salaire passé ».

C’est un constat d’échec. Moins de 1 % des pères prennent un congé parental à temps plein après la naissance de leur enfant, alors qu’une réforme en vigueur depuis 2015 ambitionnait de porter ce taux à 25 %, rapporte une étude publiée, mercredi 7 avril, par l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE, dépendant de Sciences Po Paris).

Avec la pandémie, le débat sur le revenu universel est relancé


THE ECONOMIST (LONDRES)

La pandémie, qui s’est accompagnée d’une explosion des dépenses publiques, a fait évoluer le débat sur l’État providence et remis au goût du jour l’idée d’une allocation de base. Si les divers dispositifs expérimentés ont donné des résultats intéressants, le principal obstacle à leur mise en œuvre à grande échelle reste celui du financement, estime cet hebdomadaire libéral.
Quand Andrew Yang a annoncé qu’il briguait la nomination du Parti démocrate pour la présidentielle américaine de 2020, il s’est démarqué grâce à sa proposition, peu orthodoxe, de Freedom Dividend [dividende de la liberté] – une mensualité de 1 000 dollars versée à tous les Américains. Près de deux ans plus tard, Andrew Yang est le favori dans la course à la municipalité de New York. Sa promesse de donner de l’argent à 500 000 New-Yorkais ne paraît plus si radicale, et pas seulement parce que son ampleur est beaucoup plus modeste que celle du revenu universel de base national qu’il prônait.

Si le revenu universel suscite encore un grand scepticisme, la pandémie et l’explosion des dépenses sociales ont fait évoluer le débat sur la refonte des prestations dans les États providence. Les aides monétaires – notamment celles mises en œuvre pendant la pandémie – se révèlent un moyen simple et efficace de répondre à de nombreux besoins sociaux. Certes, depuis un an, il n’y a eu quasiment aucun versement récurrent sans critère de sélection. Mais si l’heure du revenu universel n’est pas encore arrivée, l’épreuve du Covid-19 a peut-être accéléré les choses.

Petite musique du silence. De Bach à Lacan, Jean REBOUL






Entrer dans cet espace singulier par notre rapport au silence, c’est évoquer pour tout sujet humain le plus intime de lui-même. C’est choisir de vivre une aventure et d’accepter avec respect ceux qui la vivent autrement. 

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De la psychose au suicide

Jeudi 8 avril 2021

Le taux de suicide au Québec a amorcé une diminution importante au début du siècle, notamment grâce à l’instauration de différentes mesures de prévention. Le Plan d’action en santé mentale 2015-2020 du gouvernement du Québec recommande toutefois de poursuivre les efforts de sensibilisation et de prévention du suicide, particulièrement auprès des populations vulnérables. Les personnes atteintes d’un premier épisode psychotique font partie de celles-ci. Une meilleure compréhension des caractéristiques mêmes des troubles psychotiques qui augmentent le risque suicidaire pourrait permettre, d’abord, de mieux cibler, parmi toutes celles atteintes d’un premier épisode psychotique, les personnes qui sont à risque de suicide et, ensuite, d’intervenir rapidement auprès de ces dernières.

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Le psychiatre en prison Cyril Canetti dénonce l'oubli de la "dimension protectrice" de l'asile psychiatrique. Après 25 ans de carrière dans les prisons de Fresnes, Fleury-Mérogis et de la Santé, il vient de démissionner alors que l'hôpital Saint-Anne ne voulait pas le renouveler.

publié le 

Le psychiatre en prison Cyril Canetti dénonce l'oubli de la "dimension protectrice" de l'asile psychiatrique. Après 25 ans de carrière dans les prisons de Fresnes, Fleury-Mérogis et de la Santé, il vient de démissionner alors que l'hôpital Saint-Anne ne voulait pas le renouveler.

Hall de la prison de la Santé, le 6 novembre 2020 à Paris.

Hall de la prison de la Santé, le 6 novembre 2020 à Paris. © AFP / Bertrand Guay

"La dimension protectrice" de l'asile psychiatrique "a été perdue au fil des années", dénonce ce mercredi 7 avril sur France Inter, le docteur Canetti. Constatant une "appréhension" grandissante des détenus malades psychiatriques, et alors que la direction de l'hôpital Saint-Anne ne souhaitait pas le renouveler, le chef du service médico-psychologique régional à la prison de la Santé (Paris, 14e) a démissionné. Professionnel reconnu, psychiatre en prison, depuis 25 ans, à Fresnes, Fleury-Mérogis, à la Santé depuis 2009, cinq ans contrôleur des prisons, il alerte sur un "recours parfois systématique à l'isolement, à la contention, aux soins sous contrainte" et fait le point sur les effets psychologiques de la crise sanitaire en prison.

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mercredi 7 avril 2021

RÉVOLUTION FANON (4 ÉPISODES)

LE 05/04/2021

À retrouver dans l'émission

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE

par Adèle Van Reeth

Épisode 1 : Accueillir le cri de l'homme mutilé

Qui était Frantz Fanon, guérisseur, militant, essayiste ? Pourquoi son œuvre est-elle indissociable de son engagement psychiatrique, politique et théorique ? Comment a-t-il conjugué ces trois dimensions ? Comment a-t-il justifié la nécessité de la décolonisation ?

Frantz Fanon dans les années 50
Frantz Fanon dans les années 50 Crédits :  STF - AFP

Frantz Fanon naît le 20 juillet 1925 à Fort de France et meurt en 1961 à New York.
En 36 brèves années d’existence, Fanon a vécu sur trois continents (Amérique, Europe, Afrique) et inscrit sa postérité dans trois domaines : psychiatrie, écriture et action politique - dont aucun ne peut se comprendre sans les deux autres...
Portrait d'un penseur de l'anti-différence.

L'invité du jour :

Achille Mbembe, professeur d’histoire et de sciences politiques à l’université de Witwatersrand à Johannesburg, et chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WISER), lauréat du prix Ernst-Bloch en 2018

Le racisme, un virus en mutation permanente

Il y a une dimension virale du racisme qui se répand, mais davantage encore, qui passe par des mutations permanentes. L’autre caractéristique du racisme c’est qu’il a une dimension -Fanon utilisait ce terme- "atmosphérique". Ici en Afrique du Sud, pendant longtemps le droit exigeait que l’on fut raciste. En 1994 l'apartheid, le système du racisme, a été aboli constitutionnellement, mais ce qu’on observe c’est que le racisme est capable de survivre à son abolition juridique.          
Achille Mbembe

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La transe chamanique sera-t-elle l'un des "futurs outils" de la psychiatrie ?

 le 05 avril 2021

D'abord regardée avec méfiance en occident, la transe chamanique est désormais étudiée par des scientifiques. Corine Sombrun, écrivaine et ethno-musicienne, y a été initiée en Mongolie. Elle raconte lundi sur Europe 1 comment l'étude de la transe pourrait aider la science.







INTERVIEW

"Il aura fallu dix ans pour reconnaître que ce n'était pas du tout un état psychopathologique", a observé lundi sur Europe 1 Corine Sombrun, écrivaine, ethno-musicienne et spécialiste de la transe chamanique, une pratique qu'elle découvre en Mongolie et qui est devenue l’objet d’études scientifiques. Au début des années 2000, elle se rend en Mongolie dans le cadre d'un reportage pour la BBC et assiste à une séance de transe chamanique, "au son d'un gros tambour qui fait à peu près un mètre de diamètre. Le chamane commence à jouer du tambour et ça fait un effet auquel je ne m'attendais pas du tout, c'est à dire que je me vois en train de sauter, bouger. Et puis surtout, il y a des sons qui sortent de ma gorge", raconte l'écrivaine.

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REMBOURSEMENT DE LA PSYCHOTHÉRAPIE, BONNE OU MAUVAISE IDÉE ? - MAXIMILIEN BACHELART













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CoVid-19 : le péril jeune ?

LE 05/04/2021

À retrouver dans l'émission

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

par Nicolas Martin

Comment expliquer que les plus jeunes soient plutôt épargnés par le CoVid-19 ? Quelle évolution récente connaît l’épidémie chez les jeunes en France et existe-t-il des effets de l'apparition de variants sur ces chiffres de contamination ? Quelle stratégie vaccinale est envisagée chez les jeunes ?

Quelles évolutions récentes connaît l'épidémie de Covid 19 chez les plus jeunes ?
Quelles évolutions récentes connaît l'épidémie de Covid 19 chez les plus jeunes ? Crédits : Halfpoint Images - Getty

S’il y a bien un front sur lequel la situation est particulièrement difficile à suivre quant à l’évolution du COVID, c’est certainement le front pédiatrique. Il faut dire que depuis un an, on entend à peu près tout et son contraire : les enfants ont d’abord été suspectés d’être d’importants foyers infectieux, avant que l’on nous dise qu’ils n’étaient pas contaminants, puis quand même peut-être un peu, même si le gouvernement a maintenu le plus longtemps possible les écoles ouvertes, malgré la multiplication des alertes, jusqu’à finir par les fermer devant l’augmentation constante de l’incidence des contaminations… Alors : les enfants, contagieux, pas contagieux, malades, pas malades ? Et faut-il finir par les vacciner ?

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Euthanasie : le dernier choix. Avec Jean-Louis Touraine et Michèle Lévy-Soussan

LE 07/04/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Demain un projet de loi visant à légaliser l’euthanasie active sera discutée à l’Assemblée nationale ouvrant à nouveau le débat sur la définition de l’euthanasie et son application. Quelle différence entre euthanasie active et passive ? Quelle est la législation actuelle en France ? 

Euthanasie, le dernier choix.
Euthanasie, le dernier choix. Crédits :  Boris Zhitkov - Getty

Le 8 avril 2021, les députés de l’Assemblée nationale débattront de la proposition de loi « visant à garantir et renforcer les droits des personnes en fin de vie » qui souhaite légaliser l'euthanasie active, c’est à dire réalisée par une injection létale délivrée par un médecin. 

Aujourd’hui en France, et depuis la loi Claeys-Leonetti de 2016, l’euthanasie passive est autorisée, c’est-à-dire la sédation profonde et continue d’un patient dont le pronostic vital est engagé à court terme. 

Mal connue, mal appliquée et surtout mal financée, la loi Claeys-Leonetti serait alors substituée par ce nouveau projet de loi discuté à l’Assemblée nationale allant plus loin dans la législation sur l’euthanasie. 

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