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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 1 mars 2021

Le Journal de l'ADMD


JOURNAL N°151 DE L'ADMD - FÉVRIER 2021

Edito […]


En ce début d'année, toujours dans un contexte de crise sanitaire qui restreint très fortement notre capacité à nous rencontrer, à échanger, à partager..., votre association a mené une vaste campagne de communication et d'interpellation.

Le 1er février, nous avons adressé une lettre ouverte au président de la République, signée par de nombreuses personnalités des arts, de la politique, des médias..., lui demandant de prendre une initiative forte en faveur de la légalisation du droit de mourir dans la dignité et de laisser le Parlement légiférer en faveur d'une loi de liberté. Cette lettre ouverte a été publiée dans plusieurs quotidiens nationaux, dont Le Monde (daté du 3 février) et Le Figaro (daté du 4 février). Cette lettre a été relayée auprès des Français via une pétition mise en ligne sur le site change.org (www.change.org/ADMDLettreOuverte).

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Université de Limoges : les tuteurs en santé proposent une nouvelle formule "plus proche des étudiants"

Publié le 01/03/2021

Désormais, depuis le second semestre 2021, le tutorat en santé de l’Université de Limoges propose son aide aux étudiants des trois voies d’accès aux études de santé et une formule de soutien au plus près des élèves en cette période de crise sanitaire.

Une étudiante à la faculté de médecine de Limoges le 8 février 2021.

Une étudiante à la faculté de médecine de Limoges le 8 février 2021. • © Noëlle Vaille

Le système de soutien proposé par les tuteurs en santé de l’Université de Limoges évolue en cette rentrée du second semestre 2021. Il s’adapte aux nouvelles voies d’accès aux concours d’entrée des études de santé et tente de se rapprocher des élèves confrontés à l’isolement des cours à distance. Sur le compte Facebook du Tutorat en Santé de Limoges, on retrouve le communiqué de leur nouveau système qui souligne un accompagnement "pour tous les étudiants".


"Participer à l'effort de guerre" : ces volontaires qui acceptent de tester les vaccins anti-Covid

CRISE SANITAIRE - En France, 1200 personnes participent aux essais cliniques du vaccin Johnson & Johnson, pas encore sur le marché. À quoi ressemble ce protocole ? Quelles sont leurs motivations ? Les équipes de TF1 les ont rencontrés.

Pour la sexagénaire, participer à l'essai clinique était "une évidence". "Pour que la vaccination aille plus vite, il faut qu'il y ait des volontaires". Ceux que nous avons interrogés ont un point commun : ils font confiance à la science et à la médecine. Ils souhaitent jouer un rôle dans cette bataille contre le Covid-19. Contrairement à certaines idées reçues, leur motivation n'est pas financière. En effet, pour faire avancer la science, ces volontaires ne toucheront aucune rémunération, juste une indemnité de transport. "Je fais cela pour participer à cet effort de guerre collectif contre la maladie", explique Paul, que les caméras de TF1 ont suivi à l'hôpital Hôtel-Dieu à Paris. 


Et si je n'étais pas folle ?

La normalité ou ma marginalité subie sont pour moi comme pour d’autres une source de questionnements, de réflexions et peut-être même d’angoisses sans fin. Pourtant quoi de mieux en cette première partie de 21ème siècle que d’être folle ?

Certainement, il y a les 5, 10 ou 15 ans de trous noirs que nous traversons tous avant de parvenir à une forme ou une autre de stabilité psychique, intellectuelle, sociale (d’autres diraient rétablissement). Certainement, il y a les épisodes où l’on n’a plus été soi-même et où on a créé des dommages parfois irréversibles. Certainement, nous vivons aujourd’hui dans une forme de précarité professionnelle. Certainement, les 81% de ceux qui ne travaillent pas vivent d’allocations et leurs revenus ne dépassent pas le seuil de pauvreté de 900€… Certainement, nous sommes fortement stigmatisés.

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TEMOIGNAGE. La réalité du quotidien des soignants en unité psychiatrique

Publié le 17/02/2020 

Après le décès d'une infirmière de l'hôpital psychiatrique de Thouars jeudi 13 février à la suite d'une agression par un patient, une infirmière en psychiatrie a publié une tribune sur les réseaux sociaux. Elle dénonce des conditions de travail de plus en plus difficiles.

L'hôpital psychiatrique de Thouars, où est décédée une infirmière des suites d'une agression par un patient le jeudi 13 février 2020.

L'hôpital psychiatrique de Thouars, où est décédée une infirmière des suites d'une agression par un patient le jeudi 13 février 2020. • © Thomas Chapuzot - France 3 Poitou-Charentes

« Tous autant que nous sommes avons déjà eu à subir claques, crachats, luxation, fracture, coups de couteau/tazer/matraque, coups de poings et coups de boule, gaz lacrymo, menace à l'arme/fusil, étranglement, jet de mobiliers... Oui, oui, tous les soignants en psy ont déjà subi ce genre de chose ». Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, une infirmière en psychiatrie témoignage des violences subies quasi quotidiennement par les soignants en psychiatrie.
Un cri du cœur en réaction au décès suite à son agression d’une infirmière dans un hôpital psychiatrique à Thouars en fin de semaine dernière. 

L'auteur de la tribune, infirmière diplômée d’Etat, travaille en psychiatrie à Amiens depuis 2003. Elle ne cache pas sa colère. « Cette jeune femme laisse une famille endeuillée, des collègues et des patients traumatisés. Et Agnès Buzyn ne daigne même pas se déplacer ! Elle envoie simplement son attaché ministériel. Il y a un mépris, une désinvolture de l’Etat incroyable ».

« On a tous peur pour notre vie »

Pour l'infirmière, qui a accepté de témoigner, ce drame est le reflet de conditions de travail de plus en plus précaires. « La violence qui s'est exprimée là n'est que la manifestation de la maladie malheureusement. Si les moyens étaient là, ce genre de situation pourrait être évité ».

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En psychiatrie, on attache et on isole, faute de personnel

par Eric Favereau  publié le 2 mars 2021

Dans un récent courrier au ministère de la Santé, la contrôleuse générale des lieux de privation et de liberté exhortait une nouvelle fois à ce que soient revues les pratiques françaises en matière d’isolement et de contention dans les services de psychiatrie. Pour le Conseil constitutionnel, un juge des libertés devrait être impliqué.

L’histoire est immobile. C’était au printemps 2010, dans un service de psychiatrie de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Des images tirées d’un reportage, diffusé sur France 2. Il ne s’y passe rien. Des malades, la plupart enfermés dans leurs chambres, sont laissés livrés à eux-mêmes, au gré des humeurs des aides-soignantes ou des infirmières. Ce n’est pas bien méchant, juste terrifiant. «Tu restes là, ou je t’attache», lâchait ainsi une aide-soignante. Les médecins psychiatres étaient peu présents. Charlotte, une patiente, restera ainsi enfermée pendant quinze jours, comme ça, sans raison.

Covid-19 : l'Union européen va présenter un projet de "passeport vert" numérique attestant d'une vaccination ou de tests négatifs

 franceinfo avec AFP

Publié 

 (ALEXANDROS MICHAILIDIS/POOL / ANADOLU AGENCY)

Bientôt un nouveau passeport en Europe ? La Commission européenne présentera en mars un projet de "passeport vert" numérique attestant d'une vaccination contre le Covid-19 ou de tests négatifs pour voyager plus librement, a annoncé lundi 1er mars sa présidente, Ursula von der Leyen. Outre la vaccination et les tests, ce passeport pourrait également indiquer si une personne "peut être considérée comme immunisée en raison de sa situation sanitaire, de la présence d'anticorps", a précisé lundi un porte-parole de la Commission.

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La Chine interdit les punitions trop rudes à l’école après la mort de plusieurs élèves

avec l’AFP Modifié le 

Fini le temps des punitions humiliantes dans les écoles chinoises. Les autorités interdisent dès maintenant aux enseignants de punir trop sévèrement, voire violemment les élèves. En Chine, les médias publics rapportent régulièrement des cas d’enfants qui meurent après avoir été battus par un professeur.

Des élèves d’une classe de Wuhan, en Chine, le 1er septembre 2020.

La Chine interdit à partir de lundi 1er mars aux enseignants d’avoir recours à des punitions susceptibles de provoquer des traumatismes physiques ou mentaux, après la mort ces dernières années de plusieurs élèves qui avaient été sévèrement punis

De nouvelles règles édictées par le ministère de l’Éducation interdisent à l’école les punitions humiliantes pour les élèves. Elles renforcent également l’interdiction déjà existante sur les châtiments corporels.

La bastonnade ou le fait d’obliger des élèves à rester debout ou agenouillés sur le sol des heures durant font partie des pratiques interdites, de même que les insultes.

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Insultes et misogynie : attention à la «chienne»…

par Agnès Giard publié le 2 mars 2021

Blog Les 400 culs


«Grue», «teigne», «morue», «guenon», «truie», «dinde» ou «veuve noire»… Quelle pire injure faire à une femme ? Même les mots doux sont rabaissants : «puce», «caille», «colibri» (inévitablement accompagnés du possessif affectueux «mon, ma»). Dans un opuscule fantaisiste consacré aux «55 métaphores animalières dont se sont vues affublées les femelles humaines à travers les âges», Laure Belhassen entend démontrer que les femmes ont été systématiquement déshumanisées par les hommes.

La démonstration se veut piquante et légère. Elle présente cependant le défaut de simplifier à outrance des métaphores souvent riches de sens. Dans le chapitre consacré à «chienne», par exemple, Laure Belhassen se contente de noter que l’épithète désigne «une femme sensuelle et sans moralité» et que le grec Sémonide conseille déjà, sept siècles avant Jésus-Christ, de lui «casser les dents à coups de pierre». Les citations – décontextualisées – sont censées susciter l’indignation du lecteur. Mais la stratégie est grossière, voire antinomique avec les visées féministes de l’autrice.

Plus grave est l’insulte…

Laure Belhassen dresse dans Femmes animales une liste de mots abusivement présentés comme des offenses faites aux femmes. Prenons le mot «chienne». C’est une insulte indéniable, et parmi les pires de toutes. Il serait cependant réducteur de n’y voir qu’un indice de misogynie. Les racines de l’injure plongent dans un inconscient collectif complexe. Comme le souligne l’anthropologue Maria Couroucli«la gravité de l’insulte semble être en relation avec la puissance symbolique de l’animal».

De cette puissance, Laure Benhassen omet soigneusement de parler en faisant l’impasse sur la dimension sacrée des chien⋅nes qui, depuis l’antiquité, en Occident, sont associé⋅es à des divinités gardiennes, comme Hécate, par exemple. Maîtresse en sorcellerie, la déesse de la lune noire protégeait les parturientes et conduisait les âmes emportées par la tempête. On adorait particulièrement Hécate dans les carrefours, à la croisée de trois chemins. On lui sacrifiait des chiens, car les chiens hurlent à la lune et sont – comme elle – sur les seuils.

… plus puissant l’animal

Hécate était représentée avec trois têtes (dont une tête de chienne), parce qu’elle reliait entre eux les mondes. Dans un article consacré au lien unissant cette fascinante déesse à la race canine, l’historienne Athanassia Zografou explique : placé devant la porte, le chien est liminal. Il symbolise le passage. «Chez Hésiode, l’achat d’un chien “aux dents acérées” est une sorte d’”assurance antivol” de la maison.»

Cependant les fidèles gardiens peuvent facilement se transformer en l’exact contraire. Apprivoisés, ils sont obéissants. Abandonnés, ils deviennent voleurs. Dans la maison, ils sont dociles. Dehors, en meutes, les voilà charognards. «Les bandes des chiens errants (parias) représentent au plus haut niveau cette duplicité de nature car, abandonnés par leurs maîtres, ils retrouvent une bestialité dépravée ; nourris d’ordures et même de cadavres sans sépulture.»

Gardien des enfers

Comment comprendre l’épithète «chienne» hors de ce système de représentation qui attribue aux chiens la double valeur de compagnons protecteurs et d’animaux instables, dangereux, incontrôlables ? L’insulte «chienne» n’existerait pas si le chien n’occupait cette «position intermédiaire» entre l’ordre et le désordre qui lui donne son statut d’énigme. Il est ambivalent. En lui, les extrêmes cohabitent.

De nombreux mythes en font la «bête de la limite», formule Maria Couroucli, soit la bête qui fait passer les humains dans l’au-delà et qui sécurise les frontières au moment même où celles-ci sont franchies. Il est Cerbère, le chien à trois têtes (passé, présent, futur), gardien des enfers ; Anubis à tête de chacal, qui guide les esprits des morts ; saint Christophe à tête de chien qui fait franchir un fleuve au Christ… Sans le chien pour surveiller les allées et venues, il n’y aurait pas moyen de voyager ni de mourir en paix. Ni d’invoquer les démons sans danger. Ni de les expulser sans péril.

Parfois, les chiens sont lapidés comme boucs émissaires, afin que les humains puissent exclure le mal de leur espace. Parfois, ils sont égorgés en offrande à des divinités nocturnes en vue d’obtenir leur aide. «Les chiens s’avèrent être les animaux les plus proches des monstres générés par le contact de deux mondes incompatibles.» (Athanassia Zografou). Sur le plan étymologique, leur nom même en grec (skilos) est associé à la figure inquiétante de Scylla, que l’on retrouve dans l’expression «tomber de Charybde en Scylla». Certaines légendes disent que Scylla est une femme très belle dont le bas du corps est constitué de six chiens monstrueux, assoiffés de sang. Dans l’Odyssée, elle tue six compagnons d’Ulysse. Hécate serait sa mère. Mais de Hécate, la reine des magiciennes, nulle trace dans l’ouvrage de Laure Belhassen. Nulle trace non plus des symboliques positives associées au mot «chienne» et qui parent l’insulte d’une aura d’effroi.

Qui a peur de la chienne ?

Dire d’une femme qu’elle est une «chienne» n’est pas flatteur, certes. Mais le mot convoque un imaginaire du tabou, donc du sacré, qui fait de la femme-chienne l’équivalent d’une divinité. Hécate enragée surgit à l’horizon quand l’agression verbale a lieu. Le nom de la bête est l’expression même de la peur qu’elle suscite. «Chienne !» tient de l’exorcisme. Il me semble regrettable qu’un ouvrage ayant l’ambition d’interroger la langue réduisent celle-ci à n’être qu’un outil aux mains du «patriarcat» et la passe au filtre d’une grille d’analyse aussi pauvre et obsolète que celle du néomarxisme. On ne rend pas les femmes plus fortes en diabolisant les mots.


CheckNews Où en est-on dans la distribution des masques «inclusifs» ?

par Paola Guzzo  publié le 1er mars 2021

Le gouvernement s’était engagé à fournir des masques transparents aux enseignants qui travaillent avec des élèves sourds et malentendants, ainsi que dans les classes de maternelle. Finalement, il a fait marche arrière sur les maternelles.


Question posée par Florent le 23/02/2021

Transparent, et permettant de voir les lèvres bouger et les mots être formulés, le masque «inclusif», c’est la solution envisagée pour permettre aux plus de 10 000 élèves sourds ou malentendants de poursuivre leur scolarité en France dans de bonnes conditions, malgré la crise sanitaire. Les masques transparents se sont également avérés nécessaires pour de nombreux secteurs pour lesquels la visualisation de la prononciation est primordiale, c

Manifeste pour les 51 %

par Bénédicte Taurine, Députée LFI de l'Ariège et membre de la Délégation aux droits des femmes à l'Assemblée nationale

publié le 1er mars 2021 

Parce qu’il ne faut pas attendre le 8 mars pour constater les inégalités dont souffrent encore les femmes en France, la députée LFI Bénédicte Taurine liste les principales luttes féministes à mener dans ce qu’elle estime être une guerre de position.

Bientôt le 8 mars, tandis que les affaires mettant en cause des personnalités mais aussi des établissements de l’Enseignement supérieur s’enchaînent et s’ajoutent à l’air déjà lourd pour l’égalité femme-homme. La correctionnalisation demeure pour 52 % des plaintes instruites pour viols.

Elles se trouvent ainsi minorées en agressions sexuelles, conséquence des moyens indigents accordés à la justice. La dernière loi sur les violences conjugales, adoptée en 2020, continuera de placer la France toujours derrière l’Espagne. Dès 2004, ce pays a institué des tribunaux spécialisés pour le jugement des auteurs de violences conjugales et une réponse pénale n’excédant pas quinze jours maximum après une plainte. En France, nous en sommes toujours à l’expérimentation, tandis qu’un rapport du Sénat de juillet 2020 pointe des défaillances à tous les niveaux de la chaîne pénale.

Psychanalyste, je mets la série "En thérapie" sur le divan

28/02/2021

La dimension pédagogique de cette série permet d’aborder certains processus psychiques.
Les épisodes courts ressemblent au temps des séances et invitent les spectateurs à participer au rythme si particulier d’une psychothérapie. Ils auront presque l’impression de suivre les séances en temps réel pour assister à l’évolution de chaque patient, tous en souffrance, chacun dans sa singularité.

PSYCHO - Les séries se suivent et ne se ressemblent pas, mais elles ont toutes en commun cette capacité à captiver le spectateur, à le fidéliser, à le concerner…

Avec leur série “En thérapie”, Olivier Nakache et Éric Toledano se placent au cœur de ce processus. Peut-être davantage encore que toutes les autres, cette série s’attache à ce qui préoccupe la plupart des humains: comment dire, comment être entendu, comment se sentir accepté dans ses paroles, ses interrogations, ses colères, ses détresses…

Lors de cette mise en scène, les patients qui nous sont présentés vont défiler dans le cabinet du psychanalyste où, sans hésiter, ils se montreront agités, agressifs, méfiants, désagréables.


[...] 

Les talents de la série 

Le talent de “En thérapie” réside dans plusieurs points: 

Le fait de camper le décor juste après l’attentat du Bataclan va permettre d’établir un parallèle entre le traumatisme collectif et les traumatismes individuels. Les échos en seront d’autant plus forts qu’ils réveilleront les blessures anciennes, souvent oubliées, refoulées, mais non encore cicatrisées. Les émotions reviennent à la conscience grâce à un mot, une image fugace, un rêve, un lapsus, un acte manqué… qui déclenche le souvenir douloureux ou déplaisant. Il faudra entendre ce qui s’est passé pour déplier l’évènement en direct pendant la séance. L’on refera par le récit le chemin à l’envers pour remonter à l’origine des circonstances traumatisantes. C’est alors que le travail du psychanalyste devient plus exigeant, savoir entendre pour comprendre et dépasser.


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Fou de toi sur Netflix : c’est quoi cette comédie romantique touchante sur fond de maladie mentale ?

Par CTC — 26 févr. 2021













Netflix met ce vendredi en ligne Fou de toi, une comédie romantique espagnole qui a l’originalité de se dérouler dans un établissement psychiatrique.

Après s'être fait hospitaliser dans l'établissement psychiatrique où vit la femme dont il est amoureux, Adri réalise qu'il sera difficile d'en sortir.

HISTOIRE D’AMOUR CHEZ LES FOUS

La section "comédie romantique" sur Netflix regorge de films. Mais Fou de toi, production espagnole à découvrir dès aujourd’hui sur la plateforme, pourrait bien tirer son épingle du jeu avec son approche originale.

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SCHIZOPHRÉNIE : Les rayons X éclairent les différences neuronales


publiée le 28 février 2021

Les structures de ces neurones sont différentes et uniques chez chaque patient schizophrène, ce qui suggère que la maladie est associée à ces différences structurelles (Visuel Ryuta Mizutani)

Cette recherche du DOE/Argonne National Laboratory (ANL, Chicago), a permis de découvrir, via l’imagerie de pointe, des différences neuronales caractéristiques des patients schizophrènes : les neurones dans les cerveaux de ces patients présentent des neurites ondulés et déformés, ce qui suggère que la maladie pourrait être liée à la déformation de certains neurones. Ces travaux, présentés dans la revue Translational Psychiatry, ouvrent ainsi une nouvelle piste thérapeutique.


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Élargir ou pas l'aide à mourir aux cas de maladie mentale ?






Laurence Martin (accéder à la page de l'auteur)

Faut-il élargir la loi sur l'aide médicale à mourir pour inclure les personnes qui souffrent de maladie mentale? Une majorité de sénateurs à Ottawa croient que « oui », et ils ont amendé le projet de loi du gouvernement Trudeau pour inclure, notamment, cet élargissement. 

Les députés à la Chambre des communes devront décider cette semaine s'ils acceptent ou non les modifications du Sénat. Le débat est suivi de près par la communauté médicale au pays, mais aussi par des gens qui souffrent de maladie mentale. 

Simon Courtemanche a 28 ans, la vie devant lui, mais, plusieurs fois déjà, il a eu envie de mourir. Il souffre d'anxiété généralisée et d'un trouble de la personnalité limite. 

Aujourd'hui, il se porte beaucoup mieux. Il poursuit ses études et travaille également. Mais il croit qu'à n'importe quel moment, la grande souffrance pourrait revenir. Et il veut avoir une porte de sortie : l'aide médicale à mourir. 

C'est une souffrance qui est indescriptible. C'est comme un vide intérieur, un mal-être qui m'envahit depuis des années, puis c'est vraiment souffrant. Même qu'à certains moments, j'ai fait de l'automutilation parce que la douleur physique était beaucoup plus supportable que la douleur interne que j'avais.

Simon Courtemanche

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