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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 février 2021

PHARE Enfants-Parents a pour préoccupation constante de prévenir le mal-être afin d'éviter les passages à l'acte suicidaire

Phare

La France, dont le taux de suicide est un des plus élevés en Europe, est confrontée au poids du tabou du suicide. 
Ce qui entrave toute démarche préventive. C'est pourquoi nous avons décidé de réagir et vous invitons à signer le manifeste présenté ci-dessous. 
La prévention du suicide est l'affaire de tous. Chacun, â son niveau, à sa place peut intervenir pour éviter le pire. 
 
C'est dans cette optique que nous avons réalisé des fiches prévention définissant par thèmes les signes de mal-être. 
Cliquez sur l'icone plus bas
 
          ACTUALITES        
 
CONFINEMENT - DECONFINEMENT - RECONFINEMENT 
 

Durant la 1ère période de confinement, nous avons dû fermer nos locaux du 16 mars au 11 mai 2020. 

Notre souci permanent est de rester à l'écoute de ceux qui sont en souffrance, qui connaissent des difficultés avec leur enfant en mal-être. Nous nourrie las sommes donc mobilisés à distance pour répondre aux mails et rappeler les personnes qui le souhaitent en laissant un message. 

Nous avons donc poursuivi toutes nos activités, après confinement, dans le même esprit.  Si vous n'obtenez pas une réponse sur notre ligne d'écoute, pafois trop sollicitée, nous vous invitons à privilégier le mail  en utilisant ces 2 adresses :

 -  "vivre@phare.org" pour toutes demandes autres qu'une aide psychologique, 

 -  "cavaoupas@phare.org" pour ceux qui vivent difficilement un isolement qui aggrave leur mal-être. 

PHARE Enfants-Parents reste ouvert et assure les rendez-vous pour les suivis psychologiques, dans le respect des règles sanitaires. Les écoles primaires, les collèges et les lycées accueillent les élèves et nous avons à coeur d'être disponibles  pour répondre aux demandes des parents, des enseignants concernant des enfants en souffrance.

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Interview «La légalisation du cannabis relève du courage politique»

par Dominique AlbertiniLaure Equy et Rachid Laïreche

publié le 16 février 2021

Pour les députés Jean-Baptiste Moreau, Danièle Obono et Robin Reda, la lutte contre les drogues est un échec. D’horizons politiques divers, ils plaident ensemble pour une nouvelle législation sur le cannabis.

Ils ont d’ordinaire peu de positions en commun, mais Danièle Obono (La France insoumise), Robin Reda (Libres !, groupe Les Républicains) et Jean-Baptiste Moreau (La République en marche) plaident tous les trois pour la légalisation du cannabis. A l’Assemblée nationale, le tandem Reda-Moreau mène d’ailleurs une mission d’information sur «la réglementation et l’impact de [ses] différents usages», comme président et rapporteur général. Après s’être penchés sur l’enjeu thérapeutique et le chanvre de bien-être, ils ont également lancé une consultation citoyenne, ouverte jusqu’au 28 février, sur son utilisation «récréative».

Vous voir d’accord, ce n’est pas une évidence ! Par quels chemins y êtes-vous arrivés ?

Robin Reda (Libres !, groupe LR) : Les nuances apparaîtront sans doute dans notre échange. Mais il y a un constat partagé : après des décennies de guerre contre la drogue, personne ne peut dire qu’on a gagné. Les Français restent les premiers consommateurs de cannabis en Europe. Même ceux qui luttent au quotidien – police, gendarmerie, justice – savent qu’on est au bout d’un modèle. Les législations bougent dans les Etats voisins, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud. La question est de savoir si la France saura proposer son modèle. C’est un enjeu sécuritaire, mais aussi sanitaire et économique. La France a une tradition chanvrière, Jean-Baptiste en parlera pour la Creuse : il est peut-être le futur Montebourg de la beuh…

Que la parole de l’enfant se libère ne suffit pas


 


par Luis ALVAREZ, pédopsychiatre, Hôpital Américain et Nathalie Tomasini, Avocate au barreau de Paris (Défense des victimes de violences intrafamiliales)

publié le 15 février 2021

Les fantasmes et la jouissance, propres à la sexualité adulte, ne font pas partie de la vie infantile. D’où la difficulté des victimes à restituer viols et agressions sexuelles. D’où la difficulté des professionnels de la justice et de la police à recueillir et à comprendre cette parole spécifique. 
par Luis ALVAREZ, pédopsychiatre, Hôpital Américain et Nathalie Tomasini, Avocate au barreau de Paris (Défense des victimes de violences intrafamiliales)
publié le 15 février 2021

La publication récente du livre de Camille Kouchner met en évidence les mécanismes familiaux qui terrent dans le silence les enfants et adolescents victimes de violences sexuelles. Pour chaque enfant victime, le fait de pouvoir dire la violence subie constitue une véritable traversée du désert, émaillée de peurs, de doutes, de souffrances, de menaces, qui peut prendre des années, toute une vie, et même ne jamais aboutir. Encore aujourd’hui, les chiffres de notre système judiciaire et de protection de l’enfance sont désastreux : moins de 10 % de viols font l’objet de plaintes, dont 74 % sont classées sans suite. La moitié des plaintes instruites sont déqualifiées en agressions sexuelles ou en atteintes sexuelles, attribuant à l’enfant son consentement. Seulement 10 % des plaintes pour viol sont jugées comme telles (Infostat justice, mars et septembre 2018). Le constat est donc accablant ; après la traversée du silence, la libération de la parole de l’enfant ne suffit pas…

dimanche 14 février 2021

« Où suis-je ? », de Bruno Latour : une invitation à explorer toutes les formes de survie

Par   Publié le 12 février 2021

Dans son essai, le sociologue veut « tirer des leçons positives » du confinement, appelant les humains à revenir sur Terre.

Livre. Voici une métaphysique du confinement qui nous invite à rompre avec le monde d’avant. Car tout a changé depuis que nous vivons la plupart du temps reclus dans nos maisons et nos appartements. Emprisonnés dans la « zone critique », cette atmosphère modifiée par le réchauffement climatique, les contemporains se sont métamorphosés, assure le sociologue Bruno Latour dans Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres (La Découverte, 186 pages).

samedi 13 février 2021

On a vu "En thérapie" avec le psychiatre Serge Hefez

•  Le 11 février 2021


Parce que ce sont peut-être les psys qui en parlent le mieux, nous avons demandé au psychiatre et psychanalyste Serge Hefez son avis sur la série En thérapie. 35 épisodes crédibles, percutants, finement interprétés, qui pourraient bien permettre de démocratiser la psychothérapie, selon lui.

Lui non plus n'aura pas échappé au succès de la série En thérapie (1)d'Eric Toledano et Olivier Nakache, bien au contraire. Après avoir vu le premier des 35 épisodes de 26 minutes chacun, le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez a été «pris dedans», et a dévoré le reste, suivant l'analyse et les confessions des cinq personnages joués par Reda Kateb, Clémence Poésy, Pio Marmaï, Mélanie Thierry et Céleste Brunnquell. Un visionnage «très jubilatoire», dit-il. Jubilatoire car proche de son quotidien, de ce qui se joue dans son propre cabinet depuis 40 ans.

C'est d'ailleurs une des questions que l'on peut se poser quand on est étranger à la psychothérapie : ça ressemble donc à ça, une séance avec un(e) psy ? On s'allonge sur un divan ? On contredit franchement son thérapeute ? Celles et ceux plus familiers s'interrogent sur ce que les professionnels de la santé mentale peuvent bien penser de la série. Quel effet cela fait, en tant que thérapeute, de changer de fauteuil, d'opter pour celui positionné devant sa télévision ou son ordinateur et d'écouter des patients qui ne sont pas les siens ? Réponses.

Madame Figaro.- La série reflète-t-elle la réalité d’une consultation psy ?
Serge Hefez.- Oui et non. À mon sens, ça reflète l'essence de ce qu'est une consultation, à savoir l'implication émotionnelle, sensorielle du thérapeute, le fait qu'il s'utilise comme instrument pour soigner les gens. On voit aussi à quel point le rapport thérapeute/ patient n'est pas médical, neutre, mais affectif. Ceci étant, on est dans une fiction, donc on a besoin de suspens, de rebondissements. Or dans la réalité il y a de nombreuses séances qui seraient ennuyeuses, par exemple. Mais le plus important selon moi, reste que l'éthique même de la psychothérapie soit correctement montrée.

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Décryptage «En thérapie» : la psychanalyse sur le divan de la scène

par Eric Favereau  publié le 12 février 2021

Le succès de la série d’Arte renforce l’impression que la psychanalyse, critiquée depuis le début des années 2000, est de nouveau plébiscitée par des Français fragilisés par une actualité anxiogène.


Jacques-Alain Miller, gendre de Lacan et fondateur de l’Ecole de la cause freudienne, marmonne trois mots autour de la série d’Arte : «J’ai juste regardé deux minutes.» Mais cette personnalité historique du monde de la psychanalyse lâche quand même, à propos d’En thérapie : «Pour une fois qu’on ne nous lance pas de la boue»

Que diable se passe-t-il, en effet ? Depuis le début des années 2000, on a assisté à un renversement impressionnant de l’image de la psychanalyse, passée d’une théorie dominante et incontestée à une discipline proche de l’escroquerie, avec des règles que l’on caricaturait à tous vents. Et voilà qu’une série télévisée s’immisce dans le cabinet d’un analyste, décrit des séances avec ses patients, révèle des liens entre des symptômes et des mots, et pointe la belle écoute du praticien. Et elle fait un triomphe. Une série «qui fait du bien», lâche Télérama, enthousiaste. «Des séances palpitantes»,écrit Libération (édition du 30 janvier). «Mes patients sont enchantés, poursuit Patrick Landman, psychiatre et psychanalyste qui avait fondé «Stop DSM» (collectif qui combattait la classification américaine des maladies mentales). Ils sont très contents, ils disent que cela va permettre de sortir enfin des clichés autour de l’analyse. J’observe aussi un impact dans ma pratique : j’ai plus d’une dizaine de personnes − des jeunes, et certains venus de l’immigration − qui veulent commencer un travail. J’ai rarement vécu cela.» Ce que nous confirme l’historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco.

Tous en thérapie ?

RCF, La Joie se partage

Présentée par  

MERCREDI 10 FÉVRIER 


Tous en thérapie ?

© Niko Shiahin de Unsplash 

A l'occasion du succès de la série En thérapie sur ARTE, parlons de la psychanalyse et comment elle peut être une réponse aux différentes crises que traversent nos contemporains.

La crise actuelle est sanitaire, économique et sociale mais elle est également la source de nombreuses questionnements et fragilités psychologiques. Alors qu'Arte sort une série au succés retentissant dédiée à la psychanalyse, "Tous en thérapie", Melchior Gormand et Stéphanie Gallet interrogent leurs deux invités sur ce thème d'actualité. Isabelle le Bourgeois est religieuse, psychanalyste et auteure. Jacques Arènes est également auteur et psychanalyste mais aussi psychothérapeute.

 

LA PSYCHANALYSE, UNE BESOIN ADAPTÉ À L'ACTUALITÉ

La crise actuelle qui a donné lieu à plusieurs confinement nous a amené à nous recentrer davantage et pour certains à vouloir passer le pas et entamer une thérapie."Il y a quand même dans cette époque-là, aujourd'hui, la nécessité, le désir profond de se dire "j'ai envie d'aller explorer le plus profond de moi" et là l'outil de la psychanalyse le permet vraiment" analyse Isabelle le Bourgeois. Pour Jacques Arènes "nous sommes dans un monde où l'affectivité et la mise en actes sont parfois trés rapides, parfois trop rapides, on est un peu dans cette intensité là qui correspond à une mentalité de ce qui se passe aujourd'hui."

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« Au lieu de sortir, je regarde “En thérapie”. J’ai peur de l’amende sinon » : les addicts du divan

Qu’ils aient déjà ou pas mis les pieds dans le cabinet d’un psy, impossible de les faire décrocher des séances de Philippe Dayan, le thérapeute de la série « En thérapie », sur Arte.

Le psy Philippe Dayan (interprété par Frédéric Pierrot) et l’une de ses patientes Ariane (Mélanie Thierry) dans la série « En Thérapie », d’Olivier Nakache et Eric Toledano, actuellement sur Arte.


Avec ses 35 épisodes qui racontent le défilé de patients chez leur psy, la série d’Arte En thérapie est devenue la préférée de ceux qui ne regardent pas la télé, de ceux qui commencent leurs phrases par « moi qui déteste les séries d’habitude ». Grâce à la couverture médiatique, aux affiches sur les Abribus, parce que, « tu te rends compte, ça s’est vendu dans 19 pays », grâce au bouche-à-oreille, ils se sont imposé de regarder au moins quelques épisodes avant de tomber dedans. Ils ont trouvé douillet, à l’époque du couvre-feu, de pouvoir se réfugier dans un monde où chacun est écouté atten­tivement, un monde de gens conversant sans masque assis si près l’un de l’autre. Depuis, ils en parlent comme d’une série incontournable au point de faire culpabiliser ceux qui ne comprennent pas pourquoi ils n’y trouvent pas leur compte.

La plus grande menace pour la sécurité de l'ère de l'après covid

13 février 2021

Protection le covid.
Légende image, 

Protection du corps médical contre le covid.

Les termes "sécurité nationale" ou "cyber-sécurité" sont peut-être familiers - mais qu'en est-il de la "sécurité épistémique" ? Si les sociétés la perdent, elles auront du mal à faire face à certaines des crises les plus inquiétantes du XXIe siècle, des pandémies au changement climatique.

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence une chose : il est très difficile de coordonner le comportement de toute une société, même en matière de vie et de mort.

Prenons l'exemple de la réaction du public au lancement des vaccins. Pour que le monde puisse vaincre le coronavirus, il faut que la majorité de la population accepte d'en prendre un, et peu de gouvernements démocratiques choisiraient de le rendre obligatoire. Cependant, il subsiste une grande hésitation quant à la vaccination dans le monde entier. Si ce groupe était suffisamment important, l'une de nos voies les plus prometteuses pour sortir de la pandémie serait compromise. Le refus de ces personnes affecterait tout le monde, même les personnes vaccinées.

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"Dessine-moi ton coronavirus" : une psychologue lance un concours de dessins sur l'épidémie

Par  France Bleu Pays de SavoieFrance Bleu  
Jeudi 11 février 2021

Une psychologue du CHS (Centre Hospitalier Spécialisé) de Bassens (Savoie) a lancé en janvier un concours de dessin intitulé "Dessine-moi ton coronavirus". Le but : permettre aux enfants de s'exprimer par le dessin sur la pandémie. Une méthode souvent utilisée en psychothérapie.

Les enfants sont invités à s'exprimer sur ce qu'ils ressentent pendant cette période de crise inédite.

Les enfants sont invités à s'exprimer sur ce qu'ils ressentent pendant cette période de crise inédite. - CHS de Bassens

Exprimez ces émotions par le dessin, c'est le projet du CHS de Bassens. C'est le département de psychologie qui a lancé ce concours intitulé "Dessine moi ton coronavirus", le 15 janvier dernier. Ouvert à tous les enfants de moins de 18 ans, ils peuvent envoyer leur création, libre, par mail. Une initiative portée par la psychologue Séverine Muzet, qui lui avait été soufflée par des enfants qu'elle soigne au quotidien : "Ils m'ont dit un matin : "et pourquoi on ne dessinerait pas ?", j'étais en train de travailler sur le lien social et ça m'a plu. On dessine toujours pour quelqu'un", raconte-t-elle. D'autant plus qu'entre les confinements et le couvre-feu, les enfants ont besoin de "laisser place à leur créativité. Ils sont enfermés chez eux alors qu'ils débordent d'énergie", ajoute la psychologue. 

"Le dessin est une forme de premier langage" - Séverine Muzet, psychologue 

Mais l'idée du dessin est aussi un moyen de facilité l'expression des émotions, selon Séverine Muzet, une technique souvent utilisée en psychothérapie. "Le dessin a l'intérêt de proposer une certaine distance avec le vécu. C'est une première mise en forme de ce qu'on ressent. Des fois, ce n'est pas évident de mettre des mots sur ce que l'on ressent. Le dessin est une forme de premier langage", explique-t-elle. 

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Les mains, ces grandes oubliées !

publié le  

Lavez-vous les mains ! Crise sanitaire oblige, nous avons jamais autant parlé de ces drôles d’organes qui, avec leurs pouces opposables, constituent un trait évolutif caractéristique de l’Homo sapiens. Pourtant, à bien y regarder, les mains sont les grandes oubliées de la philosophie, analyse le spécialiste de littérature allemande Jochen Hörisch dans un ouvrage paru outre-Rhin le 25 janvier, Hände. Eine Kulturgeschichte [« Les mains. Une histoire culturelle », Hanser ; non traduit]. 

Un paradoxe, quand on voit le nombre d’images manuelles qui nous entourent : la main de Dieu, la main invisible du marché, la main courante. Les mains métaphoriques auraient-elles remplacé les mains concrètes ? 

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Les infirmiers scolaires sont très sollicités depuis le début de la crise sanitaire

Par  France Bleu Picardie  Vendredi 12 février 2021

Les fermetures de classe vont se multiplier dans la Somme car le coronavirus circule plus à l'école et aussi parce que le protocole sanitaire a été renforcé, estime Frédéric Boutelleux infirmier scolaire à Roye est aussi secrétaire académique du SNICS-FSU en Picardie.

"On voit bien que l'épidémie progresse, le virus circule un peu plus dans les établissement scolaires donc ça peut  entraîner plus de fermeture, d'autant que le protocole sanitaire a été renforcé. Une fermeture de classe peut être décidée dès le premier cas de variant dans toutes les classes", détaille Frédéric Boutelleux. 

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Avec le Covid, les psys ont des visios

par Rico Rizzitelli   publié le 12 février 2021

En France, les praticiens ont longtemps rechigné à utiliser la consultation à distance. Mais la crise actuelle les oblige à changer leurs pratiques.

Pour le coup, les Argentins l’ont anticipé depuis des années. Dans un pays éruptif à l’histoire politique et identitaire tumultueuse, les consultations sont monnaie courante. Ainsi, selon un sondage paru en 2017 dans le quotidien La Nación, pas moins de 32 % de la population locale avait vu déjà vu un psy. «En Argentine, il n’y a aucun tabou à dire qu’on voit un professionnel. L’offre s’est adaptée à la demande. Il y a des thérapies comportementales cognitives, des méthodes à court terme ou de l’analyse via Skype, apparue bien avant le Covid, notamment pour les exilés qui veulent conserver leur analyste et un lien avec le pays», résume Monica (1), comédienne de 37 ans qui vit à Buenos Aires et est en cure depuis douze ans. Depuis le printemps dernier, beaucoup d’Argentins ont replongé dans leurs angoisses et le rythme des séances hebdomadaires s’est démultiplié, ce qui n’est pas nécessairement le cas en France.

“L’indignité” du pôle de psychiatrie de l’hôpital Sainte-Marguerite fustigée dans un rapport

Marsactu - Journal d'investigation Marseille et sa région

le 12 Fév 2021

Photo de l'unité Cassiopée, du pôle psychiatrie fermée de l'hôpital Sainte-Marguerite, issue du rapport du contrôleur général des lieux de privations de liberté de février 2021.

Le rapport est sans ambiguïté : “Il doit être mis un terme sans délai à l’indignité et au non-respect des droits fondamentaux des patients en soins sans consentement pris en charge au sein de l’unité Cassiopée de l’AP-HM“. La recommandation vient du contrôleur général des lieux de privations de liberté (CGLPL) au sujet du pôle psychiatrie fermée de l’hôpital Sainte-Marguerite (9e arrondissement). Dans un document de 93 pages, réalisé après une visite en janvier, il est plusieurs fois souligné que “la dignité des personnes n’était pas respectée ” au sein de cette unité médicale, comme le rapporte La Marseillaise.

Les onze chambres d’isolement de cette unité sont décrites comme “quasi toutes insalubres avec des sols décollés, des fenêtres qui ne s’ouvrent plus, des fils électriques apparents et interrupteurs cassés”.


Photo de l’unité Cassiopée, du pôle psychiatrie fermée de l’hôpital Sainte-Marguerite, issue du rapport du contrôleur général des lieux de privations de liberté de février 2021.
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Covid et santé mentale : un psy lyonnais constate une forte hausse des consultations


btw BFM Lyon santé mentale covid
Pascal Blanchard, psychanalyste et vice-président à la métropole de Lyon en charge de la santé, des personnes âgées et en situation d'handicap, sur le plateau de BFM Lyon. ©DR

Stress, déprime, anxiété, troubles du sommeil, dépression… La crise sanitaire a un fort impact sur la santé mentale des Français. Les incertitudes face à l’avenir et le manque de perspectives affectent leur moral. Dans ce contexte, de plus en plus de personnes consultent des psys. Quels sont les signes qui doivent alerter ? Qui consulter pour aller mieux ? Les explications de Pascal Blanchard, psychanalyste, invité de l’émission « Votre Santé ».

La crise sanitaire semble avoir lourdement affecté le moral d’une grande partie de la population. L’impact psychologique de l’épidémie de coronavirus est plus que jamais significatif. Dépressions, insomnies, angoisses… sont des symptômes en hausse depuis le début de la crise sanitaire.

Quand faut-il consulter pour se faire aider ? Y a t-il eu une hausse des consultations ? Éléments de réponse avec Pascal Blanchard, psychanalyste et vice-président à la métropole de Lyon en charge de la santé, des personnes âgées et des personnes en situation d’handicap, invité d’Elodie Poyade et de Pascal Auclair dans l’émission Votre Santé (BFM Lyon) de ce jeudi 11 février.

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DEUX-SÈVRES: OLIVIER VÉRAN RENCONTRE LA FAMILLE DE L'INFIRMIÈRE EN PSYCHIATRIE TUÉE IL Y A UN AN


 



Le 

Olivier Veran, lors d'une conférence de presse le 19 novembre 2020 à Paris. (Photo d'illustration)


Le 13 février 2020, Elodie, infirmière de 30 ans, avait été poignardée sur le parking devant l'unité psychiatrique du Centre hospitalier Nord-Deux-Sèvres à Thouars.

Le ministre de la Santé Olivier Véran s'est rendu brièvement ce vendredi matin dans les Deux-Sèvres, avant sa visite en Moselle, afin de rencontrer la famille de l'infirmière en psychiatrie tuée il y a un an par un patient, et lui remettre la Légion d'honneur à titre posthume, a appris l'AFP de sources concordantes.

Le ministre, dans le cadre d'une visite privée, a rencontré la famille de l'infirmière à Saint-Martin-de-Sanzay, près de Thouars, ainsi qu'une délégation de collègues de la jeune femme présents le jour du drame, et a remis la Légion d'honneur pour services rendus à la nation, a indiqué l'AFP de source au sein du personnel hospitalier. Le ministère de la Santé a confirmé la rencontre du ministre avec la famille ainsi que la décoration, sans plus de précisions.

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