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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 8 février 2021

« L’Univers existe-t-il ? », un livre poil à gratter pour les cosmologistes


 



Par   Publié le 27 janvier 2021

Le philosophe et historien Thomas Lepeltier relève les nombreuses failles de la théorie du Big Bang, modèle dominant mais pas rigoureusement scientifique de la cosmologie moderne.

Le livre. Voilà un livre qui réjouira et exaspérera les cosmologistes. Les réjouira car il parle de leur communauté, de l’histoire de leur discipline, de leurs travaux et de leurs débats. Les exaspérera parce que les questions qu’il pose sont un brin provocatrices (ne serait-ce que par son titre, L’Univers existe-t-il ?) et parce que son auteur, Thomas Lepeltier, prend un malin plaisir, à peine dissimulé, à mettre le doigt dans les failles du modèle dominant de la cosmologie moderne. Cet historien et philosophe des sciences ne fait en cela que prolonger la réflexion qu’il avait conduite, avec l’astrophysicien Jean-Marc Bonnet-Bidaud, dans l’ouvrage collectif qu’ils avaient codirigé en 2012, Un autre cosmos ? (Vuibert).

Limoges : leur ado de 15 ans refuse de débarrasser la table, les parents appellent la police

Publié 

Les parents n'avaient tout simplement pas trouvé d'autre moyen pour contraindre leur fils de 15 ans de débarrasser son assiette après le repas.

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"On fait la queue pour mourir": la grande fatigue des soignants sud-africains

Publié le : 

Johannesburg (AFP)

Un agent hospitalier sud-africain transporte une bonbonne d'oxygène à l'hôpital de Khayelitsha, en Afrique du sud, le 29 décembre 2020

Un agent hospitalier sud-africain transporte une bonbonne d'oxygène à l'hôpital de Khayelitsha, en Afrique du sud, le 29 décembre 2020  RODGER BOSCH AFP

"Chaque semaine, on perd une collègue", confie Nthabeleng, jeune infirmière à bout de force dans une zone rurale d'Afrique du Sud. "C'est comme si on faisait la queue pour mourir, on attend notre tour".

Le pays le plus touché d'Afrique par la pandémie sort à peine la tête d'une deuxième vague meurtrière, portée en janvier par un variant particulièrement contagieux. Mais les lits en réanimation restent pleins et les conditions de travail redoutables, témoignent de nombreux soignants, en dépit du silence médiatique imposé par les autorités qui refusent tout accès aux hôpitaux. 

Malgré les consignes strictes d'éviter les journalistes, certains tiennent à raconter l'enfer de leur huis clos, entre l'afflux de patients, le manque de matériel de protection et la mort omniprésente, répétitive.

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Absentéisme à l'hôpital public en temps de crise : pourquoi les solutions trouvées sont trop fragiles

  • Par
  • Nathalie Commeiras et Véronique Achmet   
 le 8 février 2021

En 2020, le taux d'absentéisme dans les hôpitaux français se situait en moyenne entre 9,5% et 11,5%, contre un niveau entre 8,5% et 10% en 2019, avant la crise du Covid-19. Nathalie Commeiras, professeur des Universités en Gestion des Ressources Humaines, et Véronique Achmet, docteur en sciences de gestion, toutes deux à Montpellier Recherche Management (MRM), analysent les solutions apportées à ce problème et leurs limites.

En 2020, le taux d'absentéisme dans les hôpitaux français se situait en moyenne entre 9,5% et 11,5% selon les chiffres de l'enquête de Fédération hospitalière française, contre un niveau entre 8,5% et 10% en 2019, avant la crise de la Covid-19. Même si la crise sanitaire n'a entraîné qu'une hausse relativement faible, ces chiffres tranchent avec le reste du tissu économique. Ainsi, selon les résultats du 12e baromètre de l'absentéisme et de l'engagement Ayming, la France recensait un taux d'absentéisme de 5,11% en 2019.

Pour comprendre cet écart, nous avons mené un travail de recherche qui analyse la gestion de l'absentéisme à l'hôpital public et ses effets sur le personnel infirmier, les cadres de santé et les patients, dans un contexte de restrictions budgétaires et de conditions de travail dégradées : intensification du travail, pression temporelle, rythme de travail soumis à un contrôle informatique, travail morcelé, agressivité des patients et de leur famille, etc.

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Les personnes décédées par suicide auraient un point commun

 FUTURA SANTE

Publié le 08/02/2021

La composition cellulaire du cerveau pourrait différer chez les personnes dépressives. Ou tout du moins, chez les hommes atteints de ce trouble psychiatrique.

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La Nuit des féminismes 1/2 : Quelques pionnières...

10 ÉPISODES (10 DISPONIBLES)

À PROPOS DE LA SÉRIE

Le féminisme, ou plutôt les féminismes, dans toute leur diversité, connaissent ces dernières années une forme de renouveau, en particulier depuis l’avènement du mouvement "Me Too".  Les combats contre les violences faites aux femmes et les combats pour l’égalité des droits en général sont remis sur le devant de la scène médiatique, et sont, comme hier, l’objet de polémiques. Ils s’inscrivent cependant dans une longue histoire qu’il est intéressant d’explorer, parce qu’elle éclaire et nourrit les luttes présentes. 

TOUS LES ÉPISODES 
LE 07/02/2021

La Nuit des féminismes 1/2 : "Quelques pionnières..." - Pour cette première Nuit d'archives consacrée aux féminismes, nous recevons Florence Rochefort,...

LE 07/02/2021

"La Fabrique de l’Histoire" proposait en 2013 une thématique sur Olympe de Gouges en cinq parties. Le troisième volet avait pour titre "Les Femmes et la...

LE 07/02/2021

"Louise Michel", une conférence de Xavière Gauthier diffusée pour la première fois dans "L’éloge du savoir" le 26 mai 2012.


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Suicide: la pendaison est le premier moyen utilisé pour se donner la mort

February 8, 2021

République de Maurice

Suicide: la pendaison est le premier moyen utilisé pour se donner la mort

Maurice Petit État Insulaire de 1,3 millions d’habitants a enregistré un fort taux de suicide en 2020, avec 119 cas de pendaison et 23 cas de prise des substances nocives ( pesticides, détergents, poison…) Ces chiffres ont été rendus publics par le Commissaire de Police, Khemraj Servansingh lors de sa dernière conférence de presse, le 22 janvier. En ce début d’année 2021, la pays a recensé entre 12 et 13 cas de suicide par pendaison et quatre cas par des substances nocives. Ces chiffres alarmants donnent froid dans le dos qui soulèvent des interrogations et suscitent de l’inquiétude des pouvoirs publics, des ONGs et des Mauriciens en général méritent qu’on s’y attarde.

“Un individu qui veut vraiment mourir porte souvent son choix sur la pendaison. Avec la pendaison, il n’y a pas de souffrance, cela contrairement aux produits chimiques”, affirme le Dr Rajnath Aumeer, psychiatre et membre du Medical Council.

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COVID-19 : l’immunité adaptative durerait au moins 8 mois

Caroline Guignot     12 janv. 2021

Après une infection par le SARS-CoV-2, les différents compartiments de l’immunité adaptative sont tous détectés 1-2 mois après l’infection pour 64% d’une cohorte américaine de patients, et le sont aussi pour 43% d’entre eux à 6-8 mois après l’infection. Mais 95% des participants de cette cohorte avaient au moins 1 élément de la réponse immune adaptative 5 à 8 mois après le début de la maladie. Ces données rassurantes proviennent d’une étude transversale menée à partir d’une cohorte de patients ayant eu une maladie COVID-19 de sévérité variable, complétée par une étude longitudinale pour une partie d’entre eux. Ce travail, visant à établir avec plus de précision la cinétique des différents effecteurs de l’immunité humorale, a été publié dans la revue Science début janvier. La cohorte initiale était constituée de 188 patients (dont 106 femmes, 19 à 81 ans, 7% ayant nécessité une hospitalisation). Chez 51 d’entre eux au moins 2 prélèvements étaient disponibles pour l’analyse longitudinale.

« Vous ne voyez qu’elle ? » : une campagne pour prévenir les pulsions pédophiles lancée en France

 07 février 2021

photo une des images de la campagne d’affichage en faveur du « stop », service téléphonique d’orientation et de prévention à destination des personnes attirées sexuellement par les enfants.4

Une des images de la campagne d’affichage en faveur du « Stop », Service téléphonique d’orientation et de prévention à destination des personnes attirées sexuellement par les enfants. © DR

Une campagne de prévention contre la pédophilie, à destination des personnes attirées sexuellement par les enfants, est lancée en France. Un numéro de téléphone 0 806 23 10 63 oriente vers un accompagnement. L’Hexagone a beaucoup de retard dans cette démarche. L’Allemagne l’a initiée il y a quinze ans, le Royaume-Uni il y a vingt ans.

« Vous ne voyez qu’elle ? », interroge une affiche illustrée d’une petite fille en train de nager. Sans heurter, l’image interpelle. Et oriente : « Vous êtes attiré-e par les enfants ? N’allez pas plus loin, un-e professionnel-le peut vous aider : 0 806 23 10 63. »

Une campagne nationale est lancée à destination des personnes attirées sexuellement par les enfants. Elles les dirigent vers un service d’aide téléphonique « Stop » (Service téléphonique d’orientation et de prévention), afin, si besoin, de les accompagner vers des soins : psychothérapie, éventuellement traitement médicamenteux. Le but : prévenir les violences sexuelles sur mineurs.

 L’idée est de prendre en charge ces auteurs avant qu’ils ne passent à l’acte sur des enfants , explique la docteure Anne-Hélène Moncany, présidente de la Fédération nationale des centres ressources des intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (Criavs). Ces services hospitaliers (vingt-sept en France), initialement créés pour prendre en charge les auteurs de violences sexuelles après leur passage à l’acte, sont à l’origine de ce dispositif, soutenu par le secrétariat d’État à l’Enfance.

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Répétitions d'une chorale de gospel en drive à Loos

France 3 Hauts-de-France

8 févr. 2021







Des répétitions pour un spectacle de Gospel adapté aux contraintes sanitaires ... Ce dimanche, à Loos, une quinzaine de chanteurs s'est retrouvée chacun dans sa voiture , micro à la main pour une séance de chant collective !

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Précarité menstruelle : un tiers des étudiantes ont besoin d’aide pour acheter des protections périodiques

par Marlène Thomas  publié le 8 février 2021


«Savoir qu’une étudiante sur 10 fabrique elle-même ses protections périodiques faute d’avoir assez argent pour en acheter, qu’une sur vingt utilise du papier toilette, ça a été un réel choc», commente Anna Prado De Oliveira, vice-président en charge de la lutte contre les discriminations à la Fage (Fédération des associations générales étudiantes). Alors que les jeunes sont touchés de plein fouet par la crise économique, la Fage, l’Association nationale des étudiants sages-Femmes (ANESF) et l’Association fédérative des étudiant·e·s picto-charentais·e·s (Afep) relèvent, dans une enquête dévoilée ce lundi, l’urgence de lutter contre le fléau de la précarité menstruelle étudiante. En France, près de 1,7 million de femmes n’auraient pas les moyens d’acheter des protections périodiques (1).

Plus de 6 500 étudiant·e·s ont été interrogé·e·s, dont une majorité de femmes mais aussi des minorités de genres menstruées comme des personnes non-binaires ou des hommes trans. Les résultats sont inquiétants : 13 % déclarent avoir déjà dû choisir entre acheter des protections hygiéniques et un autre produit de première nécessité. Plus largement, 33 % estiment avoir besoin d’une aide pour s’en procurer. A savoir que 46 % déboursent en moyenne 5 à 10 euros chaque mois à cet effet, un budget conséquent pour des jeunes précaires. Pour la moitié des répondants viennent en plus s’ajouter d’autres dépenses connexes en antidouleurs, sous-vêtements et autres linges de lit pour une note grimpant jusqu’à plus de 20 euros par mois.

Interview Djaïli Amadou Amal : «La patience enseignée aux femmes n’est qu’une forme de soumission»

par Catherine Calvet et Anastasia Vécrin   publié le 28 janvier 2021

Djaïli Amadou Amal est une écrivaine d'expression française mais aussi militante féministe. Son dernier roman, les Impatientes(édition Emmanuelle Collas, 2020) raconte l'éprouvant parcours de trois femmes qui doivent faire face au mariage forcé, au viol conjugal ou à la polygamie. Il a reçu le prix Goncourt des lycéens et le Choix Goncourt de l'Orient et a été publié en 2017 en Afrique sous le titre «Munyal, les larmes de la patience», «munyal» signifiant patience en peul.

Pour ce livre comme pour les précédents, elle puise d’abord dans sa propre expérience. Elle a ainsi été mariée de force à 17 ans et a connu la polygamie de l’intérieur de la concession (demeure de la famille au sens large, enserrée de hauts murs). Elle a réussi à quitter ce mari imposé au bout de cinq ans et réside aujourd’hui à Douala, en compagnie de son époux, Hamadou Baba, ingénieur et écrivain.

Santé mentale : quelles mesures prendre en urgence ?

Medscape Logo 

Julien Moschetti   4 février 2021

France – Face à l’inquiétante hausse des troubles psychiatriques dans la population française en cette période de pandémie, quelles mesures d’urgence doivent être prises pour permettre aux professionnels de santé de répondre à la détresse psychologique de tout un chacun ? Début décembre, Medscape rapportait le cri d’alarme de cinq personnalités du monde de la santé mentale (Rachel Bocher, Marion Leboyer, Serge Hefez, Marie-Rose Moro et Cynthia Fleury ) qui appelaient à un plan d’urgence pour la psychiatrie. Sommé de réagir, Olivier Véran a récemment annoncé le recrutement de 160 psychologues supplémentaires pour les cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP), mais aussi vouloir « jeter les bases d’une réforme profonde en santé mentale ». Le gouvernement a également annoncé le 21 janvier la création d'un « chèque-psy »censé faciliter la prise en charge psychologique des étudiants, sans avance de frais. Des mesures qui, si elles semblent aller dans le bon sens, demeurent néanmoins insuffisantes pour faire face aux besoins actuels, considèrent trois psychiatres interrogés par Medscape : Pierre-Michel Llorca (professeur de psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand et directeur des soins de la fondation FondaMental), Serge Hefez (responsable de l'unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière) et le Pr Dominique Januel (psychiatre à l’EPS de Ville-Evrard, 93).

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La détresse n’est pas une maladie mentale

RIMA ELKOURI  Publié le 3 février 2021

QUEBEC

Aux soignants sur le terrain pour combattre la COVID-19, le DNicolas Bergeron, psychiatre et chercheur au CHUM, prescrit une « diète médias », considérée comme essentielle à leur santé mentale.

S’ils suivent bien les conseils du doc, ils ne liront donc pas cette chronique. 

Vous nous trouvez trop pessimistes, docteur ? 

« Non, pas nécessairement pessimistes. C’est la réalité. On vit une catastrophe. Ce sont des éléments réels. Le travail des médias est extrêmement important pour décrier ou remettre en question de mauvaises pratiques – je le fais aussi. Mais… » 

Mais ce qui est bien réel aussi, c’est que la façon dont on raconte le réel n’est pas sans conséquence pour le moral des troupes. « C’est de mieux en mieux connu que ce qui est rapporté par les médias va aussi affecter notre santé mentale. Il faut avoir le micro pudique. Tout est dans le ton. Donner les nouvelles, oui. Mais être équilibré aussi. » 

Pour le DBergeron, cet équilibre n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’on parle de la détresse des travailleurs de la santé. On tend à prédire la catastrophe. Or, une nouvelle étude dresse un portrait, disons, moins pessimiste que ce à quoi l’on s’attendait. 

Si la détresse des travailleurs de la santé est bien réelle et ne doit être en aucun cas banalisée, la grande majorité d’entre eux (85 %) semblent s’être bien adaptés, souligne le DBergeron. 

Dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, le DBergeron et le professeur Steve Geoffrion, codirecteur du Centre d’étude sur le trauma et chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, présenteront ce mercredi un premier portrait issu d’une étude longitudinale sur la détresse psychologique des travailleurs de la santé pendant la pandémie. L’étude a suivi 373 soignants du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), des CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et de la Capitale-Nationale, qui, du 8 mai au 4 septembre, ont fait chaque semaine un programme d’autosurveillance avec une application mobile. 

« Le message central, c’est qu’on est capables d’adaptation. La détresse n’est pas une maladie mentale. Le travailleur de la santé est capable de s’adapter si on lui donne les bons outils. » 

Il ne s’agit pas de mettre des lunettes roses ou d’être jovialiste. Ni de dire que la détresse n’est pas souffrante. Ni de passer sous silence la tragédie d’une tristesse infinie de la Dre Karine Dion, morte par suicide. 

« Il y a 15 % des travailleurs de la santé qui ne trouvent vraiment pas ça facile. On parle de niveaux de trois à quatre fois supérieurs à ce que l’on observe en général, hors pandémie, pour la dépression, l’anxiété et les troubles de stress post-traumatique. »

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Découvert à Montpellier, le gel permettant d'injecter des médicaments sous la peau bientôt commercialisé

Publié le 02/02/2021

Un laboratoire basé à Jacou, près de Montpellier, met au point le "médicament du futur". Un gel injectable sous la peau qui diffuse la dose exacte de la substance active pendant plusieurs semaines. Une révolution pour les maladies psychiatriques ou encore les contraceptifs. 

Le laboratoire Medincell est basé à Jacou depuis 2002, date à laquelle les 150 chercheurs ont élaboré un gel à injecter sous la peau qui diffuse un médicament de façon durable et régulière. Aujourd'hui, cette technologie s'applique déjà à plusieurs maladies et est en passe d'être commercialisée. 

[...] 

Pour les maladies psychiatriques 

Un procédé particulièrement adapté aux maladies psychiatriques. Le médicament le plus avancé sous forme de gel concerne la schizophrénie, maladie dont le patient peut facilement oublier son traitement.

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"Ça explose" : à Strasbourg, les services de pédopsychiatrie arrivent à saturation

 le 08 février 2021 

Le mal-être de la jeunesse semble déferler sur l’hôpital. Après la vague de malades dans les services Covid en mars dernier, une déferlante comparable est en train de s’abattre sur les services psychiatriques en charge des enfants et des adolescents. Europe 1 s’est rendue aux hôpitaux universitaires de Strasbourg.

REPORTAGE

Dans le service de pédopsychiatrie des hôpitaux universitaires de Strasbourg, les soignants sont en première ligne face à ce qu’on appelle ici "la troisième vague psychique" du covid-19. Les appels sont nombreux et le téléphone sonne régulièrement. "On peut en avoir dix d’affilée, et plus urgents les uns que les autres", explique Catherine à l’accueil. Les jeunes sont particulièrement concernés. 

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Cinéma : polémique sur le film de la chanteuse Sia consacré à l’autisme

Par E.B.  Le 7 février 2021

La chanteuse australienne a décidé de quitter Twitter et de suspendre la promotion de «Music», son premier film comme réalisatrice, dont la sortie est prévue en mars en France.

 Le film, qui raconte l’histoire d’une jeune fille passionnée de musique (jouée par Maddie Ziegler), est la cible des critiques de la communauté autiste.
Le film, qui raconte l’histoire d’une jeune fille passionnée de musique (jouée par Maddie Ziegler), est la cible des critiques de la communauté autiste. DR

Le moins que l'on puisse dire c'est que cette « Music »-là n'adoucit pas les mœurs. Le premier film écrit et réalisé par Sia, qui devait faire l'événement, provoque un bad buzz d'une telle ampleur que la chanteuse australienne a décidé de quitter Twitter et d'interrompre subitement sa campagne de promotion internationale. Les interviews qu'elle devait donner cette semaine à la presse française ont été annulées. En cause : les critiques, voire les polémiques, que provoque son film musical sur une adolescente autiste.

Le film doit sortir le 12 février aux Etats-Unis et le 29 mars en France en VOD premium, en attendant la réouverture des salles. Il est nommé aux Golden Globes, le 28 février, dans deux catégories : meilleure comédie/comédie musicale et meilleure actrice dans une comédie pour Kate Hudson.

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Quand des jumeaux n’ont pas le même père

 

atomicqq © Pixabay

C’est l’histoire de deux jumeaux. Elle est relatée dans un article publié en décembre 2020 dans Biomedica, revue de l’Institut national de la santé colombien. 

Tout commence par la demande d’un test de paternité concernant des jumeaux de sexe masculin. Il s’agit de déterminer, en utilisant toute une série de marqueurs ADN, s’ils ont le même père. Tous les deux étaient nés à terme, après 35 semaines de grossesse. Le premier pesait 1,7 kg, le second 2,3 kg. Le test de paternité a été réalisé avec le consentement du père supposé et de la mère. 

Des échantillons de sang ont été prélevés chez ces quatre personnes afin que l’ADN soit extrait et qu’une analyse génétique soit réalisée. Celle-ci a consisté à rechercher quinze marqueurs présents sur les chromosomes non sexuels, ce que l’on appelle des microsatellites, à savoir des séquences courtes d’ADN répétées en tandem (STR, short tandem repeat). L’analyse a été confirmée par l’utilisation de seize autres séquences STR. Enfin, une recherche de dix-sept marqueurs STR présents sur le chromosome sexuel Y a été réalisée. Ces marqueurs présents sur le chromosome Y sont forcément transmis par le père. 

Des incohérences ont été observées entre les marqueurs ADN du père et ceux du premier jumeau, en l’occurrence quatorze marqueurs sur le chromosome Y et quatorze marqueurs autosomiques, c’est-à-dire présents sur des chromosomes non sexuels (autosomes). À l’inverse, les résultats du test génétique de paternité ont indiqué que le père supposé et le second jumeau partageaient vingt et un marqueurs autosomiques et dix-sept marqueurs du chromosome Y. 

Dans la mesure où il n’y avait aucun doute sur l’identité de la mère biologique, il en a donc été conclu que les deux jumeaux avaient des pères différents, les analyses génétiques ayant permis d’établir que le père supposé était bien le père biologique du premier jumeau mais d’exclure qu’il puisse être celui du second jumeau. 

Donner naissance à des jumeaux nés de pères différents est un événement rare. Il s’agit de ce que les spécialistes en biologie de la reproduction appellent une « superfécondation hétéropaternelle », phénomène au cours duquel un second ovocyte est expulsé lors d’un même cycle menstruel. Si pendant ce laps de temps une femme a des rapports sexuels avec deux hommes différents, il est possible qu’un spermatozoïde provenant de chaque partenaire sexuel féconde un ovocyte, avec pour conséquence une grossesse gémellaire. Cela est possible car les gamètes mâles peuvent survivre jusqu’à cinq jours dans les voies génitales féminines. Dans ce cas, les jumeaux dizygotes proviennent donc de deux ovocytes fécondés par des spermatozoïdes ne provenant pas du même géniteur.

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