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Johannesburg (AFP)
"Chaque semaine, on perd une collègue", confie Nthabeleng, jeune infirmière à bout de force dans une zone rurale d'Afrique du Sud. "C'est comme si on faisait la queue pour mourir, on attend notre tour".
Le pays le plus touché d'Afrique par la pandémie sort à peine la tête d'une deuxième vague meurtrière, portée en janvier par un variant particulièrement contagieux. Mais les lits en réanimation restent pleins et les conditions de travail redoutables, témoignent de nombreux soignants, en dépit du silence médiatique imposé par les autorités qui refusent tout accès aux hôpitaux.
Malgré les consignes strictes d'éviter les journalistes, certains tiennent à raconter l'enfer de leur huis clos, entre l'afflux de patients, le manque de matériel de protection et la mort omniprésente, répétitive.
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