blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 22 décembre 2020

« Aujourd’hui, le territoire des sectes est en ligne, et leurs chefs sont sur YouTube »



L’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi), association française reconnue d’utilité publique depuis 1996, lutte contre les différentes formes d’emprise mentale.

En 2020, en raison de la pandémie, l’association a dû, en plus des habituels groupes sectaires organisés, traiter des mouvances complotistes au cheminement de pensée similaire : des influenceurs bien-être aux groupes de discussion QAnon, en passant par le documentaire Hold-Up.Sa porte-parole, Pascale Duval, explique au Monde les passerelles entre mouvements sectaires traditionnels et complotisme en ligne.

2020, UNE ANNEE DE SCIENCE

 











2020, une année de science


Si les scientifiques se sont fortement mobilisés contre l'épidémie de Covid-19, la recherche s’est poursuivie cette année dans tous les domaines. De la détection de nouveaux trous noirs à la découverte d'empreintes de dinosaures, voici un florilège de découvertes et de travaux qui ont marqué 2020. A voir et à lire sur CNRS le journal.

SUR LE FRONT DE L’ÉPIDÉMIE

Claude Lévi-Strauss et le bûcher de Noël

Par Pauline Petit   22/12/2020

Scandale ! Le 23 décembre 1951, le clergé brûle un père Noël devant la cathédrale de Dijon. L'Eglise l'accuse de "paganiser" une fête sainte. Voilà un objet d'étude pour Claude Lévi-Strauss. Dans "Le père Noël supplicié", l'ethnologue analyse les rites qui entourent la célébration moderne de Noël.

Au feu ! Les enfants regardent l'effigie du Père Noël pendue aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlée sur le parvis par les patronages catholiques, en 1951.
Au feu ! Les enfants regardent l'effigie du Père Noël pendue aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlée sur le parvis par les patronages catholiques, en 1951. Crédits :  AFP

Hiver 1951, les commerçants décorent leur boutique aux couleurs des fêtes de fin d'année, mettent en vitrine leurs plus belles figurines de Père Noël. Obscène mise en scène selon les autorités catholiques qui, depuis quelques mois, dénoncent une "paganisation" de la fête de la Nativité. Selon eux, ce folklore détourne les esprits de la dimension proprement chrétienne de cette commémoration, au profit d'un mythe dénué de valeur spirituelle dont le père Noël serait le coupable ambassadeur. La polémique culmine la veille du réveillon, à Dijon. Sur le parvis de la cathédrale Saint-Bénigne, le clergé a invité quelque 250 enfants à brûler une effigie du père Noël, après l'avoir pendu aux grilles de l'édifice. Le lendemain, un journaliste du journal France-Soir livre le récit de cette "exécution spectaculaire" : 

Elle avait été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique. Il avait été accusé de paganiser la fête de Noël et de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande. (...) Dimanche à trois heures de l’après-midi, le malheureux bonhomme à barbe blanche a payé comme beaucoup d’innocents une faute dont s’étaient rendus coupables ceux qui applaudiront à son exécution. Le feu a embrasé sa barbe et il s’est évanoui dans la fumée.

Lire la suite ... 


A l’hôpital, «on sait que janvier sera compliqué…»

Par Julie Renson Miquel — 21 décembre 2020


Dans le Grand Est, les cas de Covid se multiplient. Eric Thibaud, chef du service des urgences des hôpitaux civils de Colmar, redoute l’impact des fêtes de fin d’année.

Troisième vague ou rebond de la deuxième ? Dans le Grand-Est, le nombre de malades du Covid ne cesse d’augmenter ces deux dernières semaines. D’après les données de Santé publique France, le taux d’incidence s’envole : 184,8 cas pour 100 000 habitants (du 7 au 13 décembre). Pour l’Agence régionale de santé, il serait même de 202,8 (du 9 au 15 décembre). Bien au-delà de la moyenne nationale (134,6). Pour Eric Thibaud, chef du service des urgences des hôpitaux civils de Colmar, si les soignants sont mieux préparés, leur force, elle, faiblit.

Justice 26 : la jurisprudence européenne sur des prisonniers autistes

Les conditions d'emprisonnement de détenus autistes peuvent être aggravées par des changements fréquents d'établissement, ou par l'absence de soins psychologiques. Conditions condamnées par la Cour Européenne des Droits de l'Homme.


Le syndrome d'Asperger - par Laurent Mottron

Une excellente synthèse par le Pr Laurent Mottron (Québec) sur le syndrome d'Asperger. Historique, questions génétiques et diagnostics différentiels, évolution du parcours, traitement et soutien ...


Du mensonge à la violence en temps de Covid

© Ariane Nicolas

Ariane Nicolas publié le 

« Le corona est un putain d’énorme mensonge. » En allant acheter ma cinquantaine de masques à la pharmacie, dans le Xe arrondissement de Paris, mon regard a été saisi par cette inscription, taguée en lettres rouges (et en anglais !) sur une tente destinée à pratiquer des test anti-Covid. J’ai d’abord été amusée de la rencontre entre ce tag complotiste (n’ayons pas peur des mots) et l’enseigne clignotante de la pharmacie : l’indignation serait-elle un remède thérapeutique ? Puis je me suis demandé quel type de message la personne essayait de faire passer. Fallait-il le prendre au premier degré et m’interroger sincèrement sur la véracité de la pandémie ? Ou bien ce cri d’alarme était-il plutôt l’expression – maladroite, sinon risible – d’une colère venant de plus loin ?

D’habitude, je ne me sens pas agressée par les tags à caractère politique.Ils font partie du paysage, au même titre que les tracts ou les affiches. Celui-ci m’a donc étrangement heurtée. Et à la réflexion, il me semble que c’est justement le résultat recherché par le tagueur ou la tagueuse : faire violence aux passants, l’espace de quelques secondes. Ce tag m’a ainsi fait penser au livre Du Mensonge à la violence (1972), dans lequel Hannah Arendt analyse comment les « falsifications » des gouvernants peuvent mener à la violence des gouvernés. Or, je veux bien reconnaître que l’exécutif n’a pas toujours été des plus transparents dans la gestion de la crise… Mais n’y a-t-il pas un paradoxe, de la part du tagueur, à dénoncer un éventuel mensonge politique en ayant recours à un autre mensonge ? Pourquoi en faire une arme ?

Lire la suite ...


L’homme de Néandertal a peut-être hiberné pour survivre au froid extrême






BILLET DE BLOG

Marie Slavicek  

Publié le 22 décembre 2020

L’hypothèse doit encore être vérifiée, mais les lésions découvertes sur des fossiles humains vieux de plus de 400 000 ans seraient similaires à celles présentes sur les os des animaux qui hibernent.

Un crâne d’« Homo heidelbergensis », trouvé à Sima de los Huesos en 1992 et exposé au Musée de l’évolution humaine, à Burgos (Espagne), en 2010.


Les jours sont courts. Le temps est gris. Il commence à faire froid et sortir du lit peut sembler un véritable calvaire. A la manière des marmottes ou des loirs, certains resteraient bien en boule à dormir sous la couette en attendant le retour du printemps. C’est le principe de l’hibernation, un état d’hypothermie régulée qui permet à certains animaux de préserver leur énergie pendant les longs mois d’hiver. La chauve-souris hiberne ; le hérisson aussi ; et même le crapaud et la tortue. Alors pourquoi pas nous ?

En fait, il y a fort longtemps, les premiers êtres humains ont peut-être, eux aussi, hiberné. C’est la conclusion d’une étude parue en décembre dans la revue scientifique L’Anthropologie. Des fossiles découverts à la Sima de los Huesos (« le gouffre aux ossements »), une grotte située au nord de l’Espagne, suggèrent que nos lointains ancêtres ralentissaient leur métabolisme et dormaient pendant des mois pour supporter le froid extrême des hivers il y a des centaines de milliers d’années.

Vaccins anti-Covid : de la propriété privée au bien public, avec Pierre-Yves Geoffard, Marie-Paule Kieny et Olivier Maguet

LE 21/12/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Après le vaccin Pfizer-BioNTech c’est au tour de Moderna d’être autorisé par l’Agence américaine des médicaments. Pierre-Yves Geoffard, Marie-Paule Kieny et Olivier Maguet sont les invités des Matins. 

Le vaccin anti-Covid 19 réservé au personnel d'un l'hôpital de Chicago, Illinois aux Etats-Unis le 18 décembre 2020
Le vaccin anti-Covid 19 réservé au personnel d'un l'hôpital de Chicago, Illinois aux Etats-Unis le 18 décembre 2020 Crédits :  Scott OLSON - Getty

Les campagnes de vaccination anti-Covid sont lancées. Mike Pence vendredi dernier, Joe Biden ce lundi 21 décembre 2020… depuis une semaine ça se bouscule outre-Atlantique pour obtenir la fameuse injection. Après Pfizer-BioNTech, c’est au tour du vaccin Moderna d’être autorisé par l’Agence américaine des médicaments.

Alors comment ont été financés ces vaccins ? Quelles sont les stratégies déployées par les Etats pour y accéder ? Y’en aura-t-il pour tout le monde, y compris les pays à faibles moyens ? 

Pour en parler, Les Matins de France Culture reçoivent Pierre-Yves Geoffard, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris, spécialiste des questions de santé, auteur notamment de l’article "Covid-19: accélérer le développement du vaccin"publié dans la revue en ligne voxeu et Marie-Paule Kieny, vaccinologue, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), présidente du comité scientifique Vaccin Covid-19. Ils seront rejoints en deuxième partie d'émission par Olivier Maguet, responsable de la mission prix du médicament à Médecins du Monde, auteur de La santé hors de prix : l'affaire Sovaldi, paru il y a 3 semaines aux éditions Raisons d’agir.

Lire la suite ...


Hervé Mazurel : « Nos gestes les plus machinaux et anodins sont devenus source d’inquiétude »

Par Nicolas Truong   Publié  le 21 décembre 2020


ENTRETIEN Penseurs de l’intime (2/10). Historien des sensibilités, Hervé Mazurel analyse dans un entretien au « Monde » comment la crise sanitaire affecte à la fois nos façons de sentir et de ressentir, nos perceptions intimes de l’espace et du temps, mais aussi nos gestes et attitudes corporelles.

Entretien. Historien et musicien, maître de conférences à l’université Bourgogne Franche-Comté, Hervé Mazurel a récemment publié Kaspar l’obscur ou l’enfant de la nuit (La Découverte, 343 p.). Cofondateur de la revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales aux éditions Anamosa, il analyse la façon dont la pandémie a bouleversé notre vie sociale et affective.

Dans quelle mesure la crise sanitaire a-t-elle altéré nos sensibilités ?

Les premières semaines, je fus surtout frappé par le bouleversement de nos interactions sociales les plus ordinaires, ces microritualités qui font la théâtralité du monde social. Soudain, l’impératif de distanciation a fait peser un puissant interdit sur la proximité des corps, sur les embrassades, les poignées de main, les accolades, tout ce qui donne de la chaleur à notre vie. A l’époque, je ne pouvais m’empêcher d’observer l’embarras, la gêne, le malaise qui accompagnaient des situations pourtant si communes. Car chacun peinait à trouver la juste distance aux autres, craignant soit d’être approché de trop près (d’où des tactiques d’esquive, des conduites d’évitement), soit d’oublier les gestes barrières (cette nouvelle « fausse note », dirait Erving Goffman, dans les règles de civilité).

Comment fait-on l’amour ailleurs ?

soirmag.be

par Joëlle Smets    le 21/12/2020 

BELGIQUE

La sexualité se vit différemment dans chaque culture. «L’incroyable histoire du sexe » raconte les plaisirs à travers les âges aux 4 coins du globe. Interview d’un des auteurs, Philippe Brenot.

Comment fait-on l’amour en Inde ? Au Moyen-Orient ? En Afrique ? En Chine ? Au Japon ? Vous le saurez en vous plongeant dans « L’incroyable histoire du sexe » ! Après un premier tome qui nous racontait l’amour en Occident avec talent (et succès ! quelque 80.000 exemplaires furent vendus), Philippe Brenot et Laetitia Coryn nous racontent cette fois l’histoire de la sexualité à travers les âges au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Le psychiatre, anthropologue et sexologue français accompagné de la dessinatrice nous emmènent d’abord dans la civilisation de l’amour qu’est l’Inde puis dans le monde des Mille et une nuits. On part ensuite découvrir les pratiques sexuelles africaines puis les plaisirs érotiques chinois et les voluptés japonaises. On apprend l’histoire des rites amoureux et jeux érotiques de ces cultures pour se rendre compte combien l’amour est multiple. On découvre et on s’amuse car la dessinatrice Laetitia Coryn s’empare des explications documentées avec un humour décalé, coquin et raffiné !

Lire la suite ... 


Covid-19 : “la psychiatrie française va être embolisée par les conséquences psychiques du Covid”


 


Publié le 14/12/2020

Edgar Tissot est président de la commission santé mentale du Doubs. Ce pharmacien à l’hôpital psychiatrique de Novillars près de Besançon voit de nouveaux patients affluer. La troisième vague sera-t-elle psychiatrique ? Interview. 

Cette seconde vague de l’épidémie, est-elle déjà visible dans les services psychiatriques ?

“Les semaines passant, ce que nous craignions se produit. Depuis quelques semaines, la demande de soins psychiatriques augmente. A la fois sur les demandes de consultations, et d’hospitalisation, on observe une hausse de 10 à 15% de nouveaux patients par rapport à l’année dernière… Ce sont des signaux inquiétants, c’est une hausse notoire. Ce chiffre est d’autant plus inquiétant que la psychiatrie publique est saturée actuellement. Dans certains endroits, il faut 6 à 12 mois de délai d’attente pour accéder à une consultation avec un psychologue ou un psychiatre. Alors, bien entendu, nous répondons à l’urgence, mais on ne peut pas que travailler dans l’urgence, donc il va falloir renforcer la psychiatrie publique qui a subi un décrochement par rapport à d’autres spécialités médicales, et on est en train de le payer très cher." 

Il y a une altération de la santé globale de nos concitoyens, il va falloir qu’on soit en mesure d’apporter des réponses à cette double problématique, d’une part la hausse des troubles psychologiques en lien avec le Covid, et l’altération de la santé globale des Français. Des actions sont nécessaires sur les deux plans.

Edgar Tissot

Lire la suite ...



Des milliers de patients en psychiatrie victimes de chantage après un hack

 korii.

Une clinique finlandaise s'est fait dérober tous ses dossiers.

Repéré par Barthélemy Dont sur Wired    21/12/2020 

La nouvelle est passée relativement inaperçue en France, mais le 26 octobre, une attaque informatique aux conséquences graves a secoué la Finlande. Un pirate est parvenu à entrer dans le système de Vastaamo, une clinique de psychothérapie, et à obtenir le données privées de plus de 36.000 patients.

Bien que Vastaamo soit une clinique privée, elle dispose de vingt-cinq centres de psychothérapie dans le pays et sous-traite une bonne partie du système public finlandais de santé mentale.

Lire la suite ...

ETUDE : Impacts de la COVID-19 sur la santé mentale des Roumains

 

Par Grégory Rateau | Publié le 21/12/2020

ROUMANIE

COVID-19 Roumanie santé mentale étude

La pandémie de la COVID-19 a eu un impact très fort sur la santé physique et mentale des gens. Et une étude récente a révélé que les Roumains sont plus tristes, plus en colère, beaucoup plus anxieux et ont un sentiment accru de solitude. 

 

Plus précisément, 42% des répondants ont signalé une aggravation du stress, et environ un tiers des répondants ont signalé une détérioration de la nervosité. L'étude préliminaire a été menée auprès d'environ 2 000 personnes âgées de 28 à 50 ans. Les données ont été analysées et interprétées par des spécialistes d'un consortium formé par l'Institut de psychiatrie «Socola», l'Université de médecine et de pharmacie «Grigore T. Popa», l'Association roumaine de psychiatrie et de psychothérapie et l'Université de Transilvania.

Lire la suite ...

 

Peut-on philosopher avec une IA ?

© Gerd Altmann/Pixabay

Frédéric Manzini publié le 

Qu’est-ce que la conscience ? Les chiens montent-ils au ciel ? Quel est le pire cauchemar qu’on puisse imaginer ? À défaut d’avoir immédiatement sous la main quelqu’un de compétent pour répondre à ces questions, vous pouvez toujours sortir votre smartphone et tenter d’interroger un « agent conversationnel » (selon le terme français qui traduit l’anglais chatbot), autrement dit un programme informatique doté d’une dose suffisante d’intelligence artificielle pour dialoguer avec vous. Or, depuis août, l’informaticien canadien Murat Ayfer en a développé une version philosophique qu’il a nommée « Philosopher AI » et qui se prétend capable de répondre philosophiquement à toutes les interrogations – y compris les plus existentielles sur le sens de la vie –  que vous pouvez lui soumettre. Et le résultat est parfois bluffant ! Ses performances fascinent ou amusent les uns tandis qu’elles inquiètent les autres, mais méritent-elles d’être prises au sérieux ?

 Une nouvelle sagesse ? 

« Philosopher AI » est actuellement indisponible sur l’Apple Store et le Google Play Store, le temps pour Murat Ayfer, comme il nous l’a confirmé, de régler certains problèmes liés à la rémunération de cette application mobile. Un choix des réponses qu’elle a déjà générées a néanmoins été diffusé sur le forum AskReddit (disponible ici). Ces réponses manifestent souvent une impressionnante capacité d’abstraction et certaines se révèlent même particulièrement argumentées et « réfléchies », comme celle où le programme déclare préférer vivre avec un nazi plutôt qu’avec un serial killerparce qu’il pense pouvoir guérir le premier par l’éducation alors que le second lui semble définitivement perdu. Plus troublant encore, quand on l’interroge sur le sens de la vie, sa réponse apparaît non seulement cohérente mais pleine de sagesse :

« Nous ne pouvons pas connaître le sens de la vie. Voici cependant mon opinion : la signification de la vie se peut se trouver dans ce que nous appelons l’existence elle-même. Nos vies sont rendues insensées par le simple fait de vivre. Cela ne veut pas dire que la vie a besoin d’être difficile ou pleine de souffrances ou d’embûches pour qu’on puisse dire qu’elle a de la valeur, mais plutôt, et plus simplement, que nous trouvons du sens à travers l’existence elle-même. [...] » Toute ressemblance avec une réponse déjà fournie par un philosophe en chair et en os ne serait que (indice : il a écrit L’Existentialisme est un humanisme)...

Lire la suite ...


lundi 21 décembre 2020

Covid-19 : ces clusters hospitaliers dont on parle peu

 

18/12/2020

Depuis quelques semaines, la presse fait état de plusieurs clusters dans des hôpitaux à travers la France, et 22 000 patients et soignants seraient contaminés. Pour Santé publique France, l’augmentation des cas de Covid serait en lien avec la mise en place de SI-Monic. Mais pour d’autres, cela reflète les conditions dans lesquelles les soignants travaillent.

« Les clusters dans les hôpitaux se multiplient mais nous n’avons pas de chiffres exacts car leur nombre évolue chaque jour. Dans mon établissement, nous avons eu quatre clusters de plus en quinze jours, ce qui porte leur nombre à sept ou huit au total », observe Céline Durosay, vice-présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI). « En septembre, nous avons eu au CHU de Poitiers un premier cluster en neurologie en raison d’une patiente contaminée, ensuite un autre en gériatrie puis, récemment, un deuxième avec 80 patients infectés et autant de soignants », relate Céline Laville, présidente de la CNI. Les deux infirmières ne sont pas les seules à faire ce constat. La presse régionale s’en fait régulièrement l’écho : le 4 novembre, 20 minutes évoquent un cluster à l’hôpital de Carhaix, en Bretagne, le 12 novembre c’est France 3 qui annonce quatre clusters au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours (Indre-et-Loire), le 26, Sud-Ouest signale un cluster à l’hôpital de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), et le 12 décembre, La Dépêche alerte sur un cluster à l’hôpital de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Différents services sont touchés : médecine, cardiologie, chirurgie cardiaque… Et des dizaines de soignants et de patients sont contaminés.

Lire la suite ...