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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 octobre 2020

Le Corps et ses raisons

Publié le 

  • Auteur Jean Starobinski
  • Editeur Seuil
  • Pages 544p

La sensibilité fut, de bout en bout, le sujet qui passionna le philosophe suisse Jean Starobinski (mort en 2019). C’est pourquoi Rousseau fut, parmi les auteurs des Lumières qu’il étudia, celui qui l’inspira le plus. On savait que l’historien des idées avait été médecin – et son grand livre L’Encre de la mélancolie est une exploration aussi littéraire que médicale puisqu’y est publiée une partie de sa thèse de psychiatrie. Mais on le lisait comme un amoureux de la littérature qui avait touché à la médecine dans une vie antérieure. Ce volume de ses textes sur la médecine, écrits entre 1950 et 1980 et rassemblés sous son contrôle, vient rappeler que Jean Starobinski n’eut qu’une seule et grande vie intellectuelle et que, s’il opta professionnellement pour les études littéraires en 1958, il ne cessa jamais d’être médecin. C’est ainsi que la sensibilité est au cœur de son œuvre.

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Une « Origine du monde » préhistorique à Fontainebleau


 






Dans un abri en grès, un aménagement hydraulique a été en partie créé par l’homme et daterait du paléolithique supérieur.

Par  Publié le 26 octobre 2020

Les trois profondes entailles, en partie créées par l’homme au paléolithique supérieur, entourées de deux chevaux.

Entre Nemours et Etampes, les passionnés d’escalade se mesurent aux fameux rochers de la forêt de Fontainebleau. Il y a bien des millénaires, ces chaos de grès, qui surgissaient d’une froide mer de sable sans arbres, attiraient nos lointains ancêtres pour une autre activité : la gravure. Aujourd’hui, dans le secteur, on ne référence pas moins de deux mille abris-sous-roche gardant la trace, inscrite dans la pierre, des humains de la préhistoire. La plupart de ces gravures datent du mésolithique, il y a 9 000 ans, œuvres de ceux qui furent les derniers chasseurs-cueilleurs du territoire. On n’y voit que des figures géométriques, des alignements de traits, des quadrillages, encore des traits…

Galerie Christian Berst : Le Fétichiste, anatomie d’une mythologie

 Fichier:Logo Œil de la Photographie.jpeg — Wikipédia

LA GALERIE CHRISTIAN BERST ART BRUT PRÉSENTE L'EXPOSITION " LE FÉTICHISTE, ANATOMIE  D'UNE MYTHOLOGIE " DU 22 OCT. AU 29 NOV. 2020 | Communic'art

C’est l’histoire d’un fonds photographique anonyme ayant changé de main à plusieurs reprises. Soit des centaines de tirages amateurs courant sur une décennie, entre 1996 et 2006, et témoignant du fétichisme de son auteur.


Le Fétichiste, anatomie d’une mythologie

22 octobre – 29 novembre 2020

Galerie Christian Berst

3-5 Passage des Gravilliers

75003 Paris, France

https://christianberst.com/


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« Laissez-nous retrouver un équilibre avant de nous réorganiser ! » lance la Commission Régionale de psychiatrie

 Chalon-sur-Saône | Info Chalon l'actualité de Info Chalon

Publié le 27 Octobre 2020

Communiqué de presse

La Commission Régionale de Psychiatrie CGT Bourgogne Franche-Comté s’est réunie à St Ylie le 8 octobre. Le bilan est accablant et les prévisions inacceptables puisqu’il est prévu 1.4 milliard d’économies dans les hôpitaux pour 2021.

   Après le confinement, les mesures du Ségur n’ont manifestement pas suffi.

   Tous nos hôpitaux peinent à embaucher des infirmiers ou des aides-soignants, malgré quelques mesures locales : mise en CDI après 3 mois de CDD, ou mise en CDI à l’embauche (alors que la règle normale est la titularisation à l’embauche). De nombreux agents demandent des ruptures conventionnelles ou refusent de devenir fonctionnaires. Ceci en dit long sur l’attractivité de l’hôpital et les politiques de certains établissements (mobilités anarchiques des agents, organisations de travail dysfonctionnelles délitant le sens donné au travail….).

   Tous les établissements fonctionnent sur la « réserve » de personnel, alors que nous attaquons la 2ème vague du COVID. Le moins que l’on puisse dire est que les personnels sont inquiets. Epuisés par la 1ère vague, en effectifs réduits, il leur faut toujours assurer les soins, tandis que de nouvelles réorganisations se mettent en place avec encore plus de précipitation. Sourde face à  l’épuisement des agents, la DGOS envisage même de créer une indemnité pour congés payés non pris pour raison de service à la Toussaint  afin préserver des effectifs en nombre suffisant face au Covid-19.

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Supprimer des lits au CH du Rouvray ? Et puis quoi encore !

 Les syndicats de Psychiatres | Fédération française de psychiatrie

jeudi 15 octobre 2020

La suppression de 86 lits d’hospitalisation au CH du Rouvray (soit rien de moins que 20 % de la capacité d’accueil de l’établissement !) vient d’être annoncée par l’actuel directeur comme une hypothèse incontournable pour financer le projet d’établissement « dans un environnement financièrement contraint ». Aucune des retentissantes mobilisations des paramédicaux depuis la grève de la faim de 2018 n’aura eu raison de cette détermination messianique, selon les propres dires du directeur, déconnectée du réel du terrain, à réduire au rouleau compresseur les moyens hospitaliers. Pourtant, souvenons-nous que la première des revendications de l’époque était de retrouver les moyens d’accueillir dans des conditions dignes les patients en hospitalisation, et en particulier les mineurs (particulièrement vulnérables dans cet environnement). Un an plus tard, c’est le très sévère rapport du Contrôleur des lieux de privation des libertés (CGLPL) qui étrillait l’établissement pour ses conditions d’accueil dégradées et aggravées par la sur-occupation chronique des lits. Comble du cynisme, ce rapport est utilisé pour dégrader encore plus les conditions d’accueil des patients.

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CATHERINE DUFOUR : «IL FAUT ARRÊTER DE FAIRE DES CAUCHEMARS»

L'autrice publie deux livres : «l’Arithmétique terrible de la misère», recueil de nouvelles de science-fiction, et «Au bal des absents», un polar.

Catherine Dufour au festival Imaginales, le 16 octobre à Epinal.
Catherine Dufour au festival Imaginales, le 16 octobre à Epinal. Photo Emmanuel Pierrot pour Libération

Embouteillage du déconfinement… Deux livres de Catherine Dufour sortent en même temps. Elle en plaisante elle-même. L’Arithmétique terrible de la misère, écho à son précédent recueil l’Accroissement mathématique du plaisir (2008), réunit ses nouvelles de science-fiction publiées depuis dix ans, avec en cadeau une préface élogieuse d’Alain Damasio, son complice du collectif Zanzibar, et un texte inédit, glaçant, d’une serial killer qui séduit les hommes, les torture et tanne des bouts de corps en trophées pour agrémenter son intérieur («Coucou les filles»). Au bal des absents paraît dans une collection de polar, mais déborde largement du cadre : Claude, son héroïne de quarante ans, n’a pas de boulot, pas de mec et plus de toit. Cette femme banale va devoir choisir entre être aux prises avec des spectres ou avec le chômage, «autant vous dire qu’elle va choisir les spectres», dit son autrice, toujours le mot pour rire.

L’hospitalisation à domicile (HAD) à l’avant-garde du numérique en santé !

 FNEHAD – Fédération Nationale des Etablissements d'Hospitalisation à  Domicile

La FNEHAD a le plaisir de vous annoncer la sortie du Livre blanc « l’E-santé en HAD », fruit des travaux menés en partenariat avec la Société Française de Santé Digitale (SFSD) et ayant engagé plus d’une trentaine d’experts de l’e-santé et utilisateurs.


A l’heure où en France, avec le soutien constant des autorités de Santé, l’Hospitalisation à domicile connaît une forte progression de son activité, l’e-santé joue un rôle stratégique dans la croissance actuelle et le développement futur des établissements d’HAD. À ce jour, 83 % des établissements d’HAD sont informatisés, 69 % sont équipés en messagerie sécurisée de santé et 18 % utilisent une solution de téléconsultation. La crise sanitaire a permis d’accélérer l’appropriation de ces outils par les professionnels des HAD, salariés comme libéraux. Les 7 catégories de cas d’usage et les retours d’expérience présentés montrent à quel point la coordination des interventions des acteurs et la traçabilité des soins tirent avantage de l’e-santé pour le plus grand bénéfice des patients.


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Assassinat de Samuel Paty Les professeurs de philosophie prennent la parole

Nicolas Gastineau publié le 

Le terrible assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, frappe au cœur tout le corps enseignant. Nous sommes donc partis à la rencontre de professeurs de philosophie afin de faire entendre leur voix. Comment abordent-ils les questions de tolérance et de liberté d’expression ? Que se passe-t-il quand on parle de religion en classe ? Venus de Seine-Saint-Denis, de la Somme, de la Vienne et des Vosges, ils nous livrent des témoignages uniques et sensibles. À contre-pied des visions inquiétantes, leurs cours restent des lieux de questionnement, de curiosité apaisée et de dépassement des opinions. En revanche, du côté des élèves, la laïcité est mal comprise et l’universalisme à la française ne convainc plus. Mais tout en restant attachés à des valeurs particulières et à leur identité religieuse ou culturelle, ils démontrent surtout un profond esprit de tolérance – même s’il a tendance à toucher au relativisme généralisé.

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lundi 26 octobre 2020

Traumatismes de l’enfance : une étude révèle comment ils traversent les générations

Logo-parents - Le maître est l'enfant

26/10/2020

Une étude scientifique a été conduite sur les répercussions pour la santé physique et mentale des traumatismes durant l’enfance sur les générations suivantes. On vous dévoile ses principales conclusions.

Traumatismes de l’enfance : une étude révèle comment ils traversent les générations© istock

On le sait, un traumatisme subi durant l’enfance n’est pas anodin, et peut hélas avoir des répercussions jusque sur les générations suivantes.

Dans une nouvelle étude, parue dans la revue “The EMBO Journal”, des scientifiques de l'Université de Zurich (Suisse) ont constaté que les traumatismes de la petite enfance avaient une influence à vie sur la composition sanguine, et que ces changements au niveau sanguin étaient transmis à la génération suivante.

Ces résultats sont extrêmement importants pour la médecine, car c'est la première fois qu'un lien entre un traumatisme précoce et des troubles métaboliques chez les descendants est caractérisé”, a déclaré Isabelle Mansuy, professeure de neuroépigénétique à l'Institut de recherche sur le Cerveau de l'Université de Zurich, et co-auteure de l’étude.

Dans un premier temps, l’équipe a mené une expérimentation sur des souris, dont certaines ont été traumatisées et d’autres non. Verdict : des différences importantes et significatives ont été observées entre le sang d’animaux traumatisés et le sang d’un groupe témoin n’ayant pas subi de traumatisme au début de sa vie. Dans le détail, il s’agissait de modifications du métabolisme des graisses : certains métabolites d'acides gras polyinsaturés étaient présents à des concentrations plus élevées dans le sang des souris mâles traumatisées par rapport aux souris témoins. Plus parlant encore : lorsque le sérum de souris mâles traumatisées a été injecté à des souris non traumatisées, la progéniture de celle-ci a développé des symptômes métaboliques de traumatisme. Pour les chercheurs, c’est la preuve que les facteurs circulant dans le sang délivrent des signaux de stress aux gamètes, en l’occurrence ici les spermatozoïdes.

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"T'en fais pas, j'suis là" sur France 2 : Samuel Le Bihan en père d'un enfant autiste dans un film poignant

 franceinfo:   culture

publié le 

Égoïste et accaparé par son travail, un père doit soudainement s'occuper de son fils autiste : dans T'en fais pas, j'suis là, téléfilm poignant, mais pas larmoyant, diffusé lundi 26 octobre sur France 2, Samuel Le Bihan montre la solitude des parents confrontés au handicap, mais aussi les moments cocasses et tendres qui jalonnent leur quotidien.

Le personnage de Jonathan, "qui au début a une forme de lâcheté, de faiblesse", va évoluer au contact de son fils Gabriel, 12 ans, atteint d'une forme lourde d'autisme : une fiction dans laquelle l'acteur d'Alex Hugo, qui a eu l'idée de ce film, a mis beaucoup d'éléments personnels, lui-même étant le père d'une fille autiste.

Tendresse et désarroi

Le récit s'articule autour du désarroi du père, qui veut d'abord fuir ses responsabilités en cherchant - en vain - d'autres adultes qui pourraient prendre à bras le corps les troubles de son fils. Il montre aussi à quel point il est difficile pour les parents concernés de préserver leur vie professionnelle tout en gérant les crises parfois violentes de leur enfant, ses rendez-vous avec des éducateurs et autres psychomotriciens, et une scolarité souvent à temps partiel.

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