jeudi 15 octobre 2020
La suppression de 86 lits d’hospitalisation au CH du Rouvray (soit rien de moins que 20 % de la capacité d’accueil de l’établissement !) vient d’être annoncée par l’actuel directeur comme une hypothèse incontournable pour financer le projet d’établissement « dans un environnement financièrement contraint ». Aucune des retentissantes mobilisations des paramédicaux depuis la grève de la faim de 2018 n’aura eu raison de cette détermination messianique, selon les propres dires du directeur, déconnectée du réel du terrain, à réduire au rouleau compresseur les moyens hospitaliers. Pourtant, souvenons-nous que la première des revendications de l’époque était de retrouver les moyens d’accueillir dans des conditions dignes les patients en hospitalisation, et en particulier les mineurs (particulièrement vulnérables dans cet environnement). Un an plus tard, c’est le très sévère rapport du Contrôleur des lieux de privation des libertés (CGLPL) qui étrillait l’établissement pour ses conditions d’accueil dégradées et aggravées par la sur-occupation chronique des lits. Comble du cynisme, ce rapport est utilisé pour dégrader encore plus les conditions d’accueil des patients.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire