« À quoi bon ? », « À quoi ça sert ? », « Mais pourquoi donc ? » Douter de l’utilité de quelque chose, c’est souvent contester son bien-fondé, voire refuser tout bonnement son droit à l’existence. Heureusement, il y a aussi des poètes et des esprits décalés pour se pencher avec tendresse sur ce qui est improductif et ne rapporte rien ! François Morel et son fils Valentin sont de ceux-là. Ils viennent de signer à quatre mains un désopilant Dictionnaire amoureux de l’inutile (Plon, 544 p., 25 €). De l’« Académie française » à « Zou » (en passant par les « Condoléances », les « Papiers d’agrumes » et le « Facteur Cheval »), ils nous proposent un inventaire à la Prévert de tout ce qui ne présente aucune utilité et qui pourrait sembler ne pas avoir sa raison d’être dans un monde qui valorise tant l’efficacité et la rentabilité. Mais ce qui n’a pas d’intérêt peut-il quand même avoir un sens ?
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