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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 octobre 2020

Douarnenez. L’Art brut japonais à l’honneur à la galerie Plein-Jour

Sarah HUMBERT   Publié le 

Jean-Pierre Le Bars et Alexandra Duprez présentent une nouvelle exposition à Douarnenez intitulée Art brut japonais.

En ces temps troublés, c’est une exposition qui fait voyager. Jusqu’au 28 novembre, la galerie Plein-jour à Douarnenez propose une exhibition intitulée Art brut japonais, qui présente les œuvres de 14 artistes nippons, « ils viennent de six centres d’artistes différents », indique Alexandra Duprez, galeriste. « Il a fallu près de trois jours pour la mettre en place », explique-t-elle. L’idée de cette exposition est née alors qu’elle achète un dessin de l’artiste Yasumasa Sugawara, il y a plus d’un an. « Il a accepté de nous prêter d’autres œuvres, ça a été un point de départ. »

Une soixantaine d’œuvres sont présentées. | OUEST-FRANCE
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«Laëtitia», voyage au bout de la vulnérabilité


Laëtitia, de Jean-Xavier de Lestrade

Laëtitia, de Jean-Xavier de Lestrade Photo France TV

Le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade signe une mini-série autour de Laëtitia Perrais, 18 ans, violée et poignardée en 2011. Un film qui donne vie et voix aux personnages exprimant le point de vue des femmes, sans jamais les juger.

Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et sexualités de Libé. Recevez gratuitement le dernier numéro qui vient de sortir en vous inscrivant ici.

Les femmes sont désormais au centre des séries télévisées, et ce genre minorisé est devenu un terrain d’empowerment, présentant de multiples héroïnes et femmes fortes - depuis les dernières saisons de Game of Thrones (GoT), puis Big Little Lies, Killing Eve… Cette évolution a permis d’aborder l’envers ou l’ancrage de cette visibilité - la vulnérabilité, les violences faites aux femmes : que l’on songe, dans Game of Thrones, aux viols et humiliations infligés aux filles Stark et Lannister (Sansa et Cersei), au viol institutionnalisé des «servantes» et aux sanglantes répressions dans The Handmaid’s Tale, au viol conjugal dans Big Little Lies. Mais aussi à Unbelievable, qui décrit l’enquête de deux policières sur une série de viols, et récemment à l’impressionnante I May Destroy You. C’est avec une certaine appréhension qu’on aborde Laëtitia, la fiction documentaire que Jean-Xavier de Lestrade a réalisée et coécrite et que l’on peut voir sur France Télévisions.

lundi 19 octobre 2020

Les structures sanitaires et médico-sociales recherchent des professionnels volontaires

 DemarchesAdministratives.fr (@DemarchesAdm) | Twitter

Publié le 

Le ministère des Solidarités et de la Santé a développé une plateforme visant à mettre en relation les structures et les professionnels.

Sommaire

Une plateforme de mise en relation entre les structures sanitaires et médico-sociales et les professionnels volontaires, soignants ou non-soignants, a été mise en place par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Les structures sanitaires et médico-sociales recherchent des professionnels volontaires

De nombreux professionnels appelés en renfort

Pour faire face à la crise sanitaire et au rebond de l’épidémie de coronavirus, le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en place une plateforme dédiée. Elle a pour objectif de mettre en relation les établissements et services sanitaires et médico-sociaux avec les professionnels volontaires.

Les professionnels recherchés peuvent être aussi bien des soignants que des non-soignants : les structures confrontées à l’épidémie ont besoin de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants, de sages-femmes, d’agents des services hospitaliers, mais aussi de pharmaciens, de diététiciens, de kinés, de psychologues, d’auxiliaires de vie, ou encore de cuisiniers et d’agents d’entretien qualifiés.

Ces professionnels peuvent être étudiants, sans emploi ou retraités, exercer leur activité en libéral ou avoir le statut de salariés.

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Décret relatif aux conditions d’implantation de l’activité de soins médicaux et de réadaptation

 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 

Ministère des solidarités et de la santé

Publics concernés : les établissements de santé actuellement autorisés à l’activité de soins de suite et de réadaptation, les autres titulaires d’autorisation d’activités de soins, les agences régionales de santé, les patients. 

Objet : définition des conditions d’implantation de l’autorisation d’activité de soins médicaux et de réadaptation. 

Entrée en vigueur : les conditions d’implantation sont opposables à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la publication du décret. 

Notice : ce décret fixe les conditions d’implantation pour les activités de soins médicaux et de réadaptation. Il prévoit les conditions de l’autorisation de l’activité et de son renouvellement. Par rapport au texte actuel, ce décret propose la création de nouvelles mentions et précise les conditions d’implantation des mentions précédemment existantes. 

Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance - http://www.legifrance.gouv.fr

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« Un vrai sujet d’engueulades » : le masque au temps du Covid-19, objet de toutes les discussions

Par    Publié le 20 octobre 2020

La porte s’ouvre et la même question s’engouffre dans chaque foyer, avant même les invités : comment se dire bonjour ? Le coude, le poing ? La bise, n’y pensez même pas ! Pour vous laver les mains, c’est par là… En quelques mois, les gestes barrières ont imprégné nos habitudes, et les masques envahi nos quotidiens, de la corde à linge aux discussions familiales. Les « tu as pris ton masque ? » lancés devant la porte d’entrée ont remplacé les appels à ne pas oublier ses clés.

Photo extraite de la série « Le grand bal masqué », réalisée à Paris en avril, par les photographes Martin Barzilai, Bruno Fert et Stephan Zaubitzer.

La « vie d’après » s’est faufilée jusque dans les petites attentions, comme ces colis remplis de masques cousus par les parents et les grands-parents, envoyés à une descendance bien moins habile de ses mains. Tamala en a même fabriqué une centaine pour les distribuer à ses voisins d’immeuble. Un moyen de nouer des liens à tous les étages, se réjouit celle qui se définit comme une « retraitée utile » de 75 ans.

« Le fanatisme remplace Dieu par un objet fini et croit ainsi pouvoir le posséder »

Le frère dominicain Adrien Candiard, spécialiste de théologie musulmane, juge qu’il est erroné de lutter contre le fanatisme en le considérant « comme une déviance sociale ou psychologique », et non pas comme une « erreur religieuse ».

Propos recueillis par  Publié le 19 octobre 2020

Un combattant djihadiste du front Al-Nosra pose dans les environs d'Idlib (Syrie), le 2 décembre.

Frère dominicain spécialiste de théologie musulmane, Adrien Candiard n’a pas peur de quitter ses habits de chercheur pour entrer dans le débat public. Il avait déjà publié, quelques semaines après les attentats de 2015, Comprendre l’islam. Ou plutôt : pourquoi on n’y comprend rien (Flammarion, 2016) pour tenter de sortir des lectures simplistes à propos de cette religion.

Il revient avec Du fanatisme, quand la religion est malade (Editions du Cerf, 96 p., 10 euros), court essai dans lequel il appelle à remettre de la théologie là où le sujet n’est abordé qu’à travers la psychologie ou la sociologie. Car, estime ce membre de l’Institut dominicain d’études orientales du Caire, où il vit, c’est en confrontant le fanatisme à ses erreurs théologiques qu’on pourra lui répondre.

Vous regrettez que le fanatisme religieux ne soit approché que sous l’angle de la psychologie ou de la sociologie, mais jamais de la théologie. En quoi ce manque est-il problématique ?

Depuis l’époque des Lumières, qui a mis le concept de fanatisme sur la place publique, l’approche dominante veut qu’il soit la conséquence d’un excès de religion. Logiquement, il semble que, pour soigner cet excès, la solution soit d’en parler le moins possible. Or, nous ne pouvons que constater aujourd’hui que cette approche ne fonctionne pas : amoindrir la place du religieux n’a pas réduit le fanatisme, car le problème engendré par cette attitude est de ne pas écouter ce que les fanatiques ont à nous dire. Autrement dit, de ne pas traiter religieusement la question religieuse.

Le Figaro se décline sur les sciences | Offremedia

Publié le 19 octobre 2020

TRIBUNE - Ce n’est plus à prouver: les pseudosciences tuent. Pourtant, leur pratique se fait en toute impunité grâce aux lois européennes qui les protègent.

Elles tuent des milliers de personnes, des personnes que nous pouvons nommer. Francesco Bonifazi, âgé de 7 ans, auquel son médecin a administré de l’homéopathie plutôt que des antibiotiques. Il est mort en Italie. Mario Rodriguez, âgé de 21 ans, traité avec des vitamines pour son cancer. Il est mort en Espagne. Jacqueline Alderslade, âgée de 55 ans, à laquelle son homéopathe a dit d’arrêter ses traitements pour l’asthme. Elle est morte en Irlande. Cameron Ayres, âgé de 6 mois, auquel ses parents ne voulaient pas donner de «médecine scientifique». Il est mort en Angleterre. Victoria Waymouth, âgée de 57 ans, qui s’est vu prescrire de l’homéopathie pour traiter des problèmes cardiaques. Elle est morte en France. Sophia Balyaikina, âgée de 25 ans, qui avait un cancer curable par chimiothérapie, mais à laquelle a été recommandé un «traitement alternatif» fait de piqûres de moustiques. Elle est morte en Russie. Erling Mollehave, 71 ans, dont l’acupuncteur a percé le torse et le poumon avec une aiguille. Il est mort au Danemark. Michaela Jakubczyk-Eckert, âgée de 40 ans, dont le thérapeute a recommandé la nouvelle médecine germanique pour traiter un cancer du sein. Elle est morte en Allemagne. Sylvia Millecam, âgée de 45 ans, que sa guérisseuse New Age avait promis de guérir du cancer. Elle est morte en Hollande.

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Le Mini-Mental State, un incontournable de la neuropsychologie

Au départ, une idée simple ...

E

n 1975, Marshal Folstein, Susan Folstein et Paul McHugh ont mis au point un outil dont l’objectif était simple : évaluer de manière rapide et standardisée l’état cognitif de patients psychiatriques et neurologiques (Folstein et al., 1975). La relecture de l’article initial est instructive. Folstein est psychiatre ; la première phrase de l’article situe d’emblée son propos : « Examination of the mental state is essential in evaluating psychiatric patients  » (Folstein et al., 1975 : 189).

Le Mini-Mental State (MMS), noté sur 30, a été testé chez 63 sujets « normaux » (score moyen de 27,6) et 206 patients (déments, patients psychotiques ou déprimés, avec ou sans troubles cognitifs apparents). Les auteurs observent que le MMS distingue nettement les déments (MMS moyens entre 9,7 et 12,2), des dépressifs avec troubles cognitifs (MMS moyen de 19,0) et des dépressifs sans troubles cognitifs (MMS moyens entre 25,1 et 25,9). Le MMS moyen des schizophrènes est de 24,6. Après traitement, le MMS des dépressifs avec troubles cognitifs s’améliore significativement de 19,3 à 23,4.

L’article démontre une excellente fiabilité inter-testeur et test-retest du MMS et les auteurs indiquent que l’absence d’effet d’apprentissage rend le MMS utile pour conclure à une amélioration ou à une aggravation lors de mesures répétées. Ils soulignent les limites du test et l’obligation de le compléter par un bilan neuropsychologique plus complet, seul capable de réellement évaluer l’ensemble des fonctions cognitives du patient. Ils lui reconnaissent l’intérêt de standardiser l’évaluation rapide des fonctions cognitives en psychiatrie. Par la suite, sous le signe de MMSE (Mini-Mental State Examination), ce test est devenu incontournable lors de l’exploration rapide de plaintes et de troubles cognitifs dans le domaine neurologique.

Puis, un coup de maître : universel et incontournable !

Le MMS est maintenant amplement utilisé en pratique clinique, en recherche thérapeutique et en épidémiologie. Il est devenu l’outil fidèle et indispensable des médecins de tous les pays, qu’ils soient neurologues, gériatres ou psychiatres, travaillant dans le domaine de la mémoire et des démences. Sans le MMS, le champ des démences et le quotidien des médecins seraient bien modifiés. Le monde entier connaît le MMS.

Son succès est indéniable puisque, dans une enquête que nous avions réalisée auprès de 726 médecins généralistes interrogés sur leur pratique de tests face à une plainte mnésique, 46 % d’entre eux déclaraient l’utiliser (Croisile et Rothoft, 2004).

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L'itinéraire spirituel d'un psychanalyste

LE 18/10/2020

À retrouver dans l'émission

QUESTIONS D'ISLAM

par Ghaleb Bencheikh

Dans l'exercice de sa profession, le psychanalyste et écrivain Jean-Bruno Falguière envisage la dimension spirituelle de l'être humain. Inspiré par la psychanalyse de Carl Jung, la gnose chrétienne et la sagesse soufie, il témoigne de ce qui peut libérer l’homme de ses angoisses.

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Les Soprano, Homeland, ou Le Silence des agneaux… Nos héros de fiction sont-ils tous psychopathes ?


 






publié le 

Digne-les-Bains : face aux troubles psychiatriques Le mental des soignants

Par Maxime Lancestre   20/10/2020

Le bâtiment de l'hôpital de Digne, où les personnes atteintes de maladies mentales sont hospitalisées.

Le bâtiment de l'hôpital de Digne, où les 

personnes atteintes de maladies mentales 

sont hospitalisées.

PHOTO ERIC CAMOIN

La folie. Aussi dur d’en parler que d’en guérir. Auprès de médecins, de malades, de leurs proches ou d’associations, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui au quotidien luttent contre la maladie mentale. Et parfois gagnent. L’hôpital de Digne-les-Bains est en charge de la psychiatrie dans le département. Entretien avec Isabelle Zerubia, cadre santé et Laurent Jacquemin, docteur en psychiatrie et chef de pôle.

Quelle est la caractéristique de l'hôpital de Digne-les-Bains ?
I.Z : C'est lui qui a autorité pour traiter la psychiatrie dans le département. Dans les années 70, grâce aussi à de nouveaux médicaments, la psychiatrie s'est ouverte sur la société et le 04 a fait partie des départements précurseurs de cette tendance. Il ne s'agissait plus d'enfermer les patients dans les hôpitaux mais de leur permettre de vivre auprès des autres. La grande majorité des personnes atteintes de troubles ne sont plus soignées à l'hôpital.

Mais des hospitalisations demeurent.
I.Z : En 2019, nous dénombrons 587 hospitalisations et environ 5000 personnes soignées et suivies en ambulatoire (extérieur à l'hôpital). L'unité psychiatrique compte 122 lits. Parmi les hospitalisées, il y a ceux en soins sans consentement, des gens placés à la demande de la justice, mais aussi des personnes dépressives dont on a estimé qu'elles ne peuvent rester seules.

Est-ce que le nombre de personnes malades s'accroît chez nous ?
I.Z : Environ 80 cas de plus en ambulatoire par rapport à 2018, ce n'est pas significatif.

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79 % des décès liés aux armes à feu au Canada sont causés par le suicide

Ce sera ICI Radio-Canada | Radio-Canada.ca


2020-10-19

En Ontario, 68 % des blessures - mortelles ou non - liées aux armes à feu sont causées par des tentatives de suicide. De plus, la majorité d’entre elles sont effectuées par des hommes âgés de 45 ans ou plus vivant en région rurale.

Ces données font partie d’une étude publiée lundi par le Journal de l'Association médicale canadienne au sujet des blessures et décès liés aux armes à feu en Ontario.

Les chercheurs rappellent d’ailleurs que bien que l'homicide par arme à feu fait souvent l'objet de l'attention médiatique, 79 % des décès liés aux armes à feu au Canada sont causés par le suicide.

Les chercheurs ont étudié les données disponibles à l’Institut des sciences de l'évaluation clinique de l’Ontario de 2002 à 2016. Leurs conclusions ne comprennent pas de données au sujet de la légalité des armes utilisées. L’étude a été révisée par les pairs.

Les armes, une affaire d’hommes

Qu’on parle du suicide ou d’une personne qui en attaque une seconde, les armes à feu sont une affaire d’hommes, selon les chercheurs.

La majorité des blessures et des décès sont survenus chez des hommes, qui ont subi 12 fois plus de blessures et 15 fois plus de décès que les femmes, peut-on y lire.

90,6 % des cas de blessures ou de décès liés aux armes à feu répertoriés par les chercheurs ont été commis par des hommes.

Les agressions à main armée, une affaire urbaine

De plus, les chercheurs soulignent que jeunes hommes, vivant principalement dans les quartiers urbains et qui sont dans le quintile de revenu le plus bas sont ceux qui causent le plus d’agressions à main armée.

Entre 2013 et 2017, 16 des régions métropolitaines de recensement du Canada ont connu une augmentation du taux de crimes violents liés aux armes à feu. Au cours de la même période, le taux d'homicides a augmenté de 20 % au Canada, passant de 1,45 à 1,8 pour 100 000 habitants, près de la moitié (43 %) de l'augmentation se produisant à Toronto, peut-on lire dans l’étude.

Les chercheurs ont aussi découvert que 74,3 % des agressions à main armée sont commises par des gens âgés entre 15 et 34 ans.

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