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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 octobre 2020

Pendant la crise, la plateforme logistique du GHU Paris psychiatrie & neurosciences a fourni des EPI à 588 établissements

 TecHopital.com

PARIS, 19 octobre 2020 (TecHopital) - Le Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences a été désigné en mars dernier par l'ARS Ile-de-France pour devenir la plateforme d'approvisionnement en équipements de protection individuelle (EPI) des établissements de santé et médico-sociaux de Paris, hors AP-HP, ce qui lui a permis de distribuer 20 millions de masques chirurgicaux au cours des derniers mois.

La plateforme logistique du GHU a été la plus importante plateforme de distribution d'EPI d'Ile-de-France, hors Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP).

En étroite collaboration avec le délégué départemental de l'agence régionale de santé (ARS), qui avait la liste des établissements pouvant bénéficier des dotations de Santé publique France (SPF), Adeline Girardot, responsable logistique du GHU a animé la plateforme à partir de sa mise en place, le 23 mars.

"A partir du 23 mars, nous fournissions masques chirurgicaux et FFP2 à 404 établissements. Le 13 avril, le nombre s'élevait à 588 établissements de santé et médico-sociaux mais nous alimentions aussi les transporteurs sanitaires, ce qui représentait 588 clients par semaine", a expliqué à TecHopital le 15 octobre Adeline Girardot, responsable de la logistique du GHU. "A partir de mai, progressivement, nous avons reçu des surblouses puis des gants, puis des tabliers."

Ainsi jusqu'à la fin de l'approvisionnement en EPI par Santé publique France, la plateforme du GHU aura permis de distribuer 20,5 millions de masques chirurgicaux, 2,5 millions de masques FFP2, 1,2 million de surblouses, 3,7 millions de tabliers et 3,4 millions de gants.

"Cette semaine est la dernière semaine de distribution pour la plateforme sauf pour les gants, puisque la distribution va être prolongée. En effet, il existe toujours une certaine tension d'approvisionnement sur les gants", a-t-elle expliqué.

"Nous avons eu des semaines avec des pics de flux c'est à dire des approvisionnements et des distributions de 100 palettes hebdomadaires", a détaillé la responsable logistique.

"Depuis mi-juillet, nous procédons à une distribution massive de blouses, tabliers et gants, ce qui nous obligé à consacrer 2 équivalents temps plein (ETP) à cette mission", a-t-elle poursuivi.

Distribution de tests antigéniques

La dernière mission de la plateforme logistique sera de distribuer des tests antigéniques. Elle devra acheter les tests via le Réseau des acheteurs hospitaliers (Resah) et sera ensuite remboursée grâce à une mission d'intérêt général (MIG). Elle les distribuera ensuite aux 175 établissements parisiens éligibles, soit 83 établissements de santé, 75 Ehpad et 17 structures pour personnes handicapées, a indiqué l'ARS Ile-de-France, interrogée par TecHopital.

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Le pape François est-il un (bon) lecteur de Ricœur ?



Nicolas Tenaillon publié le 

La dernière Encyclique du pape, baptisée « Fratelli tutti » (« Tous frères »), est parue le 4 octobre, jour de la Saint-François. Elle fait grand bruit tant elle critique le système libéral mondialisé. Le cœur philosophique de son propos se situe au paragraphe 102, dans lequel le pape cite la célèbre parabole du « bon Samaritain », dans l’Évangile de Luc. Le souverain pontife s’appuie sur l’interprétation qu’en donne le philosophe protestant Paul Ricœur pour dénoncer notre aveuglement à l’égard des plus faibles. Le « prochain » qui souffre ne compte aujourd’hui que s’il est identifié comme l’un des nôtres. Pour qu’il attire notre regard, il faut que nous le reconnaissions, dit le pape, comme un « partenaire » potentiellement utile. Sinon, nous ne le voyons pas et nous passons notre chemin. Mais la lecture du pape François est-elle fidèle à ce que Ricœur enseignait dans son livre Histoire et Vérité (1955) ? Peut-on prendre soin d’autrui en ignorant tout de lui ? Dans les situations concrètes, notre altruisme peut-il s’affranchir de tout préjugé culturel ? Ce n’est pas si simple. 

La parabole du bon Samaritain relue par le pape François

  • Cette parabole dit qu’un homme attaqué sur la route de Jéricho par des brigands et abandonné à demi-mort est d’abord ignoré par un prêtre venant de Jérusalem, puis par un Lévite [membre de la tribu de Lévi, spécialisé dans le service du Temple] mais pas par un voyageur membre de la communauté des Samaritains, qui lui prodigue les premiers soins, l’amène à une auberge et, avant de reprendre son chemin, donne de l’argent à l’aubergiste pour qu’il s’occupe du blessé. Jésus raconte cette parabole pour répondre à la question : « Qui est mon prochain ? » 
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L’expérience patient, ça vous inspire ?

 Institut Français de l'Expérience Patient

Développer la prise en compte de l’expérience patient dans son établissement

Une formation-action à destination des professionnels

L’Institut français de l’expérience patient, en coopération avec SPH Conseil et le BAQIMEHP, propose une formation-action « développer la prise en compte de l’expérience patient dans son établissement » à destination des professionnels de santé.

L’expérience patient, une priorité qui s’impose

Reconnue comme une priorité du projet de loi sur la transformation du système de santé, la prise en compte des retours d’expérience des patients dans une logique d’amélioration de la qualité devient une nécessité. Axe majeur de la certification V2020, la collecte de l’expérience vécue par les patients doit trouver sa place dans l’organisation des équipes. A l’heure d’une exigence croissante sur le niveau de qualité prodigué dans les établissements médico-sociaux, prendre en compte l’expérience des usagers et de leur entourage répond également à un impératif sociétal.


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dimanche 18 octobre 2020

L’Histoire contre l’islamisme

Par Luc Le Vaillant — 

Hommage des enseignants et habitants au professeur assassiné vendredi par un terroriste islamiste

Hommage des enseignants et habitants au professeur assassiné vendredi par un terroriste islamiste Photo Stephane Lagoutte. myop pour «Libération»

Il faut dire l’abjection, et essayer de ne pas désespérer. Il faut pleurer Samuel Paty, professeur de collège, décapité par un terroriste islamiste, et essayer de ne pas désespérer de la nature humaine, de ses dévotions indignes, de ses croyances insupportables, de ses agenouillements abrutis.

Il faut saluer la grandeur d’un enseignement dispensé pour éclairer les consciences, et essayer de ne pas désespérer de parents d’élèves qui, pour des raisons religieuses, contestent la connaissance et le savoir, la raison et la libre pensée, le droit au blasphème et à la satire.

Il faut se convaincre que les fondamentalistes musulmans, leurs tueurs sanguinaires et les pousse-au-crime qui rôdent alentour peuvent être renvoyés dans les limbes d’où ils n’auraient jamais dû sortir. Et il faut essayer de ne pas désespérer de la tolérance démocratique que nous devons maintenir coûte que coûte, de la bienveillance laïque qui est due aux plus obscurantistes d’entre nous.

1979 : C'était mieux avant, grand-mère ? | Archive INA

 Fichier:Logo INA.svg — Wikipédia

1979 : C'était mieux avant, grand-mère ? | Archive INA - YouTube

Mme Bouvier, alors âgée de 88 ans, tricote un bonnet pour un de ses arrière-arrière petits enfants. Le journaliste l'interroge sur sa famille et sur sa vie. Elle raconte alors sa jeunesse et les conditions difficiles de la vie d'autrefois. Elle est certaine que les jeunes d'aujourd'hui sont plus heureux et qu'ils n'ont pas de conseil à recevoir.

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Les flux et reflux des combats féministes


ENQUÊTE Depuis le milieu du XIXe siècle, chaque « vague » de féminisme affiche un visage singulier. La première, sous la IIIe République, se battait pour le droit de vote, et la deuxième, dans les années 1970, pour l’avortement. Née dans les années 1990, la troisième a trouvé son combat avec #metoo : la lutte contre les violences faites aux femmes. Retour sur cent cinquante ans d’histoire.

C’est une jolie métaphore qui accompagne depuis de longues décennies les mouvements féministes : pour raconter les mobilisations en faveur de l’égalité, l’historiographie parle volontiers d’une première, d’une deuxième et d’une troisième « vague ». La première, sous la IIIe République, s’est lancée à la conquête des droits civils et politiques ; la deuxième, pendant les années rebelles de la décennie 1970, a œuvré en faveur de la libération du corps féminin ; la troisième, depuis la fin des années 1990, dénonce, du harcèlement sexuel au féminicide, le long continuum des violences faites aux femmes.

Pour Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers, cette métaphore marine est une « précieuse marque identitaire de l’historiographie du féminisme ». « On pourrait bien sûr parler d’un cycle de mobilisation collective mais ce serait dommage de bannir un terme aussi poétique que la vague. Il évoque l’eau, un élément féminin qui peut renvoyer à un imaginaire essentialisant, mais aussi la sculpture de Camille Claudel qui met en scène trois baigneuses face à une immense vague, ou le poème-jeu de Virginia Woolf publié en 1931. C’est un terme propre à l’histoire du féminisme  et ils ne sont pas si nombreux ! »

Cette image avait d’ailleurs séduit, dès le début du XXe siècle, l’écrivaine et syndicaliste Marcelle Capy. Dans le premier numéro d’un périodique publié en 1918, elle évoquait déjà une « vague féminine » venant « des chantiers, des ateliers, des écoles, des campagnes »« Elle monte de partout où les corps des femmes sont accablés, où les cœurs des femmes sont brisésElle monte du peuple féminin qui halète sur les machines, pâlit sur les registres ; du peuple féminin qui a faim, qui a froid, qui pleure, qui pense. (…) Elle monte à l’assaut de l’injustice sociale, des préjugés, des erreurs, de la violence érigée en dogme. »

Il faut cependant attendre la fin du XXe siècle pour que le mot « vague » désigne, dans le débat public et académique, un moment d’apogée du combat en faveur de l’égalité. En 1968, un siècle après la génération pionnière militant pour le droit de vote, une journaliste du New York Times Magazine qualifie en effet les mouvements féministes nés dans les années 1960 de « deuxième vague ». Une vingtaine d’années plus tard, l’écrivaine américaine Rebecca Walker acte dans le magazine Ms la naissance de la « troisième vague ». La trilogie qui fait aujourd’hui consensus dans l’historiographie du féminisme est née.

« Pour moi, cela a signifié la perte de ma féminité » : toujours taboue, la ménopause se vit en silence

Parfois vécue comme un « soulagement », la ménopause reste majoritairement associée à une disqualification sociale liée à la fin de la fécondité.

Par  Publié le 18 octobre 2020

Pour certaines, cela a été « une épreuve douloureuse » ou « un véritable enfer » ; d’autres ont traversé cette « période pénible » avec fatalisme, évoquant « un mauvais moment à passer » ; pour d’autres encore, elle fut synonyme de « délivrance » et d’« apaisement ». Survenant en moyenne entre 45 et 55 ans, le phénomène naturel de la ménopause – marqué par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles – varie énormément d’une femme à l’autre. La journée du 18 octobre y est dédiée afin de sortir du tabou.

samedi 17 octobre 2020

Une édition originale pour Outsider Art Fair Paris

Art Critique

Une édition originale pour Outsider Art Fair Paris

Carlo Zinelli, "Quattro uomini verdi e uccelli su sfondo giallo (Four green men and birds on yellow background)", 1963

Du 21 au 30 octobre, se tiendra la 8e édition d’Outsider Art Fair Paris, organisée par Wide Open Arts. Une foire de référence de l’art brut présentée en général au moment de la FIAC. Mais épidémie de Covid-19 oblige, c’est une édition toute spéciale qui sera montrée au public cette année. Elle sera en effet à la fois physique et virtuelle. Côté dématérialisé, elle sera en effet visible sur le site outsiderartfair.com, proposant pour les exposants une salle d’exposition en ligne, accessible par le biais d’une plateforme numérique de haute-technologie et mise en place par Artlogic

[...] En parallèle, une salle de l’Hôtel Drouot va présenter l’exposition Sexual Personae, consacrée à la représentation de figures féminines dans les œuvres d’artistes internationaux masculins, féminins et non-binaires, associés à l’art brut, autodidactes et outsiders, comme le veut la tradition de l’Outsider Art Fair Paris.



Troubles psychiques : le cri d'alarme des proches face à des maladies mal considérées

 franceinfo:

Publié le 16/10/2020

Dépression, schizophrénie, troubles obsessionnels, troubles bipolaires touchent des millions de Français et des milliers d'Aquitains. Leurs proches sont en première ligne face à des maux méconnus et mal pris en charge. Les conséquences sur leur quotidien et leur santé sont lourdes. 

Au début, j’ai confondu la maladie avec des troubles de l’adolescence. À l’époque, je ne me suis pas inquiété. Sachant ce que je sais aujourd’hui, je pense que si j’avais été mieux informé sur la maladie, je me serais sûrement inquiété plus tôt et une prise en charge aurait été faite."

Ce témoignage est celui d'un père de famille aquitain, souhaitant rester anonyme. Il évoque les troubles de la schizophrénie dont souffre son fils.
 

Vous allez à l’hôpital psychiatrique en urgence pour accompagner votre conjoint, on ne vous parle pas, on ne vous considère pas, on met un bracelet à votre conjoint et vous, vous attendez dans la salle d’attente. On n’a aucune information, rien sur les structures d’accompagnement.

Celui-ci provient de l'épouse d'un homme en sévère dépression depuis plusieurs années.

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Bouguenais. La Baronnais : le personnel soignant en grève

Publié le 

Les manifestants au centre médico-social de la Baronnais.

Les personnels de l’association Les Apsyades, gérant plusieurs établissements de soins (psychiatrie et addictologie) dans le département, manifestaient à la Baronnais ce jeudi 15 octobre à l’appel de la CGT. Date stratégique car les grévistes comptaient bien peser par cette action sur les décisions du conseil d’administration qui se tenait au même moment. Le syndicat dénonce la décision de la direction de réviser à la baisse les acquis sociaux, à savoir certaines primes et accords relatifs au temps et aux conditions de travail, compensant le surinvestissement des personnels, confronté à un public en souffrance.

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VIDEO. Professeur décapité : comment en parler aux enfants ?

 franceinfo:

La psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils, sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, pour tenter d'éviter un traumatisme.

VIDEO. Professeur décapité : comment en parler aux enfants ?

L'horreur a frappé aux portes de l'école. Vendredi 16 octobre, un professeur d'histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Une attaque terroriste difficile à expliquer aux enfants. Samedi 17 octobre sur le plateau du journal de 13 heures de France 2, la psychologue Marie-Estelle Dupont a donné quelques conseils pour tenter d'éviter un traumatisme.

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Tempête Alex : un psychiatre avignonnais à l'écoute des sinistrés des Alpes-Maritimes

Par Lucie TOLLON le 17 octobre 2020

Photo DR

Le docteur en psychiatrie Olivier Fossard est venu en renfort d'Avignon dans la cellule d'urgence médico-psychologique de Tende et Saint-Dalmes-de-Tende dans les Alpes-Maritimes, durement touchés par la tempête Alex.




Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences : "Ce coronavirus est très très spécial"




Par Dominique Leglu le 16.10.2020

Le Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences, est le directeur général du CDC chinois. En mars 2020, dans un entretien à Science, il avait alerté la communauté mondiale sur la nécessité du port du masque contre le coronavirus. Il répond aujourd'hui en exclusivité aux questions de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir-La Recherche.

George Gao

George Gao, directeur du CDC Chinois.

ANDREW STUART / AFP  






Le Dr George Fu Gao, de l'Académie chinoise des sciences, directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies basé à Pékin (CDC, ce qui est l'homologue de la même organisation aux Etats-Unis), est en première ligne depuis les débuts de la pandémie du Covid-19. Dès janvier 2020, il a co-publié des articles très remarqués dans le New England Journal of medicine, journal médical internationalement renommé, livrant les premières données cliniques et épidémiologiques de la maladie. Il a également publié dans The Lancet, autre autorité en matière de publication scientifique, même si ce titre a connu des déboires récemment LIEN . Immunologiste et virologue, le Dr Gao est resté proche de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) où il a passé sa thèse de biochimie en 1994 et de l'université de Harvard (Etats-Unis) où il a effectué un post-doc. Haut responsable très occupé, il n'a que très peu donné d'interview, hors le journal américain Science, organe de l'association américaine de l'avancement des sciences (AAAS), mais Sciences et Avenir – La Recherche a pu le joindre par visioconférence en Chine, et il a accepté de répondre à nos questions.

Sciences et Avenir : Pouvez-vous faire un point sur le Covid19 en Chine ?

Dr George Fu Gao : Nous avons compté environ 82.000 cas confirmés, avec beaucoup d'asymptomatiques. D'après nos enquêtes sérologiques, il y a 1 cas symptomatique pour 6 ou 7 cas asymptomatiques. C'est similaire à ce que l'on constate dans les autres pays. Il peut même y avoir un rapport 1 à 10, comme aux Etats-Unis.

"Cygne noir et rhinocéros gris"

Est-ce surprenant pour une maladie due à un coronavirus ?

Pour moi, ce virus du Covid19 est très très spécial. Personne n'avait prévu un tel comportement, donnant tellement d'asymptomatiques. Mais qu'un coronavirus ait provoqué une pandémie, cela, en revanche, n'a rien d'étrange. L'hypothèse avait déjà été envisagée lors de multiples conférences. Je rappelle d'ailleurs que, même s'il s'agit d'un nouveau virus, c'est le septième des coronavirus que nous savons capable d'infecter les humains. Quatre d'entre eux sont des virus du rhume (229E, NL63, OC43, HKU1), et il y a les deux autres, bien plus graves, SARS et MERS.

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