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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 23 juillet 2020

Le « binge drinking » : un comportement à repérer

Publié le 21/07/2020


D.R.
M. NAASSILA
Unité Inserm UMR1247,
Université de Picardie Jules-Verne, Amiens

Le « binge drinking », boire beaucoup et rapidement, commence à être connu de tous, même des professionnels de santé. Mais qui est capable d’en donner une définition précise, de le repérer et d’intervenir ?

La pédiatrie est concernée à plusieurs titres. D’abord parce que le binge drinking (BD) pendant la grossesse peut avoir des conséquences néfastes sur le fœtus et ensuite parce que des adolescents, voire des préadolescents peuvent s’adonner à cette pratique et finir aux urgences avec des alcoolémies qui dépassent l’entendement.

Dans ce contexte, si on rappelle souvent le rôle pivot des médecins généralistes dans le repérage et la prévention des dommages liés à l’alcool, on oublie un peu vite celui des pédiatres. Pourtant ils sont eux aussi en première ligne, d’abord pour repérer les enfants touchés par l’exposition fœtale à l’alcool et ensuite pour repérer et prendre en charge les adolescents qui s’adonnent au BD. Cet article vise à donner une définition actuelle de ce comportement et à définir ses conséquences.

COVID-19 : le désarroi psychique des médecins

Publié le 17/07/2020


Comme toute pandémie, la vague mondiale de la COVID-19 fait peser une menace sur la santé physique et mentale des médecins soumis à rude épreuve, parfois au péril de leur propre vie. Pour documenter ce thème peu évoqué dans la littérature médicale, une enquête en ligne a été réalisée auprès de 152 praticiens du Bengale-Occidental (Nord-Est de l’Inde), avec l’objectif d’évaluer les connaissances, l’attitude et le comportement des médecins vis-à-vis de cette pandémie et son influence sur leurs niveaux de dépression, d’anxiété et de stress. Cette évaluation s’est basée sur les réponses de ces médecins à un entretien semi-structuré, réponses qui ont servi à calculer des scores à des échelles d’évaluation dédiées.

Le chamane qui voulait exorciser Poutine a été libéré

Par Jean-Baptiste Naudet  Publié le 22 juillet 2020

Alexandre Gabychev avait commencé un périple de 8 000 kilomètres à pied, de la Sibérie à Moscou, persuadé que le président russe était « un démon ». Il avait été interné dans un asile psychiatrique en septembre 2019.


Arrêté le 19 septembre 2019, le chamane Alexandre Gabychev avait été interné dans un asile psychiatrique dans sa ville de Iakoutsk, en Sibérie centrale. Il avait décidé de faire 8 000 kilomètres pour se rendre de Sibérie à Moscou à pied afin « d’exorciser » Vladimir Poutine, un « représentant du démon ». Mais il semble que le procédé soviétique d’internement sous prétexte de maladie mentale pour se débarrasser des opposants ne fonctionne plus bien. Les psychiatres ont finalement jugé ce sorcier sibérien mentalement sain : il a été libéré mercredi 22 juillet.
L’odyssée du devin de Iakoutsk semble faire trembler les épais murs du Kremlin. Car le chamane Alexandre Gabychev, 51 ans, est devenu très populaire. Lors de son voyage vers Moscou, prévu sur deux ans, le sorcier sibérien multipliait les rencontres et les réunions publiques. C’est alors qu’il avait déjà parcouru 3 000 kilomètres à pied en direction du Kremlin qu’une quarantaine de policiers armés et masqués l’ont arrêté. Il campait alors dans la région du lac Baïkal avec des disciples, un « détachement » d’une vingtaine de personnes.
« Les actions de ce chamane sont peut-être déroutantes, mais la réponse des autorités est grotesque. Ont-elles peur de la magie ? », a interrogé la branche russe d’Amnesty International. Amnesty a qualifié le détenu de « prisonnier de conscience ». L’ONG a également souligné que, depuis le début de sa marche de Iakoutie à Moscou, Gabychev n’avait commis aucun crime.

Le spectre d’une nouvelle arrestation

Le chamane a découvert la vraie nature de Vladimir Poutine en communiquant avec les forces supérieures :
« Dieu m’a dit qu’il était un démon, la nature ne l’aime pas. Là où il est présent, il y a des cataclysmes et des actes de terrorisme. Ce n’est plus une affaire de politique, c’est sorcellerie contre sorcellerie. »

mercredi 22 juillet 2020

Ah la science... Le poumon vous dis-je !

LA science est -elle vraiment pro-psychiatrie ? Un parallèle, osé (?), entre les pratiques d'influence et de lobby des industriels des biotechnologies et la médicalisation de la psychiatrie sous influence des laboratoires pharmaceutiques, et d'une certaine science appliquée à la psychiatrie. Le cerveau, le cerveau, le cerveau... après le poumon, le poumon, le poumon.
L’analyse de la situation dramatique de la psychiatrie, publié sous la plume de Catherine Vincent dans le journal Le Monde daté du 18 juillet 2020, La très grande souffrance de la psychiatrie française m’est apparue particulièrement pertinente, équilibrée, tranchant quelque peu avec une certaine ligne idéologique du Cahier Sciences et médecine du quotidien, plutôt largement complaisante avec les neurosciences.
La chronique parue dans ce journal les 19 et 20 juillet 2020 a attiré mon attention. Stéphane Foucart y publie un texte sous la rubrique Planète, avec un titre au bel écho pour le psychiatre que je fus voilà encore peu de temps, « La science » est-elle vraiment pro-OGM ?
C’est avec quelque gourmandise que j’ai envie de le paraphraser : La science est-elle vraiment pro-psychiatrie ?

Hénon. Ils veulent destigmatiser la maladie mentale

Publié le 
Hénon. Ils veulent destigmatiser la maladie mentale - Saint-Brieuc ...

« Écoutez-nous, regardez-nous, nous sommes comme vous ». À Hénon (Côtes-d’Armor), le Destigma’tour va à la rencontre de la population pour bousculer la représentation de la maladie mentale.

Depuis vendredi, la commune d’Hénon accueille le Destigma’tour, une exposition de photos et de textes mise en place par l’association d’usagers et de professionnels La Cigogne du CHS Saint-Jean de Dieu. « Cette idée a vu le jour en début d’année 2019 et est née de la constatation de plusieurs éléments », explique Valérie Pilmann infirmière coordinatrice.

Beaucoup de troubles restent méconnus

Le 1er constat est qu’aujourd’hui encore c’est honteux de dire qu’on est atteint d’une maladie psychiatrique, le regard des autres est très discriminant. Pour autant la maladie mentale est encore très méconnue et on fait un amalgame, il n’y a pas que la schizophrénie, il existe différentes pathologies psychiatriques : les troubles obsessionnels compulsifs, attaques paniques, la dépression, les troubles bipolaires, etc.. L’idée était de déstigmatiser toutes ces images autour de la maladie psychiatrique et faire changer le regard de la population. « Avec plusieurs collègues soignants, nous avons réfléchi à comment faire pour sensibiliser le public et l’idée d’une exposition photo a été retenue », raconte-t-elle.

Impossible de distinguer patients et soignants


Les photos ont été réalisées par Yann Marie, photographe amateur. Ces portraits grand format représentent aussi bien des soignants que des patients. Dans un souci d’égalité, il est impossible de dire qui est qui. Chacune de ses photos est empreinte d’une très grande sensibilité. Les témoignages accompagnant les photos ont été écrits par les patients : « La seule consigne était de se demander ce qu’on avait envie de dire à la sociétéLes textes réalisés sont merveilleux et en tant que professionnels, nous avons été extrêmement émus. »


Pourquoi l'hôpital de jour du service psychiatrie au CH de Thiers (Puy-de-Dôme) n'a pas rouvert depuis le déconfinement ?

LA MONTAGNE    Publié le 21/07/2020

Pourquoi l'hôpital de jour du service psychiatrie au CH de Thiers (Puy-de-Dôme) n'a pas rouvert depuis le déconfinement ?
La prise en charge des patients de l’hôpital de jour, suivis pour des soins psychiatriques, se poursuit à distance, par des visites à domicile et par des appels téléphoniques. © Fanny Guiné

Des patients de l’hôpital de jour du service psychiatrie, au centre hospitalier de Thiers (Puy-de-Dôme), s’interrogent sur l’absence d’accueil en présentiel, depuis le déconfinement. Le chef du pôle de psychiatrie justifie ce délai par les mesures sanitaires et la réorganisation de la prise en charge.
Malgré sa voix calme, Michaela Châteaux ne peut cacher son anxiété, face à la situation : « Je suis suivie à l’hôpital de jour du centre hospitalier de Thiers depuis septembre 2019. J’y vais habituellement deux à trois fois par semaine, pour faire des ateliers, de la marche, des arts plastiques… C’est quelque chose qui structure mon quotidien. Et malgré le déconfinement, rien a repris, on est toujours dans l’attente et l’angoisse... C'est inadmissible », confie la quadragénaire, qui a lancé une pétition en ligne, fin juin, pour réclamer sa réouverture.

A Grenoble, fini le bleu et le rose, la récré passe au vert

Par François Carrel, correspondant à Grenoble — 



Dégenrer et végétaliser les cours de récréation, souvent centrées autour du terrain de foot, c’est le projet qu’expérimente une école grenobloise. Les travaux, soutenus par la municipalité écolo, ont débuté cet été.

Depuis le début des vacances, les tractopelles ont investi les cours de récréation de l’école primaire Clemenceau à Grenoble. Ils ont très vite défoncé une grande partie du revêtement en bitume, par endroits très dégradé, qui recouvrait la quasi-totalité des 5 000 m2 des 3 cours contiguës de l’école. Sur le vaste terrain chaotique et stérile, désormais jonché de bitume concassé, un long réaménagement débute, qui se prolongera au-delà de la rentrée de septembre.

mardi 21 juillet 2020

Mesures du Ségur : pour soigner l’hôpital, dites 33

Par Anaïs Moran — 


Olivier Véran, Jean Castex et Nicole Notat, à Matignon le 13 juillet.
Olivier Véran, Jean Castex et Nicole Notat, à Matignon le 13 juillet. 
Photo Hamilton.Abaca

Après six semaines de concertation, Olivier Véran a dévoilé mardi une trentaine de propositions visant à transformer en profondeur le système de santé. Les soignants saluent un changement de discours mais attendent du concret.

Claudine Cordani a refusé le huis clos à ses violeurs : elle raconte

BRUT.

21/07/2020 

Elle a refusé le huis clos à ses violeurs : Claudine Cordani ...


"Je suis, en France, la première mineure qui a refusé le huis clos à ses violeurs. Ce n'était pas à moi d'avoir honte." C'était en 1984. Claudine Cordani raconte.


Le livre de Claudine Cordani "La Justice dans la peau, les Arbresses" est publié aux éditions bookelis