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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 24 mars 2020

Claire Marin : « Face à la catastrophe, on se rassure en la considérant comme une parenthèse plutôt qu’un avertissement »

Dans un entretien au « Monde », la philosophe Claire Marin explique que la crise que nous vivons n’est pas une « guerre » mais une rupture, qui nous met à l’épreuve dans l’intimité de nos vies.
Propos recueillis par Nicolas Truong Publié le 24 mars 2020

YANN LEGENDRE

Claire Marin est philosophe et enseigne dans les classes préparatoires en banlieue parisienne. Membre associée de l’Ecole normale supérieure, elle dirige le Séminaire international d’études sur le soin (SIES). Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages consacrés aux épreuves de la vie et de la maladie : Violences de la maladie, violence de la vie (Armand Colin, 2008), Hors de moi (Allia, 2008), La Maladie, catastrophe intime (PUF, 2014). Après un texte consacré aux parcours de jeunes de banlieue (La Relève, Cerf, 2018), elle a publié Rupture(s) (L’Observatoire, 2019), un ouvrage remarqué. Elle-même atteinte d’une maladie auto-immune, Claire Marin analyse la rupture avec la normalité et la façon dont cette pandémie affecte et fragilise nos vies.

L’expression « Nous sommes en guerre », utilisée par le président de la République, est-elle appropriée à la situation que nous vivons ?

A mon sens, il ne s’agit pas d’une guerre, parce qu’il n’y a pas d’ennemi. Nous sommes face à un phénomène qui s’inscrit dans la loi du vivant, laquelle se manifeste à la fois au travers de processus de création et de destruction. La maladie fait partie de la vie au sens biologique, comme la dégénérescence et la mort. Il n’y a pas d’ennemi quand il n’y a ni intelligence humaine ni intention de nuire. Il s’agit d’un phénomène biologique qui nous menace et nous met à l’épreuve, mais ce n’est pas une guerre.
Penser les maladies sur le modèle de la guerre, ce qui est courant, c’est se méprendre sur l’essence du vivant. Je ne suis pas sûre que cela aide ni à se la représenter ni à en comprendre le fonctionnement. D’autant plus qu’ici il s’agit non pas d’aller au contact, mais bien plutôt de l’esquiver comme un boxeur agile, qui refuserait de rendre les coups. Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de la détruire, ni par un traitement, ni par un vaccin, mais simplement d’essayer autant que possible de freiner sa propagation affolante. C’est très différent.

« Le combat contre l’épidémie ressemble davantage à la drôle de guerre qu’à la grande »

En paraphrasant Clemenceau, Emmanuel Macron a voulu unir toutes les forces de la nation, mais la société reste déboussolée par les injonctions contradictoires de l’exécutif, estime dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Publié le 23 mars 2020

Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du 16 mars.
Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du 16 mars. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR LE MONDE
A
u milieu de ce quinquennat qui se voulait vierge de tout passé, en rupture avec le vieux monde, a surgi un personnage historique chenu mais incontournable par temps de guerre : Georges Clemenceau. Certes, le président de la République n’a pas explicitement convoqué le Père la Victoire dans son allocution télévisée du 16 mars mais il n’a pas hésité à le paraphraser lorsqu’il a rendu hommage aux personnels soignants qui « ont des droits sur nous », comme naguère les poilus de la guerre de 14-18. Et il s’en est constamment inspiré lorsqu’il a martelé à six reprises et pour marquer les esprits : « Nous sommes en guerre. »

Quelles forces était donc parvenues à soulever l’homme âgé de 76 ans qui, appelé par Raymond Poincaré pour redevenir président du conseil, était monté à la tribune de l’Assemblée nationale le 20 novembre 1917 pour annoncer : « Nous nous présentons devant vous dans l’unique pensée d’une guerre intégrale » ? Le pays guerroyait alors depuis trois ans mais les très lourdes pertes humaines qu’il avait subies dans les tranchées entretenaient le défaitisme.
En prenant les rênes du gouvernement, le Vendéen n’était pas du tout assuré de remporter la guerre mais il en avait la farouche volonté et appuyait son action sur deux principes intangibles : l’exécutif devait être énergique et décidé, et toutes les forces de la nation devaient être unies contre l’ennemi. « Il faut que chaque citoyen, où qu’il soit, prenne sa part de responsabilité », avait-il lancé. Depuis le déclenchement des hostilités en 1914, le Tigre n’avait cessé de fustiger dans son journal L’Homme libre, devenu après la censure L’Homme enchaîné, « l’insouciance » des uns et « la mollesse » des autres.

«Véran est médecin, il est censé être notre capitaine»

Par Christian Lehmann, médecin et écrivain — 
Le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse sur le Covid-19 le 17 février à l'hôpital Bichat à Paris.
Le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une conférence de presse sur le Covid-19 le 17 février à l'hôpital Bichat à Paris. Photo Geoffroy Van Der Hasselt. AFP



Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique quotidienne d’une société sous cloche à l'heure du coronavirus.

Au cabinet médical, le quotidien change. D’abord parce que les mesures d’hygiène sont chronophages, nécessitent une attention particulière dans un monde où elles avaient été peu à peu négligées, et qu’il faut réapprendre, éviter les erreurs d’inattention, faire avec la pénurie actuelle. Je suis passé une nouvelle fois à la pharmacie, sans y croire, juste pour vérifier, et bien entendu les masques promis depuis maintenant six jours ne s’étaient toujours pas matérialisés. Mais, surprise, la pharmacienne m’a ramené du fond de sa réserve un sachet plastique de 50 masques chirurgicaux : «On a fouillé dans tous les coins et on a retrouvé un carton datant de 2009.» Elle n’a pas voulu que je les paie. Cela me permettra de protéger un peu l’entourage immédiat de patients atteints. Une goutte d’eau par rapport à ce qu’il faudrait.

Stress, colère, anxiété… Ne pas négliger les effets de l'épidémie sur la santé mentale

Par Olivier Monod — 

Photo Christelle Calmettes. Hans Lucas

Une épidémie et un confinement massif ont des conséquences psychologiques. Les psys s'organisent eux aussi dans l'urgence et malgré le manque de moyens.

Derrière la crise sanitaire, la crise psychologique. Le confinement et l’épidémie de Covid-19 ont des impacts sur la santé mentale des Français à ne surtout pas négliger.
En premier lieu, ce sont les soignants qu’il convient d’aider. «Un soignant a aussi besoin qu’on lui accorde du temps. Pour parler, pour pleurer, pour se soigner aussi : il aura peut-être besoin de traitements pour tenir le coup et continuer de pratiquer dans les meilleures conditions», explique le psychiatre Bruno Boniface, dans Libération ce vendredi.

Coronavirus : “Il y aura beaucoup de morts”, les services psychiatriques sous tension



Par Agathe Tournoux.   Publié le 21/03/2020
La crise sanitaire, dûe à l'épidémie de coronavirus, frappe de plein fouet le monde hospitalier. Alors que les services des urgences et de réanimation sont sur le front, les dommages collatéraux dans les autres services commencent à se faire ressentir.

Bien qu'encore épargnés par l'épidémie de Covid-19, les hôpitaux psychiatriques se préparent. Dans des services qui manquent de tout, l'inquiétude monte chez le personnel soignant qui craint une dégradation rapide de la situation. 


Fermeture de lits



Des aménagements spécifiques pour les personnes atteintes du Covid19 ont été mis en place dans les services psychiatriques. Des unités réservées aux patients malades, mais aussi des fermetures de lits pour faire face à l'urgence. 


"On est obligé de fermer des lits pour aménager des espaces de confinement et isoler les patients contaminés. On en a eu un hier, il a été placé dans une chambre seul." Pour le psychiatre Mathieu Bellahsen, chef de pôle à l'hôpital spécialisé Roger Prévot à Asnières-sur-Seine, "fermer des lits" signifie mettre des personnes fragiles et souvent marginalisées dehors.

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Aujourd’hui, j’ai re

Coronavirus : quels sont les risques du confinement pour notre santé mentale ?



Yann Thompson   publié le 

Troubles de l'humeur, pensées suicidaires, symptômes post-traumatiques... Des chercheurs alertent sur les "coûts psychologiques" potentiels des mesures extrêmes prises pour stopper l'épidémie.

Gare aux dommages collatéraux. En pleine pandémie de Covid-19, une équipe de chercheurs britanniques met en garde les dirigeants de la planète face aux effets potentiellement "dramatiques" des mesures de confinement imposées pour freiner le coronavirus. En France, un tel dispositif est entré en vigueur, mardi 17 mars, à midi, pour une durée minimale de quinze jours – sans que la question de l'impact sur la santé mentale ait été clairement posée.
Dans un article publié le 14 mars dans la revue scientifique The Lancet (en anglais), sept membres du département de psychologie du King's College de Londres préviennent : "Les bénéfices potentiels d'une quarantaine massive et obligatoire doivent être évalués avec précaution au regard des possibles coûts psychologiques." Autrement dit, il ne faudrait pas que la lutte contre l'épidémie donne naissance à une autre épidémie, moins visible, touchant directement les esprits. "Il ne s'agit pas non plus d'exclure tout confinement", précisent-ils.

Coronavirus : les recommandations de l’OMS pour protéger sa santé mentale

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !

17/03/2020

Bien consciente du stress qu’engendre la pandémie mondiale de coronavirus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de ses recommandations pour aider chacun à protéger sa santé mentale.
Coronavirus : les recommandations de l’OMS pour la santé mentale© istock
Dans un communiqué daté du 12 mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a énuméré une série de conseils et de recommandations pour lutter contre les méfaits de la crise sanitaire due au coronavirus sur la santé mentale. Anxiétéangoissesdépressionperte de repères… sont autant de symptômes qui peuvent résulter, du fait de la pandémie actuelle, du flux d’informations et des mesures de confinement.
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Rappelant que la pandémie de Covid-19 n’a pas de frontière ni de nationalité ou d’ethnie, l’OMS recommande à tout un chacun de faire preuve d’empathie et de compassion envers les personnes touchées, et de ne pas les pointer du doigt par un vocabulaire culpabilisant (“familles Covid-19” ou “cas de Covid-19” par exemple). Il ne faut pas résumer quelqu’un à cette infection virale, indique l’OMS.
Face au flux d’informations pas toujours vérifiées et encore moins rassurantes, l’OMS conseille d’éviter de trop regarder la télévision, de lire ou d’écouter les flash info si cela nous rend anxieux ou stressé. Elle conseille de se limiter aux sources d’informations fiables (les sites gouvernementaux et des autorités de santé, de l’OMS) et de se focaliser davantage sur l’adoption des recommandations.
L’OMS suggère aussi de lire ou d’écouter des histoires positives, par exemple de personnes ayant guéri du coronavirus et qui partagent leur vécu. 


Coronavirus : le centre hospitalier de Montfavet ouvre une cellule de soutien psychologique



Par France Bleu Vaucluse

Pour venir en aide aux soignants très sollicités en ce moment, le centre hospitalier de Montfavet ouvre une cellule de soutien psychologique. Elle fonctionne en collaboration avec l'unité médico-psychologique du SAMU chargée de gérer de la réception des appels.
Centre Hospitalier de Montfavet
Centre Hospitalier de Montfavet © Maxppp - J F GARCIN
La cellule psychologique a été montée par des psychologues volontaires du centre hospitalier de Montfavet. Elle s'adresse en priorité à l'ensemble des personnels soignants du département, qu'ils travaillent à l'hôpital (urgences, service réanimation, psychiatrie) ou au sein de structures accueillant des personnes malades ou en situation de handicap. Cette cellule fonctionne en étroite collaboration avec la cellule d'urgence médico-psychologique du SAMU chargée de redistribuer les appels. Elle propose de mettre en relation les soignants avec des médecins ou des psychologues disponibles, du lundi au vendredi et de 9h à 17h. 

Coronavirus. Appel à la grève à l’hôpital psychiatrique de Caen


Publié le 23 Mars 2020

Lundi 23 mars 2020, la CGT de l'EPSM de Caen (Calvados) a déposé un préavis de grève pour dénoncer le "mutisme" de l'ARS quant aux moyens de protection alloués au personnel.

Les représentants de la CGT au sein de l'EPSM de Caen (Calvados) appellent à la grève, mardi 24 mars 2020. Archives
Les représentants de la CGT au sein de l’EPSM de Caen (Calvados) appellent à la grève, mardi 24 mars 2020. Archives (©Arnaud Héroult/Liberté – Le Bonhomme libre.)
Les représentants du syndicat CGT de l’Etablissement public de santé mentale de Caen (Calvados) sont en colère. Lundi 23 mars 2020, ils ont déposé un préavis de grève pour demain mardi 24 mars 2020.

Une lettre sans réponse

La raison de leur colère ? Le « mutisme » de l’Agence régionale de santé pour la psychiatrie, dans la crise sanitaire que traverse le pays. Ils expliquent :
Nous nous sommes adressés à Madame la directrice de l’ARS, par lettre ouverte du 18 mars 2020, dans laquelle nous lui demandions expréssément de fournir aux personnels hospitaliers, eux aussi confrontés au Covid-19, les moyens indispensables à leur protection : masques, gel hydro-alcoolique, gants, tests… Cette lettre est restée à ce jour sans réponse, superbement ignorée.

Covid-19 : des symptômes atypiques chez les sujets âgés, des mesures de prévention à mettre en place dans les EHPAD

PAR 
GUILLAUME MOLLARET - 
 
PUBLIÉ LE 23/03/2020

Crédit photo : PHANIE
La Direction générale de la santé (DGS) alerte sur le fait que « des formes avec symptomatologie digestive, état confusionnel, initialement non fébriles, sont souvent au premier plan chez les personnes âgées ».

Le coronavirus sera systématiquement reconnu maladie professionnelle pour les soignants

Publié le 23/03/20

"C'est la moindre des choses". Ce 23 mars, Olivier Véran a annoncé que le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme maladie professionnelle pour les soignants. Jérôme Guedj est lui chargé d'une mission sur l'isolement des âgés.
Le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme maladie professionnelle pour les soignants. "C'est la moindre des choses, il n'y a aucun débat là-dessus", a indiqué ce 23 mars en début de soirée le ministre des Solidarités et de la Santé, après avoir confirmé le décès de deux nouveaux médecins victimes du Covid-19 (lire notre article). Olivier Véran a ainsi rendu un hommage appuyé aux professionnels de santé en annonçant que les "mesures amorcées vont dans le sens de la protection des soignants".

Le site J'aide l'Hôpital.fr centralise l'aide aux hôpitaux face au Covid-19

Publié le 24/03/20

Le mouvement national Grandir ensemble qui rassemble les réseaux des centres de loisirs inclusifs Loisirs pluriels et d'aide au départ en vacances Passerelles, a lancé le 23 mars, sous l'égide du secrétariat d'État en charge des Personnes handicapées, une plateforme d'entraide appelée Tous mobilisés. Dans le contexte de confinement lié au Covid-19, elle enregistre les besoins des familles d'enfants en situation de handicap : heures de répit, aide pour les courses, écoute ou bien encore garde d'enfants en situation de handicap pour les personnels prioritaires. Elle propose également des réunions vidéos d'échange entre pairs. La plateforme invite enfin les professionnels, étudiants, retraités à se manifester à titre personnel ou au nom de leur structure pour préciser le type d'aide qu'ils pourraient apporter.

Emmanuelle Deleplace

lundi 23 mars 2020

Charge mentale des femmes : la sexualité aussi !

Devoir conjugal, contraception, injonctions esthétiques… le sexe, comme les tâches domestiques, n’échappe pas aux inégalités de genre, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

CHRONIQUE  Maïa MAZAURETTE

Publié le 21 mars 2020 

MAÏA MAZAURETTE
Cette période de confinement va-t-elle modifier notre rapport à l’espace domestique ? Très certainement. Entre deux cours de fitness en ligne (« musclez-moi ce plancher pelvien, bande de flemmasses »), certains découvriront sans doute les délices de la charge mentale, cette liste interminable de tâches à accomplir et d’inventaires à surveiller, dont les contraintes pèsent très majoritairement sur les épaules des femmes. Pour ceux qui découvrent le concept, la charge mentale consiste à penser à acheter du papier-toilette hors des périodes de pandémie.
Cette gestion du quotidien comprend-elle une charge sexuelle ? C’est l’argument avancé par les journalistes et militantes féministes Clémentine Gallot et Caroline Michel, dans un essai à paraître le mois prochain (La Charge sexuelle. Pourquoi la sexualité est l’autre charge mentale des femmes, First Editions).
Du devoir conjugal à l’épilation du sillon interfessier, ce « labeur sexuel invisible » rassemblerait des préoccupations sanitaires (s’occuper de la contraception, et souvent du préservatif), émotionnelles (la simulation, à considérer comme un « service affectif »), techniques (acheter des sextoys, prodiguer de formidables fellations, être expérimentée « mais pas trop », exprimer des orgasmes, de préférence synchrones et multiples), fantasmatiques (se renseigner sur la sodomie ou l’éjaculation féminine, accepter des expériences sexuelles tournées vers les fantasmes masculins), ou même virtuelles (se protéger du revenge porn, envoyer des photos dénudées… mais aussi recevoir des photos de pénis non sollicitées).
A quoi il faut évidemment ajouter des injonctions esthétiques (acheter de la lingerie, ne pas grossir, ne pas vieillir, éradiquer sa pilosité, plaire à son homme mais jamais aux autres hommes). Ce devoir de « bonne présentation » peut passer par des investissements financiers inutiles (savons, infusions et cristaux pour vagin), mais aussi par des opérations douloureuses (chirurgie de la vulve, « point du mari » pour resserrer le vagin après un accouchement).
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Coronavirus Les fausses informations pullulent

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Coronavirus Les fausses informations pullulent

Publié le : 21/03/2020 

Depuis le début de la crise du Covid-19, médias et particuliers abreuvent Internet d’informations. Nombre de fake news circulent concernant l’origine du coronavirus ou la façon de s’en protéger. Prenez garde et fiez-vous aux annonces officielles.

Réseaux sociaux, sites d’actualités, boîtes mails… nos fenêtres en ligne sont grandes ouvertes, et les contenus liés au coronavirus affluent. Et jour après jour, chaque information est susceptible d’évoluer. « L’une des difficultés à laquelle nous sommes confrontés, c’est de s’adapter et produire de manière très réactive, puisque les connaissances sur ce virus évoluent très rapidement », indique Sylvie Quelet, directrice de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France (l’agence nationale de la santé publique, sous tutelle du ministère de la Santé) sur le site de ce dernier. Cette instabilité fait le lit des fausses informations (ou fake news) et des rumeurs.

Coronavirus en Algérie : grand malaise à l’hôpital de Blida

DzVID

Publié 
le 22 mars 2020

Hôpital Frantz-Fanon de Blida coronavirus

Le Pr Bessedik Khedidja, chef de service de psychiatrie adulte à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, a livré hier un véritable réquisitoire contre l’Etat algérien qu’elle accuse de non assistance à peuple en danger en ces temps de coronavirus.

Le réquisitoire de cette responsable de service de l’hôpital de Blida, publié ce samdi 21 mars sur les réseaux sociaux, ne fait que corroborer le témoignage glaçant du maire de Timizart dans la wilaya de Tizi qui notait l’absence de l’Etat suite au décès d’une dame atteinte du coronavirus. Document