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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 juillet 2019

Pour la troisième année consécutive, la faim progresse dans le monde

Selon un rapport annuel publié par plusieurs agences de l’ONU, un peu plus de 820 millions de personnes, soit 10,8 % de la population mondiale, étaient sous-alimentées en 2018.
Par   Publié le 15 juillet 2019
Des ouvrières agricoles dans des champs de maïs, près de Chinhoyi (Zimbabwe), en juillet 2017.
Des ouvrières agricoles dans des champs de maïs, près de Chinhoyi (Zimbabwe), en juillet 2017. Philimon Bulawayo / REUTERS
C’est une urgence qui fait peu de bruit, mais s’aggrave, chaque année, un peu plus. La faim progresse alors que nous produisons en théorie de la nourriture en quantité suffisante pour les 7,7 milliards de Terriens. Selon le rapport annuel sur « L’état de la sécurité alimentaire dans le monde » (rapport SOFI), publié lundi 15 juillet par plusieurs agences des Nations unies (FAO, OMS, PAM, Unicef), un peu plus de 820 millions de personnes, soit 10,8 % de la population, étaient sous-alimentées en 2018. Un chiffre qui grimpe de façon continue depuis 2015, compromettant un peu plus l’objectif « faim zéro » d’ici à 2030 que s’est fixé la communauté internationale dans ses objectifs de développement durable.

DE NOMBREUX MÉDECINS ÉTRANGERS POUR COMPENSER L’EXODE MÉDICAL EN TCHÉQUIE

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Anna Kubišta    15-07-2019

Alors que la République tchèque fait face depuis plusieurs années à un exode de médecins et de personnel infirmier, le salut viendra peut-être des médecins venus de l’étranger. Actuellement plus de 3 200 d’entre eux exercent leur profession en République tchèque, comme le révèle un reportage de la Radio tchèque.


Dans l’hôpital psychiatrique de Malévoz, l’art permet aux patients de s’évader

Le Temps

     15 juillet 2019 

SUISSE



Au cœur de l’unique hôpital psychiatrique du Valais romand se niche le Quartier culturel de Malévoz, fruit d’une collaboration entre l’Hôpital du Valais et l’Association Malévoz, Arts, Culture et Patrimoine. Les liens étroits entre les deux institutions bénéficient aux patients, au personnel et aux artistes qui y résident.



Attentat de Nice : le traumatisme des enfants

La Fondation Lenval, au CHU de Nice, a lancé il y a un an et demi une étude inédite en Europe sur les séquelles psychiatriques chez les enfants présents lors de l’attentat du 14 juillet 2016.
Par   Publié le 14 juillet 2019
Sur la promenade des Anglais, à Nice, le 16 juillet 2016, deux jours après l’attentat.
Sur la promenade des Anglais, à Nice, le 16 juillet 2016, deux jours après l’attentat. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
De la fenêtre du septième étage de l’hôpital Lenval pour enfants, à Nice, on pourrait ne voir que la mer. La mer à perte de vue. Mais, en s’approchant des vitres, on aperçoit aussi la « Prom », comme l’on surnomme ici la promenade des Anglais, ainsi que le chemin qu’a emprunté Mohamed Lahouaiej Bouhlel avec son 19-tonnes pour entamer sa course folle, le 14 juillet 2016. Bilan de cet attentat : 86 morts, 458 blessés et des centaines de familles traumatisées.
Dans la salle d’attente, un ado avec ses écouteurs dans les oreilles tourne en rond et finit par sortir prendre l’air. Les espaces confinés l’angoissent. Une petite fille, d’habitude mutique, se met à hurler quand sa mère tente d’aller aux toilettes.
C’est ici, parmi les Playmobil de pompiers et de policiers, que se déroule depuis un an et demi une étude épidémiologique inédite en Europe : un programme de recherche baptisé « 14-7 », pour étudier les incidences et l’évolution des troubles psychiatriques chez les enfants présents lors de l’attentat.

La cynothérapie pour apaiser les patients en psychiatrie

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De nombreux établissements de santé ou médico-sociaux proposent aujourd’hui la médiation animale à leurs patients. Plus rares : des unités sont dédiées à cette pratique qui est également prescrite. C’est le cas dans deux établissements psychiatriques à Amiens et à Limoges, où deux infirmiers pratiquent la cynothérapie. Article paru dans le n°30 d'ActuSoins Magazine (septembre 2018). 


Evie et Fatou, deux cavalier king charles spaniel, Zoé, un golden retriever, et Louna, un berger allemand, accompagnent quotidiennement William Lambiotte, infirmier psychiatrique et cynothérapeute, sur son lieu de travail, le Centre hospitalier Philippe Pinel d’Amiens. Du côté de Limoges, ce sont Izy, une golden retriever, et Vega, un croisement border collie boxer, qui se relaient auprès des patients de Céline Courbet, infirmière en psychiatrie au CH Esquirol.


«Elles ont trouvé dans le jihadisme-suicide le moyen d’exprimer un mal-être profond»

Par Anna Mutelet et Marine Caturla — 

Le palais de justice de Paris, dans le XVIIe arrondissement, de l'architecte Renzo Piano, en juin.

Le palais de justice de Paris, dans le XVIIe arrondissement, de l'architecte Renzo Piano, en juin.Photo Ludovic Marin. AFP

Deux jeunes adultes, prosélytes sur la messagerie Telegram, comparaissaient vendredi pour «association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes». Des parcours où s'imbriquent la quête d'un absolu, le mal-être adolescent et la propagande islamiste.

Thérapies par exposition à la réalité virtuelle : Une bonne alternative ?





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Le patient obsessionnel et le psychiatre

Publié le 



- Docteur, j’ai un problème. Tous les soirs, quand je suis au lit, j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un caché dessous. Alors, je me relève pour regarder sous le lit et, bien sûr, il n’y a personne. Je me recouche, mais au bout d’un moment, je me dis que je n’ai peut-être pas bien regardé. Alors je me relève pour vérifier de nouveau, sans résultat bien entendu. Bref, j’ai beau me dire que c’est idiot, je ressens toujours le besoin de m’assurer que personne n’est caché sous le lit. Ça dure toute la nuit…

3 leçons essentielles apprises chez la psy

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Le Web et les réseaux sociaux, dernière vague du féminisme ?

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par Josiane Jouët   Publié le 08 mars 2019 

Illustration montrant des femmes surfant sur une vague sortie d'un téléphone
© Crédits photo : INA. Illustration : Margot de Balasy

La parole féministe s’est fortement propagée dans l’espace numérique. Une jeune génération d’activistes s’est emparée du Web et des réseaux sociaux pour défendre l’égalité entre les sexes. Cette parole participe d’un vaste mouvement social pour l’émancipation des femmes.

L’essor de sites, blogs et comptes de réseaux sociaux féministes est couramment perçu comme la troisième vague du féminisme, faisant suite à la première vague des suffragettes des années 1920, puis à la seconde vague des militantes issues du mouvement de mai 1968(1). Peut-on, pour autant, considérer que le recours au numérique marque une rupture avec les modalités antérieures du féminisme ou bien s’agit-il plutôt d’une transformation des formes d’action permises par les propriétés techniques de cet outil ?
De fait, les nouvelles militantes reprennent les répertoires d’action mobilisés par les féministes historiques, mais leurs modes d’expression se ressourcent dans la culture numérique et leurs discours sont amplifiés par leur diffusion via les réseaux sociaux. Néanmoins, le Web n’est qu’une des faces du féminisme contemporain qui interpelle aussi les pouvoirs publics et recourt aux médias de masse pour défendre la cause des femmes.

Un féminisme de clics, jeune et très actif

À l’automne 2017, la déferlante de témoignages suscités par #MeToo demeure, à ce jour, comme le point culminant de l’utilisation des réseaux sociaux dans le combat contre les violences faites aux femmes. Dans un tweet, le 15 octobre 2017, l’actrice états-unienne Alyssa Milano accusait de viol le producteur hollywoodien Harvey Weinstein, et invitait d’autres femmes victimes à se manifester sur le fil #MeToo. L’appel s’est répandu comme une traînée de poudre, y compris en France où la journaliste Sandra Muller avait déjà publié, le 13 octobre, le mot-dièse #BalanceTonPorc. Ces deux mots-dièses, puis #MoiAussi, seront suivis sur Twitter par des milliers d’abonnés et de nombreuses femmes, y compris celles qui ne se réclament pas du féminisme, ont alors dénoncé les agressions dont elles ont été victimes dans leur vie privée ou professionnelle.

Roland Lehoucq : « De Galilée à Einstein, l’imagination a joué un rôle-clé en science »

Pour l’astrophysicien, l’imagination est indispensable au travail scientifique, à la fois pour se représenter le monde et échafauder de nouvelles théories.
Propos recueillis par   Publié le 05 juillet 2019
« L’imagination est aussi incontournable pour les expériences que le monde physique ne nous permet pas de faire. Pour comprendre la chute des corps, Galilée a imaginé ce qu’il se passerait s’il laissait tomber deux objets dans le vide, sans pouvoir faire lui-même l’expérience, pour comprendre que la vitesse de la chute ne dépendait pas de la masse des objets. »
« L’imagination est aussi incontournable pour les expériences que le monde physique ne nous permet pas de faire. Pour comprendre la chute des corps, Galilée a imaginé ce qu’il se passerait s’il laissait tomber deux objets dans le vide, sans pouvoir faire lui-même l’expérience, pour comprendre que la vitesse de la chute ne dépendait pas de la masse des objets. » Sean Prior / Wavebreak Media / Photononstop
La science, avec sa rigueur, sa rationalité, sa recherche de « vérité » pourrait sembler bien loin de l’imagination, souvent associée au rêve, à l’illusion et la fantaisie. Il n’en est rien, bien au contraire. Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l’énergie atomique à Saclay (Essonne) et président d’Utopiales, un festival international de science-fiction à Nantes (Loire-Atlantique), explique pourquoi les scientifiques ont sans cesse recours à l’imagination.

Diriez-vous, en tant que scientifique, que sciences et imagination s’opposent ?

Absolument pas ! L’imagination est indispensable au scientifique, que ce soit en physique, en chimie, en biologie ou même en mathématiques, qui peuvent pourtant être très abstraites. Nous sommes obligés de faire appel à notre imaginaire pour tout ce qu’on ne peut pas voir et explorer. Il faut imaginer pour comprendre l’univers : personne n’a jamais vu le centre des galaxies lointaines, l’univers dans son ensemble, le cœur du soleil, les molécules ou un électron avec les yeux. Et pourtant nous savons parler de ces objets scientifiquement, ils existent et nous travaillons avec tous les jours.

En Israël, le ministre de l’éducation favorable aux « thérapies de conversion » pour les homosexuels

Les propos de Rafi Peretz ont été condamnés par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui n’a toutefois manifesté aucune intention de limoger son ministre.
Le Monde avec AFP Publié le 15 juillet 2019

Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, le 14 juillet.
Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, le 14 juillet. Ronen Zvulun / AP
Le ministre israélien de l’éducation, Rafi Peretz, a déclenché une polémique en se déclarant, samedi 13 juillet à la télévision, en faveur des « thérapies de conversion » de l’orientation sexuelle des homosexuels.
Interrogé pour savoir s’il pensait pouvoir « changer un homosexuel », le ministre, qui est à la tête du parti religieux nationaliste Foyer juif, a répondu : « Je pense qu’on peut (…) J’ai une connaissance approfondie de l’éducation et je l’ai fait aussi. »Il a évoqué le cas d’un étudiant qui lui a confié être homosexuel et à qui il a conseillé de « bien réfléchir ».

Vues de dos, les femmes sensuelles et toujours dépendantes

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AFP, publié le lundi 15 juillet 2019 


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Robe de la créatrice Martine Sitbon, à l'exposition 
"Back Side/Dos à la mode" au musée Bourdelle 
à Paris, le 3 juillet 2019 1/6   
© AFP, Philippe LOPEZ

Aucun vêtement d'homme, à part la camisole de force, ne s'est jamais fermé par derrière, mais ceux des femmes le sont souvent, une façon de les rendre dépendantes: une exposition à Paris explore le rapport de la mode au dos, cette partie du corps qu'on contrôle le moins.
De la contrainte d'une fermeture à la sensualité d'un dos dénudé, d'une traîne de cour à la charge d'un sac à dos, l'exposition "Dos à la mode" propose jusqu'au 17 novembre une centaine de silhouettes du XVIIIe siècle à nos jours qui dialoguent avec les sculptures, tournées de dos, du musée Bourdelle. 
"Anatomiquement, le corps n'est pas fait pour mettre ses bras dans son dos. C'est antinaturel, la fermeture dans le dos", souligne le commissaire de l'exposition Alexandre Samson. 
Les créateurs érotisent l'idée de la soumission comme John Galliano avec une robe fourreau fermée par 51 boutons. 

Entre opacité des chiffres et indifférence des autorités, les morts au travail encore largement ignorés

Il n’existe aucune donnée précise pour rendre compte du nombre global d’accidents mortels du travail en France. Selon l’Assurance-maladie, au moins 530 salariés du secteur privé sont décédés sur leur lieu de travail en 2017.
Par  et   Publié le 15 juillet 2019
C’est en cherchant dans la presse quotidienne régionale qu’on les trouve. Un court article souvent, relatant l’accident mortel. Sous la mention « faits divers », Le Populaire du Centre faisait ainsi part, mardi 9 juillet, de la mort d’un ouvrier agricole de 18 ans, écrasé sous son tracteur à Saint-Jean-Ligoure (Haute-Vienne). Le même jour, L’Ardennais relatait celle, sur un chantier, d’un ouvrier de 45 ans percuté par la chute du contrepoids d’une grue, à Herpy-l’Arlésienne (Ardennes). La veille, Le Parisien informait du décès d’un mécanicien de 43 ans mort à Beautheil-Saints (Seine-et-Marne), coincé dans une arracheuse de lin.
On pourrait encore évoquer, depuis début juillet, ce manutentionnaire tombé d’un engin de levage en Seine-Maritime, cet ouvrier écrasé par une machine alors qu’il refaisait la chaussée de l’A7, dans les Bouches-du-Rhône, ou cet ascensoriste tué en Haute-Savoie.
Un « drame » ici, une « terrible tragédie » là. Une somme d’histoires individuelles. Mais que diraient ces accidents mortels de la réalité du monde du travail en France en 2019 si l’on les examinait dans leur ensemble ?