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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 juillet 2019

En Nouvelle-Zélande, des clubs où fabriquer son propre cercueil

Créé par une ancienne infirmière en soins palliatifs, le premier “club cercueils” a vu le jour en 2010 dans la ville de Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Plusieurs clubs similaires ont ouvert par la suite dans le pays et à l’étranger. En construisant leurs cercueils, les adhérents désacralisent la mort et se l’approprient.

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Le Kiwi Coffin Club, tout premier club cercueils de l’histoire, promet à ses adhérents un “cadre dans lequel librement aborder, questionner, approfondir et accepter les questions liées à la vie et à la mort, à travers l’échange et l’accompagnement, et la personnalisation (peinture et capitonnage) de son cercueil”, rapporte The Atlantic.
Ces associations donnent la possibilité aux adhérents de construire leur propre cercueil et de le personnaliser, sans autre limite que l’imagination de chacun. Elles connaissent un succès grandissant en Nouvelle-Zélande mais aussi à l’étranger, des clubs similaires ayant vu le jour en Australie, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. The Atlantic affirme ainsi qu’“il y a déjà une liste d’attente” pour un club cercueils tout juste inauguré à Cleveland, aux États-Unis : “Les demandeurs les plus jeunes ont 16 ans, les plus âgés sont octogénaires”, ajoute le journal.

Ministère de la Santé cherche directeurs

Par Eric Favereau — 
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn à l'Assemblée nationale, le 9 juillet.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn à l'Assemblée nationale, le 9 juillet. Photo Martin Bureau. AFP

Agnès Buzyn peine à trouver des remplaçants à la direction générale de l’offre des soins et à celle de l’agence Santé publique France. Des postes clés toujours vacants.

jeudi 18 juillet 2019

« L’individualisme libéral n’est légitime que s’il s’inscrit dans une norme distributive »

L’universitaire Jean-Fabien Spitz analyse, dans un entretien au « Monde », la manière dont le capitalisme, aujourd’hui sous le feu de la critique, devrait chercher à concilier liberté individuelle et justice sociale.
Propos recueillis par   Publié le 20 juillet 2019
Entretien. Le capitalisme contemporain est aujourd’hui sous le feu de la critique, comme facteur d’accroissement des inégalités et de destruction des « biens communs ». Comme au début du XIXe siècle, la question de la « justice sociale » est au cœur des débats. Jean-Fabien Spitz, professeur émérite de philosophie politique à l’université Paris-I, auteur d’Abolir le hasard ? Responsabilité individuelle et justice sociale (Vrin, 2008), analyse l’apparente contradiction entre l’exigence de liberté individuelle et l’aspiration à l’égalité qui traverse les sociétés occidentales.

Certains économistes prônent une refonte de la redistribution pour pallier les nouvelles inégalités, d’autres s’inquiètent des limites que cette redistribution apporterait à la liberté individuelle. Peut-on concilier justice et liberté ?

Notre répertoire moral, lorsque nous réfléchissons à la place de l’individu dans l’existence collective, comprend deux séries de normes. Les unes sont des normes « distributives », qui exigent que l’organisation sociale, considérée comme un ensemble de rapports multilatéraux, traite les individus de manière équitable en leur offrant des droits, des perspectives, des chances et des ressources équivalents. Les autres sont des normes « commutatives », qui exigent que nos transactions interpersonnelles bilatérales soient assujetties à des devoirs stricts : ne pas causer de tort à autrui, respecter ses biens, tenir nos engagements.

ILLUSIONS

Accueil Palais de la découverte

Les illusions sont surprenantes, intrigantes et amusantes, mais elles nous éclairent aussi beaucoup sur le fonctionnement de notre cerveau.


L'exposition

Une quarantaine de mises en situation interactives jalonnent le parcours de cette exposition.

Après avoir joué, nous vous invitons à décrypter les tours que ces illusions jouent à notre cerveau, afin qu'elles n'en soient plus ; en insistant en particulier sur la façon dont votre cerveau traite l’information perçue.

L'exposition présente ainsi quatre catégories d'illusions et pour chacune le mécanisme d’analyse cérébrale à l'œuvre.


(image avec légende)
© R-Thenadey-EPPDCSI


Game of Neurones : hé oui, votre cerveau est un produit comme les autres !

L'ADN

BÉATRICE SUTTER    LE 5 JUILL. 2019

cerveau humain en or massif posé sur une pile de pièces de monnaie

On nous l'avait promis : le numérique allait nous faire monter le Q.I. Lol ! Ce qu'on constate surtout, c'est que notre cerveau est devenu un business, qu'il s'avère extrêmement juteux, et que dans ce grand game of neurones, c'est nous qui sommes le produit.

Sans vouloir dire du mal, on n'aurait pas loupé une marche ?

Franchement, on y a cru. Alexandrie et sa grande bibliothèque pouvaient bien aller se faire (re)cuire, les autoroutes de l’information allaient nous donner un accès libre, gratuit, immédiat et sans frontière à tous les savoirs du monde. Mais ça, c’était avant que les universitaires, geeks de la première heure, ne se fassent doubler par leurs brillants étudiants. Ceux-ci ne nourrissaient pas de grands rêves humanistes. Plus prosaïquement, ils voulaient noter le physique de leurs roommatesmettre de l’ordre dans les index et surtout trouver un modèle de rémunération apte à faire fructifier leurs talents. Depuis, l’information emprunte effectivement des autoroutes, mais beaucoup pour écouler des mégaoctets de selfies, de news plus ou moins faisandées, de sextapes et de noms d’oiseaux qui n’ont pas vraiment œuvré à l’avancée de l’ornithologie.
Autre promesse de la tech, le XXIe siècle aurait grand besoin d’esprits vifs et alertes. Au diable l’ère industrielle et ses contremaîtres ! Avec le numérique, c’en était fini des ordres qui tombent en cascade du haut vers le bas. Il fallait miser sur l’intelligence collective et les organisations organiques. Chacun, dans son métier et à son poste, devait apprendre à penser large et à se montrer créatif – très créatif. Las, cette injonction non plus n’a pas pris. Pour quelques jobs ultraqualifiés – et fort bien rémunérés –, le numérique a surtout produit du stress dans les rangs et des bataillons de micro-travailleurs – livreurs de pizzas, tâcherons du clic, empaqueteurs de boîtes à livrer.
Last but not least, voilà que les entrepreneurs de la tech qui nous ont « storytellé » à longueur de talks qu’ils étaient là pour changer le monde mettent toute leur énergie à développer des intelligences artificielles. Et ils nous expliquent à présent combien elles menacent de supplanter les nôtres.
Bref, la révolution promise, qui par ailleurs n’est peut-être même pas une révolution (confer les analyses de l’économiste Patrick Artus), a eu bien des effets..., mais n’a pas toujours contribué à faire décoller notre Q.I.

Des poissons « choisis » pour les femmes enceintes et les jeunes enfants

Publié le 08/07/2019




Aux Etats Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a publié récemment une mise à jour des recommandations concernant la consommation de poissons et de fruits de mer par les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants en bas âge, en insistant sur les bienfaits de ces aliments.
De nombreux consommateurs américains, inquiétés par la présence de mercure dans ces aliments, évitent ou limitent leur consommation de poissons et fruits de mer. Les femmes enceintes aux USA en consomment des quantités bien inférieures à celles recommandées. Cette mise à jour a pour but de donner les informations nécessaires pour rassurer et orienter les consommateurs.

Award-Winning Footage Of The Microsopic World Around Us

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Voir la vidéo ...

Les réseaux sociaux dépriment les ados, contrairement aux jeux vidéo

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Yéléna Uzan / Publié le 17 juillet 2019 



Les réseaux sociaux ne font pas que du bien aux adolescents. Crédits : Pixabay / Pexels.

Les ados comparent leur vie à celles qu’ils voient sur les réseaux sociaux

Selon une étude publiée par une équipe de chercheurs et menée par une professeure en psychiatrie de l’Université de Montréal, Patricia Conrod, les plateformes de réseaux sociaux comme Instagram, et la télévision, sont plus que d’autres médias sources de dépression chez l’adolescent.
Principale cause : les images qu’il y rencontre, destinées selon les chercheurs à promouvoir l’élévation sociale de leurs auteurs, provoquent chez l’ado une logique de comparaison réduisant son estime de lui-même.

mardi 16 juillet 2019

Tu enfanteras dans la douleur

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59 min
Disponible du 28/06/2019 au 09/07/2020
Prochaine diffusion le mardi 16 juillet à 22:40

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Partout en Europe, des femmes dénoncent les maltraitances qu'elles ont subies durant leur accouchement. Ovidie signe une enquête rigoureuse et bouleversante sur les violences obstétricales et les tentatives pour y mettre fin.

"Il a tout suturé à vif, ç'a duré quarante-cinq minutes." "Je n’étais plus dans un accouchement, c’était une scène de massacre." "On préférerait mourir plutôt que de sentir ça"… S'ils sont glaçants (et bouleversants), les témoignages réunis dans ce documentaire montrent aussi la volonté des femmes de rendre publiques les maltraitances subies durant 


28 Minutes - Né d’un don de sperme

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42 min
Disponible du 15/07/2019 au 13/09/2019

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Né d’un don de sperme, Arthur Kermalvezen se bat pour améliorer les modalités de recherche de leurs origines pour les personnes conçues grâce au don de gamètes


Familles à la rue : état d’urgence !

Par Dominique Versini, Maire adjointe de Paris chargée des solidarités, de la lutte contre l’exclusion, de l’accueil des réfugiés et de la protection de l’enfance. Co-créatrice du Samu social de Paris — 
Lille, le 6 novembre. Manifestation des assistants socio-éducatifs, contre le manque de moyens et de places dans les familles d'accueil et les foyers.
Lille, le 6 novembre. Manifestation des assistants socio-éducatifs, contre le manque de moyens et de places dans les familles d'accueil et les foyers. Photo Antoine Bruy. Tendance Floue

Depuis la création du Samu social en 1993, la question des hébergements et la façon d’accompagner les personnes vers une insertion n'ont pas été repensées, ni adaptées aux conditions actuelles.

Tribune. Aujourd’hui, en France, des familles dorment à la rue. A Paris, des hommes, mais aussi des femmes enceintes, des mères et des enfants en bas âge dorment le long du périphérique parce que l’Etat abandonne à leur sort ces familles migrantes ou réfugiées dans des campements de fortune inhumains et indignes. Des enfants dorment également dans les recoins des gares, de parkings ou des hôpitaux, parce que le Samu social ne peut leur proposer aucun hébergement. Submergé par les appels, le numéro d’urgence pour les sans-abris arrive à peine à répondre à moins de 20% des appelants. Le 9 juillet, 492 familles ont réussi à joindre le 115. Seulement 38 ont eu un hébergement. Le 10 juillet après-midi, plus de 100 personnes en famille avec la moitié d’enfants dont deux handicapés et une maman en chaise roulante se sont installées devant le centre social Rosa Park (19e) en attendant une solution d’hébergement qui incombe à l’Etat et finalement n’arrivera que le surlendemain.