Agnès Buzyn peine à trouver des remplaçants à la direction générale de l’offre des soins et à celle de l’agence Santé publique France. Des postes clés toujours vacants.
Mais que se passe-t-il au ministère de la Santé ? On attend et cela traîne. Des postes importants sont ainsi vacants. Et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, semble hésiter sur le nom des successeurs.
En ces temps de tension hospitalière, c’est la direction générale de l’offre des soins (DGOS), structure chapeautant toute l’hospitalisation, qui se retrouve sans direction. La titulaire actuelle du poste, Cécile Courrèges, est en partance, «pour raisons personnelles». Ces dernières années, elle a eu un rôle important pour concocter le projet de loi santé, mais aussi pour tenter d’éteindre les multiples incendies dans les établissements français. Qui pour la remplacer ? Le choix est important, car la marmite hospitalière n’est pas calmée. Ces derniers jours, selon l'APM, on évoque le nom de Katia Julienne, actuelle directrice générale de la HAS.
Second poste, la direction de l’agence Santé publique France, lieu qui regroupe non seulement toutes les expertises de santé publique, mais aussi toute la politique de prévention et de communication des autorités sanitaires. Le professeur François Bourdillon, après un mandat, n’a pas voulu rempiler et a quitté ses fonctions début juin. Depuis, le poste est vacant. Professeur de santé publique reconnu, François Bourdillon a eu la tâche difficile de rassembler l’Institut national de veille sanitaire et l’Institut national de prévention, ce qu’il a plutôt réussi. Mais il s’est embourbé dans l’histoire des «bébés nés sans bras» qu’il n’a pas prise très au sérieux.
Toujours est-il que voilà deux postes clés sans titulaire. Et l’on a du mal à comprendre la lenteur dans le choix des remplaçants. D’autant qu’aujourd’hui, avec un cabinet ministériel restreint, l’absence de ces responsables fragilise au quotidien la vie du ministère.
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