Pourquoi et comment les rédiger
Après 6 ans de bataille judiciaire, l’arrêt des traitements de Vincent Lambert, dans un état végétatif depuis un accident de la route en 2008, a été décidé début juillet. Une affaire qui a déchiré sa famille, relancé le débat sur la fin de vie en France, et qui aurait pu être évitée si l’ancien infirmier avait fait part de ses volontés quant aux soins médicaux qu’il aurait voulu, ou non, recevoir.
La loi donne la possibilité de rédiger des directives anticipées depuis 2006. L’ancien président de la République François Hollande a rappelé le 11 juillet, jour du décès de Vincent Lambert, combien il était essentiel de s’en préoccuper.
Ces directives permettent à chaque personne majeure d’exprimer ses souhaits, concernant la possibilité de poursuivre ou d’arrêter les traitements lorsqu’elle est en fin de vie.
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