19 juillet 2019
Gaza - Rassemblement de familles de prisonniers - Photo : Archives
Samah Jabr – Beaucoup de ceux qui sont entrés dans ma clinique psychiatrique ont subi la poigne écrasante de l’occupation israélienne. D’autres n’en franchissent tout simplement pas le seuil.
Lorsque j’ai choisi de me spécialiser en psychiatrie, un collègue très amical a fait une caricature de « La clinique du Dr Samah Jabr ». Le dessin montrait une toile d’araignée sur la porte du bureau, ce qui signifiait que jamais personne n’y entrerait pour une aide psychiatrique.
Il avait tellement tort ! Quand j’ai commencé à pratiquer, j’ai été surprise par l’éventail de problèmes cliniques que les gens amenaient avec eux, souvent des problèmes médicaux pour lesquels les médecins ne pouvaient identifier aucune cause.
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