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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 mai 2019

Quelle mesure pour le vécu des personnels hospitaliers ?

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Le malaise des personnels hospitaliers est omniprésent. Mais quelle mesure « scientifique » peut-on faire de leur ressenti? Et avec quelles conséquences pour eux comme pour l’institution ? C’est le défi que s’est lancé Loïc Raynal, président fondateur d’Hospitalidée, plateforme de recueil d’avis de patients sur les hôpitaux, qui, invité au Salon Infirmier le 21 mai, a délivré les résultats d’une étude qu’il vient de mener.

Le terrain, Loïc Raynal connaît. Déjà, pour le lancement d’Hospitalidée, le « Trip Advisor » des séjours en hôpital ou clinique, il avait créé une grille de collecte des informations en collaboration avec des patients et des associations de patients, afin de mieux cerner leurs problématiques et de ne pas les penser à leur place. Pour l’étude qu’il vient de mener de l’autre côté de la barrière, cette fois, du point de vue des soignants, il a repris la même recette. Une grosse cinquantaine de personnels l’a ainsi aidé à construire une grille adaptée, loin des fiches QVT que les RH appliquent sans zèle.
Ce questionnaire, auquel ont répondu 501 personnes (22 % de médecins, 3 % de directeurs, 20 % de cadres de santé et 53 % d’IDE et d’AS…) a permis de dégager des grands axes de ce malaise en notant des propositions de 1 à 5.
Premier chiffre percutant de l’étude : la question « Envisagez-vous de changer d’établissement ? » remporte la note de 4 /5, signe d’une vraie perte d’attachement à son établissement, au-delà d’un dévouement sincère à son équipe de travail. « Dans les établissement, les problèmes rencontrés sont d’ordre hiérarchiques et organisationnels, beaucoup plus que par rapport à ses collègues de travail », a-t-il ainsi estimé.

N’empêche, pour les DRH, dont la priorité numéro 1 est « l’engagement des salariés », cette note fait tache.

Un colloque pour briser l'omerta autour du suicide au travail

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publié le 

Le procès retentissant autour des suicides à France Télécom met en lumière un sujet "tabou" dans le monde professionnel, qui n'épargne aucun secteur, des entreprises aux hôpitaux en passant par l'éducation et la police, selon un colloque organisé sur le sujet le 22 mai par le cabinet Technologia. Tout en restant difficile à quantifier. "Il n'y a pas de chiffrage global du suicide en milieu professionnel", relève l'organisateur du colloque Jean-Claude Delgenes, président du cabinet Technologia, qui a expertisé 134 "crises suicidaires" depuis 1997, dont celle de France Télécom.
“Stratégie du défaussement”
Jean-Claude Delgenes évoque une "conspiration du silence" qui rencontre parfois la souffrance des familles, peu désireuses d'exposer leur douleur sur la place publique. Les organisations cherchent généralement des causes personnelles au suicide d'un travailleur, une "stratégie du défaussement" dangereuse qui nie les raisons profondes:  "incertitude dans l'emploi, épuisement professionnel, pratiques de management délétères, harcèlement, mobilité forcée qui met en échec le salarié".

Généralement, la "fragilité" du travailleur est mise en avant "pour dédouaner l'organisation" relèvent les intervenants. La loi retient une "présomption d'imputabilité" lorsque le suicide se déroule sur le lieu de travail, pendant les horaires de travail. Il est alors déclaré en accident du travail et indemnisé par l'Assurance maladie. A défaut, la preuve que le suicide est survenu du fait du travail doit être apportée par la famille, a précisé l'avocate Françoise Maréchal.

Le stress au travail double le risque de consommation chronique de benzodiazépines

Nicolas Evrard
| 24.05.2019


  • Stress au travail

    Le stress au travail double le risque de consommation chronique de benzodiazépines

GARO/PHANIE

« Le stress au travail est associé à un risque multiplié par 2,18 d'usage chronique des benzodiazépines ». C'est l'une des conclusions majeures d'un travail présenté le 23 mai lors d'un colloque organisé à l'Université Paris-Descartes, centré sur la cohorte Constances. Cette cohorte comprenant aujourd'hui 205 000 personnes volontaires vivant en France, permet d'engager de très nombreux travaux de recherche, dont certains sont focalisés sur l'usage chronique des benzodiazépines.
Ainsi, une analyse a été spécifiquement effectuée chez 31 000 personnes provenant de cette cohorte Constances, suivies entre 2012 et 2014, n'ayant pas d'antécédent récent d'usage de ces médicaments. Chez 1 % d'entre elles, durant cette période, un usage supérieur à 12 semaines de benzodiazépines (correspondant à un usage chronique) a été constaté. Et un lien a pu être établi avec le stress au travail.

Hôpital psychiatrique du Rouvray : un an après, rien n'a changé

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Par Pierre Durand-Gratian    Publié le 


Un an après une grève de la faim et un dur mouvement social au Centre hospitalier du Rouvray (Seine-Maritime), spécialisé en santé mentale, les engagements sont encore loin d'être tenus. 13 postes sur les 30 promis ont été pourvus et la création d'une unité pour adolescent n'en est qu'au stade de projet.

Hôpital psychiatrique du Rouvray : un an après, rien n'a changé

Jean-Yves Herment a conservé comme une piqûre de rappel la banderole qui était accrochée au bâtiment administratif au coeur du mouvement social.



C'était le 22 mai 2018 : après trois mois d'un mouvement social stérile, quatre salariés du centre hospitalier du Rouvray près de Rouen (Seine-Maritime) décidaient d'une solution plus radicale… une grève de la faim, pour dénoncer notamment les conditions d'hospitalisation des patients. D'autres les rejoindront. Certains tiendront 19 jours, avant qu'un accord soit finalement signé avec la direction de l'hôpital et l'Agence régionale de santé (ARS).
Jean-Yves Herment, infirmier et secrétaire de section à la CFDT, ne s'est pas alimenté pendant 14 jours. "Physiquement, on met un peu de temps à s'en remettre, mais surtout psychologiquement, là-haut, pendant un moment, ça n'allait plus", explique-t-il en levant les yeux, un an après. Leur action, fortement médiatisée, a permis d'attirer l'attention sur une profession en souffrance. Ils obtiendront de l'ARS le financement de 30 postes supplémentaires d'infirmiers et d'aides-soignants et la garantie de la création en "priorité absolue" d'une unité d'accueil pour adolescents.

Syndrome Gilles de La Tourette : publication des premières recommandations américaines

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Vincent Richeux     13 mai 2019

Philadelphie, Etats-Unis  Lors de son congrès, l’ American Academy of Neurology (AAN) a présenté ses premières recommandations sur la prise en charge du syndrome Gilles de La Tourette et autres troubles chroniques associés à des tics. Les thérapies comportementales, à privilégier en première intention, s’y retrouvent nettement valorisées.
Ces recommandations, approuvées par l’European Academy of Neurology (EAN), ont été publiées dans Neurology. Au total, 46 recommandations ont été émises pour améliorer l’évaluation et la prise en charge de ces troubles. Elles sont présentées dans un premier document, tandis qu’un second reprend les principales données de la littérature [1,2].
« La place accordée à la thérapie comportementale représente le point clé de ces recommandations », a commenté auprès de Medscape édition française, le Dr Andreas Hartmann, neurologue et coordonnateur du centre de référence français pour le syndrome de Gilles de La Tourette (CHU Pitié Salpêtrière, AP-HP, Paris). « Concernant l’approche pharmacologique, il n’y a pas de changement majeur. On peut toutefois souligner qu’il y a plus de réticence à utiliser les neuroleptiques, comparativement à la pratique européenne. »
Dans ses recommandations, l’AAN insiste notamment sur la nécessité de personnaliser la prise en charge et de bien informer les patients et son entourage. En plus de se prononcer sur les modalités du suivi et sur les divers traitements disponibles, elle valide la démarche consistant à surveiller l’évolution des tics, sans intervention thérapeutique, pour les cas les moins sévères.
La place accordée à la thérapie comportementale représente le point clé de ces recommandations  Dr Andreas Hartmann

SANTÉ MENTALE. LE PARENT PAUVRE DU SYSTÈME

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MAROC




Le Maroc ne dispose que de 2.225 lits pour la santé mentale. Le manque en ressources humaines est criant. Le royaume ne compte que 306 psychiatres exerçant dans les deux secteurs public et privé et 8 pédopsychiatres. Pendant longtemps, la santé mentale a été la grande oubliée du système.

L’offre de soins en matière de santé mentale est on ne peut plus insuffisante. Pourtant, il est démontré que les troubles mentaux «influent sur la prévalence, l’évolution et le traitement de nombreuses maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, asthme)», comme le souligne le ministère de la Santé. Les défis sont de taille, à commencer par la nécessité de lancer une nouvelle enquête sur la santé mentale au Maroc. Celle portant sur la prévalence des troubles mentaux et des toxicomanies dans la population générale âgée de 15 ans et plus a été réalisée entre 2003 et 2006. Ses résultats font froid dans le dos. 26,5% des Marocains souffrent de troubles dépressifs, 9% de troubles anxieux, 5,6% de troubles psychotiques et 1% de schizophrénie. Quant à l’usage de substances psychoactives, il concerne 4,1% de la population. L’abus de l’alcool atteint 2 % et la dépendance alcoolique 1,4%.

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Kim De Gelder obtient gain de cause: il sera interné dans la section psychiatrique de la prison de Gand

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BELGIQUE

Publié le 

Le 23 janvier 2009, Kim De Gelder ôtait la vie à deux bébés et à une puéricultrice de 54 ans, Marita Blindeman, dans la crèche Fabeltjesland. L'auteur des faits avait également reconnu avoir assassiné Elza Van Raemdonck, 72 ans, le 16 janvier 2009 à Vrasene (Flandre orientale). La cour d'assises de Gand a condamné le jeune homme, âgé de 20 ans au moment des faits, à la perpétuité le 22 mars 2013 pour ces quatre assassinats et 25 tentatives de meurtre. La défense avait toutefois plaidé que son client soit interné car ce dernier souffrirait de schizophrénie. Le jury avait, lui, considéré que Kim De Gelder était responsable de ses actes au moment des faits.

L'état du tueur s'est depuis lors détérioré, selon son avocat Jaak Haentjens. Le condamné, qui est aujourd'hui incarcéré à Gand, a changé plusieurs fois d'établissement pénitentiaire en quelques années, séjournant un temps à la prison d'Audenarde en 2017. Le directeur de cette dernière avait alors introduit une demande d'internement, grâce à la nouvelle loi relative à l'internement de 2016.

« J’ai réalisé que je ne pourrais pas faire ma vie sans enfant » : l’Espagne, refuge du « droit » à la maternité

La santé à saute-frontière 3/5. De nombreuses femmes se rendent à l’étranger pour bénéficier d’une FIV, d’une PMA ou d’une préservation de fertilité, pratiques encore très encadrées en France.
Par   Publié le 23 mai 2019
Dessin Boris Semeniako
Dessin Boris Semeniako Boris Semeniako
Devant la clinique IVI de Pozuelo, banlieue chic de Madrid, une patiente, quadragénaire célibataire, tire une petite valise à roulettes pour monter dans le taxi qui l’attend, ce jeudi 9 mai. C’est la fin de son séjour en Espagne et le début de sa grossesse, souffle une réceptionniste.
A l’intérieur du bâtiment, moderne et lumineux, c’est un peu la tour de Babel. Dans la salle d’attente, on parle espagnol, mais aussi anglais, allemand, italien et beaucoup français. Ici, chaque année, 6 000 cycles de reproduction sont lancés. « Un quart de nos patientes sont étrangères, à 40 % des Françaises », résume la directrice adjointe, Yolanda Minguez, qui défend avec ferveur un « droit » à la maternité.
Bien qu’il soit au beau fixe, ce n’est pas le soleil qui motive les patientes françaises à se soumettre à une technique de procréation médicalement assistée (PMA) en Espagne, mais une législation beaucoup plus souple qu’en France. La PMA est permise pour les femmes célibataires ou les couples de femmes. Les fécondations in vitro (FIV) y sont autorisées jusqu’à 50 ans, contre 43 ans dans l’Hexagone. Il est possible de réaliser des tests de compatibilité génétique poussés et des diagnostics préimplantatoires, qui ne sont autorisés en France qu’en cas d’antécédents médicaux familiaux très graves. La conservation d’ovocytes par vitrification, afin de repousser une possible grossesse, y est permise sans raison médicale.

Accès aux soins/ Psychiatrie : les besoins ont explosé

LeJSD>

Claude Bardavid Jeudi 23 mai 2019 

Le récent procès d’un schizophrène (reconnu irresponsable par les experts) pour l’assassinat d’un client dans un café du quartier CristinoGarcia a remis sur le devant de la scène la question du suivi psychiatrique. L’occasion pour le JSD de procéder à un état des lieux des structures à Saint-Denis.
À Saint-Denis le Groupe d’entraide mutuelle l’Entre-temps a pour fonction première l’accueil.
À Saint-Denis le Groupe d’entraide mutuelle l’Entre-temps a pour fonction première l’accueil.

« Depuis les années 1990, de nombreux lits d’hospitalisation ont été fermés en psychiatrie, sans se donner les moyens d’avoir des structures de proximité pour soigner les patients. Souvent les gens se retrouvent à la rue dans une situation désespérée », dénonce Serge Klopp, cadre infirmier retraité, cofondateur et signataire de l’Appel des 39 (1). L’année 2014 a vu débuté une tendance qui n’a cessé depuis : le secteur psychiatrique a commencé à recevoir de plus en plus de patients. Une véritable explosion démographique qui s’est traduite en 2018 par 620 admissions à Saint-Denis, alors que les autres secteurs recevaient entre 350 et 450 patients.
Sous la pression, l’ARS a fini par lâcher du lest pour envisager la création de 16 lits à Neuilly-sur-Marne, dont 4 pour une structure dionysienne, le CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel). Pour Thierry Legrand, représentant de la CGT au conseil de surveillance de l’hôpital de Ville-Évrard, « 16 lits c’est mieux de les avoir que de ne pas les avoir ! Mais on est très loin des besoins pour pouvoir traiter l’ambulatoire et tous les cas avant hospitalisation ». 


Mirecourt : la psychiatrie au bord de la crise de nerf

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Par Yves Quemener   Publié le 23/05/2019

Une délégation d'établissements du Grand-Est s'est réunie car la psychiatrie est en mauvais état dans la région. / © Marion Lompageu. France 3 Lorraine
Une délégation d'établissements du Grand-Est s'est réunie car la psychiatrie est en mauvais état dans la région. / © Marion Lompageu. France 3 Lorraine

Assurément, la psychiatrie est mal en point comme jamais en Lorraine. Jeudi 23 mai, des délégations syndicales du Grand-Est se sont rassemblées pour dénoncer les difficultés du personnel soignant au quotidien. Ils souhaitent l’arrêt de la suppression des lits pour les patients. 


C'est la crise dans les hôpitaux psychiatriques de Lorraine.
Depuis des mois les médecins, les infirmiers, les aides-soignants dénoncent de mauvaises conditions de travail et d'accueil de leurs patients. 

Ce jeudi 23 mai 2019, à l'hôpital psychiatrique Ravenel dans les Vosges, des délégations syndicales de sept établissements du Grand-Est se sont rassemblées pour dénoncer ce malaise. Autour de la table: les représentants des hôpitaux de Ravenel à Mirecourt (Vosges), de Jury-les-Metz (Moselle), de Roufac (Haut Rhin), de Lorquin (Moselle), l'établissement public de santé mentale de Châlons-en-Champagne et de Erstrein (Bas-Rhin).


Au congrès de l'EACD, le handicap de l'enfant en pleine ébullition

Charlène Catalifaud
| 23.05.2019



  • enfants handicapés
Crédit Photo : PHANIE



Le congrès de l'European Academy of Childhood Disability (EACD) se tient du 23 au 25 mai à la cité des Sciences et de l'Industrie de Paris. Cet événement majeur réunit 67 pays, ce qui « témoigne de la dynamique mondiale autour du handicap de l'enfant », se réjouit le Pr Sylvain Brochard, professeur de médecine physique et de réadaptation pédiatrique au CHRU Brest et président du congrès.
Le thème de cette 31e édition est « Innovation for participation » : le défi de ces prochaines années n'est en effet pas seulement centré sur le corps, mais aussi sur l'amélioration de la participation sociale des enfants handicapés, trop souvent en marge des activités de la vie quotidienne.
Depuis une vingtaine d'années, la recherche autour du handicap de l'enfant s'est accélérée. « Il y a des évolutions concernant les médicaments, la rééducation et l'innovation », souligne le Pr Brochard.

La bulle du militant

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Peut-on convaincre un militant, ce croyant, qu’il a tort ? L’histoire et l’expérience plaident plutôt pour une réponse négative. Les militants peuvent changer d’avis, mais il faut pour cela le passage du temps, la venue de l’âge ou une accumulation d’événements propres à bousculer la croyance. Le cas des antivaccins invite à la réflexion.
En témoigne une enquête menée par The Economist aux États-Unis. Le mouvement hostile aux vaccins a trouvé un terrain fertile dans une banlieue huppée de Chicago. Là, un restaurant joliment nommé Blind Faith Café (café de la foi aveugle) attire les végans. À côté, une pédiatre, Toni Bark, vend de la médecine alternative. Homéopathie et tutti quanti. C’est une militante antivaccins. Elle témoigne devant les tribunaux et dans des colloques réunissant des gens qui partagent ses convictions. Elle se répand sur les réseaux sociaux. Elle tourne en dérision les autorités de santé qui alertent sur la résurgence de la rougeole et des oreillons, des maladies potentiellement mortelles. Elle est convaincue que les vaccins favorisent l’autisme, une idée colportée à la suite d’un article frauduleux publié en 1998 dans la revue scientifique The Lancet. Elle pense que les instances médicales officielles sont noyautées par l’industrie pharmaceutique (pas entièrement faux, hélas). Elle ne se dit pas « antiscience » pour autant. Elle croit au changement climatique : « Je ne suis pas folle », dit-elle.
[...] Tali Sharot, professeure de neurosciences à l’University College de Londres, conduit depuis de nombreuses années des recherches expérimentales sur la dynamique de persuasion et d’influence. Selon elle, face à des militants, inutile d’engager une discussion frontale en tentant de faire valoir des éléments scientifiques infirmant la croyance. « Les faits avérés sont très convaincants quand ils viennent renforcer votre vision du monde, beaucoup moins quand ils entrent en conflit avec des croyances préétablies », écrit-elle. Si bien que « les opinions fortement ancrées sont très difficiles à changer, même quand elles sont fausses.

Pour mieux dormir, les adolescents doivent faire plus de sport

Damien Coulomb
| 23.05.2019




  • ados sport
Crédit Photo : S. Toubon

Les adolescents qui augmentent leur niveau quotidien moyen d'activité physique améliorent la durée et la qualité de leur sommeil, selon une étude prospective publiée dans « Scientific Report » par des chercheurs du département de santé comportementale de l'université d'État de Pennsylvanie.
Les 417 adolescents de 15 ans recrutés dans l'étude proviennent de la Fragile Families & Child Wellbeing Study. Les chercheurs ont mesuré leur niveau d'activité et de sédentarité à l'aide d'un accéléromètre qu'ils ont porté au cours d'une semaine complète, pendant la période scolaire. En moyenne, ces adolescents se couchaient à 00 h 04 et se levaient à 7 h 49 avec une durée moyenne de sommeil de 7,7 heures et une efficacité du sommeil (ratio du temps de sommeil sur le temps passé au lit) de 90,9 %.