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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 16 avril 2019

Le déséquilibre démographique se chiffre à 23 millions de femmes manquantes depuis 1970

Une étude publiée dans la revue « PNAS » a calculé précisément le déséquilibre entre filles et garçons à la naissance depuis 1970. Chine et Inde sont les principales responsables
Par Martine Valo Publié le 16 avril 2019
A  New Delhi en Inde, en novembre 2015.
A  New Delhi en Inde, en novembre 2015. ROBERTO SCHMIDT / AFP
Un garçon à tout prix : une partie de l’humanité refuse de s’en remettre au hasard de la conception et s’efforce de mettre au monde des descendants mâles avant tout. Les filles qui auraient dû naître sans cette sélection délibérée en fonction des sexes se comptent par millions. Elles seraient même 23,1 millions à manquer à l’appel depuis 1970 dans douze pays qui présentent « des preuves statistiques solides d’un déséquilibre », selon une étude publiée dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), lundi 15 avril.

Le Conseil de l’Europe plaide pour une levée générale de l’anonymat des donneurs de gamètes


dons gametes
Crédit Photo : PHANIE

Toujours garanti en France, mais déjà levé dans plusieurs pays européens, l’anonymat des donneurs de sperme et d’ovocytes est contraire aux droits des enfants ainsi conçus, ont estimé les parlementaires du Conseil de l’Europe (tous issus des parlements nationaux des États membres) dans une recommandation adoptée vendredi à Strasbourg.

«La maison des hommes violents», la brutalité en face

Par Virginie Ballet — 
«La maison des hommes violents», la brutalité en face
«La maison des hommes violents», la brutalité en face Photo DR


Pour un documentaire diffusé ce mardi soir sur France 2, la réalisatrice Marie-Christine Gambart a passé plusieurs semaines dans une structure d'accueil pour auteurs de violences conjugales. Une occasion, rare, d'entendre leur parole et de questionner l'aide à leur apporter.

Mouvement de grève à l'institut Camille Miret

Publié le 

Ci-contre. À Cahors, ils se sont rassemblés devant le centre de santé enfants-adultes./ Photo DDM, Marc Salvet
Ci-contre. À Cahors, ils se sont rassemblés devant le centre de santé enfants-adultes./ Photo DDM, Marc Salvet

Un rassemblement et une grève se sont déroulés hier à l'institut Camille Miret à Leyme où se tenait le conseil d'administration, et devant le centre de santé adultes-enfants à Cahors.


Drogues à usage médical : peut-on légaliser sans douleur ?

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
08/04/2019
58 MIN


Etat des lieux de l’usage médical des drogues dans le monde. Dans quel contexte thérapeutique peut-on utiliser des drogues et sous quelle forme ? Comment mesure-t-on le rapport bénéfice/risque dans l’usage médical des drogues ? Comment encadrer la production et la vente des drogues à usage médical ?

Drogue à usage médical
Drogue à usage médical Crédits : Hero Images - Getty

Dosis sola facit venenum : c’est la dose qui fait le poison, mais aussi l’usage. Qu’est-ce qui fait la différence entre une drogue et un médicament ? Pourquoi certaines molécules, à usage récréatif, sont-elles frappées du sceau de l’infamie pharmacologique ? Les barrières commencent à tomber, progressivement : si de plus en plus de pays légalisent aujourd’hui le cannabis à usage thérapeutique, ils sont une trentaine aujourd’hui, la France, elle, semble encore et toujours résister à la commercialisation de ces traitements contre certaines formes d’épilepsie, la sclérose en plaque ou les douleurs chroniques. Et derrière les canabinoïdes, ce sont tout une famille de molécules qui redeviennent fréquentable, avec modération.
Drogues à usage médical : peut-on légaliser sans douleur ? C’est le programme stupéfiant qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour évoquer ces usages, la législation, et les réticences autour des applications thérapeutiques de ces drogues considérées comme récréatives, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Jean-Pol Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm et William Lowenstein, médecin spécialiste des addictions et président de SOS Addictions.

L’alcool et les jeunes, un cocktail à risques

Par Sandrine Cabut et Pascale Santi
Publié le 16 avril 2019

Série « Si l’on nous voyait ». Bretagne, 2015.
Série « Si l’on nous voyait ». Bretagne, 2015. MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS
Les « bitures express » se banalisent chez les jeunes. Face à l’offensive des alcooliers pour séduire les générations Y et Z, la prévention est un enjeu essentiel, soulignent les addictologues.
Série « Si l’on nous voyait ». Bretagne, 2015.
Série « Si l’on nous voyait ». Bretagne, 2015. MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS
« J’ai arrêté mes études car il n’était plus possible d’emmagasiner des connaissances alors que mon cerveau baignait dans l’alcool », analyse Dany. C’était il y a quatre ans, et elle venait d’intégrer une école de commerce. Désormais abstinente depuis cinq mois pour l’alcool, deux pour le cannabis, cette jeune femme de 23 ans témoigne pour en aider d’autres. « L’alcool est trop accessible pour les jeunes, il faut tomber dedans et s’en sortir pour prendre conscience des pièges », résume-t-elle.

Suicide, addictions, renoncement aux soins : Agnès Buzyn face aux inquiétudes des jeunes

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PUBLIÉ LE : 15|04|2019 par Kahina

Le dispositif d’études #Moijeune, créé en mars 2016 à l’initiative du site web d’information 20minutes.fr, en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, s’adresse aux jeunes âgés de 18 à 30 ans.
La communauté, forte de plus de 5 000 membres, est régulièrement interrogée par sms et de façon anonyme, sur des thématiques variées telles que le travail, la politique, le sport ou encore, les réseaux sociaux.
La dernière enquête s’est intéressée à la santé des jeunes. Sur le sujet, 6 jeunes de la communauté ont pu, jeudi dernier, interroger Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé. Suicide des jeunesaddictionsdéserts médicauxrenoncement aux soins, etc., retour sur les principaux sujets abordés.

La suicides des jeunes : une préoccupation majeure

Alors que le suicide constitue la seconde cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, Agnès Buzyn a avoué que la question des besoins en santé mentale n’a pas été « assez anticipé[e] », d’autant que les centres médico-psychologiques sont débordés, ce qui ne facilite pas la prise en charge.
La ministre a toutefois annoncé que des expérimentations ont été lancées :
  • Ecoute’Emoi : ce dispositif expérimenté dans 3 régions, s’adresse aux jeunes de 11 à 25 ans en situation de souffrance. Ils peuvent consulter un psychologue et bénéficier d’un remboursement.
  • VigilanS : ce dispositif s’adresse aux jeunes ayant fait une tentative de suicide. L’expérimentation réalisée dans la région Nord-Pas-de-Calais ayant donné de bons résultats, elle sera déployée sur l’ensemble du territoire. Dans le détail, l’équipe VigilanS, constituée notamment de psychiatres, offre un accompagnement au patient rentré chez lui après une tentative de suicide
Par ailleurs, le ministère de la Santé souhaite « former les étudiants aux premiers gestes de secours en santé mentale, pour qu’ils soient en capacité de soutenir et d’orienter vers un lieu d’écoute un jeune qui va mal ».

Fêtes et défaites de familles

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Dossier coordonné par Didier Wouters (directeur adjoint du pôle Protection de l’enfance, La sauvegarde du Nord).

Sommaire du numéro 65 (mars 2019)

DOSSIER 
Présentation du dossier : Du retour au recours aux familles / Ahmed-Nordine Touil 7, pp. 7-9

Ouvertures. Contextualisations
  • Comment travailler ensemble ? De l'incantation aux réalités vécues / Aïcha Taksy et Jérôme Delfortrie, pp. 11-22
  • Travailler avec les familles : truisme ou trouvaille ? / Saül Karsz, pp. 23-34
  • On ne choisit pas ses familles / Sophie Beauvais, Gaëlle Brandy, Catherine Ferland et Laetitia Giraud, en ligne
  • Le mythe du travail avec les familles / Laurent Ott, pp. 35-43

La psychanalyse racontée à mes petites filles par Anne Serrero-Taccoen



14/04/2019

Les excellentes éditions Baudelaire présentent un essai de vulgarisation sur la psychanalyse : La psychanalyse racontée à mes petites filles par Anne Serrero-Taccoen.



L’argument de l’essai :
Entre éducation et vulgarisation, le texte qui nous est proposé est destiné à faciliter l’accès à l’étude psychanalytique. L’auteure s’attache à présenter les concepts fondamentaux et les principaux auteurs de cette discipline à partir des stades de l’évolution de l’enfant sur lesquels elle a elle-même mené des recherches et publié des ouvrages. Il en résulte un texte clair et vivant, émaillé d’exemples concrets, accessible à tout public curieux de mieux connaître la démarche freudienne et certaines de ses applications. Voici un livre qui, sans sacrifier à la rigueur, permet de comprendre les bases de la psychanalyse et d’en saisir les principaux concepts.

Tribune de soignants : "même désarroi et même inquiétude pour l’avenir" de l'hôpital

15.04.19

Des infirmiers, des médecins et des salariés des hôpitaux parisiens (AP-HP) ont publié une tribune intitulée Ecoutons les soignants avant que la résignation ne l'emporte dans le JDD.fr ce dimanche 14 avril, en marge du Grand Débat National. Les signataires lancent un appel au "changement" alors qu'un mouvement de grève agite quatre services d'urgence parisiens depuis ce dimanche. Le premier constat unanimement partagé est le manque de temps et de personnels menant à la déshumanisation, écrivent-ils, les actes techniques sont valorisés mais le temps d'échange auprès ou autour du patient disparaît. Voici cette tribune, que nous reproduisons ici mot pour mot. 

L’hôpital public, ignoré dans les questions du grand débat national, a été évoqué largement lors des réunions publiques. A l’initiative du personnel, 7 débats ont été organisés dans 7 sites de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris*, accompagnés par quatre garants d’origines diverses**. Soignants, médecins, administratifs, patients et citoyens ont pu s’exprimer et apporter des propositions. Au total, 614 personnes ont participé. La restitution de ces débats aura lieu le 15 avril, et bien que la ministre de la Santé ait décliné notre invitation, il nous semble important de faire connaitre les conclusions de ces réunions.
Sans surprise, il est apparu que l’hôpital est une communauté, où on ne vient pas travailler par hasard : toutes et tous ont manifesté avec force l’attachement à leur métier et au service public. Mais de l’aide-soignante au chef de pôle, du brancardier à la diététicienne, du kiné à l’infirmière, tous ont exprimé les mêmes constats, le même désarroi, et la même inquiétude pour l’avenir. L’aspiration au changement est générale.


Les personnels des hôpitaux, soignants ou administratifs, ne veulent plus s’entendre dire qu’il suffirait de mieux s’organiser et que leur malaise n’est pas lié au manque de moyens humains ou matériels...

lundi 15 avril 2019

A Lille, Agnès Buzyn tente de gagner la confiance des professionnels de la psychiatrie

Géraldine Langlois
| 15.04.2019




  • lille buzyn

    A Lille, Agnès Buzyn tente de gagner la confiance des professionnels de la psychiatrie

Crédit Photo : Geraldine Langlois

Agnès Buzyn s'est rendue vendredi 12 avril à l'Établissement de santé mentale de l'agglomération lilloise (EPSM-AL), en compagnie du Pr Frank Bellivier, fraîchement nommé délégué ministériel à la Santé mentale et à la Psychiatrie. 
Après la visite de l'hôpital de jour Le Regain qui accueille une trentaine d'enfants de trois à huit ans présentant des troubles du spectre autistique, ils ont échangé avec des professionnels de plusieurs structures et projets innovants développés au sein de l'EPSM : équipe mobile santé-précarité, centre psychiatrique d'accueil et d'admission, unité de réécoute des suicidants... Ce qui se fait ici, a déclaré la ministre, « c'est exactement ce dont on a besoin », en termes d'interprofessionalité, de lien avec les territoires, les familles, etc.

Pr Marie-Rose Moro : « Si la radicalisation n’est pas une pathologie psychiatrique, il se passe bien quelque chose à l’intérieur »

Elsa Bellanger
| 15.04.2019




  • Marie-Rose Moro
Marie-Rose Moro
Crédit Photo : Didier Goupy

Installé début avril, le Comité scientifique de prévention de la radicalisation (COSPRAD) doit permettre de faciliter le dialogue entre les administrations publiques et les chercheurs en sciences humaines et sociales et ceux des sciences médicales. L’objectif ? Favoriser la prévention et la lutte contre les processus de radicalisation. Le Pr Marie-Rose Moro, pédopsychiatre et membre de ce comité, revient sur les missions de cette nouvelle entité.

« C'est grave docteur ? », un généraliste lance une campagne contre les violences éducatives

Camille Roux
| 15.04.2019



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    « C'est grave docteur ? », un généraliste lance une campagne contre les violences éducatives

À l'occasion de la journée de la non-violence éducative, qui aura lieu le 30 avril, l'association Stop Veo lance ce lundi une campagne d'information pour sensibiliser les patients et les professionnels de santé aux dangers que constituent les violences éducatives ordinaires (fessées, autres châtiments corporels ou souffrances morales...). Un kit "C'est grave docteur ?"comportant une affiche et des brochures à disposer dans les cabinets, est proposé par l'association aux pédiatres, médecins généralistes et médecins de PMI.  

Des sénateurs souhaitent interdire la vente de protoxyde d'azote aux mineurs

Damien Coulomb
| 15.04.2019
Une proposition de loi a été déposée le 5 avril par huit sénateurs du Nord, visant à interdire la vente de protoxyde d'azote aux mineurs. Inhalé pour ses propriétés stupéfiantes, cette substance (commercialisée dans la grande distribution sous la forme de cartouche pour siphon de cuisine) est de plus en plus plébiscitée par les jeunes.
Le texte propose la mise en place d'une signalétique destinée à informer des risques liés au détournement du protoxyde d'azote à usage non médical, et d'actions de prévention spécifiques à mener sur les lieux de vente, y compris en ligne.

Health data hub : voilà à quoi servira la plateforme des données de santé, les premiers lauréats

Sophie Martos  17.04.2019 .                                                                                                 
Le Health Data Hub, la future plateforme hexagonale de données de santé, entre dans le dur. Les dix premiers projets – publics ou privés – retenus ont été présentés le 16 avril devant Agnès Buzyn. Une sélection qui illustre « la richesse et le potentiel de notre patrimoine de données, à travers des cas d’usages innovants, concrets et prometteurs », commente la ministre de la Santé.
Ces lauréats ont été sélectionnés dans le cadre du lancement fin janvier du premier appel à projet. 189 projets ont été déposés par des centres hospitaliers, industriels, agences, organismes de recherche ou associations de patients. Plusieurs critères ont été pris en compte dont la maturité des projets, leur intérêt public, leur caractère innovant, les bénéfices attendus ou la capacité à partager leurs données.