08/04/2019
58 MIN
Etat des lieux de l’usage médical des drogues dans le monde. Dans quel contexte thérapeutique peut-on utiliser des drogues et sous quelle forme ? Comment mesure-t-on le rapport bénéfice/risque dans l’usage médical des drogues ? Comment encadrer la production et la vente des drogues à usage médical ?
Dosis sola facit venenum : c’est la dose qui fait le poison, mais aussi l’usage. Qu’est-ce qui fait la différence entre une drogue et un médicament ? Pourquoi certaines molécules, à usage récréatif, sont-elles frappées du sceau de l’infamie pharmacologique ? Les barrières commencent à tomber, progressivement : si de plus en plus de pays légalisent aujourd’hui le cannabis à usage thérapeutique, ils sont une trentaine aujourd’hui, la France, elle, semble encore et toujours résister à la commercialisation de ces traitements contre certaines formes d’épilepsie, la sclérose en plaque ou les douleurs chroniques. Et derrière les canabinoïdes, ce sont tout une famille de molécules qui redeviennent fréquentable, avec modération.
Drogues à usage médical : peut-on légaliser sans douleur ? C’est le programme stupéfiant qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour évoquer ces usages, la législation, et les réticences autour des applications thérapeutiques de ces drogues considérées comme récréatives, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Jean-Pol Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm et William Lowenstein, médecin spécialiste des addictions et président de SOS Addictions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire