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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 décembre 2018

La planète est-elle (vraiment) foutue ?

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Ouragans, sécheresses, inondations, feux gigantesques, fonte des glaces, la planète est attaquée de toutes parts. Depuis le mercredi 2 août 2018, l'humanité vit à crédit. A cette date, elle a consommé en seulement sept mois toutes les ressources que la Terre pouvait produire en une année.


Conférence-débat à l’IFSI. La fratrie, oubliée de la psychiatrie ?

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Publié le 16 décembre 2018 


Le collectif MISACO (Mission d’accompagnement de collectifs autour de la prévention de la souffrance psychique et du suicide) de Pontivy, Locminé et Guémené-sur-Scorff et la Mutualité française de Bretagne organisent, mercredi 19 décembre, une journée d’échanges et d’informations sur le thème : frères et sœurs : oubliés de la psychiatrie. Ce rendez-vous, organisé à l’amphithéâtre de l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI), se déclinera en deux conférences-débats mais avec les mêmes intervenants.


Olivier Michelet malade et artiste

Publié le 

Olivier Michelet expose quelques-unes de ses créations à l’occasion de l’exposition collective de fin d’année à la Galerie du Boulevard. 
© Photo NR


La maladie psychique n’empêche pas une vie créative. Exemple avec le Mellois Olivier Michelet, à la fois schizophrène et artiste.
Docteur Olive ou l’Œil polyglotte, deux noms pour une seule personne, Olivier Michelet. Artiste peintre déclaré depuis peu à la Maison des artistes, il est aussi malade. Touché par un mal qui effraie bien souvent l’entourage, la schizophrénie. « J’ai été diagnostiqué à l’âge de 19 ans à la suite d’une série de symptômes dont des hallucinations auditives. Il peut se glisser un peu de paranoïa aussi. Ça fait peur aux autres, mais c’est surtout dur à vivre pour le malade. » Une maladie handicapante car elle peut compliquer la relation aux autres. Si le vivre ensemble devient parfois chaotique, la maladie n’atteint pas les facultés intellectuelles. « Je suis passé par plusieurs structures psy. C’est un psychiatre qui peut poser le diagnostic. Tu peux faire des crises de bouffées délirantes. » Un délire qui n’a rien d’euphorique et qui s’accompagne d’une grande souffrance.
Aujourd’hui, Olivier Michelet vit avec un traitement neuroleptique. Une chimie au quotidien qui permet de vivre avec la maladie. « Je n’ai jamais essayé d’interrompre le traitement, même si une fois qu’on va bien c’est tentant d’arrêter, je sais que les symptômes reviendraient aussitôt. » Après un séjour dans un centre de Bordeaux, Olivier Michelet vit aujourd’hui chez ses parents. « Les médicaments me permettent d’avoir une vie normale, sauf que je ne peux pas avoir un travail salarié trop contraignant avec des horaires stricts. Il me faut une vie tranquille, donc plutôt en zone rurale, et assez libre pour éviter trop de stress. »

Ce à quoi je pense quand je pose un diagnostic de schizophrénie chez un enfant

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16/12/2018 

Je passe énormément de temps à réfléchir aux conséquences à long terme de cette annonce pour les familles.


Les personnes et les familles confrontées à des maladies difficiles qui bouleversent leur existence ont besoin d'être soutenues et encouragées par leur entourage. Je le sais d'expérience. Mon mari a survécu à un cancer quand il était enfant. À 14 ans, il s'est mis à souffrir de douleurs thoraciques et de toux, et on a fini par lui diagnostiquer la maladie de Hodgkin. Depuis une opération chirurgicale, une chimiothérapie et une radiothérapie, il est en rémission et en bonne santé.
Les conséquences psychologiques de son cancer continuent de nous hanter. Sa mère m'a fait promettre de l'appeler, même en pleine nuit, s'il se retrouvait un jour aux urgences. Elle vit toujours avec la peur d'entendre les mots: "Votre fils a un cancer."

Maladie mentale : les préjugés ont la vie dure…même chez les soignants !

Interview de Pierre-Michel Llorca, psychiatre, CHU de Clermont-Ferrand, Directeur des soins à la Fondation FondaMental, co-auteur de Psychiatrie : l'état d'urgence


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Déclin cognitif : mots croisés et sudoku ne le freineraient pas

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !
13/12/2018

Si faire des exercices d’entraînement cérébral tels que des mots croisés ou des sudokus améliore les capacités mentales, cela ne freine en rien le déclin cognitif lié à l’âge, suggère une étude scientifique.

Mots croisés, sudoku : ils ne stopperaient pas le déclin cognitif
© istock

Voilà qui devraient décevoir les adeptes d’entraînements cérébraux de type mots croisés ou sudokus, mais qui ne doit cependant pas les pousser à arrêter.
Une nouvelle étude scientifique écossaise suggère en effet que si les entraînements cérébraux augmente les capacités mentales, cela ne freine en rien le déclin cognitif lié à l’âge. En revanche, les personnes adeptes de ces jeux intellectuels (sudoku, mots croisés…) partent simplement de plus haut au niveau cognitif.

Addictions en milieu professionnel : à l’hôpital aussi…

14.12.18

Les conduites addictives en milieu professionnel concernent tous les secteurs. Ceux du sanitaire et du médico-social ne sont pas épargnés, d'autant que leurs établissements connaissent, eux aussi en tant qu'organisations, des transformations profondes qui peuvent fragiliser les professionnels qui y exercent. Focus sur ces pratiques à l'occasion d'un colloque organisé par l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) Occitanie sur cette thématique, le 13 novembre dernier à Toulouse et qui a réuni près de 250 participants.


Boissons et dépression

Publié le 10/12/2018


Le café, le thé et les boissons sucrées sont les boissons non alcoolisées les plus consommées au monde. Cependant, compte-tenu de leur composition, leurs effets sur la santé peuvent être opposés. Cette revue et méta-analyse se focalise ici sur la dépression.  

En effet, la dépression est influencée par le mode de vie, dont l’alimentation. Les aliments influencent l’inflammation et l’oxydation qui interviennent dans la physiopathologie de la dépression. Le café est caractérisé par son apport en caféine et en polyphénols (acides chlorogéniques et caféiques notamment), le thé par son apport en caféine (certes moindre), et en L-théanine et polyphénols de type flavanols (catéchines), et les boissons sucrées par leur apport en sucres simples ajoutés.

dimanche 16 décembre 2018

La protection des mineurs sinistrée

Juges et associations s’alarment des délais de prise en charge lorsque des cas de maltraitance sont signalés.
Par Jean-Baptiste Jacquin Publié le 14 décembre 2018

Temps de
Lecture 7 min.

   

AUREL
A l’heure où le gouvernement annonce son intention de créer un code de la justice pénale des mineurs et lance la création de vingt nouveaux centres éducatifs fermés, l’ultime sanction avant la prison dans l’échelle pénale, le volet protection de l’enfance en danger apparaît sinistré. Or, en matière de justice des mineurs, les professionnels s’accordent sur le fait que la sanction pénale est souvent décidée quand une sanction éducative a échoué, celle-ci intervenant fréquemment en raison d’un échec de la prévention.
« Il y a un nombre extrêmement important de mineurs délinquants qui ont eu un antécédent en protection de l’enfance, ou un contexte familial qui aurait mérité une prise en charge en protection de l’enfance », a confirmé Madeleine Mathieu, directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), auditionnée le 27 novembre par la mission d’information sur la justice des mineurs lancée par les députés Jean Terlier (La République en marche) et Cécile Untermaier (Parti socialiste).

Psychanalyse et air du temps

Brèves de psys

Brèves de psys | Le blog


Aux cookies stroboscopiques de nos écrans, je préfère les madeleines de nos mémoires et les kaléidoscopes.

Les débats, voire les combats, entre les partisans et les détracteurs de la psychanalyse ont terni son image auprès du public, même si les premiers ont souvent prêté le flanc. Entre discoureurs dogmatiques, esthètes sceptiques et désengagés du social d’une part et thérapeutes donnant des diagnostics dans les médias d’autre part, elle semble s’être coupée de la société.
Pourquoi faut-il défendre la psychanalyse ? Si la culture admet l’existence de l’inconscient, les temps ont changé. Grâce à Freud, la psychanalyse a révolutionné la pensée. Mais elle est née de la névrose et de l’hystérie. Les pathologies ont changé ; aujourd’hui ce qui fait souffrir, c’est la relation à soi.
Vendue par des coachs, des livres de développement personnel, des applications de téléphone ou des thérapies, la quête du bonheur serait d’abord celui d’une industrie et d’une perception individualiste de la société. On voit apparaître les « psytoyens »[1] et une nouvelle hiérarchie émotionnelle où les émotions négatives n’ont plus de place.
La psychologie positive portée par une partie de la société cherche à remplacer le sujet par l’individu. Être sujet, c’est penser, désirer, créer, partager. C’est aussi agir collectivement, aller au delà de ses singularités, ce qui est la condition de la liberté. Si le sujet est porté par l’individu, il ne s’y réduit pas. La psychanalyse nous enseigne que pour nous constituer comme sujet, nous devrions pouvoir répondre à des questions fondamentales, comme assumer une identité sexuée, se situer dans une lignée parentale, se reconnaître comme vivant ou mort, à la fois semblable et différent de l’autre et soumis à la loi. Les réponses à ces questions étant toujours provisoires, l’existence humaine se définit par sa dimension tragique.
L’homme n’est pas maître en sa demeure

La spécificité de la psychanalyse, par rapport aux autres techniques thérapeutiques se fonde sur la distinction entre vérité subjective et réalité objective. Le patient est considéré comme sujet de sa propre histoire et non comme victime d’une souffrance dont la source serait totalement extérieure à lui. C’est lui permettre de se découvrir à travers sa valeur propre et d’assumer le mieux possible ses désirs. Qu’il n’est pas le fruit d’un destin mais qu’il aurait la liberté à portée de main, sans complaisance mais sans illusion quant au fait que la vérité dernière lui échappera toujours. Pour Freud, la visée d’une cure n’est pas la promesse du bonheur mais la transformation de la souffrance névrotique en malheur ordinaire.

"Auprès des personnes en fin de vie, je touche au cœur du métier soignant"

06.12.18

Infirmière en soins palliatifs et blogueuse, Cylie a mis le développement personnel au cœur de sa vie professionnelle et personnelle pour prendre de la distance et mieux gérer ses émotions, alors qu’elle frôlait l’épuisement dans son travail. Elle nous raconte son itinéraire.

Le soin : une manière d'habiter le monde...

 par 

Soignant, soigné… une relation qui remonte à des temps anciens. Une relation qui en dit long sur les valeurs d'une société, sur son organisation et sur la prise en charge des plus faibles. Le soin, cette partie non visible de la médecine mais essentielle pour aller mieux, relation discrète et souvent négligée faute de moyens, mais pourtant fondamentale puisqu'elle qui unit la personne malade au personnel soignant. Eléments de réflexions autour du soin livrés par de brillants contributeurs aux sciences humaines - psychanalystes, anthropologue, philosophes, écrivains - réunis l'espace d'une soirée, le 27 novembre dernier, par le journal Libération en collaboration avec nehs (Nouvelle Entreprise Humaine en Santé) pour éclairer la thématique suivante : "La santé à coeur ouvert : empathie, parole, soin".
mains tendues
Le soin, dans son aspect professionnel, va bien au-delà de la bienveillance. Ce n’est ni de la charité, ni de la compassion. Il s’agit de s’ajuster aux besoins de l’autre afin de l’accompagner au plus juste dans son parcours de soin.
Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, s'est interrogé en préambule : que seraient la liberté du malade et l'égalité devant les soins, piliers de la santé publique, sans ce lien fraternel entre soignant et soigné qui humanise ce monde de l'inquiétude et de la souffrance devant la maladie ? Une question parmi de nombreuses autres, livrée lors de ce forum qui a fait la part belle à la réflexion et aux débats. Sylvain Chapuis, directeur général de nehs, a renchéri : on parle beaucoup de nouvelles technologies, d’intelligence artificielle, de robotisation. Mais il faut remettre au cœur du débat cette relation entre soignant et soigné qui en dit long sur les valeurs que porte une société. Au quotidien, la bien portance du patient, sa prise en charge et sa guérison sont d’abord le fruit d’une relation spécifique avec son ou ses soignants, un lien qui doit être protégé, voire restauré. En effet, la base d'un soin, c'est la question de la confiance entre le soignant et le soigné. Quand on enlève ça, on rend le soin moins efficace. Et Axel Khan, écrivain et généticien, de rappeler qu'une société qui ne s’organiserait pas pour prendre soin des plus fragiles, ne serait pas une société.  
Le care, ce n’est pas une société qui sépare les vulnérables et les autres. Prendre soin, c’est aussi défendre les approches universelles et veiller à ce que la norme soit la moins discriminante possible. Cynthia Fleury

A la télé - Derniers jours d'un médecin de campagne

 par 

Le 6 décembre dernier, à 20h30, le documentaire inédit du réalisateur Olivier Ducray "Derniers jours d'un médecin de campagne" était présenté sur LCP, la chaîne parlementaire, au travers de l'émission "Droit de Suite" dont la thématique était "Milieu rural : SOS Médecins". La finalité étant de mettre en perspective la réalité des déserts médicaux. Nous avons vu ce documentaire, nous l'avons aimé, nous ne pouvons donc que vous inviter à le découvrir. L'occasion de vivre, en immersion, 52 minutes en compagnie du Dr Patrick Laine, sacré personnage qui n'en finit pas de finir sa carrière faute de remplaçant, et de sa patientèle.
Si vous avez manqué le film ou si vous souhaitez le partager, il est d'ores et déjà accessible gratuitement ici
Dr Laine
Le Dr Laine est passionné par son métier, mais usé. Il sait bien qu'il va devoir s'arrêter, prendre sa retraite et penser enfin à lui et à ses proches. Pourtant, il ne peut se résoudre à laisser ses patients sans solution, surtout les plus fragiles et dépendants, ceux pour lesquels sa disponibilité et ses visites sont essentielles