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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 5 octobre 2018

Pourquoi les salariés se droguent-ils au travail ?

« Se doper pour travailler » décrit un phénomène d’une ampleur considérable et identifie les motivations des « consommateurs » ainsi que les réflexions menées dans les entreprises pour protéger les salariés.
LE MONDE  |  Par 

« Se doper pour travailler », sous la direction de Renaud Crespin, Dominique Lhuilier et Gladys Lutz (Erès, « Clinique du travail », 2017, 352 pages, 18 euros).
« Se doper pour travailler », sous la direction de Renaud Crespin, Dominique Lhuilier et Gladys Lutz (Erès, « Clinique du travail », 2017, 352 pages.).
Livre. Cannabis, amphétamines, alcool ? Quand la transformation du travail semble impossible, la transformation de soi apparaît comme une alternative. L’essai Se doper pour travailler (Erès) le démontre à travers plusieurs enquêtes de terrain sur l’usage des substances psychoactives (SPA) au travail, dans le BTP, la police, dans les cabinets d’avocats, dans les aéroports, en France, et à l’international.

Toxicomanie : des distributeurs de seringues réinstallés en Seine-Saint-Denis

L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a annoncé que les distributeurs qui avaient été désinstallés le 31 août seraient réimplantés le 3 octobre.
LE MONDE  |  Par 

Marche arrière toute. Les deux distributeurs de seringues stériles à destination des toxicomanes qui avaient été retirés le 31 août aux abords de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) seront finalement réinstallés à partir du 3 octobre. Face au début de polémique, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a annoncé, mardi 2 octobre, l’arrêt précipité de l’expérimentation qui devait durer trois mois. Elle avait été décidée en raison du grand nombre de seringues retrouvées dans l’espace public, notamment sur la commune de Sevran.

mercredi 3 octobre 2018

La graine magique : puis-je porter l’enfant d’une autre femme ?

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund

03/10/2018
28 MIN

Adila Bennedjaï-Zou veut "faire un bébé toute seule". Mais son corps est trop vieux pour concevoir des ovules viables. Sa seule chance de porter un enfant, c’est d’accepter celui d’une autre femme. De faire de la "gestation pour soi".
La Femme à barbe est un tableau peint en 1631 par José de Ribera. Il mesure 196 × 127 cm. Il est conservé au musée de l'hôpital de Tavera à Tolède.  Wikipédia
La Femme à barbe est un tableau peint en 1631 par José de Ribera. Il mesure 196 × 127 cm. Il est conservé au musée de l'hôpital de Tavera à Tolède. Wikipédia

Célibataire et quarantenaire, Adila Bennedjaï-Zou a décidé d’enregistrer les différentes étapes de sa fécondation in vitro (FIV) qu’elle n’a pas le droit de faire en France. Dans cette série en six épisodes, elle raconte le chemin semé d’embûches de ceux qui veulent devenir parents sans que la loi ne les y autorise et tentent de se tricoter une loi bioéthique personnelle.

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La prison est-elle vraiment efficace contre le crime ?

Par Yann Lagarde   03/10/2018

Les idées claires |Les conséquences de l'emprisonnement et les politiques carcérales sont au cœur des Idées claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo et destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

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Nicole Belloubet, la Garde des Sceaux, a présenté le 11 septembre dernier les contours de sa réforme carcérale. La ministre a annoncé vouloir réduire le nombre de détenus dans les prisons de 8000. Il faut dire que le nombre de détenus dans les prisons françaises crève le plafond d'année en année. Il atteignait 70 519 en août 2018... pour un nombre de places estimé à 59 765, selon la Direction de l'administration pénitentiaire.
En plus de la surpopulation carcérale, régulièrement pointée du doigt, l'état des prisons françaises est aussi critiqué : puces de lit, rats, manque d'hygiène, humidité... La France a déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, notamment en 2013, pour "traitement dégradant" sur ses détenus. Ce qui n'empêche pas certains hommes politiques, comme Nicolas Dupont-Aignan, d'entretenir le mythe des "prisons 4 étoiles".

Metoo, un an après, une révolution ?

L'INVITÉ DES MATINS par Guillaume Erner

02/10/2018
35 MIN

Un an après son déclenchement dans la presse américaine, ce qui n’était au départ que « l’affaire Weinstein » est devenue bien plus que le simple récit de la chute d’un prédateur sexuel.

La liste continue de s’allonger. Il y a les « gros poissons », acteurs, réalisateurs, producteurs, responsables politiques... Et puis il y a les autres
La liste continue de s’allonger. Il y a les « gros poissons », acteurs, réalisateurs, producteurs, responsables politiques... Et puis il y a les autres Crédits : japatino - Getty
Portée et amplifiée par les réseaux sociaux, l’onde de choc s’est propagée à l’ensemble des lieux de pouvoirs du monde occidental, jetant une lumière crue sur la réalité des rapports hommes-femmes, contraignant les uns à réévaluer leurs comportements et les autres à revisiter leurs traumatismes. 

Exposition "Danser brut" : une approche originale entre art et démence au musée d'art moderne de Lille

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Par Publié le 01/10/2018

Exposition "Danser Brut" au LaM  Villeneuve d'Ascq. Une expérience aux frontières de la danse et de la démence. 

Le LaM, le musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut situé à Villeneuve-d'Asq présente jusqu'au 6 janvier 2019 "Danser brut". Au travers de quelque 300 œuvres, cette exposition propose une approche originale de la danse, à la frontière entre l'art et la démence. Différentes expressions artistiques sont ici proposées, de la photo, au cinéma, en passant par la sculpture et le dessin.
Certaines expositions sont difficiles à décrire tant elles ont besoin d'être vues pour être comprises. "Danser brut" semble bien faire partie de celles-là. La visite commence par le passage dans un couloir qui pourrait faire penser à celui que décrivent ceux qui ont frôlé la mort. Une étonnante expérience immersive avant de partir dans le monde à la fois merveilleux et inquiétants des mouvements du corps. 

mardi 2 octobre 2018

« En France, on a une vision réductrice de l’autisme, perçu comme un handicap »

Pour le docteur David Gourion, auteur de « Eloge des intelligences atypiques », les intelligences autistiques sont une chance incroyable pour la société.
LE MONDE  |  Propos recueillis par 

SEVERIN MILLET

Autisme : les secrets des intelligences atypiques

Si les handicaps des personnes autistes sont manifestes, la révélation de leurs talents est récente. Plusieurs découvertes devraient inspirer la prise en charge éducative.
LE MONDE |  Par 

lundi 1 octobre 2018

L’école peine à s’adapter aux enfants handicapés

Les parcours à la carte voulus par « l’école inclusive » promise par Emmanuel Macron restent difficiles à mettre en œuvre.
LE MONDE  |  Par 

AUREL
Depuis la rentrée, Sabrina est inquiète. Son fils de 13 ans, Enzo, se rend seul au collège, faute d’une personne nommée pour l’aider au cours de la journée. « Multidys », il souffre de troubles variés dont la dyspraxie, la dyslexie et la dysorthographie. Normalement, Enzo devrait être accompagné douze heures par semaine au collège par un accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH). Mais, pour pouvoir suivre une filière professionnelle, Enzo a fait sa rentrée en 3e dans un nouvel établissement où son ancienne AESH n’a pas pu le suivre, faute de contrat disponible pour elle.
Le fils de Sabrina fait partie des 340 000 enfants handicapés scolarisés cette année dans « l’école inclusive » portée par le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel. Au total, 80 000 enfants sont pris en charge dans des instituts spécialisés, où les heures d’enseignement sont variables selon les cas. Le nombre d’enfants handicapés pris en charge par l’école elle-même a augmenté de 6 % par rapport à la rentrée précédente. Ils n’étaient que 100 000 en 2006.

EHPAD : 2 000 euros par mois de reste à charge moyen pour les résidents en perte d'autonomie sévère

Anne Bayle-Iniguez
| 01.10.2018



ehpad pers. âgées dépendantes
Crédit Photo : Phanie

Alors que la ministre de la Santé Agnès Buzyn a ouvert ce lundi une concertation citoyenne sur la dépendance (une loi est prévue en 2019), la Mutualité française publie un observatoire édifiant sur le financement du vieillissement et de la perte d'autonomie.
La Mutualité a croisé plusieurs données chiffrées (assurance-maladie, INSEE, etc.) et études (DREES, HCAAM) publiées entre 2010 et 2018. Les résultats sont sans appel.
En France, le coût d'un mois en EHPAD pour les Français en perte d'autonomie la plus sévère (GIR 1 et 2) est de 2 450 euros en moyenne. Pour ces résidents, le reste à charge mensuel moyen (après allocation personnalisée d’autonomie, APA, et aide sociale à l'hébergement, ASH) est de 2 000 euros pour la prise en charge de l'hébergement et de la perte d'autonomie. Mais cette somme va du simple au double d'un département à l'autre : elle est de 1 600 euros par mois dans la Meuse et plus de 3 100 euros par mois à Paris et dans les Hauts-de-Seine.

LES VIEUX DANS LES YEUX





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Libération est allé à la rencontre des plus de 75 ans pour tenter de percevoir comment on vieillit dans une société qui vous invisibilise.


«Leur malheureux sort dénonce l’échec de toute notre civilisation.»Puisque Simone de Beauvoir écrit tout de même un peu mieux que nous, et que son constat colle encore au réel, on s’est permis d’emprunter ses mots. Cinquante ans plus tard, on aime toujours aussi peu nos vieux. On les planque tant bien que mal, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux. En janvier 2016, les plus de 75 ans représentaient 9,1 % de la population française, 3 % si on resserre le segment aux plus de 85 ans. Selon la Cour des comptes, ces derniers devraient passer de 1,4 million de personnes à 5 millions en 2060. Ce sont nos grands-parents, nos parents et, qu’on se le dise, ce sera nous. C’est probablement ce qui explique cet angle mort : nous rechignons à voir ce que nous deviendrons, à nous projeter au bord du seuil. Jérôme Pellissier, docteur en psychogérontologie, l’explique ainsi : «Nous vivons dans une société où la mort est cachée. Or les personnes âgées sont associées à cet impensé. La société est très centrée sur des valeurs comme la performance, la jeunesse, la rapidité, avec le modèle de l’humain surpuissant, prenant soin de lui. Le très vieux nous met donc mal à l’aise si on veut maintenir cette illusion.» Il faut bien le dire aussi, les vieux, ça encombre. Ils ne travaillent plus, mais prennent des places assises dans le métro, ils ne rapportent plus mais allongent les queues aux caisses des boulangeries. «Le rapport collectif à la vieillesse est imprégné d’un présupposé d’inutilité dans une société où tout se mesure à l’utilité», explique le sociologue Michel Billé, spécialisé dans les questions relatives aux handicaps et à la vieillesse.

Dans une maison de retraite de Laily-en-Val (Loiret), à proximité d'Orléans, en 2015. Photo Didier Carluccio.


La vraie vieillesse, absente de la société


Penser la vieillesse, ne serait-ce que commencer par la montrer, n’est donc pas sur la liste des priorités. La loi sur «l’adaptation de la société au vieillissement», promulguée en 2016, montre à quel point nous réalisons tardivement l’ampleur du phénomène. «La vraie vieillesse est très absente de la société, affirme Jérôme Pellissier. Qu’est-ce que cette période de la vie ? Il y a très peu d’ouvrages sur le sujet. Ce sont des gens qu’on ne voit presque jamais dans les médias.» Il y a bien quelques personnalités qui squattent nos antennes depuis des décennies, mais les «vrais vieux», ceux de la «vraie vieillesse» dont parle Jérôme Pellissier, ne sont pas surreprésentés sur les plateaux.
Accordons-nous déjà sur ce qu’est un vieux. Un vieux, une vieille, est quelqu’un de «très avancé en âge, dans la dernière période de sa vie»,nous dit le Larousse, et la vieillesse, la «dernière période de la vie normale qui succède à la maturité, caractérisée par un affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales», selon le Robert. Mais à partir de quel âge y arrive-t-on ? Jérôme Pellissier : «C’est aussi dur d’y répondre qu’à "quand et comment devient-on adulte ?" Il y a des gens de 60 ans qui se sentent vieux et d’autres de 95 qui se sentent jeunes.» Il y a donc des vieux, un certain nombre de conditions venant définir les vieillesses, mais au moins un point commun : l’apprentissage de la perte. «Vieillir, c’est perdre, explique Michel Billé. Perdre de l’acuité visuelle, auditive, de la force… Je vieillis à partir du moment où je regarde le temps qu’il me reste à vivre avec le sentiment de finitude.»

Un résident d'une maison de retraite de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) participe à un atelier photo, à Tours, en 2015. Photo Didier Carluccio.


Perte d’autonomie : un épouvantail nommé Ehpad

Par Florian Bardou — 
Une résidente dans sa chambre, dans un Ehpad de Paris, le 5 juillet.
Une résidente dans sa chambre, dans un Ehpad de Paris, le 5 juillet. Photo Stéphane de Sakutin. AFP

Commandée par la fondation Terra Nova à l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées ce lundi, une étude du Crédoc tente d'évaluer l’ampleur du malaise entourant l’entrée en maison de retraite des personnes âgées.

Loudéac. « Les aidants sont eux-mêmes en souffrance »

02-10-2018

Les acteurs du collectif Misaco organisent vendredi 5 octobre un après-midi de sensibilisation à Loudéac (Côtes-d’Armor). D’abord à destination des professionnels pour un relais auprès des aidants du territoire.

Entretien avec le Dr Sperlea, psychiatre au centre psychothérapeutique Lavergne.

Pourquoi cette démarche de sensibilisation ?
Avec le collectif Misaco (Mission d’accompagnement de collectifs) qui agit pour la prévention de la souffrance psychique et du suicide en Centre-Bretagne, nous voulons faire connaître les structures existantes aux professionnels du territoire, afin qu’ils puissent le relayer aux aidants, qui sont souvent eux-mêmes en grande souffrance. On estime le nombre d’aidants à 8,3 millions de personnes en France. Et, par exemple, en psychiatrie, on estime qu’il est nécessaire d’avoir six aidants pour un malade.
Comment se manifeste la souffrance des aidants ?
Cela commence bien souvent par un épuisement. Par exemple, un aidant qui aide une personne schizophrène et va l’accompagner pendant plusieurs décennies. Cela engendre des troubles du sommeil, une dépression que l’on appelle dépression réactionnelle, dont on peut établir la cause, mais dont la prise en charge est difficile à mettre en place.

« Images-pouvoirs ou images-désirs ?, par Georges Didi-Huberman

Le philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman interroge les usages qui sont faits des images.
LE MONDE  |   Par 

Photogramme du film « Le Voyeur », de Michael Powell (1960).
Photogramme du film « Le Voyeur », de Michael Powell (1960). ANGLO-AMALGAMATED

dimanche 30 septembre 2018

Communiqué du Collectif des 39 ARNAQUE EN VUE : LE PLAN BUZYN AUCUN ESPOIR D’ÊTRE MIEUX SOIGNÉS POUR LES PATIENTS EN PSYCHIATRIE

A voir sur le site de l'Inter-collèges des Psychologues d'Ile de France

ARNAQUE EN VUE : LE PLAN BUZYN AUCUN ESPOIR D’ÊTRE MIEUX SOIGNÉS POUR LES PATIENTS EN PSYCHIATRIE

La mobilisation exceptionnelle et inédite des soignants depuis cet été, a témoigné de l’asphyxie de la psychiatrie et permis que le manque de moyens humains soit unanimement reconnu.
Plus personne ne peut ignorer :
  • La dégradation de l’hospitalité et des soins dus aux patients : augmentation du recours à la contrainte, hypermédication, suivi rendu impossible, délais d’attente inacceptables
  • Le désespoir des infirmiers contraints à des pratiques contraires à leur éthique et dénaturant le sens de leur métier
  • La détresse des patientset de leurs familles devant la banalisation des pratiques archaïques de contention et d’isolement
Aux dires de la ministre et du lobbying d’un courant de pensée en psychiatrie, non seulement cette situation serait la conséquence de l’insuffisance du rattachement de la psychiatrie à la médecine, mais encore, tout serait résolu si les maladies psychiatriques étaient considérées et traitées comme « des maladies comme les autres » !
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