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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 22 août 2018

La masturbation va-t-elle remplacer le sexe ?

Plus disponible, plus efficace, l’onanisme dispose de solides atouts. Mais opposer auto-érotisme et rapport sexuel n’a pas de sens tant les deux sont imbriqués, relève la chroniqueuse Maïa Mazaurette.
LE MONDE  |   Par 

En septembre dernier, lors de la Sex Expo de New York, la chroniqueuse (moi) observait avec perplexité deux objets curieusement marketés. Le premier, une vaginette géante couleur bleu électrique, était présentée comme un outil de préparation physique, pour s’entraîner avant de « vrais » rapports. Le second, un vibrateur clitoridien, était vendu comme aide au retour à la sexualité pour les femmes venant d’accoucher. En dépit du fait qu’il s’agissait de stimuler ses parties génitales en solitaire afin d’obtenir des orgasmes, aucun des deux concepteurs n’a voulu admettre qu’il s’agissait d’objets masturbatoires.

A Amiens, la longue mobilisation du personnel d'un hôpital psychiatrique

21/08/2018


A Amiens, la longue mobilisation du personnel d'un hôpital psychiatrique

Une partie des personnels de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel d'Amiens se mobilise depuis plus de deux mois pour protester contre la baisse du personnel et la fermeture de quatre services qui entraînent selon eux une "destruction" des soins.
"On est en train de tuer le soin psychiatrique, de détruire l'hospitalisation sans solution alternative. C'est une situation qu'on retrouve dans plein d'hôpitaux, nous on est peut-être l'un des pires", a assuré à l'AFP mardi la secrétaire générale de la CGT pour l'établissement Chrystèle Leclercq.

Journées ADESM CONDUIRE LE CHANGEMENT EN PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE

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L’ADESM organise chaque année des journées d’automne sur 2 ou 3 jours autour d’un thème d’actualité.
En 2018, les journées prendront la forme d’un congrès international, et auront lieu les
21, 22 et 23 novembre
à Marseille

La Politique de Santé

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Le Nouvel Esprit Public

Jean de Kervasdoué vous êtes titulaire de la chaire d’économie et de gestion des services de santé du Conservatoire National des Arts et Métiers et membre de l’académie des technologies. Nommé directeur général des hôpitaux entre 1981 et 1986 par François Mitterrand, vous avez été l’artisan de la réforme du financement qui attribue un budget annuel à chaque établissement et vous avez également introduit le Programme de médicalisation des systèmes d’information, ou PMSI, qui recueille et analyse les actes réalisés par les hôpitaux. Ingénieur agronome et économiste spécialiste des hôpitaux, vous êtes critique du système de santé français plaidant pour une plus grande autonomie des structures hospitalières face à l’intervention systématique de l’Etat. Vous vous dressez contre ceux “qui confondent service du public et service public, voire défense du statut public” et vous dénoncez la centralisation forcée du système de santé. Vous êtes notamment l’auteur de “Très cher santé”, ouvrage publié en 2009 dans lequel vous mettez en évidence les failles de notre système de soin marqué, selon vous, par “un corporatisme médical libéral” et “un syndicalo-corporatisme hospitalier”.

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mardi 21 août 2018

La place de la justice dans le syndrome d’abus médical et de Münchhausen par procuration

 27/07/2018

M. BALENÇON*, E. GOSSELIN**, S. CANTERO***
*Pédiatre, médecin légiste, expert près la Cour d’appel de Rennes, CHU de Rennes et Hôtel-Dieu (AP-HP), Paris
**Vice-présidente, chargée des fonctions de juge des enfants tribunal pour enfants de Rennes
***Substitut général près la Cour d’appel de Rennes

Qu’entend-t-on par « justice » quand il est question de sa place dans le syndrome de Münchhausen par procuration (SMPP) ou le syndrome d’abus médical (SAM) ? S’agit-il de la justice au sens de l’institution qu’elle représente ou bien de la justice rendue aux enfants victimes de cette maltraitance si particulière ?
À la croisée des chemins, c’est de la procédure judiciaire dont les praticiens doivent se saisir pour prévenir, dépister, diagnostiquer, signaler, soigner et prendre soin pour la protection de l’enfant et la préservation de son intérêt supérieur.

Réforme de la santé : « Aucune fermeture d’hôpital de proximité », selon la ministre de la santé

En mars, la ministre estimait « possible qu’un certain nombre de services de proximité ne soient pas maintenus ». La réforme du système de santé sera présentée à la mi-septembre.
LE MONDE 
La réforme du système de santé s’attaquera à « cinq grands chantiers » : qualité et pertinence des soins ; financement des hôpitaux ; formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé ; virage numérique ; et organisation territoriale des soins.

La réforme du système de santé s’attaquera à « cinq grands chantiers » : qualité et pertinence des soins ; financement des hôpitaux ; formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé ; virage numérique ; et organisation territoriale des soins. BERTRAND GUAY / AFP
La réforme du système de santé, un des prochains chantiers du gouvernement, ne prévoit « aucune fermeture d’un hôpital de proximité »a assuré la ministre de la santé, Agnès Buzyn, mardi 21 août sur Franceinfo.
« Les hôpitaux de proximité vont rester, les Français en ont besoin, ils ont besoin d’une offre de services au plus près de chez eux, il n’y aura pas de fermeture d’hôpital », a-t-elle dit.
En mars, la ministre avait déclaré qu’il était « possible qu’un certain nombre de services de proximité ne soient pas maintenus ».

S’attacher à son clone, est-ce normal docteur ?

MATIÈRES À PENSER AVEC SERGE TISSERON par Serge Tisseron  
20/08/2018
45 MIN

L'agent Smith et ses clones, dans la trilogie Matrix par les Wachowski
L'agent Smith et ses clones, dans la trilogie Matrix par les Wachowski Crédits : Warner Bros.

Dans son dernier roman intitulé Notre vie dans les forêtsMarie Darrieussecq nous parle d’un monde dans lequel chaque humain a un clone qui lui sert de banque d’organes. Un problème de foie ou de rein, et hop, votre clone est prélevé et vous bénéficiez d’un échange standard. Pour éviter que des humains développent des formes d’attachement à leur clone préjudiciables au fonctionnement du système, des robots veillent aux émotions que de telles situations sont censées susciter. Ceux qui en éprouvent d’autres sont envoyés chez le psy. Mais tout ne se passe jamais comme prévu …

Céline Lefève : « La maladie chronique révèle les liens affectifs qui nous tiennent en vie »

Surmonter les épreuves (2/6). Les 20 millions de Français atteints de maladies chroniques ressentent un écart douloureux à la vie dite « normale ». Dépendants, ils doivent être protégés de la solitude : les relations, non exclusivement médicales, en particulier de la présence des êtres chers, sont primordiales.
LE MONDE  | Par 
Chloé Poizat
Parler aujourd’hui de la maladie comme d’une épreuve, se demander comment nous la surmontons et ce qu’elle nous apprend, requiert de se tourner vers les maladies chroniques. Elles affectent de plus en plus de personnes, prenant des formes très diverses : depuis celles dont les symptômes sont bien régulés jusqu’aux évolutives, invalidantes, parfois rares, en passant par de nouvelles allures fragiles de vie, par exemple liées au diagnostic d’une maladie génétique ou aux suites d’une maladie grave, comme un cancer. Les maladies chroniques dessinent des vies particulières dont la difficulté et les trajectoires appellent un nouveau regard, tant social que médical. Alors que 20 millions de personnes en France sont concernées, celles-ci sont encore trop peu visibles, par exemple, dans les médias et les arts.
La maladie chronique est l’expérience même de la contradiction, l’expérience du conflit entre une tendance au chaos et à l’usure, et la résistance et l’inventivité d’un malade qui cherche à y nicher une vie supportable et à y insuffler espoir et liberté.

Psychiatrie hospitalière : une crise qui s’éternise

Paris, le lundi 20 août 2018 – On ne compte plus les rapports qui depuis le début des années 2000 ont alerté sur l’état de la psychiatrie hospitalière en France et au-delà sur la prise en charge des maladies mentales. Parlementaires, spécialistes, contrôleur des lieux de privation de liberté : tous ont listé les multiples problèmes de la psychiatrie. Alors que les demandes de soin sont en constante progression, les moyens sont pour leur part de plus en plus limités. Les services de psychiatrie servent régulièrement de variable d’ajustement dans des hôpitaux aux budgets contraints, tandis que les vocations sont rares.
Selon le Syndicat des psychiatres des hôpitaux, cité ce week-end par le Monde, entre 900 et 1 000 postes de psychiatres hospitaliers sont aujourd’hui vacants. Les médecins fuient des conditions de travail et de prise en charge des patients qui empêchent une véritable relation de soins. Ainsi, la vétusté de certains bâtiments ne peut que susciter la colère des patients et de leurs familles aussi bien que des professionnels de santé. Durant la vague de chaleur qui a balayé la France au début du mois d’août, les températures ont souvent dépassé les 35, voire 40°C dans les chambres de certains services de psychiatrie où les patients sont rarement seuls. Plusieurs proches ont protesté contre ces conditions très pénibles, qui s’ajoutent au recours parfois fréquent à la contention régulièrement employé pour pallier le manque d’infirmiers et d’aides-soignants et prévenir une violence qui serait en progression.

INTERVIEW - Daniel Zagury, psychiatre et chef de service hospitalier, dresse un constat alarmant de l'état de l'hôpital public en France.

20 août 2018





Une partie du personnel de l’hôpital psychiatrique d'Amiens est en grève.
Une partie du personnel de l’hôpital psychiatrique d'Amiens est en grève. (Eric Baudet/ Divergence pour le JDD)

Né en 1950, Daniel Zagury, psychiatre et chef de service hospitalier, est l'auteur de La Barbarie des hommes ordinaires (éd. de l'Observatoire). Aujourd'hui "de gauche rosâtre", toujours "un peu rebelle", expert auprès des tribunaux (il s'est penché sur les cas de Guy Georges et de Michel Fourniret notamment), ce médecin a fait toute sa carrière à l'hôpital public en Seine-Saint-Denis. Il évoque la crise qui frappe l’hôpital psychiatrique d'Amiens, en grève depuis plus de deux mois déjà, et plus largement, le "déclin" de l'hôpital public en France.
Les difficultés dénoncées par les grévistes d'Amiens sont-elles générales?
Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Depuis dix ans, les professionnels alertent, à coups d'articles, de livres, d'appels, sur le déclin de la psychiatrie publique. Mais ce qui est nouveau – et qui est apparu clairement au moment de la grève de la faim à l'hôpital du Rouvray –, c'est que des limites physiques et morales sont atteintes chez les soignants. Beaucoup ont choisi ce métier par passion. Aujourd'hui, ils se disent : "Est-ce que je cautionne ou est-ce que je m'en vais?" C'est une crise profonde, aggravée par le sentiment d'une indifférence de l'opinion publique. L'hôpital est malade, les médecins et les infirmiers sont en souffrance. Un grand nombre de directeurs se rendent compte que rien ne va plus!

Contention et isolement en psychiatrie : un encadrement nécessaire

 | 
La loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 a fait de l’isolement et de la contention des pratiques de dernier recours dans le cadre d’une prise en charge en psychiatrie. Pourquoi faut-il les encadrer ? Le point de vue des infirmiers.

« Le recours à la contention et à l’isolement font partie de l’histoire de la psychiatrie depuis le geste inaugural de Jean-Baptiste Pussin et Philippe Pinel en 1793, libérant les aliénés de leurs chaînes »,
pour les remplacer par un gilet de force, rapporte Jean-Paul Lanquetin, infirmier de secteur psychiatrique (ISP), fondateur du Groupe de recherche en soins infirmiers et membre du Centre ressources métiers et compétences (CRMC) en psychiatrie.Dans son rapport de 2016, « Isolement et contention dans les établissements de santé mentale », le Contrôleur général des lieux de privations des libertés (CGLPL) a révélé que ses visites « lui ont fait découvrir une utilisation de l'isolement et de la contention d'une ampleur telle qu'elle semble être devenue indispensable aux professionnels »« Ces contraintes physiques constituent, à tout le moins, une atteinte maximale à la liberté de circulation »« la manière dont elles sont mises en œuvre est souvent humiliante, indigne, parfois dangereuse »et ces pratiques s'apparentent, dans certains cas, « à des traitements inhumains et dégradants », affirme ainsi ce rapport.

Une pression sécuritaire


Pour ce dernier, « ces recours sont toujours mobilisés lors de crises d’agitation ou de mises en danger du patient. Toutefois, il existe des écarts très importants et une variabilité de ces usages entre établissements, voire entre services d’une même institution. La principale variable touche à la capacité d’une équipe, dans la richesse d’un répertoire de ressources préventif et alternatif, à contenir ou non, tout ou partie de ces débordements. »

À New York, les frais de scolarité des étudiants en médecine passent de 220 000 dollars à zéro

| 20.08.2018


L'inscription à la prestigieuse école de médecine de l'université de New York (NYU) va devenir gratuite pour tous ses étudiants à compter de la prochaine année scolaire.
Les responsables de l'université ont annoncé la nouvelle aux étudiants de première année il y a quelques jours, alors que ceux-ci venaient récupérer leur blouse blanche lors d'une cérémonie annuelle. Jusqu'à présent, le programme coûtait plus de 220 000 dollars (192 000 euros environ) de frais de scolarité.

lundi 20 août 2018

Votre cerveau surveille votre environnement quatre fois par seconde




Crédits : HypnoArt / Pixabay

On supposait auparavant que les effets neuronaux de l’attention spatiale étaient continus au fil du temps. Une récente étude suggère pourtant une alternance de périodes de sensibilité perceptuelle accrue ou diminuée. Durant celles-ci, le cerveau évalue notre environnement, à la recherche d’éventuels points d’attention plus importants.

Le calvaire de l’électrohypersensibilité

Leur souffrance augmente à mesure que le territoire français est de mieux en mieux couvert en réseau téléphonique. Ils demandent l’instauration d’une « zone blanche » où vivre à l’abri des ondes.
Le Monde  |  Par 

ALINE BUREAU

A Vaulx-en-Velin, le pari de retraités pour « bien vieillir »

Dans la banlieue lyonnaise, des sexagénaires et plus ont décidé de monter une coopérative d’habitants destinée aux personnes vieillissantes.
Le Monde  |  Par 

Patrick Chrétien, ancien instituteur spécialisé, a emménagé dans son T2 il y a un an.
Patrick Chrétien, ancien instituteur spécialisé, a emménagé dans son T2 il y a un an. ANNA VILLECHENON / LE MONDE
Le soleil tape, baignant la pièce à vivre d’une lumière presque aveuglante, en cet après-midi d’été. Derrière la baie vitrée s’étalent les habitations de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue est de Lyon (Rhône). En contrebas, les herbes folles ont pris possession du jardin. Dans la cuisine, tandis qu’il s’affaire à préparer le déjeuner, Patrick Chrétien ne tarit pas d’éloges sur son appartement, aboutissement d’un idéal de vie. « C’est fantastique, on a fait ce qu’on a voulu », s’enthousiasme-t-il, un large sourire barrant son visage. A 67 ans, cet ancien instituteur spécialisé a réalisé son souhait : celui de bien vieillir.
L’idée a germé il y a une petite dizaine d’années, lors d’une banale conversation avec deux amies, sur un sujet tout aussi banal. Elles racontaient les difficultés rencontrées avec leurs parents vieillissants, qui leur demandaient beaucoup. « On s’est dit qu’on n’allait pas emmerder nos enfants », se remémore M. Chrétien.

Sites de rencontre : comment fonctionne la hiérarchie de la «désirabilité» ?

Par Donovan Thiebaud — 
L'étude a déterminé que, pour les relations hétérosexuelles, les utilisateurs s'intéressaient à des personnes 25 % plus désirables qu'eux.
L'étude a déterminé que, pour les relations hétérosexuelles, les utilisateurs s'intéressaient à des personnes 25 % plus désirables qu'eux. Dessin Getty Images. Ikon Images

Les utilisateurs de sites de rencontre sont ambitieux. Ils ont tendance à contacter des personnes ayant un profil plus attractif que le leur. Et cette attitude peut s’avérer payante !

Tinder, Adopteunmec, Happn, Fruitz… En matière d’applications et sites de rencontre, les utilisateurs ont l’embarras du choix. De plus en plus de célibataires sautent le pas, sélectionnent leurs plus belles photos et se créent un profil pour pouvoir discuter, échanger (et plus si affinités) avec d’autres âmes solitaires. Mais comment font-ils leur choix ? A la vue de quel profil s’emparent-ils de leur plus belle plume pour laisser un message qui sera peut-être le début d’une belle histoire ?
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William Stanley Milligan (14 février 1955 – 12 décembre 2014), est la première personne dans l’histoire des États-Unis d’Amérique qu’un tribunal a jugé innocent de crimes graves en raison de troubles mentaux de l’accusé qui auraient provoqué une démultiplication de la personnalité.

En effet, Billy Milligan a été diagnostiqué comme réunissant jusqu’à 24 personnalités différentes en une même personne.
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Un cas unique de trouble dissociatif de l’identité

Né en 1955, William Stanley Milligan a inscrit son nom dans tous les manuels de psychiatrie. Le trouble dissociatif de l’identité(TDI ; ou trouble de la personnalité multiple) suppose qu’une personne est divisée en deux personnes au sein d’un même corps et ne peut parvenir à se mettre d’accord avec elle-même. Dans une certaine mesure, chaque personne souffre de ce trouble, mais les cas les plus extrêmes, bien sûr, sont ceux qui posent des problèmes psychiatriques complexes.
Billy Milligan ne se situe même pas dans ces cas extrêmes. À l’intérieur de lui-même, il rassemblait 24 personnes totalement distinctes les unes des autres.