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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 juin 2018

Aides sociales : « Notre système n’est pas si désastreux »

L’économiste Olivier Bargain passe en revue, un par un, les arguments du débat sur l’inefficacité et le coût des aides sociales en France. Un « pognon de dingue » pour les pauvres ?
LE MONDE ECONOMIE Par 

ISABEL ESPANOL

Lorquin : le centre hospitalier de Lorquin accueille des psychiatres de Dakar

17/06/2018


La délégation médicale de Dakar et les représentants du centre hospitalier :  Olivier Astier, directeur d’établissement, Dr  Francine Burrus, psychiatre chef de Pôle Moselle-Sud  et les médecins exerçants de Lorquin.  Photo DR
La délégation médicale de Dakar et les représentants du centre hospitalier : Olivier Astier, directeur d’établissement, Dr Francine Burrus, psychiatre chef de Pôle Moselle-Sud et les médecins exerçants de Lorquin.  Photo DR

Depuis deux ans, le centre hospitalier de Lorquin est lié avec le Centre hospitalier national universitaire de Dakar par une convention de coopération internationale permettant l’accueil de médecins psychiatres diplômés sur une durée de deux ans.
Le professeur Thiam, titulaire de la chaire de psychiatrie, accompagné des professeurs Omar N’doyE et Papa Lamine Faye ont été reçus à l’établissement au cours du Festival de psychiatrie de Lorquin.

Et si l’IA mettait les radiologues au chômage...




IRM
SPL/PHANIE


Un programme informatique est en mesure de localiser et de diagnostiquer différents types de tumeurs cérébrales par analyse d’images d’IRM avec une fiabilité de 100 % sur la localisation exacte et à plus de 90 % sur l’identification du type de tumeurs. Cette méthode innovante et ses résultats font l’objet d’une étude publiée dans la revue IEEE-TMI.

Ingestion de pile bouton : des chercheurs conseillent de donner du miel jusqu'à la prise en charge de l'enfant à l'hôpital

Charlène Catalifaud
| 11.06.2018



miel
Crédit Photo : PHANIE


En cas d'ingestion d'une pile bouton, la consommation de miel a un effet protecteur et permet de réduire la survenue de lésions, selon une étude parue dans « The Laryngoscope ».
Du fait de leur taille et de leur aspect, les piles boutons sont régulièrement avalées par les jeunes enfants. En France, l'ingestion de piles boutons est responsable de plus de 1 200 visites aux urgences chaque année.

Discours d’Agnès Buzyn, 12ème congrès international d’addictologie l’Albatros, Mercredi 06 juin 2018

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publié le11.06.18




Monsieur le Fondateur et coordonnateur du congrès de l’Albatros, cher Professeur Amine Benyamina,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité scientifique,
Mesdames et Messieurs les professionnels de santé,
Mesdames, Messieurs,
Une fois n’est pas coutume, permettez-moi de citer l’un de nos plus grands poètes : Charles Baudelaire.
« L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées (…)

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »
L’Albatros de Baudelaire m’a semblé intéressant,
-  pas tant pour ce nom que vous avez en commun,
mais pour l’évocation du « brûle-gueule », illustration s’il en est du drame humain qu’est l’addiction,
et pour l’évocation de la stigmatisation partagée du poète et du toxicomane.

1. C’est pour enrayer cela que dans le cadre du Plan National de Santé Publique,
Nous avons voulu favoriser les bons choix par une meilleure information ; et un meilleur accompagnement des jeunes face aux conduites à risque.
Pour cela, il était important :
d’agir sur la fiscalité, ce que j’ai fait, en portant progressivement le prix du paquet de cigarettes à 10 €.
Il était également important de mieux protéger les mineurs face aux addictions en mettant en place des dispositifs d’observation et d’évaluation.
1.1. Et, pour ce faire, nous devons favoriser les bons choix par une école davantage promotrice de santé, ce à quoi je travaille avec mon collègue Jean-Michel Blanquer.
Je pense ici :
-  au développement des compétences psychosociales dès l’âge scolaire ;
-  aux actions d’information et de sensibilisation en milieu scolaire, notamment par les pairs, les « ambassadeurs de santé » ;
-  et, enfin, au déploiement d’un service sanitaire pour tous les étudiants en santé qui forme une nouvelle génération de professionnels de santé, rompue à la pratique de la prévention, et qui les fasse intervenir en milieu scolaire.

samedi 16 juin 2018

Remboursement des séances de psychothérapie chez le psychologue : des apparences trompeuses ?

Publié le 09/06/2018


Paris, le samedi 9 juin 2018 – L’accès aux soins des patients présentant une souffrance psychologique, quelle que soit sa gravité, est entravé de nombreux obstacles en France. Le recours aux psychologues est restreint par la méconnaissance de leurs compétences et de leur rôle, mais également par des aspects financiers : leurs actes de psychothérapie ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie. Le parcours fléché via les Centres médico-psychologiques (CMP) relève pour sa part bien souvent de l’épreuve, en raison notamment de délais d’attente qui ne cessent de s’allonger. Les psychiatres libéraux ne peuvent pour leur part répondre à l’ensemble des demandes, tandis que pour ceux qui pratiquent des dépassements d’honoraires, la question du coût peut se poser également. 

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Comment prend-on en charge un agresseur sexuel ?

Interview du Dr Walter Albardier, psychiatre, Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles (CRIAVS) d'Ile de France


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La moitié oubliée du cerveau

MATIÈRES À PENSER AVEC RENÉ FRYDMAN par René Frydman
12/06/2018
45 MIN

100 milliards d’astrocytes et 80 milliards de neurones constituent notre trésor cérébral. Jusqu’ici nous pensions que le tissu glial (justement les astrocytes) n’était que des cellules de soutien des nobles neurones. Il nous faut revisiter nos connaissances.
L'imagerie par résonnance magnétique, qui ne produit pas de radiations est  précieuse pour les examens du cerveau notamment pour la fosse postérieure et la substance blanche. Ici cerveau normal.
L'imagerie par résonnance magnétique, qui ne produit pas de radiations est précieuse pour les examens du cerveau notamment pour la fosse postérieure et la substance blanche. Ici cerveau normal.  Crédits : VEM / BSIP - AFP
En partenariat avec Le Quotidien du médecin
Un milliard de signaux par seconde nécessite une plasticité synaptique complexe. C’est avec les professeurs Yves Agid et Pierre Magistretti, auteurs de L'homme glial. Une révolution dans les sciences du cerveau (Odile Jacob), deux éminents neurologues que nous irons à la découverte de la greffe d’astrocytes humains chez le souriceau, d’un changement opéré sur des mouches mâles qui deviennent bisexuels ou de la maladie rare d’Alexander qui touche les enfants et qui est causée par la dégénérescence exclusive des astrocytes. Les  astrocytes qui proviennent des personnes trisomiques ou porteurs de certaines maladies génétiques comme l’X fragile, mises en culture, montrent une insuffisance de développement des terminaisons neurologiques. 
Les cellules du cerveau. Illustration de trois types de cellules cérébrales: les astrocytes (rouge), les neurones pyramidaux (vert) et les cellules microgliales (bleu).
Les cellules du cerveau. Illustration de trois types de cellules cérébrales: les astrocytes (rouge), les neurones pyramidaux (vert) et les cellules microgliales (bleu).  Crédits : JUAN GAERTNER / SCIENCE PHOTO LIBR / JGT / Science Photo Library - AFP
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L'HISTOIRE EST-ELLE TOUJOURS TRAGIQUE ?

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Le 20 juin 2018

Nous l’inventons chaque jour, le futur, qui par la rêverie, qui par l’écriture. Retour sur la fin des temps ou les robots, les extraterrestres et le Golem rabbinique.

L'HISTOIRE EST-ELLE TOUJOURS TRAGIQUE?

Lorsque tomba le Mur de Berlin," la fin de l'Histoire est arrivée", disait-on. Or elle est repartie de plus belle. Mais pourquoi sont-ils si nombreux à penser que l'Histoire est tragique ? Elisabeth Roudinesco, par exemple. Au contraire, Catherine Clément soutient qu'en comparant les sens de l'Histoire à travers le  monde, on en découvre assez pour renvoyer le tragique au seul monde occidental.

ELISABETH ROUDINESCO
Née à Paris en 1944, Élisabeth Roudinesco est docteur ès lettres et historienne, chercheur associé (HDR) au département d’histoire de l’Université de Paris VII où elle dirige des thèses depuis 1991. Son séminaire sur l’histoire de la psychanalyse est rattaché au département d’histoire de l’École normale supérieure. ...

CATHERINE CLÉMENT
Née en 1939 à Paris, Catherine Clément, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, est agrégée de philosophie. Après douze ans d’enseignement à la Sorbonne aux côtés de Vladimir Jankélévitch, elle devient chef du service Culture au journal quotidien Le Matin de Paris, puis directrice de l’Association française d’action artistique (AFAA) au ministère des Affaires Étrangères.


"L'hôpital brûle et le président regarde ailleurs"

15/06/2018

#rendezMoiMonHôpital |Déjà sous tension cet hiver, les urgences abordent l'été avec un manque persistant de médecins. La réserve sanitaire pourrait être déclenchée, alors que des jeunes praticiens menacent de faire la grève des gardes, et des intérimaires de boycotter les hôpitaux. Alerte rouge sur l'hôpital public !
Ce jeudi, à Vierzon (Cher), le personnel soignant en grève illimitée depuis lundi a symboliquement accroché 500 poupons aux grilles de l'hôpital dont certains services sont menacés
Ce jeudi, à Vierzon (Cher), le personnel soignant en grève illimitée depuis lundi a symboliquement accroché 500 poupons aux grilles de l'hôpital dont certains services sont menacés Crédits : Capture d'écran du blog vierzonitude.fr
Depuis l'entrée en vigueur de la loi Bachelot en 2008, les conditions de travail des médecins et des personnels soignants se dégradent. Depuis dix ans, les réformes se succèdent, touchant le mode de financement des hôpitaux et celle de leur gouvernance. La rentabilité est devenue le maître mot et l'hôpital public aujourd'hui dysfonctionne, assurent tous les syndicats de santé. Partout en France éclatent des conflits de personnels avec leur direction. Comme à l'hôpital de Vierzon où le personnel soignant est en grève illimitée depuis lundi pour protester contre la menace de fermeture de certains services et où la maternité est en danger. Le syndicat Samu Urgences de France dénonce "un scandale sanitaire". Au moins 100 000 patients ont dû passer la nuit sur un brancard dans un service d'urgences depuis début janvier, faute de lits d'hospitalisation disponibles, a-t-il annoncé cette semaine. Des études scientifiques ont montré qu'une surcharge des urgences entraîne "une augmentation de la morbi-mortalité de 9% à trois jours, et de plus de 30% pour les patients les plus graves, et nous ne pouvons pas l'accepter", a déclaré la présidente de la SFMU, la Société française de médecine d'urgence, Agnès Ricard-Hibon. Pour Samu-Urgences de France, cette surcharge est "multifactorielle". Le syndicat pointe du doigt, "en amont" des urgences, la "défaillance de la médecine de ville à assurer la continuité des soins" mais aussi, "en aval", l'impossibilité "d'hospitaliser facilement des patients devant la surcharge des services de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), et l'incapacité d'obtenir des lits disponibles".  

Des dépités à l’hôpital psychiatrique d’Amiens

Par Fabrice Julien 

ésespoir  », «  colère  », «  fatigue  », «  sentiment d’abandon ». Le personnel soignant de l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel d’Amiens tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. « Ils arrivent à nous dégoûter de notre métier  », résume Laurent Budin, infirmier et délégué CGT du personnel.

CHU de Saint-Etienne: le personnel de psychiatrie en grève illimitée

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15/06/2018

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Le personnel du service de psychiatrie de l’hôpital Nord s’est rassemblé ce jeudi 14 juin dans le jardin thérapeutique de l’hôpital pour rendre hommage au personnel hospitalier du Rouvray.


Service psychiatrie du CHU de Saint-Etienne : selon le personnel, des dysfonctionnements perdurent

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Par Aude Henry & Anthony Laurent    le 15/06/2018 

© B. Arsenault
© B. Arsenault

La mobilisation reste de mise pour les personnels soignants du CHU de Saint-Etienne. Trois mois après le rapport Hazan, pour le moins accablant, il y a certes des améliorations, mais des dysfonctionnements perdurent. Infirmiers et médecins en psychiatrie ont manifesté ce 14 juin.

Isabelle Bouligaud est infirmière en pédopsychiatrie et représentante syndicale Force Ouvrière du personnel du CHU de Saint-Etienne. Et son constat reste accablant.

Trois mois après le rapport Hazan qui pointaient de gros dysfonctionnements au sein notamment des urgences psychiatriques du Centre Hospitalier Universaitaire, certes il y a du mieux, mais le malaise est toujours là.

Selon Isabelle Bouligaud, le traitement des patients est soumis à "trop de protocoles". Résultat, dit-elle : "Ces enfants que je vois ne sont pas solides, pas suffisamment pris en charge. Les choses ne sont pas assez travaillées. Ce sont des bombes à retardement".


Sortants de prison : poursuivre les soins, une étape essentielle

Continuité des soins, prévention du « choc de la libération » mais aussi réadaptation sociale et familiale : l’équipe de la consultation extra-carcérale du centre hospitalier Sainte-Anne propose une prise en charge globale aux personnes sortant de prison.
Par Anaïs Le Breton, de l'Observatoire international des prisons-section française.
Dossier Psychiatrie & Prison, 11/13

©Robert Terzian/Divergence©Robert Terzian/Divergence
C’est l’une des seules du genre en France : une consultation spécifique pour personnes sortant de prison, assurée par le service médico-psychologique régional (SMPR) de l’ancienne maison d’arrêt de Paris-La Santé, au centre hospitalier Sainte- Anne. Malgré la fermeture de la prison en 2014, l’équipe soignante a maintenu son activité afin de poursuivre l’une des missions des SMPR : la continuité des soins psychologiques et psychiatriques pour les sortants de prison.

« Coder le monde »



DANS LE CADRE DE MUTATIONS/CRÉATIONS 2 AU CENTRE POMPIDOU
DATE(S)
VEN 15 JUIN AU LUN 27 AOÛT,
11H00 - 21H00
Dans le cadre de « Mutations/Créations 2 », manifestation aux croisements des disciplines, qui convoque la musique, l’architecture, le design et la parole, l’exposition « Coder le monde » tisse des liens entre les arts et met en évidence les points communs liés au développement des technologies numériques, à l’évolution des langages de programmation et à l’expansion des réseaux. L’exposition fait apparaître un univers esthétique et critique commun qui questionne notre quotidien entièrement irrigué par les logiques numériques.


Avons-nous conscience des conséquences du libre accès des jeunes enfants aux écrans ?

RTFLASH  

Avons-nous conscience des conséquences du libre accès des jeunes enfants aux écrans ?

Depuis quelques mois, plusieurs études scientifiques sérieuses sont venues révéler de manière concordante les conséquences physiologiques, psychiques et relationnelles, jusqu’alors sous estimées, d’une exposition des jeunes enfants et adolescents aux nombreux écrans qui peuplent leur environnement.
Une étude publiée dans la revue scientifique Nature en mai 2017 a montré que les tout-petits (de 6 à 36 mois) exposés aux écrans en fin de journée ont une durée de sommeil sensiblement réduite, à cause de la lumière bleue émise par les smartphones et tablettes. Celle-ci perturbe la synthèse de mélatonine, une hormone-clé dans le déclenchement du sommeil (Voir Nature).
 L'excès d'exposition aux écrans aurait également des effets néfastes sur la vue des adolescents : 48 % de ceux qui passent plus de huit heures par jour sur un écran développeraient une « myopie fonctionnelle » (déficit d'accommodation à la vue de loin). La Fédération française de cardiologie pousse pour sa part un cri d’alarme sur les ravages à terme de la sédentarité liée aux écrans. Elle souligne que moins du quart des 6-17 ans atteignent les 60 minutes d’activité physique quotidienne recommandées par l’OMS, avec à la clé une forte augmentation des adolescents en surpoids et une hausse sensible des risques de diabète et de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.