Depuis quelques mois, plusieurs études scientifiques sérieuses sont venues révéler de manière concordante les conséquences physiologiques, psychiques et relationnelles, jusqu’alors sous estimées, d’une exposition des jeunes enfants et adolescents aux nombreux écrans qui peuplent leur environnement.
Une étude publiée dans la revue scientifique Nature en mai 2017 a montré que les tout-petits (de 6 à 36 mois) exposés aux écrans en fin de journée ont une durée de sommeil sensiblement réduite, à cause de la lumière bleue émise par les smartphones et tablettes. Celle-ci perturbe la synthèse de mélatonine, une hormone-clé dans le déclenchement du sommeil (Voir Nature).
L'excès d'exposition aux écrans aurait également des effets néfastes sur la vue des adolescents : 48 % de ceux qui passent plus de huit heures par jour sur un écran développeraient une « myopie fonctionnelle » (déficit d'accommodation à la vue de loin). La Fédération française de cardiologie pousse pour sa part un cri d’alarme sur les ravages à terme de la sédentarité liée aux écrans. Elle souligne que moins du quart des 6-17 ans atteignent les 60 minutes d’activité physique quotidienne recommandées par l’OMS, avec à la clé une forte augmentation des adolescents en surpoids et une hausse sensible des risques de diabète et de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.
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