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lundi 29 janvier 2018

Bordeaux : l'équipe mobile Psychiatrie et Précarité Migrants a pris en charge plus de 900 patients en 2017

Par Seina Baalouche  29 janvier 2018 

Les nouveaux locaux de l'Equipe mobile Psychiatrie et Précarité Migrants (EMPP) ont été officiellement inauguré cette semaine. Ils sont situés depuis juin dernier au 31 place des capucins à Bordeaux. Cette équipe offre des soins psychiatriques gratuits à des personnes précaires et isolées.

Les nouveaux locaux de l'EMPP situés au 31 place des Capucins à Bordeaux
Les nouveaux locaux de l'EMPP situés au 31 place des Capucins à Bordeaux © Radio France - Seina Baalouche
La structure existe depuis 2010 et dépend du centre hospitalier bordelais Charles Perrens. L'EMPP offre des soins gratuits aux personnes souffrant de troubles psychiatriques. Cette équipe composée d'une dizaine de professionnels, des psychiatres ou encore des infirmiers, agit sur la métropole bordelaise et c'est pour l'instant la seule de ce type dans l'ancienne région Aquitaine. Elle s'adresse à un public isolé et dans une situation de grande précarité. Le nombre de consultations est en augmentation (+11%) par rapport à 2016.
Les migrants partent pour fuir des maltraitances et en plus le voyage de migration est souvent très traumatique". — Christophe Lagabrielle, responsable de l'EMPP
La majorité de ses patients sont des migrants. Plus de 95 % viennent d'Albanie, du Nigéria, du Congo, d'Algérie ou encore de Géorgie. L'équipe vient à leur contact dans les différentes structures d'accueils dédiées comme le Samu ou les foyers d'hébergement d'urgence. Christophe Lagabrielle, responsable de l'EMPP à Bordeaux vient souvient à la rencontre de ces populations "qui cumulent des pathologies schizophréniques, post-traumatiques ou dépressives et qui en même temps sont en situation de précarité. On sait que chez les populations présentes dans des hébergements précaires la prévalence de troubles psychiatriques est beaucoup plus élevée, jusqu'à 30%, chez ce public" explique le médecin.

Marseille: grève des internes en psychiatrie avant l'ouverture d'une unité pour détenus

29/01/2018



Marseille: grève des internes en psychiatrie avant l'ouverture d'une unité pour détenus
Plus d'une soixantaine d'internes en psychiatrie étaient en grève lundi à Marseille pour demander la présence d'un médecin "senior" au sein de la nouvelle Unité hospitalière spécialement aménagée" (UHSA), structure sécurisée de prise en charge des détenus atteints de troubles psychiatriques.

Elle était une fois : acte II, autour de 1950






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Le 31 janvier 2018
Centre hospitalier Sainte-Anne

Le premier chapitre était consacré aux origines de la collection. Ce second volet proposé par le musée d'Art et d'Histoire de l'hôpital Sainte-Anne met en lumière le tournant que constitua, en 1950, l'Exposition internationale d'art psychopathologique, présentée à l'occasion du Premier Congrès mondial de psychiatrie, qui dévoila au public deux mille œuvres de patients artistes.


L’Italie mise sur les auxiliaires de vie

Par Eric Jozsef, correspondant à Rome — 
En France, à la fin 2015, 728 000 personnes vivaient dans un établissement d’hébergement spécialisé.
En France, à la fin 2015, 728 000 personnes vivaient dans un établissement d’hébergement spécialisé. Photos Édouard Caupeil


Dans le pays où les maisons de retraite sont peu nombreuses, les «badanti» sont plus de 380 000 à s’occuper de personnes âgées.

Dans le système italien traditionnel, la fille ou la belle-fille s’occupe des vieux parents. Mais depuis que les Italiennes travaillent, les «badanti» («aide-soignantes») ont pris le relais. Souvent immigrées, provenant à plus de 60 % de Roumanie, d’Ukraine ou d’autres pays de l’ancienne Europe de l’Est selon la Fondation Leone Moressa - l’un des principaux centres d’études sur l’immigration de la péninsule -, les 380 000 badantis officielles remplacent des maisons de retraite quasi inexistantes. Un chiffre auquel il faudrait ajouter toutes les «irrégulières» qui travaillent sans être déclarées.

Ehpad : des aide-soignants essorés et esseulés

Par Eric Favereau — 

Les patients des Ehpad sont de plus en plus vieux, de plus en plus en perte d’autonomie, et les femmes sont majoritaires.
Les patients des Ehpad sont de plus en plus vieux, de plus en plus en perte d’autonomie, et les femmes sont majoritaires. Photo Édouard Caupeil



Pas assez nombreux, mal payés pour des tâches physiquement et moralement épuisantes, les accompagnants des personnes âgées seront en grève ce mardi pour dénoncer leurs conditions de travail.

D’ordinaire, on en parle peu. Les maisons de retraite - devenues Ehpad, c’est-à-dire établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes - forment un monde à part. Ce mardi, à l’appel de toutes les organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, SUD…), mais aussi de l’association des directeurs d’établissement et de services à domicile, une journée de grève doit avoir lieu. Car les Ehpad vont mal. Ils souffrent peut-être plus encore que le reste du monde hospitalier, comme le détaille une infirmière dans un témoignage diffusé la semaine dernière sur Facebook. Cette jeune femme travaille dans une maison de retraite dépendant d’un hôpital public. Elle raconte son quotidien : «Ce matin, j’étais seule pour 99 résidents, 30 pansements, un œdème aigu du poumon, plusieurs surveillances de chutes récentes, et j’en passe… Mes collègues aide-soignants étaient eux aussi en effectif réduit.» Elle poursuit : «Ce matin, j’ai craqué. Comme les vingt jours précédents. Je m’arrache les cheveux, au propre comme au figuré. Je presse les résidents pour finir péniblement à 10 h 15 ma distribution de médicaments [qui a débuté à 7 h 15, ndlr], je suis stressée donc stressante et, à mon sens, maltraitante. Je ne souhaite à personne d’être brusqué comme on brusque les résidents. On n’est disponible pour personne, dans l’incapacité de créer le moindre relationnel avec les familles et les usagers ce qui, vous en conviendrez, est assez paradoxal pour un soi-disant lieu de vie.»

La troupe Les Audacieux se distingue grâce à un film sur la santé mentale

QUEBEC  

   23 janvier 2018


La troupe Les Audacieux se distingue grâce à un film sur la santé mentale
Les Audacieux
Crédit photo : Gracieuseté
ARTS. Le troupe de théatre Les Audacieux existe depuis à peine un an. Pourtant, en si peu de temps, les huit comédiens amateurs ainsi que leur «coach» et metteure en scène, la comédienne Sonia Quirion, ont réalisé un court-métrage, présenté au Festival du film Au contraire puis aux Rencontres vidéo en santé mentale de Paris.
Le court-métrage LUI a été présenté au public au Musée des Beaux-arts de Montréal, en octobre dernier, dans le cadre du Festival les Films au contraire, qui vise à faire une place aux personnes souffrant de maladie mentale et à sensibiliser le public.
Le film présente le parcours d’un homme qui, à la suite d’un accident, développe une psychose et entreprend ensuite une démarche pour s’en sortir.

«Je veux bien rester mais je veux pouvoir sortir aussi»

Par Eric Favereau — 
A la fin 2015, 728 000 personnes vivaient dans un établissement d’hébergement spécialisé.
vivaient dans un établissement d’hébergement spécialisé.Photos Édouard Caupeil


Témoignages de résidents d’Ehpad, rarement placés de leur plein gré, qui souffrent également du manque de moyens humains empêchant les aide-soignants de faire du cas par cas.

C’est le paradoxe de ce mouvement des Ehpad. Alors que les salariés se plaignent à juste titre de leurs conditions d’exercice, de leur impuissance à faire correctement leur travail ou de leur solitude, on entend rarement la parole des premiers intéressés, les résidents. Eux parlent peu. Reclus, ils sont bien vieux, bien fatigués et, souvent, ils n’ont plus ni toute leur tête ni tout leur corps. Dans un Ehpad, les gens sont chez eux car c’est leur domicile légal, ils peuvent l’aménager comme ils l’entendent. Mais voulaient-ils quitter leur maison ? D’après les dernières enquêtes - qui remontent à plus de cinq ans -, près d’un tiers des résidents sont venus contre leur gré, un autre tiers sans qu’on leur ait demandé leur avis et un tiers seulement de leur propre volonté. Cette question de l’«institutionnalisation contrainte» est rarement abordée publiquement. «Parfois, quand ils arrivent, ils s’opposent ouvertement,nous raconte une directrice d’Ehpad, près de Paris. Mais je rassure les proches en leur disant qu’en quelques jours, ça va passer…»

La psychiatrie doit remplacer les démons

REPUBLIQUE TOGOLAISE 

25/01/2018


Dans de nombreux pays d’Afrique, les personnes atteintes de handicaps psychosociaux sont parfois perçues comme possédées par des esprits malins ou des démons.
La psychiatrie est une branche de la médecine et non une pratique religieuse
En raison de ces superstitions et du manque de services locaux de santé mentale, certaines familles abandonnent les malades à leur sort, sans aide, sans traitement.
Dans les rues de Lomé, il est fréquent de voir errer des malades à moitié nus.
Même si la situation tend à s’améliorer, le Togo manque de structures pour accueillir et soigner cette population qui ne peut espérer que l’aide ponctuelle de particuliers ou d’organisations charitables.

Les médecins manquent de repères face aux demandes d'escalade thérapeutique des parents

16/01/18 
Les lois successives sur la fin de vie ont renforcé les droits des patients pour éviter un acharnement thérapeutique contraire à leur volonté. Elles ont néanmoins omis de prendre en compte les cas où la famille demande plus de traitements, contre l'avis des médecins soucieux d'éviter l'escalade. Une situation très prégnante en pédiatrie.

Christiane Taubira : «Il est temps que les hommes fassent l’expérience de la minorité»



Christiane Taubira à Montréal, jeudi.
Christiane Taubira à Montréal, jeudi. 
Photo Mikaël Theimer

A l’occasion de la Nuit des idées organisée à Montréal par l’Institut français, Christiane Taubira revient sur le mouvement de libération de la parole des femmes. L’ancienne ministre de la Justice met en garde contre une guerre des sexes et milite pour une convergence féministe et antiraciste.

dimanche 28 janvier 2018

INTER COLLEGE DES PSYCHOLOGUES D'ILE DE FRANCE Courrier adressé aux syndicats à propos de l'expérimentation pour le remboursement des consultations des Psychologues

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Chers collègues,                                                                                                                                   

Nous avons pris connaissance de la pétition concernant l’expérimentation. A cette occasion, nous souhaitons vous faire part des réflexions issues de nombreux  échanges qui se sont exprimés à ce sujet dans le cadre des réunions Inter collèges.  Les premières discussions  avaient d’ailleurs abouti à la rédaction d’un communiqué envoyé au mois de juin dernier à la ministre (texte en pièce jointe). 
Il apparaissait en effet que les problèmes posés par cette expérimentation portaient bien au-delà des questions de para médicalisation et de tarif et posaient dans leur ensemble des questions éthiques majeures. 

Comment penser par exemple que les fondements tout à fait discutables de la catégorisation médicale : « trouble en santé mentale d’intensité légère à moyenne » ne fassent pas l’objet d’une sérieuse remise en question ?  Serions-nous dorénavant dans l’obligation de nous incliner devant le simplisme DSM et les échelles d’évaluation qui lui sont liées, … autant de questions interdépendantes et inséparables de la position « de grand ordonnateur » des médecins généralistes dans le processus en question. Outre le problème épistémologique posé et le détournement de la fonction du psychologue, il est évident que l’acceptation de cette catégorisation implique d’elle même aux yeux des tutelles l’intervention médicale évaluative et prescriptive à laquelle vous vous opposez à juste titre.

Foucault. Le courage d’être soi

Mis en ligne le 25/01/2018


 

« Je suis un expérimentateur et non pas un théoricien. »Au carrefour de la philosophie et de l’histoire, Michel Foucault n’a cessé de manipuler des objets explosifs pour la pensée, de la folie à la sexualité, et d’explorer, pour mieux les dynamiter, les lieux de la marginalité, de l’hôpital psychiatrique à la prison. Avec, au bout de son œuvre, des interrogations qui résonnent aujourd’hui, du biopouvoir à la société de surveillance, en passant par le souci de soi et le courage de la vérité.


Michel Foucault, en 1980 : « L’esprit est une substance réactive »

Dans un entretien donné au « Monde » il y a vingt-huit ans, le philosophe expliquait que le « désir de savoir » croît « à mesure qu’on veut bourrer les crânes ». Nous en republions ici un extrait.

LE MONDE  | Propos recueillis par 


Le philosophe Michel Foucault, hilare, face à l’écrivain Claude Mauriac. A droite, Jean-Paul Sartre.
Le philosophe Michel Foucault, hilare, face à l’écrivain Claude Mauriac. A droite, Jean-Paul Sartre. AFP PHOTO


En janvier 1980, l’auteur de Surveiller et punir. Naissance de la prison (Gallimard, 1975) accorde un entretien à Christian Delacampagne, à condition qu’il soit publié sans nom d’auteur. L’interview paraîtra ainsi le 6 avril 1980 dans Le Monde sous le titre « Le philosophe masqué » ; le secret de Michel Foucault sera longtemps conservé. Nous en republions un extrait parce qu’il reflète assez bien l’esprit de curiosité qui anime toujours un public avide de savoir et passionné par la vie des idées.

Permettez-moi de vous demander d’abord pourquoi vous avez choisi l’anonymat ?

(…) Par nostalgie du temps où, étant tout à fait inconnu, ce que je disais avait quelques chances d’être entendu. Avec le lecteur éventuel, la surface de contact était sans rides. Les effets du livre rejaillissaient en des lieux imprévus et dessinaient des formes auxquelles je n’avais pas pensé. Le nom est une facilité. Je proposerai un jeu : celui de l’« année sans nom ». Pendant un an, on éditerait des livres sans nom d’auteur. Les critiques devraient se débrouiller avec une production entièrement anonyme. Mais, j’y songe, peut-être n’auraient-ils rien à dire : tous les auteurs attendraient l’année suivante pour publier leurs livres…

« On ne me fera jamais croire qu’un livre est mauvais parce qu’on a vu son auteur à la télévision. Mais jamais non plus qu’il est bon pour cette seule raison »








Agnès Buzyn : « Il faut préserver les moyens de la psychiatrie »

La ministre de la santé annonce un plan comportant des mesures de formation, des hausses de tarifs et la création d’indicateurs de qualité.

LE MONDE  | Propos recueillis par 


Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé, lors d'une réunion publique, le 22 janvier, à Pontoise (Oise).
Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé, lors d'une réunion publique, le 22 janvier, à Pontoise (Oise). OLIVIER LABAN-MATTEI / M.Y.O.P POUR LE MONDE


La ministre de la santé Agnès Buzyn présente, vendredi 26 janvier, un plan de douze mesures d’urgence en faveur de la psychiatrie. Dans un entretien au Monde, elle livre son constat sur ce secteur, « paupérisé » et « en souffrance » : « En psychiatrie, il y a le pire et le meilleur. »

Plusieurs grèves ont eu lieu ces derniers mois dans les hôpitaux psychiatriques pour dénoncer les conditions de travail et la dégradation de l’accueil des patients. Y a-t-il une « crise » de la psychiatrie ?

C’est une discipline qui s’est paupérisée et sur laquelle il n’y a pas eu un vrai investissement depuis des années. Pourtant les besoins sont en constante augmentation, parce que la société est de plus en plus dure, qu’il y a plus d’addictions, moins d’accompagnement des familles…
On peut dénoncer des conditions de travail parfois très dures, ainsi que des conditions d’hospitalisation parfois dégradées, mais il faut être attentif à ne pas généraliser les situations dramatiques que l’on peut observer dans certains endroits. Ce serait dévaloriser le travail formidable qui est fait dans beaucoup d’établissements de santé mentale. En psychiatrie, il y a le pire et le meilleur.

La psychiatrie en grande souffrance

Ecrasés par les restrictions bugétaires, les soignants se disent à bout et dénoncent une « perte de sens » de leur travail.

LE MONDE  | Par 


Mouvement de grève à l’hôpital psychiatrique Guillaume-Régnier de Rennes pour protester contre les conditions de travail, le 12 décembre 2017.
Mouvement de grève à l’hôpital psychiatrique Guillaume-Régnier de Rennes pour protester contre les conditions de travail, le 12 décembre 2017. DAMIEN MEYER / AFP


Il y a chez eux de la fatigue, du désarroi et de la colère. Depuis des mois, des médecins et des personnels soignants du secteur psychiatrique multiplient grèves et lettres ouvertes aux autorités sanitaires pour alerter sur la dégradation de leurs conditions de travail en raison des restrictions budgétaires. Et par conséquent sur la détérioration de la prise en charge des malades.

Après des années de restructurations et de non-remplacement systématique des départs, plusieurs responsables syndicaux estiment que ce service public est désormais « à l’os »« On nous pressurise depuis des années, on est arrivé à un point de bascule », assure Jean-Pierre Salvarelli, membre du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et chef de pôle au Vinatier, à Lyon, l’un des plus gros hôpitaux psychiatriques de France. L’année dernière, 52 postes de soignants ont été supprimés dans cet établissement. « Les infirmières et les aides-soignantes se démultiplient pour boucher les trous, dit-il. Mais les équipes n’en peuvent plus. »

Psychiatrie : sans la parole, que reste-t-il du soin ?

25 janvier 2018


A l'occasion du 16e congrès de l'Encéphale qui se tient à Paris de mercredi à vendredi, France inter a rencontré des équipes soignantes et des familles dans une unité de soins psychiatriques à Corbeil-Essonnes afin de mieux comprendre les bouleversements que connaît ce secteur.



La parole et l'échange entre le patient et l'équipe soignante, comme ici à Soisy-sur-Seine, est fondamentale en psychiatrie.
La parole et l'échange entre le patient et l'équipe soignante, comme ici à Soisy-sur-Seine, est fondamentale en psychiatrie. © AFP / Christophe Simon

Depuis plusieurs semaines, des mouvements de grève se succèdent dans les unités de psychiatrie par manque de soignants, de formations, des unités, à Rennes, Amiens et ailleurs alertent sur leurs conditions de travail. 

Il y a un gros malaise dans un secteur pas comme les autres. Comment traitons-nous aujourd'hui  les plus fragiles, les plus exposés d'entre les malades que sont les malades mentaux ? La psychiatrie peut-elle supporter les mêmes économies qu'ailleurs ? L’échange , la parole, ce sont des soins aussi essentiels que les médicaments mais ils passent par des personnes de moins en moins présentes, qui veulent encore soigner mais n'y arrivent plus, infirmières, médecin... Leur parole a été recueillie à l'Hôpital Sud Francilien de Corbeil-Essonnes.