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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 novembre 2017

Un ex-ministre danois va en justice pour légaliser le cannabis

Au Danemark, l’importation de cannabis à usage médical est interdite. Manu Sareen, qui a pu constater lui-même ses bienfaits thérapeutiques, a porté plainte contre l’Etat pour violation de la législation européenne.

M le magazine du Monde  | Par 

C’était lors d’un conseil des ministres, en 2014. Manu Sareen, 47 ans, alors membre de Gauche radicale, chargé de quatre portefeuilles – l’enfance, l’intégration, l’égalité des chances et les affaires sociales – se met à transpirer à grosses gouttes. Un fonctionnaire lui prend le pouls : il est très élevé, à 150 battements par minute. Son médecin lui prescrit aussitôt une batterie de somnifères. Il ne les prendra jamais : « Ça m’aurait foutu en l’air, je n’avais pas envie de devenir un zombie. »


Il a révélé en début d’année qu’il avait alors commencé, sur les conseils d’un ami, à prendre de l’huile de cannabidiol, l’une des molécules présentes dans le cannabis. « Au bout de quelques jours, je dormais comme un bébé et tous les symptômes liés au stress avaient disparu. » Il regrette de ne pas en avoir parlé publiquement, alors qu’il était encore au gouvernement. « Il y aurait eu un débat public, dont nous avons vraiment besoin aujourd’hui. »



PARTICIPER À L’ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS EN PSYCHIATRIE À L’EXTÉRIEUR DE NOS MURS

Logo Service civique


Où ?
Molières-Cavaillac (30 - Gard - Languedoc-Roussillon)
Quoi ?
La mission est proposée par l’Association Educative du Mas Cavaillac, membre du réseau de l’Uniopss.
La mission s’exercera au sein de notre établissement de Nîmes, établissement de santé en psychiatrie adulte, composé d’appartements thérapeutiques et d’un hôpital de jour.
La mission du/de la volontaire sera d’agir en complément des personnels soignants et éducatifs afin d’accompagner les patients dans certains lieux administratifs et/ou culturels de la ville de Nîmes.


Cet accompagnement permettra aux patients d’être plus autonomes dans leurs démarches administratives, d’aller plus facilement vers des centres culturels ou autres…
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Forum philo. Elisabeth Roudinesco ne craint pas les chemins de traverse

Avec le « Dictionnaire amoureux de la psychanalyse », l’historienne, invitée du Forum philo « Le Monde » Le Mans 2017, s’autorise un surprenant « parcours buissonnier » dans le champ de l’imaginaire freudien.

LE MONDE DES LIVRES  | Par 

Dictionnaire amoureux de la psychanalyse, d’Elisabeth Roudinesco, Plon/Seuil, 568 p.



Même si Freud n’aimait pas particulièrement les dictionnaires, le père de la psychanalyse aurait certainement savouré la lecture de ce Dictionnaire amoureux de la psychanalyse, tant il invite à la rêverie, au plaisir de la libre association. 
« Amour », « Angoisse », « Animaux », les images défilent au rythme de l’alphabet. Certains enchaînements sont plus familiers que d’autres : « Psychanalyse », « Psyché », « Psychiatrie ». Ils indiquent le plus souvent des chemins de traverse : « Holmes Sherlock », « Humour », « Hypnose ». Quand ils ne créent pas de formidables rébus : « Roth Philip », « Saint-Pétersbourg », « Salpêtrière ». Réputée pour ses ouvrages d’histoire de la psychanalyse, Elisabeth Roudinesco* quitte le terrain académique pour proposer à son lecteur un « parcours buissonnier à la première personne ».

Prescrire moins pour soigner mieux, le nouveau défi de la médecine

Née aux Etats-Unis en 2012, l’initiative « Choosing Wisely », qui pousse les professionnels de santé à diminuer les prescriptions médicales, s’étend dans une vingtaine de pays, dont la France. Une philosophie pour lutter contre l’hypermédicalisation, tout en soignant mieux.

LE MONDE  | Par 

Ne pas demander de radiographie pour un mal de dos évoluant depuis moins de six semaines, sauf en cas de signaux d’alarme ; ne pas utiliser en routine des antibiotiques ­locaux sur une plaie chirurgicale ; ne pas pratiquer de frottis cervico-vaginal chez les femmes de moins de 21 ans ou qui ont eu une ablation de l’utérus pour une maladie non cancéreuse… Bref, prescrire moins et à meilleur escient examens complémentaires, médicaments et autres traitements médicaux ou chirurgicaux.


Voici la philosophie du programme américain « Choosing ­Wisely » (« choisir avec soin »), qui comporte quelque 500 recommandations destinées aux professionnels de santé et au public. L’initiative, qui a démarré en 2012, se décline dans une vingtaine de pays dont le Canada, le Brésil, l’Australie, l’Inde, le Japon, le Royaume-Uni, l’Allemagne, et la France.

« “La santé hors les murs” va transformer l’hôpital et la relation entre les acteurs »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de directeurs d’établissements, publics et privés, appelle au courage politique et managérial pour la transformation et la mutualisation de l’offre territoriale de soins.

LE MONDE ECONOMIE  | Par 

Tribune. Aucun secteur d’activité n’échappe aujourd’hui à la vague de technologies de rupture qui bouleverse nos schémas économiques et sociaux traditionnels. A la fois acteur de santé et lieu emblématique des soins pour tous, l’hôpital se transforme et se numérise. L’innovation émerge sur tous les terrains, technologique, organisationnel, mais aussi et surtout politique et managérial. Les transformations préfigurant l’hôpital de demain sont déjà à l’œuvre, apportant des changements de fond qui nécessitent dès aujourd’hui de les appréhender dans un véritable esprit de conquête.

Don de gamètes : « Autant que mes ovocytes servent à quelqu’un »

Si le fait de pouvoir conserver ses ovules pour une grossesse potentielle peut être un moteur pour certaines donneuses, la plupart le font par altruisme.

LE MONDE  | Par 

Quand Mélanie a décidé de devenir donneuse d’ovocytes, elle ne savait pas qu’elle pourrait en conserver une partie pour elle-même en vue d’une grossesse ultérieure. La loi l’y autorise pourtant depuis début 2016, date de l’ouverture du don de gamètes aux personnes sans enfants. Elle a d’abord fait ce geste « pour aider une amie »« Elle avait fait plusieurs tentatives de fécondation in vitro avec ses propres ovules sans succès, explique la jeune femme de 31 ans. Elle avait besoin d’un donIl lui fallait recruter une donneuse pour remonter la file d’attente. »

Un robothérapeute sur le divan

27/10/2017


Serge Tisseron s'entretient avec Frédéric Tordo, psychologue clinicien et psychanalyste

Reeti, mis au point par le laboratoire U1208 de l'Inserm, permet de faciliter les interactions des soignants avec des enfants atteints de troubles autistiques.
Reeti, mis au point par le laboratoire U1208 de l'Inserm, permet de faciliter les interactions des soignants avec des enfants atteints de troubles autistiques. Crédits : Marie Bienaimé / BSIP - AFP

Frédéric Tordo se définit lui-même comme un « robothérapeute ». Psychologue clinicien et psychanalyste de formation, il utilise de petits robots achetés dans le commerce comme un moyen de faciliter la relation thérapeutique. Il n’ignore pas pour autant l’inquiétude que peuvent susciter les robots, mais il a constaté que certains patients sont plus enclins à établir une relation avec ces petits objets qu’avec leur psy.

Après le suicide d'un neurochirurgien au CHU de Grenoble, questions sur les conditions de travail

Sophie Martos
| 03.11.2017
Le suicide d'un neurochirurgien pédiatrique au CHU de Grenoble dans la nuit de mercredi à jeudi a provoqué sur les réseaux sociaux une vague de réactions émues de la communauté médicale, notamment hospitalière, très éprouvée par ce décès.
Un neurochirurgien se suicide au @CHU_Grenoble. L’Ordre partage l’émotion de sa famille, de ses proches et de ses collègues.

Un Confrère neurochirurgien se suicide à mon ancien CHU de formation de Grenoble . Condoléances à la famille . RIP mon Confrère.  😢 
https:// 26146127518486528 

Dans un communiqué, la direction du CHU a fait part du « décès brutal » de ce praticien hospitalier de 36 ans seulement, survenu « dans les blocs opératoires de l’hôpital Michallon ». Le médecin aurait laissé une lettre faisant état de motifs personnels pour expliquer son acte. Selon « France Bleu Isère », une seringue contenant de l'insuline et du curare a été retrouvée près du corps. L'AFP évoque une absorption de médicaments. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été activée par le CHU.

« Donnons une place à la mort… »

BLOGS  GÉOGRAPHIES EN MOUVEMENT


Une place à la mort ? Quelle place ? Avec la crémation, de nouvelles pratiques apparaissent. Décryptées à Lausanne (Suisse) cette semaine au 2e Toussaint's Festival.
En Europe occidentale, la crémation redevient ce qu’elle a été à différentes époques de l’histoire, comme l’époque romaine. Dans certains pays, plus de 90% des décès se soldent par une crémation. Alix Noble Burnand, thanatologue suisse (1) explique que « donner une place à la mort pour qu’elle ne prenne pas toute la place » est la bonne voie. Pour ceux qui sont touchés par des deuils, au travail, à l’école et dans toutes les collectivités en général.
Le 2e Toussaint’s Festival de Lausanne (2) (jusqu’au 5 novembre) accueille chercheurs, écrivains, artistes pour des débats, des expositions et des ateliers sur le thème de l’enterrement. Les géographes ont travaillé sur les lieux qui participent au deuil, comme les nécropoles mais ils ont besoin des psychologues, psychiatres pour comprendre comment un lieu peut aider à passer un deuil.

Laborit : la pédopsychiatrie poursuit sa révolution

03/11/2017 



Le futur CMPEA de Poitiers se situera en bordure de l’avenue Jacques-Cœur, entre les sites de la Milétrie et de l’hôpital Laborit.
Le futur CMPEA de Poitiers se situera en bordure de l’avenue Jacques-Cœur, entre les sites de la Milétrie et de l’hôpital Laborit. 


Après la fusion de ses pôles Nord et Sud, opérée en 2011 et la création de trois filières d’âge : petite enfance (0-6 ans), enfance (6-12 ans) et adolescence (12-18 ans), le secteur de la pédopsychiatrie à l’hôpital Henri-Laborit de Poitiers poursuit sa révolution. 

Jusque-là éclatés sur plusieurs sites (Pré-Médard à Saint-Benoît et rue Martin-Luther-King et rue de Slovénie à Poitiers), les soins de consultations des trois filières qui représentent 90 % de l’activité du secteur vont être réunis, l’été prochain, au sein d’un seul et même centre médico-psychologique. Ce futur CMPEA poitevin sera aménagé dans un bâtiment de plain-pied de 1.900 m2 dont la construction à l’entrée de la cité hospitalière de la Milétrie, a débuté en juillet. 
“ Parce que le beau soigne aussi ”

Ce projet pour lequel l’hôpital Laborit a investi 4,5 M€ répond à un certain nombre d’attentes comme le souligne le Pr Ludovic Gicquel, chef du pôle universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. « L’idée est d’améliorer la visibilité et l’accessibilité aux soins en regroupant dans un même lieu tous les professionnels du CMPEA (N.D.L.R : 70 dont 14 pédopsychiatres). Les équipes pourront travailler de manière différente selon la filière d’âge et ensemble. L’objectif est de garantir un parcours de soins cohérent et linéaire ». 


Santé mentale. Un film court pour voir plus loin

Le Télégramme 
 02 novembre 2017

Une version courte du film réalisé par Pol Le Meur et produit par l'association Silène est en compétition du Festival Regards croisés à Saint-Malo. Un projet qui vise à déstigmatiser la psychiatrie et voir toujours plus loin.

L'idée de réaliser un film sur les ateliers thérapeutiques et associatifs, un dispositif de soins original mené au sein de l'EPSM Gourmelen, a vu le jour dans le cadre de la Semaine de la santé mentale qui avait pour thème le travail. Le film documentaire de 18' tourné par Pol Le Meur est produit par l'association Silène, dont les adhérents ont la particularité d'être aussi bien des malades, que des soignants ou des bénévoles issus d'horizons divers.


Histoires insolites de la médecine

Matières à penser avec René Frydman par René Frydman

31/10/2017

Le métier de chirurgien n’a pas toujours existé… Il y avait au Moyen Age, des perruquiers barbiers et des barbiers chirurgiens nous le verrons avec le professeur Jean-Noël Fabiani. Une histoire contée dans "30 histoires insolites qui ont fait la médecine".
La leçon d'anatomie donnée par John Banister (1533-1610) au Barber Surgeons Hall en 1548
La leçon d'anatomie donnée par John Banister (1533-1610) au Barber Surgeons Hall en 1548 Crédits :Josse/Leemage - AFP
En partenariat avec le Quotidien du médecin
La chirurgie, à cette époque, était condamnée par l’Eglise et comme les barbiers étaient les seuls à posséder des rasoirs et qu’on procédait régulièrement aux saignées, de fait, ils étaient les seuls autorisés à pratiquer tandis que les médecins en robe ne faisaient que prescrire.