Une place à la mort ? Quelle place ? Avec la crémation, de nouvelles pratiques apparaissent. Décryptées à Lausanne (Suisse) cette semaine au 2e Toussaint's Festival.
En Europe occidentale, la crémation redevient ce qu’elle a été à différentes époques de l’histoire, comme l’époque romaine. Dans certains pays, plus de 90% des décès se soldent par une crémation. Alix Noble Burnand, thanatologue suisse (1) explique que « donner une place à la mort pour qu’elle ne prenne pas toute la place » est la bonne voie. Pour ceux qui sont touchés par des deuils, au travail, à l’école et dans toutes les collectivités en général.
Le 2e Toussaint’s Festival de Lausanne (2) (jusqu’au 5 novembre) accueille chercheurs, écrivains, artistes pour des débats, des expositions et des ateliers sur le thème de l’enterrement. Les géographes ont travaillé sur les lieux qui participent au deuil, comme les nécropoles mais ils ont besoin des psychologues, psychiatres pour comprendre comment un lieu peut aider à passer un deuil.
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