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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 23 octobre 2017

L'essor d'outils en e-psychiatrie en France nécessiterait une "task force" et un cadre déontologique

Consacrée aux innovations, la sixième journée FHF dédiée aux enjeux de la psychiatrie a dressé un panorama des outils numériques actuellement disponibles pour les patients. Pour combler son retard en la matière, la France devrait notamment mettre en place une "task force" pluridisciplinaire et se doter d'un référentiel éthique et déontolongique.

Capotes en berne

Chaque année en France, 6 000 personnes découvrent leur séropositivité. Pour les jeunes, qui considèrent le sida comme une maladie chronique, le préservatif n’a plus la cote.

LE MONDE | Par 

Le préservatif, pourtant à l’efficacité prouvée contre le sida, est délaissé par les nouvelles générations.
Le préservatif, pourtant à l’efficacité prouvée contre le sida, est délaissé par les nouvelles générations. Daniel Munoz / Reuters

La capote nous ferait-elle le coup de la panne ? Demandez à un médecin des plus avisés de quand date la dernière grande étude en France sur le préservatif, et c’est le blanc assuré. C’est dire à quel point celui-ci a fait ses preuves comme outil de contraception et de prévention. 108 millions sont vendus en France chaque année – un chiffre stable – et 6 millions sont distribués gratuitement. 80 % des personnes interrogées en ont une bonne image. « Mais cela ne suffit pas pour qu’il soit utilisé », souligne Nathalie Lydié, responsable de l’unité santé sexuelle à Santé publique France.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : chaque année, en France, plus de 6 000 personnes découvrent leur séropositivité. « Nous sommes à un tournant, avec de multiples constats d’un usage insuffisant »,indique le professeur Willy Rozenbaum, qui fut en 1981 le premier médecin français à diagnostiquer un malade du sida.

La capote a moins la cote. Chez les hétéros comme chez les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), les jeunes l’utilisent de manière intermittente. Pourtant, le VIH comme les autres maladies et infections sexuellement transmissibles tracent leur route. « L’erreur serait de penser que l’acte sexuel est rationnel, analyse avec recul Willy Rozenbaum. Il n’y a rien de plus irrationnel : c’est l’évaluation d’un risque dans une situation de plaisir, et souvent le plaisir l’emporte. »

Dans un Repair Café, avec les bénévoles qui redonnent vie aux objets cassés


Ils offrent leur temps, sont experts en électronique, en couture, en mécanique ou en informatique. Pourquoi travaillent-ils bénévolement ? Que cache ce concept ?

LE MONDE |  | Par 

Tout doucement, le tiroir du lecteur CD s’ouvre. Le visage de Carolina s’illumine et deux mots lui montent aux lèvres : « Bravo, Emmanuel ! » Autour d’elle, des visages se tournent, sourient, et entonnent un « bravo » sonore. Carolina caresse affectueusement la machine en métal en commentant : « La chaîne hi-fi de ma fille est réparée, elle va être ravie ! »

Emmanuel répare la chaîne hi-fi apportée par Carolina.
Emmanuel répare la chaîne hi-fi apportée par Carolina. Nicolas Six pour Le Monde

Dans la grisaille de ce samedi parisien, le centre culturel du 19e arrondissement est pris d’assaut. Les dizaines de tables de réparation sont jonchées d’électroménager cassé, d’appareils électroniques fatigués, de vêtements décousus. Une vingtaine de réparateurs bénévoles s’affairent dans une ambiance bon enfant.

Ordinateurs, téléviseurs, aspirateurs…


Nicolas Six pour Le Monde

« Quand je travaille, mon PC plante régulièrement. » Georges est arrivé avec son ordinateur sous le bras. Après une heure d’attente, il expose enfin son problème à Khalid, qui diagnostique rapidement un virus. « J’ai pensé consulter un réparateur professionnel, mais ils font le strict minimum. Ici, les réparateurs regardent tout et révisent tout. C’est complet. Je peux regarder ce que Khalid fait et discuter avec lui. J’apprends ! »


« Il faut imposer des cours d’éducation sexuelle dès le collège »

Dans une tribune au « Monde », l’ancienne attachée parlementaire Sophie Cahen rappelle que la majorité des victimes de viols sont des mineurs et estime que l’école doit avoir un rôle majeur pour libérer la parole des enfants et les sensibiliser sur ces questions.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Twitter. Plus de 21 millions d’abonnés en France. Combien de femmes ? Combien de Tweet avec le hashtag #BalanceTonPorc ? En vérité, j’aimerais bien qu’on me cite une femme qui n’aurait jamais été victime de harcèlement sexuel.

J’ai imaginé avec délectation la difficulté pour les conseillers en communication des cabinets ministériels à construire des éléments de langage qui concilient soutien à la parole des femmes et dangers de la délation. Peut-on accepter qu’un Tweet se substitue à un procès-verbal ? La loi du talion ferait ainsi son grand retour en 140 caractères. J’en connais beaucoup qui ne doivent plus faire les malins.

La secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Marlène Schiappa, a trouvé la parade en proposant de judiciariser le harcèlement de rue. Formidable ! Je passerai désormais mes journées au commissariat.

J’ai néanmoins un regret dans cet emballement médiatique : quitte à lever les tabous, autant aller jusqu’au bout. Les violences sexuelles faites aux femmes, soyons francs, ne sont plus un mystère pour personne. Si elles constituent effectivement le premier étage d’une fusée, le second étage, lui, est autrement plus terrifiant.

Que dit-on quand on parle dans son sommeil ?

Le Monde Blogs  , par Marc Gozlan

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblent les mots et phrases prononcés par les personnes qui parlent en dormant ? C’est à cette question qu’ont voulu répondre des spécialistes français du sommeil qui publient les résultats de leur recherche dans un article daté du 5 octobre 2017 de la revue Sleep. Cette étude est la première à décrire les caractéristiques syntaxiques et sémantiques du langage nocturne. Le moins que l’on puisse dire est que celui-ci se déroule dans un climat le plus souvent tendu et utilise un vocabulaire familier, voire vulgaire et même parfois violent.

On estime qu’environ 66 % des adultes ont déjà parlé en dormant mais que 6 % parlent au moins une fois par semaine. La plupart des adultes qui parlent pendant leur sommeil parlaient la nuit durant leur enfance. Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial.

Parleur nocturne (sommeil lent). Photo aimablement 
communiquée par la Pr Isabelle Arnulf.

Le burnout ne sera donc pas une maladie professionnelle, mais… peut-on en rester là ?

Aujourd’hui, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a dit que le burnout ne serait pas reconnu en maladie professionnelle en invoquant un rapport de la HAS… Sauf que le rapport n’avait pas vocation à servir d’alibi pour ne pas indemniser les travailleurs et valider le statu quo. Des recommandations concrètes existent déjà ! La ministre s’en saisira-t-elle ?

Le tiers payant généralisé repoussé sine die

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a évoqué des obstacles « techniques ».

LE MONDE  | Par 

C’est l’épilogue du long conflit qui a opposé les médecins libéraux au gouvernement pendant une partie du quinquennat de François Hollande. Invoquant des obstacles « techniques », la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé, dimanche 22 octobre, dans un entretien au Journal du dimanche, que le tiers payant obligatoire ne serait pas généralisé à partir du 30 novembre, comme le prévoit la loi santé votée en décembre 2015.

« Il n’est pas faisable, donc ça ne sert à rien de parler d’une obligation », a-t-elle répété au « Grand Jury »-RTL-LCI, en s’appuyant sur les conclusions d’un rapport de l’inspection générale des affaires sociales qui devait être rendu public lundi 23 octobre. Critiquant sans la nommer sa prédécesseure au ministère de la santé, Mme Buzyn a regretté « qu’on vote des lois sans se préoccuper de savoir si c’est faisable ».

Cette dispense d’avance de frais fonctionne déjà pour les femmes enceintes, les malades chroniques et certains patients précaires, pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Mais à partir du 1er décembre, tous les autres assurés sociaux auraient pu exiger de leur médecin de ne pas avancer la part prise en charge par la « Sécu », soit 16,50 euros sur une consultation « standard » à 25 euros. La loi ne prévoyait cependant pas de sanction pour les médecins refusant de l’appliquer. Après la censure partielle du Conseil constitutionnel en janvier 2016, l’avance de la part pris en charge par la complémentaire santé (soit 7,50 euros pour une consultation standard) était devenue optionnelle.


Mutualisation des moyens dans le domaine de la santé mentale

17/10/2017


Réunion des partenaires à la Candélie à l'occasion de la signature de la convention. / Photo Jean-Michel Mazet
Réunion des partenaires à la Candélie à l'occasion de 
la signature de la convention. / Photo Jean-Michel Mazet

Un «groupement de coopération sanitaire de santé mentale» a été créé. La convention vient d'être signée sous l'autorité de l'Agence Régionale de Santé, à la Candélie. Il réunit 25 partenaires.


dimanche 22 octobre 2017

De la nécessité de voir le sexisme comme un système

Analyse. C’est surtout par l’éducation des plus jeunes que le système sexiste pourra être modifié, en réfléchissant à des stratégies sur le très long terme, nécessaires pour renverser des siècles de constructions sociales, explique la journaliste du « Monde » Angeline Montoya.

LE MONDE  | Par 

Le producteur américian Harvey Weinstein (photographié en 2014), accusé de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols.
Le producteur américian Harvey Weinstein (photographié en 2014), accusé de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols. ROBYN BECK / AFP

Depuis l’explosion de l’affaire Weinstein aux Etats-Unis, des dizaines de milliers de femmes ont témoigné avoir été victimes de violences sexistes sur les réseaux sociaux. Sous les mots-clés #balancetonporc ou #moiaussi, elles racontent leur quotidien, fait de commentaires salaces, de mains aux fesses, de rapports sexuels forcés, de chantages… Et c’est la stupéfaction. L’ampleur du phénomène inquiète et sidère, beaucoup découvrant, à cette occasion, que la plupart des femmes de leur entourage en ont été victimes.

Les féministes, pourtant, ont souvent alerté sur la massivité des agressions sexistes. L’enquête ENVEFF (Enquête nationale sur les violences faites aux femmes), première étude statistique en France sur ce thème, estimait en 2000 à 50 000 le nombre de femmes majeures violées tous les ans.

Les services de santé de sa majesté investissent la chambre à coucher




Londres, le 19 octobre 2017 – Le National Health Service (NHS) a publié début octobre, une directive, dont les dispositions deviendront obligatoires en avril prochain. Elle intime l’ordre aux professionnels de santé de demander systématiquement leurs orientations sexuelles à tous les patients de plus de 16 ans.  Les patients auront ainsi le choix de se déclarer «Hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, asexué, autre, ne sait pas,  n’est pas sûr… ». Ils pourront néanmoins ne pas répondre, mais on peut dés lors imaginer que ce silence, consigné dans le dossier médical sera sujet à interprétation.

Une expo dans la tête de Japonais qui voient le monde autrement

21/10/2017

Ils sont 42 artistes nippons à faire découvrir leurs univers aux Nantais, au lieu unique, jusqu’au 7 janvier pour l’exposition Komorebi. La particularité ? Ils ne cherchent pas la renommée, ni l’argent… Qu’ils soient autistes, trisomiques ou atteints de psychose, ils utilisent l’art comme un moyen de canaliser leur énergie. Un résultat riche, sensible et surprenant.

« L’exposition se présente comme un voyage intérieur, passant de vastes environnements revisités de la société et de la ville japonaise, à des univers intimes », explicite Patrick Gyger, directeur du lieu unique et commissaire de l’exposition Komorebi.
Un nom longuement réfléchi pour cette exposition de 900 œuvres, pour la plupart, exposées pour la première fois en Europe. Ce mot intraduisible en français, signifie « la lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres ». Une métaphore qui traduit l’état d’esprit de cet art "brut", développé au Japon au sein des institutions spécialisées.
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji.
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji. | Ouest-France
Ma ville vue de mon coeur, de Yuji Tsuji. | Ouest-France

samedi 21 octobre 2017

Le CH de Montfavet inaugure la rénovation de plusieurs services et d'unités de pédopsychiatrie

Le CH de Montfavet, établissement spécialisé en psychiatrie à Avignon (Vaucluse) a inauguré le 16 octobre plusieurs services hospitaliers rénovés, grâce à un investissement global de près de 5 millions d'euros (M€). Depuis quelques années maintenant, le CH mène en effet une "restructuration profonde" de ses différentes unités (lire notre article), suivant une "stratégie d’amélioration" de ses unités sur dix ans, rappelle l'établissement dans un dossier de présentation. Son plan directeur, en cours de réalisation depuis 2009, prend ainsi "la mesure des nécessités de modernisation de l’intra-hospitalier". Il s'agit ici de la réhabilitation de trois unités de psychiatrie infanto-juvénile (3,5 M€), de la pharmacie (0,46 M€) et du service de soins somatiques spécialisés et adaptés, ainsi que de nouveaux locaux accueillant l’unité de neuromodulation du pôle d’activités intersectorielles (1,05 M€).

L'Arche a ouvert un troisième foyer pour personnes handicapées à Reims

L'association L'Arche a inauguré ce 16 octobre son troisième foyer à Reims (Marne). "La vie en communauté est un des principes fondateurs de L'Arche, explique Bénédicte Paille, la directrice. La plupart du personnel d'accompagnement, qu'on appelle dans notre jargon les assistants, vit sur place dans le foyer. Ici à Reims nous avons ouvert en 2010 deux foyers et nous avons construit ce troisième sur le même modèle."
Les résidents au complet devant le nouveau foyer de l'Arche à Reims
Les résidents au complet devant le nouveau foyer de l'Arche à Reims
Le modèle, c'est une petite structure accueillant huit personnes handicapée mentales, six sur des places de foyers de vie et deux sur des places de foyer d'hébergement pour des travailleurs d'établissement et service d'aide par le travail (Esat). Ces dernières sont assistées par deux éducateurs salariés et trois volontaires en service civique. Les personnes accueillies assurent avec les assistants, et selon leurs moyens, le fonctionnement de leur maison. Familles et amis sont régulièrement invités dans chaque foyer.

Davantage de Français rédigent des directives sur leur fin de vie

20/10/17


Un sondage Ifop Alliance Vita publié dans La Croix ce 19 octobre révèle que 14% des Français ont rédigé des directives anticipées en prévision de leur fin de vie. C'est encore peu, mais c'est toutefois beaucoup plus que lors d'études précédentes, où ce chiffre plafonnait à 2,5%. Parmi ceux qui n'ont encore rien rédigé, ils sont 42% à avouer ignorer l'existence de directives anticipées. Les plus de 65 ans sont ceux qui s'avèrent le plus sensibles à ces questions.
Découvrir le sondage dans La Croix

Clémence Nayrac

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Sophie Cluzel mise sur l'accompagnement en milieu ordinaire pour le quatrième plan Autisme

Dans le cadre de la préparation du quatrième plan Autisme, Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées participait le 20 octobre à une concertation de l’ARS Hauts-de-France. L'amélioration de l’accompagnement à l’emploi était au centre de la réflexion, de même que l'inévitable question des moyens et leur utilisation.
C'est à Roncq, dans l'agglomération de Lille (Nord), que Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, est allée ce 20 octobre à la rencontre de jeunes adultes avec autisme. Elle a rencontré le matin les acteurs institutionnels à l'ARS Hauts-de-France. Au sein de la structure Habited, un habitat inclusif issu d’un partenariat entre les collectivités et un bailleur social, la visite a permis de mettre à jour la bonne volonté associative et celle des acteurs locaux, et peut-être aussi une certaine dispersion des moyens de part cette multiplicatIon des acteurs. "Les parents et associations de parents militent pour permettre à leur jeune d'avoir une autonomie.

Michel Horassius, pionnier de la psychiatrie moderne

 



Dans les années 70, il a contribué à changer le regard porté sur les malades mentaux. Figure importante de la psychiatrie française, Michel Horassius a marqué la Vendée. Il vient de s’éteindre, à l’âge de 90 ans.
Michel Horassius a été l’une des figures marquantes de la psychiatrie française. Il est décédé le 30 septembre, à l’âge de 90 ans, à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.

Ce pédopsychiatre de renom était connu en Vendée, où il a exercé dans les années 70 et jusqu’au début des années 80.

ANTOINE DOLE, SENTIMENTALEMENT VÔTRE

Par Claire Devarrieux    — 

Chaque semaine, «Libération » fait le point sur l'actualité du livre jeunesse. Ce vendredi, le roman pour ados «Naissance des coeurs de pierre».


Les émotions, les sentiments, circulent naturellement dans les romans, a fortiori quand il s’agit de romans pour adolescents. Dans Naissance des cœurs de pierre, les mouvements intérieurs ne sont pas seulement le sujet : ils sont l’enjeu. Il n’est plus question d’aimer, de ressentir, de vibrer. C’est interdit. Nous sommes dans le Nouveau Monde, par opposition à l’Ancien, où rien n’allait. Ici, la répartition en zones rend la circulation fluide, il n’y a aucune décision à prendre : par exemple, en zone 2 on travaille, en zone 5 on (sur)vit, en zone 7 on est chez les fous et les vieux. En classe de «savoir», Jeb l’a appris : «Les émotions sont ce qui nous isole du reste du groupe. Elles sont dangereuses.» Jeb, 11 ans, est l’un des deux héros du roman d’Antoine Dole. L’autre est une fille, Aude, qui entre au lycée. Son histoire alterne avec celle de Jeb. Dès l’arrivée, ça se passe mal, passer en seconde s’avère un cauchemar. «Les yeux fixés sur le monde alentour, la déchirure est totale quand elle réalise à quel point elle y est seule.»


vendredi 20 octobre 2017

Mortalité infantile : 15 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour dans le monde

Coline Garré
| 20.10.2017


En dépit d'une chute de la mortalité des enfants dans le monde ces dernières décennies, 15 000 enfants de moins de cinq ans meurent encore chaque jour sur la planète, avertit ce 19 octobre l'ONU. Un chiffre encore « intolérable », même si inférieur aux 35 000 décès infantiles quotidiens déplorés en 1990.
Au total, la mortalité infanto-juvénile est passée de 12,6 millions de décès dans le monde en 1990 à 5,6 millions en 2016, selon le rapport 2 017« Niveaux et tendances de la mortalité infantile » élaboré par l'UNICEF, l'Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale.

Baisse de 1 % du nombre de bénéficiaires de la CMU-C sur un an

20.10.2017
Après plusieurs années de hausse, le nombre de bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) a diminué en un an, selon les données du Fonds CMU.
Fin juillet 2017, près de 5,46 millions de personnes avaient bénéficié de la CMU-C, qui permet de se faire soigner gratuitement en cas de faibles revenus – dont 4,8 millions dépendant du régime général (salariés du privé). Une baisse de 1 % (tous régimes) par rapport à juillet 2016, qui s'explique « par le régime général en retrait de 1,7 % », précise l'organisme.

Agnès Buzyn relance la recertification périodique, les syndicats sur le qui-vive

Christophe Gattuso
| 20.10.2017

L'annonce de la ministre de la Santé, jeudi, de mettre en œuvre la recertification des compétences des professionnels de santé a été fraîchement accueillie par le SML, la CSMF posant des conditions à la discussion. 
Agnès Buzyn a annoncé, lors du congrès de l'Ordre national des médecins, qu'une « mission  » était en préparation pour proposer les modalités de mise en œuvre de cette recertification. La responsabilité du dispositif devrait revenir à l'Ordre, qualifié par la ministre de « garant de la probité et de la compétence ». Elle a rappelé que conformément au code de déontologie, « tout médecin devait entret[enir] et perfectionne[r] ses connaissances dans le respect de son obligation de développement professionnel continu (DPC) ». Agnès Buzyn a ainsi relancé un chantier ouvert en février 2016 par Manuel Valls, alors Premier ministre.

Intelligence artificielle : toujours plus puissant, AlphaGo apprend désormais sans données humaines

La nouvelle version du programme de Google DeepMind, qui avait battu les meilleurs professionnels du jeu de go, se montre beaucoup plus puissante que son prédécesseur.

LE MONDE  | Par 
En mars 2016, la machine battait l’homme au jeu de go.
En mars 2016, la machine battait l’homme au jeu de go. FATIH CICEK / « Le Monde »

Encore un nouvel exploit pour AlphaGo. Après être devenu en 2016 le premier programme informatique capable de battre l’humain au go, en écrasant les meilleurs joueurs du monde, le logiciel de Google DeepMind a encore gagné en compétences. Dans un article publié mercredi 18 octobre par la prestigieuse revue scientifique Nature, les créateurs d’AlphaGo annoncent avoir mis au point une version considérablement plus puissante de leur programme, et surtout, qui est capable d’apprendre à jouer « sans rien savoir du jeu de go », expliquent-ils sur leur blog.

Si, pour fonctionner, AlphaGo apprenait en se basant notamment sur des millions d’exemples de parties jouées par des humains, AlphaGo Zero – le nom de la nouvelle version – n’a besoin, lui, d’aucun exemple. Les seules informations dont dispose le programme, basé sur un réseau de neurones artificiels, sont les règles du jeu et la position des pierres noires et blanches sur le plateau. 
A partir de là, pour apprendre, le programme va jouer des millions de parties contre lui-même. Avec des coups aléatoires dans un premier temps, avant d’affiner, jeu après jeu, sa stratégie.


Du karaté pour mater le cancer

Des associations s’engagent auprès des patients pour les accompagner dans une pratique sportive – qui diminue jusqu’à 50 % le risque de rechute dans les cancers. A quand ce sport, désormais « sur ordonnance », financé par les pouvoirs publics ?

LE MONDE |  | Par 
Dix mille pas et plus. « Au début, on nous a pris pour des fous », se souvient Thierry Bouillet, oncologue au CHU Avicenne de Bobigny (AP-HP, Seine-Saint-Denis). On est en 1998. Il ne sait pas quoi faire pour soulager ses patientes touchées par le cancer, qui se plaignent de fatigue. Avec Jean-Marc Descotes, professeur de karaté et ancien sportif de haut niveau, qu’il a croisé lorsqu’il était médecin de l’équipe de France, ils proposent à ses patientes des cours de karaté. Elles sont trois. Rapidement, elles retrouvent le sourire, sont moins fatiguées, se maquillent à nouveau…