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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 4 juin 2016

Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin

01-05-16
Découvrez le film de Tomer Heymann le 1er juin 2016 au cinéma
Synopsis :
L’histoire fascinante d'Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Le film nous dévoile le processus créatif d'un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l’invention d’un langage chorégraphique unique et d’une technique de danse hors-norme appelée "Gaga".
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vendredi 3 juin 2016

Seuls pour veiller sur Belle-Idée et Curabilis

SUISSE     03 juin 2016

Belle-Idée et Curabilis réunis comptent environ 360 lits, sans considérer la suroccupation chronique de certaines unités.
Jean Patrick Di Silvestro
Unités surchargées et gardes de nuit tendues: alors que le Syndicat des services publics tire la sonnette d’alarme, le chef de la psychiatrie promet des réformes.
Le Département de santé mentale et de psychiatrie est-il sous pression? La question se pose après l’agression à l’arme blanche d’une infirmière par un patient de l’unité des jeunes adultes début avril (lire ci-dessous). Si le lien entre le drame et le manque de personnel n’apparaît pas comme une évidence, les témoignages recueillis permettent néanmoins d’avancer que le suivi des patients n’est pas toujours de qualité.
Les unités d’admission accusent une surcharge chronique. Par exemple, les chiffres de la journée du 6 mai, que Le Courrier a pu consulter, indiquent une occupation de 130%. Les nuits peuvent également s’avérer critiques puisque deux médecins sont chargés de couvrir l’ensemble du domaine de Belle-Idée ainsi que l’établissement de détention Curabilis.

Etampes : le personnel de Barthélémy Durand devant le ministère de la Santé

  | 3 juin 2016

Mardi 31 mai dernier, 250 membres de l’EPS Barthélemy Durand d’Etampes manifestaient devant le ministère de la Santé. Leurs revendications ? Obtenir une dérogation contre les Groupements hospitaliers de territoire (GHT) prévus par la loi de modernisation santé.
Mardi 31 mai, le personnel de l'EPS Barthélémy Durand d'Etampes était dans la rue (DR/EI).
Mardi 31 mai, le personnel de l'EPS Barthélémy Durand d'Etampes était dans la rue (DR/EI).

Mardi 31 mai au matin, trois cars d’une soixantaine de places attendaient devant l’Établissement public de santé (EPS) Barthélémy Durand à Etampes, spécialisé dans la psychiatrie. Sa destination ? Paris, et plus précisément le ministère de la Santé : « Nous avions rendez-vous à 11h avec la ministre, explique Catherine Dubourg, secrétaire de section du syndicat Sud Santé de l’établissement. Nous lui avons remis une demande de dérogation prévue par la loi ».

Thonon-les-Bains : une patiente en psychiatrie meurt ébouillantée dans sa baignoire

Un dramatique accident s’est produit hier dans l’USN 2 du service de psychiatrie des Hôpitaux du Léman. Une patiente âgée d’une quarantaine d’années est entrée dans son bain alors que l’eau était à 63 degrés. L’infirmière -elles sont deux pour 21 patients- lui avait effectivement demandé de rester 10 minutes dans sa chambre, le temps que des prises de sang soient effectuées. C’est cette même infirmière qui, à son retour, a découvert le corps sans vie de la victime. À l’origine de cet accident : un mitigeur eau chaude/eau froide signalé en panne depuis mars par le personnel. Le procureur de la République de Thonon-les-Bains s’est saisi automatiquement de ce dossier.

VINCENNES, L'UNIVERSITÉ PERDUE

Ouverte à tous, l'université de Vincennes, créée à l'automne 1968 et détruite en 1980, incarnait la possibilité d'un autre système d'enseignement. Entre nostalgie et réflexion, ce brillant documentaire rend hommage à une histoire oubliée.

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Dans le bois de Vincennes, jadis, il existait une université révolutionnaire. Là-bas, les fils de bonne famille pouvaient s'instruire aux côtés d'étudiants venus du monde entier, le bachelier studieux côtoyait des femmes et des hommes aux parcours sinueux. Là-bas, on expérimentait : suppression des cours magistraux, des limites d'âge, ouverture aux paysans, aux ouvriers et aux non diplômés, naissance d'un département de psychanalyse, de cinéma, création de cours du soir pour les salariés, d'un souk, d'une crèche... Autant de choses impensables pour un pouvoir gaulliste à bout de souffle, protecteur d'un monde ancien. Mai-68 est passé par là et pendant douze ans, Vincennes vit, s'agite, dérange, attirant les meilleurs professeurs du pays, marqués (très) à gauche : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Hélène Cixous, François Châtelet, Jean-François Lyotard, Madeleine Rebérioux, Jacques Rancière ou encore Robert Castel.


COMMENT LA RÉALITÉ VIRTUELLE PEUT ÊTRE BÉNÉFIQUE POUR LA SANTÉ MENTALE ?

3 JUIN 2016

L’immersion dans un univers de synthèse, imaginaire, symbolique ou qui simule des aspects du monde réel offre des moyens pour comprendre, évaluer et traiter différents troubles mentaux. Des avancées peuvent ainsi être notées, notamment dans la thérapie des phobies, du stress post-traumatique et des troubles alimentaires.

CC StefAnPhoto / Flickr

  • Serban Ionescu, psychopathologue, Université de Paris 8 –Vincennes-Saint-Denis.

L'accès à la pilule du lendemain en collège et lycée simplifiée

30.05.2016
L'accès à la contraception d'urgence va être facilitée dans les collèges et les lycées. Un peu comme c'est le cas désormais pour l'IVG, les termes de "critères d'urgence et de détresse caractérisés" sont supprimés, ce qui permettra de "réduire les délais d'accès" et de "faciliter le recours" à la pilule du lendemain, a annoncé lundi la ministre de la Santé.
Le décret précise que l'infirmier ou l'infirmière doit "proposer à l'élève mineure, qui peut le refuser, de s'entretenir avec le titulaire de l'autorité parentale ou avec son représentant légal de la démarche d'aide et de conseil mise en œuvre".

Saint-Malo. Un concert au profit du pôle psychiatrique

Pour financer des activités thérapeutiques aux patients adultes, un concert est organisé vendredi 3 juin, salle de la Guymauvière, à Saint-Malo.
Depuis plus de 30 ans, le pôle de psychiatrie adulte et son association Le Môle organisent des activités thérapeutiques pour les patients. Vendredi 3 juin, deux chorales la Mal’o chansons et Le Tourdion, de Saint-Suliac, chanteront au profit de cette association, salle de la Guymauvière, à Saint-Malo.


70 chanteurs« Notre répertoire comprend des chansons actuelles, de Michel Delpech, Pierre Perret, Serge Gainsbourg, Renaud... », précise Yves Baubion, membre du Môle et président de la chorale la Mal’o chansons, qui compte près de 40 chanteurs.

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La prévention de la dénutrition des personnes âgées en ville se heurte à de nombreuses résistances



Près de 400 000 personnes âgées vivant à domicile en France sont dénutries. Cette information a été soulignée par Carol Szekely, chef de service Prévention et relation ville-hôpital à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP, hôpital Bretonneau) dans le cadre du salon infirmier, mardi 24 mai. Pour elle, l'infirmière libérale se trouve tout particulièrement aux premières loges de la prévention de la dénutrition des âgés, et ce n'est pas une simple formule. Il semblerait même que cela se révèle être un véritable combat des soignants au quotidien.

PSYCHIATRIE Une nouvelle carte de la santé mentale



 Par F.Va. 30/05/2016À Montélimar, il y a quelques semaines, des représentants du corps médical, des familles et deux patients remettaient une pétition, notamment au député-maire Franck Reynier, contre la fermeture de l’antenne du Valmont et l’éloignement des soins pour les patients. Un millier de signatures avaient été recueillies.
À Montélimar, il y a quelques semaines, des représentants du corps médical, des familles et deux patients remettaient une pétition, notamment au député-maire Franck Reynier, contre la fermeture de l’antenne du Valmont et l’éloignement des soins pour les patients. Un millier de signatures avaient été recueillies.
Après trois ans de réflexion, la réorganisation des soins psychiatriques en Drôme-Ardèche a été entérinée par l’ARS le 23 mars dernier. Elle sera mise en œuvre le 1er juin prochain. Cohérente, elle bouleverse néanmoins la vie professionnelle de 462 personnels de santé. Car, désormais, il n’y aura que deux opérateurs : le CHS Le Valmont de Montéléger (public) et l’hôpital Sainte-Marie de Privas, établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic). À Montélimar, où l’antenne du Valmont ferme mercredi, le manque de préparation est largement pointé du doigt.
« Il y a de quoi devenir fou ! » lâche une infirmière. Certains personnels parlent même de « maltraitance » pour décrire « le flou et l’insécurité dans laquelle on les maintient depuis des mois », quant à leur affectation future.

La police contre les citoyens

Présentation du livre : Qu’est-ce qu’être policier en France aujourd’hui ? Comment expliquer les tensions entre les policiers et les jeunes, et pas seulement les jeunes ? Pourquoi ce malaise au sein de la police ? Qu'est ce qui se joue réellement autour des chiffres de la délinquance ?

LAXOU : NOUVELLE UNITÉ DE SOINS AU CPN

31/05/2016

L’unité de soins Philia s’ouvre au Centre psychothérapique de Nancy. Avec 15 lits, elle regroupe les hospitalisations sans consentement des secteurs de Saint-Nicolas-de-Port et de Lunéville.

L’unité dispose de 15 lits. Photo Cédric JACQUOT
L’unité dispose de 15 lits. Photo Cédric JACQUOT
Elle se dénomme « Philia ». Il s’agit de la nouvelle unité de soins de 15 lits, regroupant les hospitalisations sans consentement des secteurs de Saint-Nicolas-de-Port et de Lunéville, dont l’ouverture est programmée, le mercredi 1er juin 2016, au Centre psychothérapique de Nancy (CPN), à Laxou.
Cette unité, s’appuyant sur le projet médical construit par Béatrice Dugny, chef du Pôle de Saint-Nicolas-de-Port, et par Jean-Pascal Pareja, chef du Pôle de Lunéville, centralisera, sur le site du CPN, l’accueil de l’ensemble des hospitalisations en soins sans consentement de la Meurthe-et-Moselle Sud (soins à la demande d’un tiers, en cas de péril imminent, ou sur décision du représentant de l’État).
Elle permettra de concentrer les moyens pour effectuer des soins psychiatriques intensifs nécessaires à ces patients, comme l’a rappelé lundi, Gilles Barou, directeur du CPN, au moment de l’inauguration en présence d’Annie Silvestri, présidente du conseil de surveillance, du Dr Catherine Pichène, présidente de la commission médicale d’établissement, du Dr Jean-Pascal Pareja, du Dr Béatrice Dugny, de Lamia Himer, déléguée territoriale adjointe à l’Agence régionale de santé Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, du maire de Laxou, Laurent Garcia, et d’un représentant du préfet.

Une nouvelle structure pour les ados du centre Pinel

02/06/2016 



Elus et responsables ont visité le centre Philippe Pinel.
Elus et responsables ont visité le centre Philippe Pinel.

Abderrahim Hammou-Kaddou, délégué départemental de l'ARS (Agence régionale de santé) et Linda Gourjade, députée de la troisième circonscription du Tarn, ont visité vendredi dernier le centre psychothérapique Philippe-Pinel du centre hospitalier de Lavaur, accompagnés par Georges Rakotovao, directeur de l'établissement.
A cette occasion, le docteur Ghislaine du Manoir, médecin-chef du pôle de pédopsychiatrie, a présenté «La Rotonde». Il s'agit d'un internat thérapeutique pédopsychiatrique qui propose aux enfants de 3 à 12 ans des soins psychiques, éducatifs et pédagogiques.
Ce moment a aussi été l'occasion de découvrir la nouvelle structure Horizon Ados.

Vernon : « Réenchanter la psychiatrie » à la clinique des Portes de l’Eure

30/05/2016

La clinique des Portes de l’Eure a ouvert il y a huit mois. L’établissement de 89 lits affiche un taux d’occupation de 90 %, emploie une centaine de personnes et vient de changer de directeur.



La clinique des Portes de l’Eure est aujourd’hui parfaitement intégrée dans le quartier Fieschi à Vernon, qui continue sa mutation. Rencontre avec le président-directeur-général du groupe Sinoué, son promoteur, Philippe Cléry-Melin.
Huit mois après son ouverture, quel est le taux d’occupation de votre établissement ?

« Il est tout à fait dans nos prévisions, de l’ordre de 90 %. Dans le cas d’un établissement spécialisé comme le nôtre et pionnier, j’ai fait le choix de privilégier et de réussir le positionnement de l’établissement. »
De quoi s’agit-il ?
« Ouvrir, c’est une chose. Positionner l’établissement dans l’offre de soins régionale, c’est un art qui demande d’évoluer avec prudence pour respecter notre projet qui consiste à développer la réhabilitation psychosociale, dans la logique d’un parcours de soins et de vie. C’est novateur. L’hospitalisation elle-même n’est pas notre activité première. Notre volonté est de permettre au plus grand nombre d’obtenir une consultation psychiatrique et, en fonction du diagnostic, de recevoir un suivi médical, soit en ambulatoire, soit en hospitalisation, et de bénéficier d’un accompagnement. »

«Casseurs» : renverser l’accusation


— 26 mai 2016 à 18:01

Une centaine d’intellectuels et de personnalités dénoncent la stratégie du gouvernement d’isoler des «groupes organisés» et d’exagérer leurs faits de violence pour décrédibiliser les manifestations contre la loi travail à Rennes et à Paris.


  • Voilà deux mois que le gouvernement ne sait plus que faire pour venir à bout d’un mouvement auquel il ne comprend rien. Après avoir usé jusqu’à la lie la rhétorique anticasseur, il inaugure depuis la semaine dernière une nouvelle stratégie afin d’écraser ce qui lui résiste. Cette stratégie consiste à isoler, sur les suggestions des services de renseignement, des «groupes organisés» constitués policièrement en «associations de malfaiteurs», puis à les accuser de faits dont on exagère la gravité afin de pétrifier tant la population que ceux qui luttent. Ainsi, on annonçait jeudi 19 mai l’arrestation à Rennes d’un groupe de 20 «casseurs», jeunes«radicalisés» appartenant à la «mouvance anarcho-autonome», une «association de malfaiteurs» qui s’apprêtait à «saboter» le métro de la ville. Renseignements pris, le sabotage en question était une action de blocage économique décidée en assemblée générale interprofessionnelle et menée de concert avec la CGT-Route qui bloquait les axes routiers en périphérie de la ville. L’«association de malfaiteurs» se réunissait dans les locaux de Sud-Solidaires et s’apprêtait, en fait, à coller des autocollants sur les composteurs de billets, voire, pour les plus extrémistes, à y introduire de la mousse expansive.
C’est une manœuvre identique qui a été déployée à Paris le 18 mai suite à l’attaque d’une voiture sérigraphiée de la police par des manifestants. Alors que le syndicat de police Alliance privatisait la place de la République et faisait des «selfies» aux côtés de Marion Maréchal-Le Pen, d’Eric Ciotti et de Gilbert Collard, une contre-manifestation sauvage, repoussée à coups de gaz lacrymogènes, s’élançait dans les rues de Paris. C’est dans ces conditions qu’une voiture de police prise dans la circulation a dû essuyer un concentré de cette colère que l’on voit éclater depuis deux mois, à chaque manifestation. Qu’à force de se faire brutaliser, les plus pacifiques des manifestants en soient venus à entonner les slogans «Tout le monde déteste la police», «Même la police n’aime pas son travail», «Que fait la police, ça crève les yeux», devrait à tout le moins interroger. Suite à l’incendie du véhicule, le gouvernement allumait un contre-feu en gonflant l’incident en «tentative d’homicide volontaire». A cet effet, on occultera opportunément qu’à la vue des premiers manifestants, le policier a sorti son arme de service, voulant les repousser, et que ces mêmes manifestants ont aidé la policière à sortir du véhicule ; on transformera le bout de plastique dont se défend le policier en «barre de fer»,des manifestants en «association de malfaiteurs» et on ira chercher des coupables présélectionnés par les services de renseignement parmi les militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue (AFA), que l’on essayait depuis une bonne semaine d’interdire de manifester. Et tous les médias de reprendre en chœur cette construction grotesque. Qu’importe qu’après deux jours de garde à vue, le ministère de l’Intérieur lui-même concède dans les pages duMonde qu’il n’y a, en l’état, aucun élément permettant de lier ces quatre militants à l’incendie de la voiture.