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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 mai 2016

Infirmier au front - Guerres et conflits (XIXe - XXIe s.)

1914-1918  Lettres d'un fils
Un infirmier de chasseurs à pied à Verdun et dans l'Aisne
Jean Pottecher

Une correspondance de poilu intéressante à plus d'un titre : le nombre de lettres concernées (345, dont 289 écrites au front) d'une part ; la particularité de l'auteur d'autre part : pacifiste, il ne refuse pas d'accomplir son devoir de citoyen mais fait le choix de servir "sans arme", au sein du Service de santé.

Dans sa présentation, André Suarès souligne l'intérêt que Jean Norton Cru portait à ce témoignage et rappelle :"Il n'a pas voulu être officier, lui qui devait l'être naturellement, et qui en fut dix fois sollicité. Il s'est rangé lui-même dans le corps du secours et du dévouement. Ici les grades ne sont rien. Je l'appelais Jean le Secourable"

Dans la première lettre, datée du 3 septembre 1914, il annonce à ses parents sa décision de s'engager ("Au fond, ce qui m'a guidé, ce n'est pas un patriotisme instinctif : c'est la recherche seule d'idéal social et d'humanité. Il m'a semblé que pour le but que je poursuis, il y avait avantage à ce que la France soit victorieuse et que je combatte"). 

Passé à sa demande dans une unité d'active, le 19e bataillon de chasseurs, il fait preuve d'un souci permanent de ses camarades et d'une grande curiosité pour tout ce qui l'entoure, mais, bien malgré lui, passe l'année 1915 au dépôt de l'unité, à l'intérieur, tout en lisant beaucoup. Il se lance même dans la cuisine pour les malades, quitte à acheter les produits nécessaires avec son propre prêt du soldat. 

Quelques constats aussi, comme lorsqu'il assiste à une instruction sur le tir avec mitrailleuses : "Deux mitrailleuses qui marchent bien peuvent arrêter un bataillon de 1.500 hommes : mais très souvent des pièces cessent de tirer, l'incident est normal". Puis, c'est l'installation dans l'arrière-front et les exercices d'entraînement, souvent peu convaincants, surtout des marches avec, selon les secteurs, une amélioration progressive des conditions d'installation : "Nous sommes à peu près au même endroit que nos prédécesseurs, mais dans un bivouac au milieu d'un bois ; bivouac moderne, sous terre, et bien installé, à demeure ; et derrière chaque gourbi, un abri de bombardement"


Les élèves francophones s'expriment sur la santé mentale

CANADA  3 MAI 2016

Espo'Art : une célébration de l’art et de l’espoir pour souligner la semaine de la sensibilisation à la santé mentale, qui se déroule du  2 au 8 mai 2016
Espo'Art : une célébration de l’art et de l’espoir pour souligner la semaine de la sensibilisation à la santé mentale, qui se déroule du 2 au 8 mai 2016   Photo : Marie-Ève DuSablon
Dans le cadre de l'exposition Espo'Art, qui se déroule jeudi 5 mai à 18h30, plusieurs jeunes du Conseil scolaire Centre-Nord ont mis leur chapeau d'artiste pour dessiner ce qui les rendaient heureux: leur famille, leurs amis ou même leur animal de compagnie.
Un événement qui a pour but de souligner la 65e Semaine nationale de la santé mentale, qui se déroule du 2 au 8 mai 2016. 
Lors de l'Espo'Art, la communauté francophone est invitée à venir admirer et acheter, durant un encan silencieux, des œuvres créées par ces jeunes dans le but d'aider des familles dans le besoin du conseil scolaire.
Espo'Art : une célébration de l’art et de l’espoir pour souligner la Semaine nationalede la santé mentale, qui se déroule du 2 au 8 mai 2016
Espo'Art : une célébration de l’art et de l’espoir pour souligner la Semaine nationalede la santé mentale, qui se déroule du 2 au 8 mai 2016   Photo : Marie-Ève DuSablon

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Plus de psychiatres demandés

Audrey Leblanc Publié le 08 mai 2016    

On compte 35 psychiatres en Mauricie et au Centre-du-Québec, soit 1 psychiatre pour 13 000 personnes. Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) a fait la demande pour ouvrir d'autres postes dans la région.  

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 QUEBEC

Pour l’utilisation rationnelle et efficiente des antipsychotiques

08.05.16

L’actualité sur les antipsychotiques est le thème que le collectif des psychiatres hospitalo-universitaires ont choisi pour baptiser leur premier congrès international de psychiatrie universitaire.

Une journée d’information et de formation animée par des spécialistes étrangers et les  principaux chefs de service des centres hospitaliers de l’Est, de l’ouest et du Centre du pays. Le thème a été traité dans toute sa complexité et sous différents aspects. Cette journée se veut un état des lieux  dans le recours aux antipsychotiques, explique le Pr Boualem Semaoune, chef de service à l’hôpital de Aïn Naâdja, membre du collectif organisateur de ce 1er congrès. Ce dernier s’inscrit, a-t-il souligné, dans le cadre de l’enseignement sachant que de nombreuses nouveautés viennent enrichir l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge des troubles du comportement. «Aujourd’hui, il est important de renforcer la formation des praticiens, notamment les généralistes d’autant plus que lors du cursus universitaire peu de temps est consacré à la spécialité. Les traitements se sont multipliés et il est important de connaître et maîtriser leur usage.

Patients âgés : des prescriptions inappropriées en psychiatrie

09.05.16

Les prescriptions potentiellement inappropriées sont importantes chez les personnes âgées hospitalisées en psychiatrie et sont associées à une réduction de leurs capacités fonctionnelles à leur sortie de l'hôpital, montre une étude française publiée dans Psychopharmacology.

Le Conseil d’Etat annule le blâme contre Caroline Eliacheff

09.05.2016


eliacheef
Plusieurs années après, l’affaire n’en finit pas de rebondir. En janvier 2011 lors de sa chronique sur France Culture la célèbre psychanalyste Caroline Eliacheff avait eu des propos sur les généralistes qui avait provoqué la colère de ces derniers. Les comparant aux pédiatres, elle les décrivait comme moins disponibles, plus dépensiers en prescriptions, moins performants en termes de prévention et de soins aux enfants, et de conclure : « Bref ! Ils soignent mieux et moins cher ». Après plusieurs plaintes elle avait été condamnée à plusieurs reprises. Elle a reçu un premier blâme par la chambre disciplinaire régionale de l’Ordre d’Ile-de-France en mars 2012, confirmé par un deuxième donné par la section disciplinaire de l’Ordre national. Mais la semaine dernière le Conseil d’État a annulé cette décision du CNOM.

Cannabis : les Français contre la légalisation, l'Académie de pharmacie contre la dépénalisation

09.05.2016

cannabis

VOISIN/PHANIE Zoom
Le débat autour de la légalisation du cannabis devrait prendre un nouveau tour. Alors que Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, a récemment suggéré de discuter de la dépénalisation, les Français apparaissent, eux, réticents à une telle option. Selon une étude réalisée par Odoxa pour la MNH auprès de 1 016 personnes, près de 6 Français sur 10 (59 %) sont opposés à la légalisation de la substance. Et ils sont à peine moins nombreux (56 %) à contester le principe d’une dépénalisation qui, tout en maintenant la consommation de cannabis illégale, permet aux consommateurs de ne plus être passibles de poursuites. Assez logiquement, ces proportions sont différentes lorsqu’on considère les réponses des consommateurs de cannabis, favorables à 64 % à sa légalisation et à 69 % à sa dépénalisation.

samedi 7 mai 2016

La ville encore trop mâle famée

Par Noémie Rousseau — 6 mai 2016 à 20:11

Une marche exploratoire à Champigny-sur-Marne, le 20 avril.
Une marche exploratoire à Champigny-sur-Marne, le 20 avril. Photo Laurent Troude

Pensé par et pour les hommes, l’espace public urbain génère chez les femmes un sentiment d’insécurité. Pour reconquérir la ville, sociologues, politiques et habitantes arpentent elles-mêmes le pavé.

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A Aubervilliers, les femmes se font de la place au comptoir

Par Richard Poirot — 6 mai 2016 
Des membres du collectif «La place des Femmes» à Aubervilliers le 8 mars.Des membres du collectif «La place des Femmes» à Aubervilliers le 8 mars. Photo Denis Allard pour Libération.

Pour lutter contre l’hégémonie masculine dans les bistrots, un joyeux collectif d’habitantes fait sa tournée.


Inventaire à la pervers des insultes de rue

Par Virginie Ballet — 6 mai 2016 
Un mur des insultes entendues, à l’initiative du collectif «Stop harcèlement de rue», à Montpellier le 17 avril. Un mur des insultes entendues, à l’initiative du collectif «Stop harcèlement de rue», à Montpellier le 17 avril.  Photo David Richard. Transit pour Libération

Une étude de l’Ined montre comment l’invective sexiste dans l’espace public varie selon l’âge et le sexe.


CERVEAU AUGMENTÉ, HOMME DIMINUÉ

maison de l’amérique latine MAISON DE L’AMÉRIQUE LATINE


MIGUEL BENASAYAG
13 MAI 2016 À 21H
Le cerveau augmenté, homme diminué

Rencontre à l'occasion de la parution du nouveau livre de Miguel Benasayag (La Découverte).
Avec Giuseppe Longo, mathématicien et épistémologue, Valeria Giardino, philosophe et François Gèze, éditeur aux Éditions La Découverte.
Les avancées des neurosciences rendent désormais envisageables pour certains la perspective d’améliorer le cerveau et de supprimer ses faiblesses et ses « défauts » : le rêve d’un cerveau « parfait » semble à portée de la main. 


LA PSYCHOTHÉRAPIE N’EST PAS UN LUXE

CANADA 

Contrairement aux idées reçues, la majorité des gens qui consultent sont aux prises avec des problèmes sérieux qui les handicapent

La liste des signataires se trouve au bas du texte
Dans la culture populaire, on dépeint la psychothérapie comme un luxe que peuvent s’offrir les plus fortunés qui veulent comprendre leurs ruminations existentielles. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le remboursement par l’État de séances de psychothérapie peut paraître insensé aux yeux de plusieurs, particulièrement dans un contexte où les finances publiques sont exsangues. Ces idées reçues masquent une réalité alarmante, qui commande une action audacieuse de nos gouvernements.
Contrairement à ce que l’on pense, les gens qui consultent sont pour la plupart aux prises avec des problèmes sérieux qui les handicapent. Les résultats d’un sondage réalisé par le psychologue Martin Drapeau de l’Université McGill auprès de psychologues cliniciens révèlent que 80 % des répondants ont des patients qui consultent principalement pour un ou des troubles anxieux tandis que près de 70 % le font pour un trouble de l’humeur. Seuls 6 % des répondants n’ont aucun patient avec des idées suicidaires. Pensons maintenant aux milliers de personnes qui sont dans la même situation, mais qui n’ont pas les moyens de se payer les services d’un thérapeute. Ces gens-là, l’État les abandonne.
Avoir une bonne santé mentale n’est pas un privilège, mais un droit.

Les erreurs médicales à l’hôpital, cause majeure de mortalité

LE MONDE  | Par Paul Benkimoun et Pascale Santi
Des chirurgiens effectuent une opération à cœur ouvert, le 17 décembre 2007 à l'hôpital Georges Pompidou de Paris.
Des chirurgiens effectuent une opération à cœur ouvert, le 17 décembre 2007 à l'hôpital Georges Pompidou de Paris. MARTIN BUREAU / AFP
Les erreurs médicales constitueraient la troisième cause de décès aux Etats-Unis, derrière les maladies cardio-vasculaires et les cancers. C’est le constat auquel parviennent deux médecins américains, Martin Makary et Michael Daniel, tous deux du service de chirurgie de l’université Johns-Hopkins à Baltimore (Maryland). Pour parvenir à ce classement, ils ont effectué un calcul très simple, en appliquant aux données d’hospitalisation dans leur pays en 2013 – un peu plus de 35 millions d’admissions – le pourcentage d’événements indésirables mortels évitables dans des études antérieures, remontant parfois à la période 2000-2002. C’est ainsi qu’ils en concluent que les erreurs médicales sont à l’origine de 251 000 morts par an.
Publié mercredi 4 mai dans le British Medical Journal, l’article des docteurs Makary et Daniel n’a pas l’ampleur d’une vaste étude. Il tient sur deux pages, enrichies de deux tableaux. Il présente des limites méthodologiques : les quatre grandes études utilisées par les auteurs avaient-elles toutes adopté la même définition, très large, des erreurs médicales (acte involontaire ou n’obtenant pas les résultats escomptés, erreur d’exécution, erreur de planification, erreur de diagnostic, déviation d’une procédure, surdosage de médicaments, problèmes de communication dans un service…) ? La situation de 2013 est-elle identique à celle de 2000, ce qui impliquerait qu’aucun progrès n’ait été accompli dans la prévention des erreurs ?
Néanmoins, ce travail est à prendre en considération. Malgré ses approximations, il constitue un plaidoyer pour l’amélioration des données sur le coût humain des erreurs médicales. D’autres travaux avaient déjà placé ces dernières au même rang dans les causes de décès, en extrapolant à partir d’études américaines.
50 000 décès en France ?
« Avec 15 millions d’hospitalisations en France en 2013, le nombre de décès liés aux erreurs médicales pourrait ainsi avoisiner les 50 000, en faisant la troisième cause de mortalité du pays après les cancers et les maladies cardio-vasculaires », indiquait Le Lien, association de défense des patients victimes d’accidents médicaux, en 2015, à partir des données de l’Organisation mondiale de la santé. En 2013, unrapportsur la iatrogénie (conséquences néfastes liées aux soins), rédigé par le pharmacologue Bernard Bégaud et par l’épidémiologiste Dominique Costagliola, relevait que « des études de pharmacovigilance permettant d’avancer la fourchette de 10 000 à 30 000 décès attribuables chaque année en France à un accident médicamenteux ». Sans compter ceux dus à d’autres causes médicales ou chirurgicales.

Quand l’acteur Jacques Gamblin parle du changement : « La peur n’est pas le bon moteur »

Le Monde Blogs 
Merci Patrick ...
Capture d'écran de la vidéo du discours de Jacques Gamblin donné le 28 novembre à Nantes au Lieu Unique (Maison de la poésie de Nantes)
Capture d'écran de la vidéo du discours de Jacques Gamblin donné le 28 novembre à Nantes au Lieu Unique (Maison de la poésie de Nantes)
C'est l'histoire d'une vidéo qui connaît actuellement un beau succès sur le web. Pendant 23 minutes, l'acteur Jacques Gamblin captive l'attention dans un discours donné à Nantes, au Lieu Unique, le 28 novembre 2015 lors d'une journée consacrée au rôle de la poésie pour livrer "autrement le monde". Un véritable bijou d'éloquence où il s'attarde sur notre peur de changement et interroge notre désir d'être surpris et de surprendre.
Ressentis en partage
Le parlement sensible des écrivains devait initialement avoir lieu le 14 novembre dernier à l'Assemblée nationale afin de souligner le rôle de la littérature et des écrivains pour parler autrement du climat. Annulé en raison des attentats qui ont frappé la capitale la veille, cette initiative - accompagnée de la publication d'un ouvrage (Du souffle dans les mots, Ed. Arthaud) - est plutôt passée inaperçue. Certains des 30+1 auteurs et poètes regroupés à cette occasion ont pourtant été réunis le 28 novembre 2015 lors de l'événement "Autrement le monde" organisé par la maison de la poésie de Nantes pour aborder les liens entre écologie et poésie.
C'est à cette occasion que l'acteur et poète Jacques Gamblin s'est exprimé dans un texte intitulé "Mon Climat". Partant de la notion de température ressentie inventée il y a quelques années pour parler de la température extérieure ("La science en ce domaine (la météorologie, ndrl) a donc fait un grand pas dans son désir d'être toujours plus précise au point de ne plus l'être du tout", lance-t-il), l'acteur en profite pour introduire son propos et livrer son ressenti ("Le ressenti individuel ayant supplanté la réalité générale, je me permets donc de donner le mien en toute humilité").
S'il ne reproche à personne de lui faire "manger de la merde", il n'en ressent pas moins un profond malaise d'imaginer que nos enfants et nos petits enfants devront payer notre irréalisme. "Je pense que notre plus profond désir à tous pourrait être de laisser l'endroit plus propre que nous l'avons trouvé en entrant. Rien n'est réellement à moi, ni ma petite ou grande maison, mon petit ou grand jardin, je vis sur un morceau de terre et sous un morceau de ciel qu'on me prête : je ne suis pas le premier à le dire, quelqu'un me prête ce que je possède, quelqu'un d'avant, avant avant, c'est à dire... personne" rappelle-t-il avant d'évoquer la seule chose en laquelle il croit : le rôle du vivant qui nous entoure... "tout ceci m'est offert et je dois être prêt à le rendre à personne qu'à lui-même".
Se qualifiant de "militant de peu qui ne se retrouve pas dans la logique consumériste", il rappelle à quel point il aime la modernité et ses inventions tant qu'elles soulagent la vie des gens sans créer des désirs inutiles. "La liste est longue d'une simple logique qui part en vrille, parce qu'avec le temps le simple bon sens s'est fait la malle. Que voulons nous comme vie ?", interroge-t-il aussi.

Le succès des cliniques sans médecin en Ontario n'inspire pas Québec

07-05-16
La clinique SABSA en basse-ville de Québec.
La clinique SABSA en basse-ville de Québec.   Photo : Radio-Canada/Claude Brunet
La coopérative médicale SABSA, à Québec, ferme sa clinique sans rendez-vous parce que le gouvernement québécois ne veut pas de cliniques sans médecin. Pourtant, l'Ontario mise depuis près de 10 ans sur des cliniques dirigées par du personnel infirmier pour rejoindre des populations négligées par les médecins. 
Un texte de Claude Brunet à Désautels le dimanche
La coopérative de solidarité SABSA (Service à bas seuil d'accessibilité) est une clinique de soins primaires qui offre ses services à la population de la basse-ville de Québec.
On y trouve deux infirmières praticiennes spécialisées et une infirmière clinicienne; aucun médecin sur place.

L'une des fondatrices, l'infirmière praticienne Isabelle Têtu, explique que le but de SABSA est de rejoindre les personnes les plus démunies du quartier qui ne vont pas dans les cliniques de santé conventionnelles.
L'infirmière praticienne spécialisée Isabelle Têtu traite un patient à la clinique SABSA de Québec.
L'infirmière praticienne spécialisée Isabelle Têtu traite un patient à la clinique SABSA de Québec.   Photo : Radio-Canada/Claude Brunet
« Et quand ils vont consulter les services de santé, bien souvent ils sont tellement dans un état détérioré, qu'on aurait pu travailler en amont pour éviter des hospitalisations et éviter des complications plus graves de leur situation de santé », constate-t-elle.
Les pouvoirs de la super-infirmière
Au Québec, l'infirmière praticienne spécialisée peut remplacer le médecin omnipraticien en certaines circonstances. Elle peut :
  • traiter des problèmes de santé courants;
  • prescrire des examens diagnostiques, des médicaments et des traitements médicaux;
  • assurer le suivi de maladies chroniques stables;
  • faire le suivi de grossesse jusqu'à 32 semaines.
Toutefois, l'infirmière praticienne spécialisée n'est pas totalement autonome. Elle doit travailler sous l'autorité d'un médecin partenaire qui va assurer le suivi médical si la situation du patient l'exige. Par ailleurs, l'infirmière praticienne spécialisée doit obligatoirement travailler dans le lieu d'exercice du médecin partenaire.

Si « Le Généraliste » était paru en mai 1908 Professions de femmes

Alain Létot    07.05.2016

Il vient de paraître, en Angleterre, une statistique des professions exercées par des femmes et qui contient quelques chiffres intéressants.
Il existe, dans la Grande-Bretagne, 312 femmes médecins, 190 dentistes et 10 femmes vétérinaires ; 380 femmes font du journalisme et de la littérature et 3 609 s'adonnent à la peinture : dans ce chiffre sont comprises 412 peintresses… d'enseignes.

QU’EST-CE QU’UNE "PÈRE-VERSION" ?

Hervé Castanet

"La perversion est un terme contestable… Cette catégorie tend à être abandonnée" remarque le psychanalyste Jacques-Alain Miller. A partir de la fin de l’enseignement de Lacan qui fait voler en éclats le Nom-du-Père, nous montrerons la justesse de l’affirmation de Miller et les conséquences qui s’en déduisent pour la clinique psychanalytique d’aujourd’hui.



CC Luis Ekiro / Flickr

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